Je regarde la lettre, horrifié. Puis, me tournant vers Mary, l'une des employées de l'orphelinat et l'homme habillé en jaune, je m'écrie :
« Je ne veux pas être un sorcier ! »
Revenons au début s'il vous plaît. Merci. Je suppose que c'est le moment où je me présente : salut, moi c'est Alexander Carter, un gamin aux longues pattes de onze ans avec des cheveux bruns et des yeux verts-marrons avec un bras en moins. Oui, oui, vous avez bien lut, un bras en moins. Comme Bucky Barnes dans les comics Marvel. Sans le superbe bras en métal… Bref, je suis orphelin, ma maman m'a laissé ici sur le palier de l'orphelinat Fond de l'Étang. Malgré le nom, c'est plutôt bien ici. On a de la bonne nourriture, de gentils employés, un directeur génial (il donne des cours de rugby pour ceux qui veulent). Bon, d'accord, je ne me suis pas fait adopter parce que les familles qui me prenaient observaient des choses bizarres, genre des lampes qui clignotaient quand j'avais peur, ou les eaux des toilettes qui remontaient quand j'étais en colère. Vous voyez le tableau.
Enfin, par un beau matin de juillet, un homme avec des cheveux noirs est entré dans l'orphelinat, habillé en jaune moutarde et a demandé à me voir. Donc, moi, normal, je descends, je papote avec lui, Mary est près de nous, comme d'hab'. Et là, il a sortit une enveloppe et m'a dit :
« Tu es un sorcier Alexander. »
Bon, j'ai cru à une blague, comme Mary. Puis il m'a invité à ouvrir l'enveloppe. Elle était un peu graisseuse et sentait la friture… Peut-être qu'il a fait un tour au Mac'Do… Donc, j'ai lu la lettre et c'est là que j'ai dis que je ne voulais pas être un sorcier.
Mais déjà que je suis un Né-Moldu (c'est ce qu'on nous appelle dans le monde sorcier), vous m'imaginez moi, avec mon bras en moins en robe avec une baguette magique ? C'était ridicule !
« Mon garçon, dit l'homme en souriant, je suis sûr que tu dois être déboussolé et ça se comprends. Mais je te promet que ce n'est pas si terrible…
-Monsieur, je vous prie de m'excuser mais je vais aller chercher monsieur le directeur, dit d'une voix paniqué Mary.
-Faîtes ma jeune amie, faîtes. »
Et là, le mec lui a fait un clin d'œil. Mary se dépêcha de trouver Monsieur Johnson.
« C'est vrai que je ne me suis pas présenté. Mon nom est Dynato Gold. Secrétaire à Poudlard, la plus grande et prestigieuse école de magie du monde !
-Euh, okay… Moi c'est Alexander Carter.
-Je le sais déjà. C'est moi qui m'occupe de rédiger les lettres et de trier les dossiers des nouveaux élèves dans leurs maisons. C'est un vrai travail, ça, mon bonhomme!
-Puis-je savoir qui vous êtes et que faîtes vous en ces lieux ? »
Je me tourne alors vers mon sauveur, Johnson. Je me précipite sur lui avec la lettre. Gold nous observe, son chapeau feutre à la main. Jaune moutarde aussi.
« Je suis Dynato Gold. Et je suis ici pour accompagner ce garçon pour ses courses scolaires.
-Eh bien, monsieur Gold, c'est une bonne plaisanterie. Pauvre mademoiselle Mary était effondré quand elle est venu me chercher, disant que notre cher Alexander était un sorcier et qu'il devait partir je ne sais où pour étudier la magie, rit Johnson.
-Votre mademoiselle Mary a bien fait de vous transmettre le message. Le professeur Dumbledore m'est toujours un point d'honneur à chercher tous les Nés-Moldus pour leurs donner leurs lettres.
-Mais je ne veux pas être un sorcier ! je bredouille. »
Il soupire. Parfait Alex ! Tu l'ennuies, continue comme ça !
« N'as-tu jamais remarqué, mon garçon, d'étranges phénomènes qui se produisent autour de toi quand tu as peur ou effrayé ou même joyeux ? »
Oh. Gold sourit et hoche énergiquement la tête.
« Tu vois ce que je veux dire. Alors, demain, à neuf heures précise, je veux te voir dehors, avec beaucoup de monnaie. Je viendrais te chercher et ensemble nous irons au Chemin de Traverse avec d'autres familles. Bien, ce sera tout, j'ai encore plein de lettres à donner aux plus récalcitrants et aux autres Né-Moldus. Au revoir ! »
Et il partit sans nous donner plus d'explications. Johnson se tourne vers moi.
« Je pense à une blague de Sheppard. Qu'en penses-tu ? »
Je regarde alors la lettre. Thomas Sheppard était notre voisin, qui se plaignait toujours du bruit et qui passait son temps à faire du jardinage.
« Non, la lettre semble si… si réel… Et si c'était vrai ?
-Alexander, voyons…
-Je veux dire, personne ne me veut alors, pourquoi pas essayer ? »
Il me regarde et me fit un câlin.
« Oh mon petit Alexander…
-Et peut-être que je pourrais avoir un bras super cool comme Bucky ! »
Il éclate de rire et me fixe. Il me tapote sur les épaules.
« Tu as grandis trop vite. Je me souviens, comme si c'était hier, un matin de janvier, quand je t'ai trouvé, nu comme un vers, sur le palier. Mon pauvre petit, il murmure tendrement en me caressant mes cheveux.
-Ne t'inquiètes pas Johnson, ça va aller.
-Alors, était-ce une blague ou non ? demande Mary du fond du couloir. »
Johnson me fit un clin d'œil.
« Oui c'était une blague. Mais Alexander a réussit le concours d'entrée d'une grande école loin de Bristol en internat.
-Et où se trouve cette école ?
-A Londres ! »
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