-Titre: UNE PERSONNE TANT CONVOITÉE
-Notes:
Cette histoire est le pur fruit de mon imagination, sauf pour les personnages de la BAU utilisés et les autres personnages qui sont apparus dans la série.
ATTENTION: SPOILERS SAISON 6 (je préviens pour ne pas gâcher le plaisir de ceux qui n'ont pas suivi la saison en question)
Quelques précisions:
Si vous n'avez pas vu les épisodes à partir du 6*13 et que vous tenez à garder la surprise, je vous déconseille de lire la fic car elle repose sur les évènements survenus à partir de l'épisode 6*13.
Emily n'est plus dans l'équipe. Mais JJ y est, parce que j'ai écrit cette fic en me basant sur les informations connues à ce jour :
-AJ Cook reviendra pour la saison 7 en tant que membre du cast (donc j'ai imaginé que JJ referait partie de l'équipe…)
-On ne sait rien concernant un éventuel retour de Paget Brewster (donc Emily)
J'espère que cette fanfiction vous plaira. N'hésitez pas à commenter.
Sur ce, BONNE LECTURE !
Dans un avenir pas très lointain...
LA FAUNE ET LA FLORE qui parsemaient les Appalaches, lui conférant toute sa splendeur, recevaient, en ce matin frais mais toutefois ensoleillé, des visiteurs humains venus fouler les terres d'une parcelle de cet immense lieu. Parmi ces visiteurs, un groupe de deux garçons et deux filles, dans la vingtaine. Ils avançaient ensemble dans la forêt. Les jeunes gens avaient tous la panoplie du parfait randonneur: doudoune pour faire face à la fraîcheur du lieu, jean, chaussures de marche, casquette ou chapeau à la Indiana Jones, sac à dos et gourde pour se désaltérer. Le seul instrument qui rendait ce groupe particulier par rapport à d'autres randonneurs se matérialisait par une pelle dont l'une des extrémités dépassait du sac de chacun des deux garçons, dont l'un ouvrait la marche tandis que l'autre la fermait. Le groupe ainsi formé pénétrait de plus en plus dans les profondeurs de la forêt, et la fille qui suivait le garçon en tête du cortège commença à remettre en question l'utilité de cette marche.
-Fille 1: Quand est-ce qu'on est censé arriver? Cela fait une demi-heure qu'on tourne en rond...
Le jeune homme devant elle répondit:
-Garçon 1: Patience, on y est presque...
La deuxième fille commenta:
-Fille 2: Tu n'arrêtes pas de dire ça... On devrait vraiment jeter un coup d'œil à la carte...
-Garçon 1: A quoi bon puisque je connais le coin?
Le deuxième jeune homme approuva les jeunes filles.
-Garçon 2: Tu ne peux pas connaître cette forêt en entier... Les filles ont raison, prenons la carte. La consulter ne nous fera pas de mal.
-Garçon 1: Si ça peut vous faire plaisir...
Il s'arrêta, imité par ses acolytes. L'autre garçon sortit un plan de sa poche et la déplia, sous les yeux de ses compagnons...
... A des dizaines de kilomètres de l'endroit où se trouvaient les quatre jeunes, mais tout comme eux, un homme avait déplié une carte de la ville de Washington D.C, pour identifier le lieu où il était. L'homme n'avait rien d'un touriste. En effet, il portait un costume cravate noir avec chemise blanche, et une sacoche de travail. L'homme semblait être dans la ville pour affaires. Il regarda la carte et trouva la réponse à sa question. Il replia le plan, le remit dans sa sacoche et reprit sa marche dans cette rue commerçante. Il arriva au niveau d'un carrefour et au lieu de traverser la rue pour se rendre sur le trottoir d'en face qui prolongeait celui sur lequel il se trouvait, il tourna sur sa droite, longeant ainsi l'autre façade du bâtiment qui surplombait l'un des côtés du carrefour...
... Le jeune homme qui avait prétendu connaître les Appalaches dépassa un arbre au tronc imposant. L'ordre du groupe avait changé. Les filles se trouvaient à présent derrière les garçons. Celui qui tenait la carte avait les yeux plongés dessus. Après quelques mètres, il s'exprima.
