Bonjour à tous et à toutes. Cela fait un bail que je ne suis pas venue, mais me revoilà avec une nouvelle fic.

Histoire inventée le : 21 Octobre 2010.

Je tiens à préciser que c'est ma deuxième fanfiction et la première que je tente dans le monde de Harry Potter.

NOTE 1 : l'histoire originale appartient à J.K. Rowling, je ne fais que l'emprunter.

NOTE 2 : il s'agit d'un slash, bien qu'il y aura des couples hétéros. Donc homophobes passez votre chemin. Il en va de même pour les âmes sensibles !

NOTE 3 : Dark et semi evil Harry et en quelque sort du light bashing.

NOTE 4 : il y a aussi de très fort risque de OOC pour beaucoup de personnages, même si je tente de rester fidèle. Sachez juste que pour mon personnage le plus OOC, vous aurez l'explication plus tard pourquoi il est devenu comme ça. Je ne dis pas de qui il s'agit.

NOTE 5 : Il y a des personnages de mon cru parce que j'avoue que je ne maîtrise pas tous les personnages de l'auteure.

NOTE 6 : Vous découvrirez les couples au fur et à mesure. Je me suis lancé le défi de ne pas tout vous dire au début. Après ça dépend du couple ^^' Je vous préviens aussi que ce que l'on voit n'est pas toujours ce que l'on croit.

BONNE LECTURE !

NOTE 7 : Ah oui, les paroles entre $ blabla $ sont celles prononcées dans la langues des serpents !

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Curse me to love (you)

(Maudit moi jusqu'à t'aimer) Je trouvais que cela sonnait bien en anglais.

Curse : malédiction / maudire ou un mauvais sort


Premier Sortilège : Un Nouvel Ennemi ?

- Bien My Lord, répondit son second en inclinant seulement le buste rapidement.

Lord Voldemort ne semblait pas se soucier de ce qui pourrait être un manque de respect envers sa personne, mais lorsqu'il s'agissait de son second, son plus fidèle mangemort, son plus fidèle allié, il devenait vite laxiste. Pas que cette attitude le rende moins enclin à faire son travail. Au contraire, Salazar Félis Silvestris comme il avait dit s'appeler adorait cette indulgence qu'il était le seul à recevoir. Et il y avait de quoi, à peine quelques mois qu'il avait débarqué sans prévenir, seul en plein milieu d'une réunion de mangemorts et qu'il avait dit vouloir « servir » le lord qu'il était devenu la personne de confiance de Voldemort.

Il s'en souvenait comme si c'était hier lorsque cet intrus désormais plus que bienvenu avait fait irruption dans sa conquête du monde magique.

- Peux-tu m'expliquer Lucius, comment peux-tu être incapable de réaliser la simple tâche de me ramener cette prophétie ? susurra leur lord en pointant sa baguette vers le blond qui se tordit de douleur dans la seconde.

- Pardonnez-moi, mon seigneur…

Un seigneur dont l'apparence hideuse faisait peur. Il n'avait pas de cheveux, pas de nez… Un serpent personnifié. Mais aucun de ses fidèles ne fit de remarques sur son apparence. Personne n'avait envie de subir un doloris pour une parole déplacée. Ils évitaient également soigneusement de le fixer trop longtemps. Heureusement qu'ils ne devaient baiser que le bas de sa robe, évitant ainsi de le toucher.

- Je n'ai que faire de tes suppliques. C'est la deuxième fois que tu me déçois. Sois sûr que cela ne recommence pas.

- Merci, mon seigneur, haleta Lucius en retournant dans le rang des mangemorts de seconde zone.

Il venait de perdre ses privilèges. Désormais il devrait refaire ses preuves s'il voulait espérait retourner dans le cercle privilégié de son maître. Il laissa son maître piétiner son masque argenté, ancienne preuve de son rang de favoris.

- Bella, apostropha le lord à sa plus fidèle mangemorte.

- Mon seigneur, s'agenouilla-t-elle toute contente.

- Sirius Black est mort, c'est bien cela ?

- Oui, sourit-elle sans se relever.

- C'est bien.

- C'est trop d'honneur mon seigneur…

- Surtout pour réaliser ce que n'importe idiot peut faire, coupa une voix d'enfant amusée.

