Le virtuose

Disclamer: Évidemment, les personnages ne sont toujours pas à moi. Pourtant j'ai croisé les doigts très fort! Ah si, yen a un qui m'appartient. Le chtit chat! Le propriétaire rabougrit, lui, jle donne à qui le veut! xD

Genre: Drame, romance, yaoi

Couple: Cette fois-ci, j'y vais avec un 04 x 03 et un 02 x 01 en deuxième plan

Chtite note: Cette fic est légèrement basé sur le film Le Virtuose (Très bon film en passant!) quoi que... pas vraiment! XD Détail important, il va falloir vous imaginer Quatre plus vieux que Trowa (Quatre 22 ans, Trowa 16) Pas trop facile, j'admet! D'ailleurs je vais faire particulièrement souffrir Trowi dans cette histoire, alors me lapidez pas, z'êtes prévenus d'avance! ''se muni tout de même de bombes lacrimogènes'' Ah, j'avais penser finir mon autre fic avant de faire celle-ci, mais je me suis dit que si je ne la commençait pas, j'allais perdre mes idées. Mais z'inquiètez pas, je les laisserai pas tomber ni l'une ni l'autre!

Duo: Alors tu te crois assez forte pour tenir deux fics à la fois?

''Prend du gatorade'' OUI MÔSSIEUR! ÈÉ

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Chapitre 1

Le mercredi matin s'averrait toujours à être silencieux et paisible dans l'immeuble. D'abord, parce que la plupart des gens qui y résidaient étaient partis au travail, ensuite parce que le locataire le plus bruyant, un jeune professeur de musique, ne recevait pas d'élèves ce jour là. Le jeune homme préférait prendre congé de ses enseignements pendant la semaine plutôt qu'un samedi, car justement, ce silence l'appasait au plus haut point. Il aimait ne rien entendre, ne rien percevoir. Il aimait être dans l'absence total de bruit. Enfin la paix pouvait prendre possession de son être. Et c'était là bien ironique, car le son était sa vie.

Cet individu avait été qualifié d'énergumène par ses voisins et d'illuminé par son propriétaire. Pourtant, il n'y avait pas plus gentil que ce garçon au nom de Quatre R. Winner. Mais de nos jours, la gentillesse est enviée au lieu d'être appréciée, n'est-ce pas? Quatre le savait et laissait courir les remarques désobligentes à son sujet. Il n'avait pas besoin que les autres comprennent sa différence. Il était bien avec sa marge d'amis, petite, certes, mais plus importante que la popularité exubérante de n'importe quel vedette. Cependant, cela le rendait un peu triste de ressentir toute cette hostilité autour de lui. Les gens n'avaient donc plus aucune confiance? Il faut dire que le monde d'aujourd'hui n'en était que plus violent... et ça le peinait vraiment.

Un coup de téléphone vint sortir le jeune homme de ses rêveries. Il en tomba même de sur son divan-lit. Il se releva aussitôt et chercha le téléphone du regard. Lorsqu'il le trouva, il fixa le combiné sans répondre.

''Il sonne encore? Ça fait des mois que je ne l'ai pas payé... mais qui peut bien m'appeler à cette heure-ci?''

Puis, sortant de la lune, il saisit l'appareil et l'alluma rapidement.

-Allô, ici Quatre Rebarba Winner!

-Je sais qui vous êtes alors cessez de faire comme si vous étiez à la tête de la compagnie de votre père.

-Ah, Mr Granger!

-Mon loyer, Winner.

Quatre fut déstabillisé par la voix sèche et sans répliques de son propriétaire. Habituellement, celui-ci arborait un ton doux et calme, même s'il était furieux.

-Winner! Vous êtes toujours au bout du fil?

Le jeune homme sursauta et se mit à balbutier des excuses, embarrassé. ''Il faudrait bien que j'apprenne à être un peu moins lunatique...''

