N/A: Petit One-Shot sur un personnage que j'admire dans Harry Potter. (Non je ne suis pas folle...)
Si Bella devait raconter ce qui lui était arrivé depuis sa majorité et si elle tenait un journal intime elle aurait dit : « Chère journal, je m'appelle Bellatrix Lestrange et je hais Tom Jedusor autant que je l'aime. »
Mais Bella ne racontait jamais sa vie et ne tenait encore moins un journal intime.
Alors moi je vais vous raconter son histoire. Qui suis-je ? Appius, sa foutu conscience qu'elle n'écoutait strictement jamais.
Elle s'était toujours juré que jamais elle n'aimerait, qui que ce soit. J'avais simplement répondu : Ne jamais dire jamais chère Bella, l'amour est incongru, inattendu.
La première fois qu'elle a croisé son regard, sombre et dévastateur, ça la effleuré puis giflé. Le coup de foudre. J'eus constaté : Amour, bestial, féroce et démoniaque, ne plonge pas chère Bella… L'amour est vaste et vague.
Alors il l'a marqué, ce n'était pas de la joie qu'elle a ressenti quand le bout de la baguette du lord a effleuré son bras, c'était passionnel, fanatique. Je lui ai simplement soufflé : Oubli cet amour chère Bella, il te détruira, fuis tant que tu le peux.
Encore une fois elle est passée outre mes conseils. A son premier meurtre, elle a ri, hystérique. Car même si ça ne ressemblait pas un sourire, le lord en avait eu un esquisse. Et j'ai répété telle une litanie : Bella, Bella, Bella tu vas te noyer, renonce.
Son cœur explosait à chaque fois qu'il plongeait ses yeux dans les siens, elle lui criait son amour quand l'effet de son Doloris l'atteignait. J'ai répétais sans cesse : Tu es folle, folle d'un amour qui n'a pas lieu d'être.
Après son enfermement à Azkaban, chaque jour elle repensait à lui, chaque jour elle passait doucement et délicatement sa langue sur son tatouage d'antan, légèrement grisé. Et je te l'ai dit : Oubli le, il a disparu, il n'est plus rien.
Il est réapparut, la libérée, la torturée savourant le fait d'avoir une baguette entre les doigts et écoutant avec délectation le chant de l'amour brisée de sa sbire. Alors je l'ai convaincu : Un jour tu seras libre, un jour.
A la bataille finale, quand le rayon vert s'abat sur toi Bella, tes yeux eux se figent, un dernier sourire vint fleurir tes lèvres quand tu entends le cri de rage du Lord quand tu as poussé ton dernier soupir. Je te le dis, comme un adieu : Je te l'avais promis.
Même si elle ne racontait pas sa vie et même si elle ne tenait pas de journal intime, elle aurait quand même prononcé :
« Chère journal, je m'appelle Bellatrix Lestrange et je hais Tom Jedusor autant que je l'aime. »
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