Voldemort se retourna vers son trône pour y voir assis un simple adolescent plus que bandant jouer avec l'ancien masque de Lucius. Il était aussi beau que lui était laid.

On pouvait voir de longs doigts fins dont les ongles étaient vernis de rouge. Des cheveux noirs, soyeux et arrivant presque aux épaules, un visage fin, une bouche pulpeuse, en somme il possédait des traits efféminés. Il était mince, svelte, habillé d'une tenue noire moulante, mais le plus choquant était sans aucune doute ses yeux verts clairs, envoutants avec la pupille encerclé de dorés ?

L'adolescent se trouvait sur l'accoudoir, comme s'il n'avait pas envie d'être autre part qu'à cette place. Pas à la place du lord mais juste à côté, comme un bras droit.

Il sourit innocemment à leur seigneur faisant fis de son apparence alors que toutes les baguettes de la pièce étaient pointées vers lui. Il se mit à rire, un son cristallin prit la place du silence. Il jeta le masque sur le côté avec désinvolture.

- Salazar Félis Silvestris, se présenta ce dernier avec une voix mélodieuse. Bien que ce ne soit pas le nom choisit par mes parents, sourit toujours le petit brun qui en se mettant debout ne devait pas mesurer plus d'un mètre soixante quinze.

On aurait pu le prendre pour une fille s'il n'avait pas donné son nom d'abord, vu que tout chez lui le criait.

- Tes parents ? demanda Voldemort en observant l'enfant.

- Traîtres à leur sang, amoureux des moldus, ricana ce dernier en se retrouvant juste devant leur seigneur qui n'avait pas encore levé sa baguette.

Le maître ne semblant pas être gêné outre mesure par l'inconnu, les baguettes se baissèrent d'elles même et leurs propriétaires observèrent l'échange silencieusement. Severus Snape habillé de sa traditionnelle tenue noire portait en plus un masque argenté et se tenait le plus prêt du trône du seigneur avec les autres favoris, toujours à droite du siège, jamais à gauche. Il observait le nouvel arrivant avec un regard calculateur bien que son visage soit fermé comme à son habitude.

- Tu veux être un de mes mangemorts, affirma celui dont il ne fallait pas prononcer le nom.

- Oui et non, répondit l'adolescent en tournoyant sur lui-même.

Il semblait survoler la pièce dans son mouvement de danse, puis se retourna vers le seigneur et la seule réponse qu'il reçut fut un haussement de sourcil de la part de Voldemort.

- Veux pas être marqué comme du bétail, expliqua-t-il, puis avant que le seigneur des ténèbres n'ait le temps de dire quelque chose, il enchaîna :

- Le vieux glucosé va le voir si je suis marqué.

- Tss.

- Severus ? s'enquit le descendant de Serpentard en dirigeant son attention vers un de ses favoris dont il doutait quand même quelque peu de la fidélité.

- Pardonnez-moi, mon seigneur, répondit-t-il en s'agenouillant au sol.

Avant que le lord puisse lever sa baguette vers lui, Salazar lui attrapa la manche, une action que personne n'avait jamais osé faire.

- Mon seigneur ?

- Soit, tu es nouveau, je t'accorde cela. Remercie le Severus ou n'as tu aucune manière ? susurra le lord qui trouvait ce jeune très particulier.

- Merci, Jeune Silvestris.

Ce dernier pouffa et offrit une révérence à son futur lord en remerciement ce qu'il accepta volontiers.

- Tu fais parti de l'ordre ? demanda un autre mangemort comprenant l'allusion et qui ne parvenait plus à se tenir silencieux.

Il portait un masque argenté, il s'agissait donc d'un des favoris du lord, sans doute la raison pour laquelle, le dit lord ne dit rien à sa remarque surtout qu'il voulait aussi connaître la réponse.

- Non, mais je suis le meilleur espion à des kilomètres. Personne ne penserait que je suis avec Voldemort.

Il offrit un sourire narquois aux occupants de la pièce après avoir assisté aux frissons que déclenchait le nom de leur maître.

- Comment oses-tu prononcer son nom, rugit Bellatrix qui se retrouva une lame au cou ce qui l'obligea à se stopper.