-Garçon 2: Je crois qu'on y est!
Cette phrase eut pour effet d'immobiliser tout le monde.
-Fille 2: T'en es sûr?
-Garçon 2: Je crois...
-Fille 1: Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir.
La fille posa son sac à dos à terre et en sortit un instrument longiligne constitué de deux parties: une poignée pour tenir l'objet et ce qui ressemblait à un rectangle plat allongé. Les autres membres du groupe regardèrent l'objet avec appréhension.
-Garçon 1: Eh... C'est quoi, ce truc?
-Fille 1: C'est un appareil pour détecter les objets métalliques... Vous savez, comme dans les aéroports, quand vous passez le portique et que ça sonne, on vous isole et on utilise ce truc pour vous vérifier...
-Garçon 1: Ah ouais, je vois...
La fille se mit à sonder le sol avec l'instrument.
-Fille 2: C'est autorisé dans le jeu, ce truc?
-Garçon 2: Ils ont juste dit de trouver l'indice enterré dans le sol... Ils n'ont rien mentionné à propos des moyens pour le trouver, alors c'est autorisé. On ne va pas s'en priver.
Soudain, les quatre explorateurs entendirent un bip sonore. La fille qui sondait la terre s'arrêta à l'endroit qui avait fait résonner le bip.
-Fille 1: C'est là!
-Garçon 1: Alors vite, creusons!
Lui et l'autre jeune homme prirent leur pelle et s'attelèrent à la tâche. …
... L'homme au costume cravate à Washington semblait à présent très à l'aise dans la rue qu'il venait de prendre. Il déambulait et regardait les personnes, magasins, restaurants et immeubles qui l'entouraient. Il ne prêta aucune attention à cet individu qui marchait vers lui, tout simplement parce qu'il lui tournait le dos. L'individu se rapprocha et lorsqu'il fut presqu'à sa hauteur, l'homme au costume cravate se retourna et sursauta de surprise en voyant l'individu masculin qui lui faisait face. Ce dernier s'excusa.
-Homme: Oh, désolé, Paul...
Le dénommé Paul répondit:
-Paul: Ce n'est rien.
-Homme: Je vous ai vu passer dans la rue. J'ai cru que vous vous étiez perdu.
-Paul: Je visitais le coin, mais puisque vous êtes là, mettons-nous au travail.
-Homme: Avec plaisir.
Les deux hommes partirent en direction du lieu qu'ils devaient rejoindre...
… Après plusieurs pelletées, la fille qui avait apporté l'appareil de détection stoppa le jeune homme qui avait tenu la carte
-Fille 1: Arrête de creuser! Il y a un truc bizarre!
Le garçon arrêta son geste. Il observa ce que la fille avait décrit de bizarre. Il fronça alors les sourcils quand il vit la chose en question et dit:
-Garçon 2: Mais... C'est une montre?
-Fille 1: On dirait bien...
-Garçon 1: C'est l'indice, il n'y a rien d'étrange...
-Fille 1: On dirait qu'elle est attachée...
La fille déblaya la terre qui entourait la montre. Expressions et sursauts horrifiés des trois autres.
-Fille 2: Oh mon dieu! C'est une main !...
… PLUS TARD, DANS LES APPALACHES, les quatre jeunes gens qui avaient découvert avec effroi cette main enterrée furent rejoints et pris en charge par une équipe de policiers et gardes forestiers. Des membres de l'unité scientifique photographiaient pour les besoins de l'enquête la main et le corps auquel elle avait jadis appartenu et cherchaient des indices autour. Arrivèrent alors un gradé de la police, une femme et un homme. Les deux dernières personnes portaient un costume et des lunettes de soleil. Elles se déplaçaient avec une certaine austérité et ne faisaient transparaître aucune expression sur leur visage. Pendant qu'elles avançaient, le policier leur faisait un topo de la situation.
