NUIT DE PLEINE LUNE
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Disclaimer : Les allusions de près ou de loin à des personnages, lieux et situations de l'œuvre de J.K.ROWLING seraient purement volontaires ! Néanmoins l'auteur de cette fiction voudrait mettre en avant le fait que sans ses fans, JKR n'existerait pas… donc ne sommes-nous pas en fin de compte les vrais propriétaires de l'univers d'Harry Potter ?
-Bien essayé mais… NON ! JKR est talentueuse avec ou sans fans !
Je sais, j'aurais essayé…
-Tu parles d'un essai pitoyable !
Hum hum, c'est bon… On va arrêter le dérapage disclaimer là et enfin commencer la fic dont on ne sait pas grand-chose pour l'instant à part le titre…
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Chapitre 1 : Le rapt du printemps
Quelle journée. Quelle journée. Quelle journée ! Elle était fatiguée, lessivée, détruite. Vive les vacances de Noël certes, mais pas quand on devait travailler pour gagner sa vie ! Elle ne se souvenait plus de la dernière fois où elle s'était prélassée devant la télévision, sous une couverture bien chaude avec une bonne boîte de chocolats à portée de main… voilà ce qu'était l'esprit de Noël pour elle !
En tout cas, ce soir elle se dirigeait d'un pas traînant et résigné vers son arrêt de bus préféré. Rien de plus ennuyeux en fait. « Bah après tout, se disait-elle en grande fataliste, une vie déprimante pour une personne inintéressante… »
Toutes à ses pensées négatives, elle ne remarquait pas qu'on la suivait, que quelqu'un semblait la pister…
Il faisait nuit, il faisait froid, un épais brouillard s'était abattu sur la ville. Encore heureux qu'elle croisait des gens sur son passage, signe de vie, autrement dans une atmosphère aussi morbide, elle se laisserait rapidement emportée par son imagination effrayante. D'autant que c'était la pleine lune ce soir !
« Génial ! » se disait-elle, « rentrer de nuit dans une ambiance de film d'horreur, c'était tout ce qui me manquait pour être heureuse ! »
Installée dans le bus, elle remarqua à peine, blasée comme elle était, qu'elle était seule dans le véhicule, elle s'assoupit peu à peu. Le bus traversait une vieille zone industrielle, à présent désaffectée.
« Personne ne passe plus par là, sauf les damnés comme moi, Dieu seul sait pourquoi cette ligne de bus existe encore… » bougonnait-elle à moitié endormi.
Soudain, alors qu'elle rêvait qu'elle était l'une de ces sublimes créatures qui attiraient les Brad Pitt, les Harrisson Ford et autres créatures tentatrices, elle se cogna rudement la tête contre le siège avant. Le bus venait de faire une embardée et avait percuté probablement l'un des seuls arbres qu'offrait la vue sinistre et bétonnée…
« Merde ! » hurla-t-elle. Elle tenta de se lever mais vacilla. Sa tête tournait et du sang coulait le long de sa tempe droite. Malgré tout, elle rejoignit le chauffeur pour savoir de quoi il en retournait. Peut-être aussi pour l'enguirlander comme il se doit…
« Mais qu'est-ce qui vous a prit de… » Elle avait haussé le ton en approchant de la cabine du chauffeur mais s'arrêta d'elle-même lorsqu'elle le vit… immobile.
« Oh non ! Ne me dites pas que… »
Elle effleura la tête de l'homme avec appréhension, puis prise par la panique, elle le secoua comme une hystérique :
« Monsieur ! Monsieur ! Réveillez-vous s'il vous plait ! Pourvu qu'il ne soit pas… »
« Non il n'est pas mort. Juste stupéfixé. »
Elle se retourna vers la porte ouverte dans le feu de l'action. Devant, se tenait un jeune homme qui la regardait avec une certaine inquiétude. Alors qu'elle l'observait avec appréhension, il continua :
« Je suis désolé. Si je ne l'avais pas arrêté, le chauffeur aurait écrasé mon ami. J'ai dû l'en empêcher. »
Il recula pour la laisser sortir. Elle hésita, le détaillant avec suspicion, évaluant son gabarit et ses chances de fuite en cas d'attaque. Finalement, n'ayant rien à gagner à rester à l'intérieur, elle descendit du bus. Loin de se formaliser d'une telle observation, le jeune homme poursuivit :
« Enfin il a quand même une patte cassée je crois… »
Elle ouvrit les yeux en grands, avait-elle bien entendu ?
« Pardon ? Vous provoquez les accidents pour un chien ! Mais… »
Elle s'arrêta une fois de plus. Quelque chose chez le jeune homme venait de la frapper. Le garçon, probablement plus jeune qu'elle, était brun, avec des cheveux en batailles, les yeux verts et une cicatrice sur le front. Une cicatrice en forme d'éclair !
Non ! Elle s'emballait pour rien. Ce devait être un fan, rien de plus. Qu'allait-elle imaginer ? Sauf qu'il lui semblait avoir entendu le mot « stupéfixer » dans la conversation. Ce pouvait-il que le jeune homme qui se trouvait en face d'elle, que ce jeune homme qui tenait un bout de bois bizarre à la main, soit en fait le célèbre Harry Potter !