- Ne me parles pas sur ce ton, menaça Salazar, comme aurait pu le faire Voldemort lorsqu'il était en colère. Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas le prononcer, dit-il soudainement tout joyeux. Ce serrait du gâchis.

Cet enfant semblait être très lunatique et sa démonstration de rapidité et de puissance amusait beaucoup Tom Marvolo Riddle qui n'avait encore jamais rencontré personne capable de prononcer son nom avec autant de respect. D'habitude, soit personne n'osait le dire, soit le peu de personne capable de le prononcer le crachait.

- J'ai bien une solution pour faire que tu deviennes un de mes mangemorts sans être marqué au bras, proposa-t-il avec autorité ce qui signifiait que l'adolescent n'aurait pas la possibilité de refuser.

- Vrai ?

- Hm.

Salazar tripota alors son piercing, un serpent argenté dont les yeux étaient rouge sang qui entourait le dessus de son oreille où les crocs du reptile étaient plantés dans le cartilage. Sa marque. Il ne pouvait pas la retirer, seul son lord le pouvait et il n'aurait pas voulu qu'il en soit autrement. Ce serpent pouvait devenir invisible, même aux yeux les plus avisés comme ceux de Dumbledore par exemple. De plus, ce petit bijou ne brulait pas, il chauffait agréablement et Salazar n'était pas obligé de répondre dans l'instant. Il pouvait utilisé ce portoloin lorsqu'il le désirait. Il lui suffisait de penser à revenir près de Lord Voldemort et il le serait. En effet, Voldemort avait bien compris que Salazar ne pouvait pas se permettre de disparaître sans laisser de traces. Dumbledore se poserait des questions et d'après ce que lui avait dit le gamin, même s'il n'était pas dans le camp de Potter il était proche de celui qui avait survécu, aller savoir comment… Voldemort lui laisserait donc le temps de réaliser ce qu'il voulait, et s'il échouait, cela n'avait pas non plus d'importance.

Salazar se leva et retourna dans sa chambre. Sa première véritable chambre, il pouvait en faire ce qu'il voulait, y aller lorsqu'il le voulait. C'était son domaine dans la propriété de Voldemort. Un lit à baldaquin dont les voilages étaient rouges et transparents, trônait au milieu de la pièce entourée de deux tables de chevets en bois foncé comme le lit. Un bureau dans les mêmes tons se trouvait là, ainsi qu'une armoire dotée d'un miroir. Une grande fenêtre donnait sur le jardin du lord, des rideaux couleur carmin entourait la luminosité de la journée. Quatre portes donnaient respectivement vers le couloir, le dressing, la salle d'eau et le mieux, mais celle que Salazar n'avait encore jamais ouverte, donnait sur la chambre même de Tom ou Marvolo comme l'appelait quelque fois Salazar. Ses affaires étaient rangées dans l'armoire ainsi rien ne trainait sauf quelques parchemins, une plume, un flacon d'encre bleu pas encore fermé. C'était chez lui désormais. Il se changea, s'habillant à la façon moldu, rendant sa marque non visible et retourna simplement là où il devait être pour sa mission.

Lord Voldemort était nonchalamment assis sur son trône et laissait ses pensées vagabonder vers son second, son mignon petit allié. Il était simplement parfait. Il avait une grande présence, mais laissait toujours la sienne le dominer. Il parlait, donnait toujours son point de vue lorsqu'il sentait que Lui le voulait. Il se taisait par moment, lorsque lui voulait du calme mais une présence qui au fil des jours était devenue indispensable. Ce jeune savait exactement ce dont il avait besoin au moment propice. Voilà pourquoi il avait réussit ce que personne n'avait jamais réussit jusqu'alors : à être son bras droit sans faillir pendant deux mois. Le record.