-Policier: Un groupe de jeunes a trouvé le corps. Ils cherchaient un indice pour une chasse au trésor quand ils sont tombés sur la victime. Le médecin légiste est en route, mais d'après ce que j'ai pu voir, la victime est dans un sale état...
-Femme: Que voulez-vous dire par « un sale état »?
-Policier: Je vous laisse constater par vous-même, madame...
Le policier, la femme et l'homme s'arrêtèrent au niveau de la tombe et regardèrent. Contrairement au gradé qui était gêné par la scène qui s'offrait à lui, ses deux visiteurs restèrent de marbre et se contentèrent d'observer la victime. Le policier décida de reprendre la discussion, tout en évitant de regarder la victime.
-Policier: J'ai trouvé des cartes d'identification de chez vous dans sa poche. C'est pour cela que je vous ai appelés aussitôt. C'est bien un gars de chez vous, n'est-ce pas?
-Femme: En effet. Nous vous remercions pour votre appel. Nous allons reprendre l'enquête, capitaine.
-Policier: Je vous le laisse... Excusez-moi...
Le policier partit parler avec un collègue. La femme et l'homme s'éloignèrent du personnel scientifique qui travaillait toujours sur la victime afin de discuter en privé.
-Homme: Maintenant, on connaît la raison de son absence... Celui qui a fait ça n'y est pas allé de main morte... J'ai mis plusieurs secondes à le reconnaître... A ton avis, ce meurtre a un rapport avec ce qu'il faisait chez nous?
-Femme: Il a été torturé, aucun doute. Il a aussi travaillé sur plusieurs affaires sensibles. Je pense qu'il faut l'envisager, sans rejeter toutefois les autres options... On appelle le chef.
Centre d'entraînement du FBI, Quantico, Mercredi matin:
EXCEPTIONNELLEMENT en cette matinée, l'agent Aaron Hotchner n'était pas resté coincé dans son bureau à faire du travail administratif, mais était venu donner une conférence au centre de formation des futurs agents du FBI, à Quantico. Conférence sur l'art délicat d'interroger un suspect en s'aidant non seulement des indices matériels, mais aussi de son passé et de son comportement pour mieux le cerner et le coincer. Après une conférence riche en théories et exemples pratiques issus de son expérience en tant que chef de l'unité spécialisée dans le comportement humain, Aaron Hotchner conclua son intervention en remerciant les cadets et leur instructeur.
-Aaron: ... Si vous avez des questions, n'hésitez pas à venir nous voir... J'espère qu'un jour je verrai certains d'entre vous au département des sciences du comportement... (Le public sourit) Et bien jeunes gens, je vous remercie pour votre attention et je remercie votre instructeur pour m'avoir invité...
-Instructeur: C'est nous qui vous remercions, agent Hotchner, pour nous avoir accordés un peu de votre temps. (Aux recrues) Nous nous reverrons la semaine prochaine.
Petit à petit, les étudiants se dispersèrent pour se rendre à leur prochain cours. Aaron mit un peu d'ordre dans ses notes puis les rangea dans une pochette. L'instructeur vint le remercier une nouvelle fois.
-Instructeur: C'était vraiment très passionnant, Aaron.
-Aaron: L'un de vos cadets m'a semblé très motivé par le sujet...
-Instucteur: Oh oui, Faraday... L'étude du comportement l'intéresse beaucoup...
-Aaron: Ses questions étaient très pertinentes... S'il continue à persévérer, il ferait une bonne recrue pour notre département.
-Instructeur: Je le surveillerai...
L'instructeur aperçu une femme attendre devant l'entrée de la salle. La même femme qui était venue reconnaître le corps dans les Appalaches avec son collègue. Cette fois-ci, son unique accompagnateur était un cartable.
-Instructeur: Bonjour madame. Puis-je vous aider?
-Femme: Bonjour monsieur. On m'a dit que l'agent Aaron Hotchner serait ici.
-Aaron: Il est devant vous.
La femme entra dans la salle de cours.
-Femme: J'aurai besoin de vous parler... (Elle jeta un rapide coup d'œil à l'instructeur) En privé...
