Il allume une cigarette, qu'il colle au coin de sa bouche, et passe sa main dans ses longs cheveux bouclés pour les recoiffer, étirant son corps engourdi, crochetant son index au passant de sa ceinture. Il soupire, d'aise me semble-t-il, en caressant nonchalamment ma chevelure immaculée. Il a repassé son gilet noir sur la chemise froissée qu'il a négligé de boutonner, manches ramenées au-dessus des coudes. Il enfile sensuellement ses gants blancs, me jetant un regard en coin, et dans une envolée de papillons se mêlant à la fumée, fait tomber sur moi une pluie de cartes à jouer. Je ris.