-Winner, je suis pressé alors je ne vous dirai qu'une chose. Je veux mon loyer demain sur la table à 18h pile! Est-ce que je suis bien clair? Et ne venez pas me faire croire qu'un fils de riche tel que vous n'a pas un rond à me donner! Je sais qui est votre père.

-Je ne veux pas vous désappointer, mais depuis longtemps, j'évite d'avoir des contacts avec ma famille. Je préfère subvenir seul à mes besoin.

Il y eut un rire étouffé dans le combiné.

-Ah oui, je vois! Eh bien faites, monsieur l'indépendant, mais cela ne change rien à votre situation. Mon loyer, demain, sur ma table à 18h. Vous n'aurez pas une autre chance, Winner.

Quatre entendit un déclic frustrant. Il raccrocha à son tour, confus. Depuis combien de temps n'avait-il pas payé ses comptes? Un peu trop longtemps, apparemment. Même que la dernière fois, c'était Duo, son meilleur ami, qui l'avait aidé à arrondir sa fin de mois. Sa situation était assez instable mais surtout intenable. Cela dit, son métier ne lui rapportait pas une très grosse fortune. Et ça n'allait sûrement pas s'améliorer d'ici peu. Il allait devoir se résoudre à déménager dans plus petit. Enfin, dans assez grand pour pouvoir entreposer tous ses instruments de musique, entre autre son piano à queue qui prenait presque tout l'espace du salon. Duo lui avait proposé plusieurs fois de venir habiter avec lui, mais Quatre s'en aurait voulu de le déranger. Duo avait sa petite vie après tout. Il ne pouvait tout simplement pas s'imisser dedans comme une écharde et devenir un fardeau pour son ami qu'il aimait tant.

Le jeune homme tressaillit lorsqu'il sentit une petite boule de poil venir se frôler contre lui. Il se pencha et caressa la créature toute fragile. Il avait recueilli ce chaton un mois auparavant. Il l'avait trouvé dans une ruelle, maigre et agonisant, et avait pris pitié. Depuis, le félin avait grossit et, malgré sa chétivité, se montrait un peu plus fort à chaque jour.

-Tu sais Trowa, ma vie se complique un peu plus à mesure que j'essaie de me sortir du trou... enfin bon, ça ne sert à rien de pleurnicher sur mon sort! Ça n'est pas plus mal que toi lorsque je t'ai trouvé, hein? Je suis vraiment plaignard quand je m'y met!

Quatre se leva et se traîna paresseusement jusqu'à la cuisine pour verser un bol de lait à son petit animal. Il constatat que le carton était vide.

-Oh... il va falloir que je remplisse mon frigo... eh bien ça me changera les idées! Je vais te rapporter des croquettes, Trowa!

En guise de réponse, le chat miaula gaiement et vient se frôler de nouveau contre les jambes de son propriétaire. Quatre sourit, attendrit. Il prit son manteau et quelques minutes plus tard, il était dehors.

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Quatre se promena longuement dans les rues, se concentrant seulement sur le vent qui carressait son visage. Il venait de passer pour la troisième fois devant l'épicier, mais il sentait encore le besoin de se promener. Il n'avait aucune envi de retourner chez lui, tout en sachant qu'il le faudrait bien un jour.

Encore perdu dans ses pensés, il ne vit pas la borne fontaine devant lui et fonça dedans sans douceur. Un petit cri de douleur lui échappa, faisant se retourner quelques passants matinaux. Il se prit le genou dans les mains, une grimace de douleur sur le visage.

-Eh, est-ce que ça va?

Quatre leva la tête et rencontra un regard bleu colbalt, plutôt sévère. Il ébouriffa ses cheveux blonds platines en souriant timidement.

-Ah, oui! Je suis juste un peu maladroit!

-Hn, j'ai vu ça...