Aaron regarda son hôte avec cette sensation de gêne de devoir l'expulser de sa propre salle de cours alors qu'Aaron était le visiteur. L'instructeur le rassura.
-Instructeur: Je vais vous laisser. Au revoir, Aaron.
-Aaron: Au revoir, Clayton.
Clayton quitta la pièce. Hotch demanda à l'inconnue :
-Aaron: Veuillez m'excuser mais je n'ai pas retenu votre nom...
La femme sortit de la poche de sa veste un porte insigne et carte d'identification et se présenta:
-Femme: Je suis Caroline Bancroft. CIA.
Aaron resta bouche bée et eut ce pressentiment que sa prochaine affaire allait être intéressante, aussi bien dans le positif que dans le négatif.
Bureau du FBI, département des sciences du comportement, Quantico, un peu plus tard:
LES AGENTS David Rossi, Derek Morgan et Ashley Seaver, ainsi que l'analyste de génie Penelope Garcia avaient été les premiers à arriver dans la salle de briefing, après avoir reçu un message de leur patron, Aaron Hotchner, leur demandant de le rejoindre dans la pièce destinée aux réunions de travail. Les agents et leur collègue informaticienne avaient pris place autour de la table et attendaient patiemment leur chef en vaquant chacun à une activité pour faire passer le temps. Dave se contentait de rester stoïque sur son siège, les mains croisées devant lui sur la table ronde. Derek sirotait un café dans son mug. Penelope montrait des images à Ashley sur l'ordinateur portable qu'elle avait amené. Des images qui faisaient naître des sourires sur les lèvres des jeunes femmes. L'agent Reid, plus volontiers nommé sous la qualification de docteur, arriva en dernier, en saluant l'équipe d'une voix monotone.
-Spencer: Bonjour... J'espère que je ne suis pas trop en retard...
-David: On attend toujours Hotch...
Spencer se cala avec lenteur dans la première chaise qui fut à sa portée. Dave, Ashley et Penelope le dévisagèrent avec interrogation et inquiétude. En effet, Spencer avait une mine affreuse. Des cernes béantes se dessinaient sous ses yeux. Ses cheveux étaient dans tous les sens. Une légère barbe se profilait sur la partie inférieure de son visage, signe qu'il ne s'était pas rasé. Spencer avait l'air hébété, perdu et surtout l'air de quelqu'un qui n'avait pas fermé l'œil depuis deux jours. Penelope s'empressa de constater.
-Penelope: Oh mon dieu, Reid... Qu'est-ce qui t'est arrivé? Tu ressembles à un zombie...
Ce fut Derek qui répondit, tout en remuant avec sa cuillère son café.
-Derek: Je l'ai emmené dans une discothèque hier...
-David: Cela explique tout... Comment ça s'est passé?
-Spencer: C'était horrible... Comment les gens peuvent-ils aimer passer toute une nuit à se faire exploser les tympans en se faisant écraser dans une chaleur abominable par des corps humains en mouvements incontrôlés et suggestifs et remplis à quatre vingt pour cent d'alcool?
-Derek: C'est ce qui facilite les rencontres, mon jeune ami... D'ailleurs c'est grâce à cela que tu as obtenu un numéro...
Derek fit un grand sourire de fierté pour son collègue dont l'obtention d'un numéro de la part d'une femme relevait d'un exploit. L'attention de Penelope s'accrut de façon exponentielle à cette nouvelle donnée.
-Penelope: Oh oh oh... Notre petit docteur a obtenu un numéro? Je veux tout connaître en détail... Qui est-elle? Que fait-elle?
-Spencer: Ne t'emballe pas trop vite, Garcia... J'ai eu le numéro d'une psychiatre qui m'a proposé une consultation...
Les autres membres de l'équipe se regardèrent, surpris.
-Ashley: Une psychiatre? Qu'est-ce que tu as fait?
-Spencer: Euh... Je pense que je n'ai pas du l'aborder avec des termes qu'un homme utilise généralement pour établir un premier contact avec la gente féminine dans le cadre d'une tentative de séduction...