Il réussissait toujours ce que le lord lui demandait en un temps très court, parce qu'il n'y avait aucune bavures bien qu'il devait maintenant se séparer de ce joyaux qui allait passer l'année à Poudlard, pour protéger Potter pour Dumbledore et le convertir à leur cause par la même occasion. Ce vieux fou, parce que Salazar avait protégé celui - qui - ne voulait - pas - mourir de ses mangemorts dont bien sûr, il ne voulait plus, lui avait accordé sa confiance presque aussitôt. Evidemment, le lord ne leur avait pas dit qu'ils allaient simplement mourir, ni que Salazar était son bras droit donc ils avaient pensés réaliser cette mission pour se racheter. Stupide, mais pratique ces idiots. Des idiots qui avaient osé poser leurs sales pattes sur Salazar.

Cela faisait bientôt deux semaines que le nouvel arrivant dont l'entrée avait été remarquée répondait aux appels du seigneur pour les réunions des mangemorts. Aujourd'hui, après un discours similaires aux autres, Lord Voldemort s'amusait à torturer de nouvelles prises de ses fidèles.

Installé, debout dans le fond de la salle, Salazar, au travers de son masque noir de mangemort seconde zone, regardait la scène avec un étrange regard, et préférait porter son attention au maître des potions, Severus avec qui il s'entendait bien, leurs dialogues ayant du mordant (le vieux jeu de mot que vous comprendrez plus tard. Je ne l'ai même pas fait exprès). Ce dernier le remarqua parce qu'il lui lança un regard qui en disait long sur le fond de sa pensée et Salazar préféra quitter la salle sous les regards interloqués des autres occupants qui étaient très effrayés. Personne n'avait le droit de partir sans l'autorisation du seigneur pourtant ce dernier ne s'en formalisa pas, ou du moins pas dans l'instant. Il congédia ses mangemorts après plusieurs ordres et s'assit sur son trône.

Ce Salazar était serviable et amusant, mais ses réactions très imprévisibles l'agaçaient parfois. Comment osait-il sortir sans même l'avertir. Etais-ce la vue d'une séance de torture qui le rebutait ? Ses réflexions furent coupées par l'arrivée de son serpent, Nagini qui vint lui siffler à l'oreille :

- $ Ce jeune homme, Salazar, c'est bien cela ?$

-$ oui. $

- $ Il sent bon, ne le blesse pas… $

Plus que surpris que son familier lui fasse une telle demande, il décida d'attendre d'avoir plus d'informations sur son nouveau mangemort avant d'arrêter une décision.

Il discuta de choses et d'autres avec Nagini jusqu'à ce qu'ils sentent une décharge de magie pure. Le Lord se surprit à trouver cette puissance toute à fait à son goût et le premier nom qui lui vînt à l'esprit fut celui de Salazar. Quelqu'un l'avait-il mis en colère ? Voulant assouvir sa curiosité, il se leva et suivit de son serpent, se dirigea vers l'emplacement, du moins il pensait, où se trouverait le propriétaire de cette magie qui avait disparut comme elle était venue.

De son côté, après s'être fait encerclé par trois mangemorts qui servaient dans les rangs depuis plusieurs mois, ils étaient moins nouveau que Salazar et voulait lui faire payer son affront d'être parti avant la fin du meeting, le jeune brun chercha à les repousser, mais ne maîtrisant pas forcément ses excès de colère ou plutôt de peur, il perdit le contrôle. Sa magie n'en faisait souvent qu'à sa tête et vola comme un cyclone pour disparaître dans l'instant où il réussit à récupérer sa maîtrise. Sans savoir comment, il se retrouva à genoux au sol, ses mains tenues par un idiot derrière lui tandis qu'un autre s'amusait à le regarder en affichant un sourire satisfait, ce gamin était une bombe alors pourquoi se priver. Récupérer le contrôle de sa puissance magique le fatiguait toujours et il n'avait qu'une seule envie, s'endormir, mais il se réveilla instantanément lorsqu'il entendit le son d'une fermeture éclair.

- Ouvre la bouche, ordonna l'un d'entre eux.

Salazar ferma les yeux pour refouler ses larmes. Pas encore, pensa-t-il. Il était totalement désespéré et voulait juste que quelqu'un le trouve, même si ce serait la honte de sa vie et que le lord le trouverait faible. Il n'eut pas d'autre choix que d'ouvrir la bouche pour respirer et il faillit s'étouffer lorsqu'il dut s'appliquer à la tâche. Il ne chercha plus à cacher ses larmes lorsqu'il sentit qu'on le déshabillait, mais il n'arrivait pas à faire quoi que ce soit. Sa baguette était échouée trop loin et il n'arrivait pas à faire un simple accio… Il sentit un doigt contre son intimité encore intouchée, inviolée et tenta de se débattre, mais une prise dans ses cheveux le fit stopper.