Le blondin détailla l'homme devant lui. Il avait les cheveux brun foncé, tout en bataille qui jurait avec son air d'aristocrate. En effet, il portait très bien le veston cravate. Il avait le teint tanné et les yeux légèrement bridés. Apparemment, il était d'origine asiatique. Quatre le trouva très élégant. Par contre, du sérieux et de l'indifférence émanaient de lui en abondance. Ce devait être quelqu'un de très discipliné. Pourtant, Quatre se redressa et tendit la main en affichant un sourire béat.

-Je m'appelle Quatre!

L'inconnu fixa la main quelques secondes. Pendant un instant, Quatre pensa qu'il allait tourner les talons et s'éloigner dédaigneusement, mais l'homme finit par lever les yeux et lui donner une poigne ferme et assurée.

-Et moi Heero. Heero Yuy.

-Tient, j'ai déjà entendu ce nom quelque part il me semble...

Heero eut alors une lueur de fierté dans ses beaux iris.

-Cela est bien plausible. Je suis directeur du conservatoir.

-Génial! Nous voilà déjà un point commun.

-Hn?

-Nous aimons tout deux la musique. Je suis professeur en ce domaine.

Heero parut légèrement intéressé.

-Vraiment? Dans quel établissement travaillez-vous?

-Oh, aucun... je fais des cours privés et pour ce que ça me rapporte... J'ai arrêté mes études trop tôt pour pouvoir aller plus loin. Mais ce qui m'importe, c'est de faire ce qui me plaît.

Le visage du brun se rembrunit.

-C'est vraiment dommage... je vais devoir m'éclipser.

-Ah, je vois... eh bien au plaisir de vous revoir!

-Pareillement.

Heero lui fit un noble salut de la tête ainsi qu'un mince sourire. Dans ses yeux régnaient quelque chose comme de la pitié. Quatre vit bien que l'autre voyait sa classe social plus haute que la sienne... et que pour lui, il ne serait jamais plus qu'un passant pauvre et commun de la troisième branche, mais il garda tout de même un sourire chaleureux et lui envoya la main. Et les deux hommes se quittèrent tout bonnement. Quatre le regarda s'en aller, perplexe.

-Quel drôle de personnage...

Le jeune blond haussa les épaules et continua son chemin. La première rencontre de la journée. Brève, peu intensionnelle et assez bizarre par dessus ça. Ce qu'il ignorait, c'était qu'une deuxième allait survenir, toute aussi perturbante. Il commença d'ailleurs à s'en douter lorsqu'il entendit une mélodie au loin. Une douce musique jouée à la fois avec passion et expertise, un son très agréable qui lui entrait par une oreille... sans ressortir par l'autre. Cela ressemblait à du violon. Bien sûr... il n'y avait que le violon pour jouer une musique aussi triste, aussi douce.

Quatre chercha du regard, ou plutôt de l'oreille, d'où provenait cette si jolie complainte. Il continua un peu de marcher et apperçut un petit attroupement sur le trottoir un peu plus loin. Il accéléra le pas et tenta tant bien que mal de se frayer un chemin parmi la mêlée. Il n'y parvint pas vraiment. Il était trop docile et pas assez ferme pour résoudre les gens à se pousser. Il se surpris même à penser que l'aide d'un homme vigoureux et solide comme Heero aurait pu lui être utile.

Le jeune homme finit par trébucher et se cogna durement contre quelqu'un. Ce quelqu'un le poussa brutalement par terre. La musique cessa. Les gens le regardaient, hébétés. Il se mit à genoux et s'épousseta, un peu décontenancé, avant de lever la tête. Et alors... Quatre croisa la plus magnifique paire d'yeux qu'il n'ait jamais vu. Mais, par le fait même, la plus triste également...

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Fin du premier chapitre!. Je sais que c'est Quat-chan le joueur de violon, mais bon! Je voyais mal Trowa jouer de la flûte traversière dans la rue pour se faire de l'argent xD Hn, alors? Bien? Mauvais? Chtittttt reviewwwwww!