-Derek: Laisse-moi deviner... Tu lui as sorti des statistiques sur les criminels qui attirent leurs victimes féminines en les charmant...
-Spencer, avec une toute petite voix: Entre autres...
Derek le regarda avec désespoir.
-Derek: C'est officiel... Tu es irrécupérable...
Aaron Hotchner choisit cet instant pour faire irruption dans la salle avec des dossiers et des porte-documents électroniques.
-Aaron: Qui est irrécupérable?
-David: Une longue histoire...
Aaron s'arrêta sur le visage de Spencer, perplexe. Il fronça encore plus que d'habitude ses sourcils. Spencer le rassura.
-Spencer: Une nuit agitée...
-Aaron: Ah... C'est super...
-Spencer: Non. Il ne s'est absolument rien passé de ce que vous vous imaginez...
-Aaron, compatissant à l'échec de Reid: Tu feras mieux la prochaine fois.
Les autres membres de l'équipe restèrent sans voix devant les encouragements d'Aaron. Il était extrêmement rare que Hotch s'aventure dans ce genre de conversation. David mit fin au silence.
-David: JJ est toujours à son séminaire à Los Angeles ?
-Aaron : Oui.
-David : Que nous apportes-tu aujourd'hui?
Aaron distribua les dossiers. Les agents et l'analyste les ouvrirent pendant qu'Aaron mettait en marche l'écran plasma. La photo d'un homme aux cheveux bruns apparut. Aaron fit l'exposé.
-Aaron: Ce matin, après ma conférence au centre de formation du FBI, l'agent Caroline Bancroft, de la CIA, est venue me demander de l'aider sur un homicide...
-David: La CIA?
-Aaron: Oui, j'ai été aussi stupéfait que toi...
-Derek: C'est très étonnant que la CIA demande de l'aide... Qu'est-ce que ça cache?
-Aaron: Je ne sais pas. Apparemment, sa chef me l'a envoyée pour enquêter sur la mort de l'un de ses agents, Timothy Carr, que vous voyez sur cet écran. Il a été porté disparu il y a vingt trois jours et a été retrouvé enterré dans les Appalaches Lundi, par un groupe d'étudiants participant à une chasse au trésor organisée par une fraternité...
-Ashley: ... Et au lieu de trouver un trésor, ils ont trouvé un cadavre...
-David: Ils ne sont pas prêts d'oublier cet évènement...
-Spencer: Le lieu où le corps a été retrouvé est assez en profondeur dans la forêt... C'est une chance que ces étudiants l'aient trouvé... Il aurait pu rester là des années... Ce qui laisse à penser que le tueur voulait s'assurer que personne ne trouve Timothy Carr...
-Aaron: En plus de ce détail, Carr semble avoir subi de nombreuses violences physiques...
-Ashley: Il aurait été torturé?
-Aaron: C'est très probable, mais le médecin légiste devra le confirmer...
-Derek: Admettons qu'il ait bel et bien été torturé... Il aurait pu l'être pour divulguer une information confidentielle...
-David: Je lis aussi que son appartement a été mis sans dessus-dessous... Peut-être que Carr n'a rien dit et qu'il en est mort, puis le tueur est allé fouiller son domicile pour mettre la main sur ce qu'il cherchait...
-Aaron: C'est la raison pour laquelle l'agent Bancroft est venue à ma rencontre. La CIA souhaiterait que nous déterminions si ce meurtre est à caractère personnel ou s'il a été commis dans un but d'espionnage.
-Penelope: Est-ce qu'ils savent que vous allez peut-être devoir éplucher les affaires sur lesquelles Carr a travaillées? Parce qu'en général, la CIA est réticente à l'idée de partager ses données...
-Aaron: L'agent Bancroft m'a assuré que nous aurions tous les éléments dont nous aurons besoin... Nous allons traiter cette affaire comme n'importe quelle autre affaire. Garcia, en attendant, j'aimerais que tu consultes les comptes de Carr, pour détecter tout mouvement suspect.
-Penelope: Bien monsieur.
-Aaron: Allez, l'agent Bancroft nous attend à Langley.