Il sentit un liquide chaud se répandre sur son visage et sa tignasse noire en même temps qu'un doigt le prenait avec violence. Le troisième jouit dans sa bouche et alors qu'il allait le forcer à avaler, il se retrouva sans personne autour de lui, et se laissa tomber sur le sol sans bouger pour continuait à pleurer silencieusement.

Il entendit vaguement des cris et des supplications, mais préférait ne pas y penser. Il était sauvé, tant pis si le lord était fâché de son incompétence, au moins il resterait vierge. Un contact froid le fit tressaillir, mais il reconnu la peau d'un reptile et savait qu'il s'agissait de Nagini, le seul serpent de la propriété. Son sauveur était donc le Lord lui-même.

-$ Il n'a pas l'air d'avoir été sali plus en profondeur$, rassura le serpent à son maître qui était dans une colère noire bien que satisfait de la performance de magie tantôt.

- $ Bien, surveille ces idiots. $

Il n'eut pas besoin de répéter son ordre que Nagini se sépara du garçon et siffla sur les mangemorts qui avaient été assez fou pour toucher à ce que le Lord appelait souvent son mystère.

- Salazar, appela le maître des lieux.

- Mon seigneur, je suis désolé, pleura-t-il tandis qu'il se redressait pour se mettre à genoux, attendant sagement sa punition.

Voldemort le regarda et sa sourde colère se mua en quelque chose d'encore plus fort. Il avait encore du sperme dans la bouche malgré qu'il ait recraché le reste et de ce même liquide dans les cheveux. Et il s'excusait ? Normalement, il aurait été agacé d'un mangemort si faible, mais il savait que Salazar était loin de l'être et il devait bien se l'avouer : ce garçon l'intriguait au plus haut point. D'un coup de baguette, le petit brun se retrouva propre et rhabiller convenablement. Le lord lui offrit du chocolat chaud pour avoir un autre goût dans sa bouche et Salazar lui en fut reconnaissant. Lord Voldemort avait quand même des manières. Il était après tout très bien élevé.

- Merci, mon seigneur, dit sa voix encore brisée par les larmes.

- Debout, ordonna-t-il d'une voix claire et forte, puis il ajouta de la même manière autoritaire. Regarde moi.

Salazar obéit et fut surpris de ne pas avoir été torturé pour sa faiblesse, mais il sentit la main de son seigneur à son piercing et se figea.

- Non, s'il vous plait…

Mais à la place de se le voir retirer comme il pensait, Severus et Lucius, ainsi que Bellatrix arrivèrent dans la pièce, s'agenouillèrent rapidement et attendirent debout. Le seul à être rester au sol était Lucius qui ne pouvait pas se permettre de se relever sans y être préalablement inviter.

- Emmenez les dans mes cachots et amusez vous avec, ricana-t-il. Mais ne les tuez pas.

Les trois s'exécutèrent malgré les questions qu'ils se posaient. Salazar n'avait pas l'air d'aller très bien.

Le regard de Severus s'attarda sur le jeune homme et pensa qu'une potion serait la bienvenue pour sa nuit. Il lui en amènera une après en avoir demandé l'autorisation au lord. Il ne voulait pas le mettre plus en colère.

En s'amusant comme ils y étaient ordonné, il serait facile d'obtenir une réponse à ce qu'ils avaient fait pour être enfermé aux cachots. Et vu l'état d'énervement de leur seigneur, il ne valait mieux pas trainer dans ses pattes. Ils s'éclipsèrent rapidement.

Une fois de nouveau seul dans la pièce, Voldemort ordonna au jeune homme de le suivre jusqu'à ses quartiers et ouvrit une porte qui menait à une chambre plutôt spacieuse.

- Laves-toi, appelle un elfe pour le dîner et dors. Je t'interdis de quitter cette chambre sauf en cas d'urgence. Reposes-toi, répéta-t-il un peu plus gentiment à la grande surprise du brun qui ne s'y attendait pas du tout.