« C'est une blague, c'est ça ? Dites-moi que c'est un cauchemar ! »
Avant qu'il n'ait eu le temps de la confirmer dans cette idée ou de l'en détromper, un monstre velu fit irruption, attrapa la jeune femme et l'emmena dans sa fuite avant qu'elle n'ait eu le temps d'hurler d'effroi comme dans le parfait film de série B.
Passé l'instant de surprise, le jeune homme partit à leur poursuite en criant derrière leur dos :
« Professeur Lupin attendez ! »
Malgré la terreur innommable qui s'était emparé d'elle, elle entendit cet appel et murmura pour elle-même :
« Professeur Lupin ? »
Si ce monstre était le professeur Lupin, pensa tant bien que mal, son esprit choqué, alors elle se trouvait entre les pattes d'un… loup-garou ! Et de mémoire, elle n'avait jamais lu ou entendu que le loup garou était un animal domestiqué ! Elle frissonna d'horreur.
« Ce monstre va me bouffer… »
Le monstre la serra plus fort et tourna sa gueule vers elle. La dernière chose qu'elle vit avant de s'évanouir fut deux cercles d'or en fusion…
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Elle se réveilla dans un lit d'hôpital. Elle n'ouvrit les yeux qu'une demie seconde pour se rendre compte qu'une vieille femme était à son chevet. Mieux valait faire semblant de dormir pour lui donner le temps d'évaluer la situation. Effectivement une personne arriva, elle sentit son regard sur elle et dût faire un effort de maîtrise de soi immense pour ne pas laisser sa peur s'exprimer…
« Je n'aurais jamais crû que cela puisse marcher. Mais à présent nous avons un problème délicat à résoudre. »
Un homme parlait, un vieil homme à en croire l'intonation de sa voix. Elle déglutit à l'idée qu'elle était probablement le fameux « problème délicat »… Un vieux bonhomme et une vieille femme ! C'étaient eux ses kidnappeurs… ne jamais se fier aux apparences ! Elle ne voulait pas rester là à attendre bêtement de quelle manière ces vieux tordus s'y prendraient pour éliminer le problème, pour la tuer probablement ! Ni une, ni deux, elle sauta de son lit en lançant sa couverture sur eux afin de faire diversion (bien piètre moyen mais efficace).
Elle sortit rapidement de ce qui s'avérait être une infirmerie et sans prendre le temps d'observer la réaction des « vieux tordus », elle fonça comme une hystérique dans le premier couloir sui se présenta. Elle courut encore et encore, mais toujours elle demeurait dans le même couloir.
« C'est infini… On dirait que je suis dans un château ou un truc comme ça… » pensait-elle.
« Après Harry Potter, Remus Lupin… Poudlard ? » Elle secoua la tête, éloignant ce qui lui semblait la plus saugrenue des idées. Le choc qu'elle avait reçu à la tête lui faisait avoir des hallucinations… mais alors si elle ne s'était pas faite enlevée par un loup garou (à se souvenir, elle se tata dans la crainte de découvrir une morsure, rassurée elle continua sa réflexion) où se trouvait-elle ?
« Elle ne doit pas être loin. »
En entendant l'écho menaçant, elle ouvrit la première porte et se réfugia dans la pièce. Elle appuya son oreille contre la porte, écoutant l'avancée éventuelle de ses kidnappeurs, tout en reprenant son souffle. Une main se posa doucement sur son épaule et une voix se fit entendre :
« Je suis ravie de vous voir à nouveau sur pieds mademoiselle. »
Elle sursauta, fit volte-face et croisa un regard doré, profond, hypnotisant. Lui aussi semblait en pleine contemplation, ils s'observèrent un instant. Elle le reconnut immédiatement, instinctivement… le loup. Il fit un pas en avant et avança doucement sa main vers le visage de la jeune femme. Durant une infime seconde, l'envie lui prit de fermer les yeux et de savourer la tendresse de l'instant. Mais que faisait-elle ? Ce type était en train de… de… peu importait ! Elle se reprit et réagit comme la parfaite fugitive qu'elle était…en lui appliquant un violent coup de genou bien senti !
« Ne me touchez pas ! » hurla-t-elle
Il recula, déçu, blessé peut-être… Elle s'en fichait bien après tout ! Alors que Remus Lupin se remettait tant bien que mal du coup reçu, elle entreprit d'ouvrir à nouveau la porte afin de s'enfuir, mais celle-ci s'ouvrit bien avant qu'elle n'ait pu esquisser le moindre geste laissant apparaître… Non ! Elle devait rêver ! Elle rêvait du monde d'Harry Potter… Devant elle, lui faisaient face, à en deviner par les différentes descriptions laissées par J. K. Rowling : Dumbledore, Harry, Ron, Hermione, McGonagall, Pomfresh, Rogue et Black… rien que ça !
Albus Dumbledore balaya la pièce du regard et voyant Remus Lupin accroupi et gémissant de douleur, il se tourna vers elle :
« Imobilem » dit-il calmement.
Fin du chapitre.
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Alors qu'en avez-vous pensé ? Un avis serait bien utile…
A bientôt,
Severia Dousbrune.