N/A: Mes OS sont so déprimant et court, très court.

T'étais un beau salaud, toi et tes promesses. Toi et ton avenir. Toi et ton putain d'amour. Si j'avais la force d'aligner un pied devant l'autre et de pouvoir parler sans oublier ce que je veux toutes les cinq minutes, j'irais crié au monde entier à quel point tu es con et à quel point je te hais, tu mériterais que je crache sur ta tombe couverte de fleurs.

Et tout le monde te vénère, enfants, femmes, hommes, mais si tu savais à quel point moi je te maudis. Je maudis tes putains de douces lèvres, tes putains d'yeux émeraude, ton putain de caractère et tes putains de sourire qui font que je suis tombé amoureuse de toi.

Harry Potter le héros, Harry Potter le survivant, Harry Potter l'élu. Ils ont oublié Harry Potter le lâche. Tu m'avais promis, un avenir, pour nous deux. Je porte une nouvelle fois le goulot à mes lèves le liquide ambré caressant ma langue pour finir par traverser ma trachée lentement, me brûlant la gorge au passage.

Est-ce que vous avez vu dans quel état m'a mis ce putain d'Harry Potter ? Je ris, hystérique. Je suis seule comme d'habitude, ils ne prennent plus la peine de venir voir la pauvre petite fille brisé dans ses espérances.

J'aurais donné ma propre vie pour la tienne, mais t'es parti lâchement, me laissant derrière toi, nous laissant tous derrière toi. Merde Harry, t'étais un battant, t'étais dur, et tu t'es cassé.

T'es plus de ce monde, tu sais des fois je clame ton nom haut et fort, j'ai envie que tu me répondes, que tu me dises que t'es près de moi, mais rien, aucun son ressemblant à ta voix ne me parvint aux oreilles à part l'écho de mes propres paroles dans ce petit appartement miteux. Ils ont tous fait leurs deuils. Mais comment pourrais-je faire le deuil de l'homme de ma vie ?

Je te jure qu'on se reverra, après la mort, je le jure devant Merlin Harry et à ce moment-là, je te cracherais dessus, mon amour. Si tu savais à quel point je te hais, à quel point c'est fort. Mais si tu savais à quel point je t'aime, à quel point sa me brise. Je te méprise Harry, toi et ton égoïsme.

Tu me pourris l'existence alors que ton cul n'ait même plus de ce monde, t'es pourris jusqu'à la moelle. Tes dernières paroles, ne nous étaient même pas adressé, à nous ta famille, tes amis, ta femme. Et tu sais quoi ? Si on se revoit après la mort, je t'applaudirais aussi, je t'applaudirais pour avoir fait de Ginevra Molly Weasley une loque humaine.

Je t'aime, espèce de beau salaud.

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