Son ton de voix venait aussi de surprendre le propriétaire qui finalement mit cette attitude sur le compte de cette profonde possessivité qui venait de le prendre lorsqu'il avait vu le jeune homme entouré des trois autres alors qu'il était visiblement en larmes. On ne touchait pas à ce qu'il considérait comme étant sien. Sien ? Après tout pourquoi pas, même Nagini, son familier avait l'air d'apprécier l'enfant. N'était-il pas venu l'entourer comme pour le réconforter ? Bien sa décision prise, Salazar serait à lui et devra être considéré comme étant chasse gardée, mais en attendant, il devrait faire ses preuves un peu plus ce qui n'avait pas tardé à suivre.

Voldemort faisait confiance à cette créature des ténèbres alors il lui laissait son champ d'action libre : il avait carte blanche à condition qu'il le prévienne de ce qu'il entreprenait quelque chose. Il n'aimait pas les nouvelles de dernières minutes.

Salazar devrait infiltrer Poudlard et faire en sorte que Potter devienne un de ses alliés puisqu'il était peu probable qu'il souhaite devenir un mangemort et il ne pourrait pas être son bras droit, Salazar était bien trop précieux. Il lui était fidèle et n'avait pas peur de lui comme les autres. Ils pouvaient tenir une discussion et confronter leurs idées. Même Nagani, son serpent, répétait sans cesse lorsqu'ils étaient seuls à quel point Salazar sentait bon.

Pour sa mission à Poudlard, il serait un jeune de seize ans, son âge véritable, qui avait été étudié à domicile avec des professeurs particuliers, payé par ses parents, récemment décédés, à la recherche d'un travail. Il était donc venu vivre avec son parrain, Lucius qui en se rendant utile de cette manière rachetait ses fautes et permettait à Salazar d'avoir une attache et de pouvoir aller au manoir Malfoy et donc de voir facilement son seigneur. Dans l'école, il serait donc l'assistant de Severus Snape/Rogue et aiderait pour le nouveau cour de duel. Il n'était pas encore majeur, mais avait finis le cursus et Dumbledore avait confiance en cet adolescent parce qu'il avait la confiance d'Harry Potter ainsi il serait plus à même de le protéger pendant l'année. De plus, c'était un sang mêlé, lui aussi et il serrait donc possible de le rallier à leur cause. Ne pas être un sang pur rassurait un peu le directeur. S'il avait été un sang pur, il se serait méfié, surtout avec Lucius impliqué. Il savait que ces deux là ne s'entendais pas bien à cause de leur différent sanguin.

Tom Marvolo Riddle avait à l'aide d'une pensine, un cadeau de Lucius à son faux filleul, visionné l'épisode où Salazar avait sauvé l'autre gamin Potter et rencontré le directeur.

Salazar marchait tranquillement dans la rue où vivait Harry Potter, il était habillé en moldu avec un jeans et un t-shirt rouge, le passe partout parfait. Il se dirigeait vers la maison des Dursleys mais prenait tout son temps. Il attendit sagement sur le trottoir d'en face et Harry sortit de la propriété puis courut vers lui.

- Laz !

- Ryry, sourit ce dernier.

Leurs surnoms étaient particulièrement ridicules, mais au moins cela les détendait. Si Salazar était petit et frêle, Harry était plus costaud et plus grand, dans la moyenne des jeunes de son âge, pas comme le second du lord, mais ce dernier ne se plaignait pas. Il aimait bien sa taille, les gens le sous estimait et c'était bien pratique. Une autre différence notable était la couleur de leurs yeux, ceux de Salazar étaient plus clairs, mais plus effrayants. Cette couleur ne semblait pas très naturelle. Harry avait encore ses éternels yeux émeraude, comme sa mère. Habillé sobrement aussi avec un jeans et un t-shirt bleu, les passants auraient pensé à deux frères qui sortaient un samedi de beaux temps.

Ils se mirent en route, discutant de leur semaine comme deux amis qui ne s'était pas vu depuis seulement la veille, ce qui n'était pas le cas. Arrivé au parc, ils s'installèrent sur un banc et regardèrent les petits enfants jouer sous les regards attentifs des mères ou des pères, voire des deux. Et cela leur rappelait qu'ils étaient orphelins. Sauf que pour une fois, une personne dans le même cas qu'eux était à leur côté. C'était une des raisons pour laquelle il s'entendait si bien : ils se comprenaient. A force de discussion, de rire et de chamailleries avec les plus jeunes dans le sable, l'après-midi laissa la place au début la nuit. Salazar partit acheter des boissons à un distributeur non loin de là pendant qu'Harry s'assit sur une des balançoires. C'est à ce moment que les trois qui avaient attaqué Salazar mirent le plan de leur lord à exécution. Ils devaient enlever Harry Potter pour le remettre à Voldemort pour se racheter de leur mauvaise conduite. Personnellement, ils ne regrettaient pas ce qu'ils avaient fait, mais les séances de Doloris n'étaient pas très saines.

Harry se leva et pointa sa baguette dans leur direction en lançant un sortilège de défense, mais ils étaient trois et lui tout seul. Il se défendait bien malgré qu'il s'en sorte de justesse à chaque fois. Mais un doloris le fit s'échouer au sol dans de violent spasmes. Lorsqu'il pensait que ses muscles allaient exploser, tout s'arrêta et il ouvrit péniblement les yeux pour voir Salazar baguette levée et prête à être employée. Trois sortilèges d'attaques bien centrée (le lord l'avait entrainé après l'incident) et les trois mangemorts auxquels Bellatrix avait préalablement lancé un sort d'oubliettes afin qu'il ne se souvienne plus de Salazar, s'évanouirent au sol.

Plusieurs aurors et membres de l'Ordre débarquèrent alors et rencontrèrent des yeux en colère dont le propriétaire se précipita vers Harry qui gémissait encore à moitié conscient sur le goudron.

- Dépêchez-vous ! ordonna Salazar. Il a besoin de soin.

- Laz…

- Je suis là Rysson, je ne vais nul part.

- Promis ?

- Oui, promis, je serais là à ton réveil, même si je dois passer de force.

Exténué et dans un état fragilisé, Harry s'endormit satisfait de la promesse de son ami et sauveur.

- Vous êtes ? demanda Dumbledore, venu lui même sur les lieux grâce à un transplanage.

- Salazar Félis Silvestris, dit-il en faisant une révérence.

- Et vous connaissez Harry depuis longtemps ?

- Suffisamment pour être considéré comme un bon ami, sourit ce dernier.

- Pourtant il n'a jamais parlé de vous, affirma le directeur sceptique malgré la bribe de conversation à laquelle il venait d'assister.

- Parce que je ne voulais pas qu'il en soit autrement. Je ne conversais avec lui que lorsqu'il était ici, pendant l'été. Vous savez mes professeurs ne voulaient pas que je sois déconcentré alors j'étais coupé du monde pendant les périodes scolaires, dit-il le plus innocemment du monde.

- Vos professeurs ? demanda Macgonagall.

- Je prenais des cours à domicile, mais mes parents viennent de décédés et je suis revenu avec mon oncle.

- Votre oncle ?

- Enfin plutôt mon parrain, mais il n'aime pas vraiment, je suis un sang mêlé, soupira-t-il.

- Et de qui s'agit-il ? demanda gentiment Madame Weasley.

- Lucius Malfoy ? Vous le connaissez sans doute.

- Pauvre enfant, s'exclama-t-elle.

- Oh, ça pourrait être pire. Il est obligé de prendre soin de moi et je continue de faire ce que je veux, sauf que je suis à la recherche d'un travail. Il ne tient pas à payer plus que nécessaire, rigola nerveusement Salazar. Je ne suis pas encore majeur.

- Je suppose que vos études sont terminées, n'est-ce pas ? interrogea Albus.

Il arrivait que certains enfants issus de familles riches et très anciennes prenaient parfois des cours particuliers, bien que cette pratique soit devenue très rare. Apparemment, un de ses parents était un sang pur d'une famille très ancienne comme les Malfoy ou les Black puisqu'il semblait avoir pour parrain : un Malfoy. Pourtant son nom de famille ne lui disait absolument rien. Dans ces cas exceptionnels, les enfants finissaient souvent le cursus plus tôt. Dans le temps c'était pour que les familles de sang pur (ou au moins suffisamment d'argent et une connaissance du monde magique donc au moins sang mêlé) et aient un avantage par rapport aux autres enfants. Les héritiers des sang purs devaient pouvoir se défendre.

- Oui.

- Et vos résultats.

- Mes résultats, à part en divination, ricana-t-il. Sont optimaux ou alors j'ai obtenu efforts exceptionnels. Mais je suis un maître dans la défense contre les forces du mal (DCFM ou DADA) et presque en potions, ajouta-t-il tout fier.

- Pourquoi ne pas venir être l'assistant du professeur Snape/Rogue, proposa le directeur.

Il souhaitait garder un œil sur cet individu qui venait de sauver le survivant et qui était il semblait un de ses amis. Il devait donc découvrir comment ils s'étaient rencontrés. Et cet enfant avait un nom qui lui était inconnu, mais surtout il avait réussit à mettre à terre trois mangemort de Voldemort sans être blesser alors que le jeune Potter n'avait pas réussit à le faire.

- En potion ?

- Non, non, sourit Albus. En défense.

- Sévy va être le prof de défense, lui qui voulait ce poste depuis des lustres.

- Sévy ?

- Ben quoi ? Je vis avec les Malfoy et Severus est le parrain de Drago, alors…

- Non, juste le surnom.

- Ah, euh… hésita-t-il. Vous ne lui direz pas, hein ?

- Non, bien sûr que non, rassura le plus vieux avec un sourire complice.

- Merci, soupira Salazar soulagé.

Il s'aperçut que les mangemorts avaient été emmenés donc il n'avait plus rien à faire ici, surtout qu'il devait aller dans la chambre d'hôpital de Harry. Il regarda sa montre et ses yeux s'écarquillèrent. Il devait être réveillé depuis le temps. Il n'avait pas eut l'impression qu'autant de minutes s'étaient écoulées.

- Je dois y aller ! Harry va me tuer sinon.

- Je vous revois là-bas, monsieur Silvestris. J'aurais quelques questions.

- Bien sûr, Monsieur le directeur, mesdames…

Il transplana.

Le souvenir qu'il lui avait donné s'arrêtait là parce que Salazar gardait ses discussions avec Harry privée. C'était plus respectueux, selon lui. Et il avait dit ne pas vouloir embêter son maître avec ces détails. Cela fit glousser le lord (le verbe chuckle en anglais). Salazar était le bras droit idéal. La seule chose qu'il demandait c'était l'indulgence et une sorte de courtoisie avec lui. Ce n'était pas grand-chose, surtout que grâce à Severus, il avait regagné son apparence d'humain. Il était de nouveau brun, par contre ses yeux étaient toujours aussi rouges, et son nez était désormais droit. Il avait retrouvé son apparence de tombeur de sa jeunesse à laquelle était ajouté quelques années en plus. Il aimait le résultat. Il était plus facile de se comporter avec Salazar comme un « ami » avec ce physique.

Lord Voldemort ne le questionnait pas non plus sur sa réelle identité et lui laissait son anonymat pour le moment. Il avait après tout fait ce que personne n'avait fait pour lui, la tête de plusieurs aurors à ses pieds. S'il était réellement avec Harry Potter, il n'aurait jamais fait une chose pareille puisque même un seul auror étaient un atout pour le camp de la lumière, mais alors plusieurs, c'était très gênant (pour le camp des ténèbres)… Une gêne qui s'amenuisait vu que Salazar y travaillait, plutôt bien. Les prises de ce genre étaient rares.

Le Lord sourit, d'un de ses sourires sadiques dont il avait le secret.


Merci,

Et pardon pour les fautes d'orthographe ou pour les noms des personnages.

Little Sulky Void ^^'

Alors qu'en pensez vous ?

NOTE :

Felis (Félis dans l'histoire) Silvestris : une espèce de chat sauvage avec une touffe de poils impressionnantes, mais c'est tellement chou ^^' donc pour Tom Marvolo Riddle aka Voldemort c'est parfait. De plus, ce chat ne vit pas en Angleterre donc il serra le seul de cette espèce.