DOUBLE VIE
Chapitre 1: La découverte
Bonjour je m'appelle Kimitsu Amane, j'ai 14 ans et j'habite en France avec ma mère et mon beau-père. Mon prénom signifie secret. Je suis en troisième au collège de Bouilly et tout dans ma vie roule comme sur des roulettes. Mais voilà que mon histoire devient d'une complexité incroyable. Cela avait commencé une belle matinée ensoleillée, nous sommes début avril, comme tous les matins je me prépare pour prendre le bus. Mon sac et mon lit sont près, mes cheveux sont coiffées et je suis lavée, il ne me reste plus qu'à m'habiller. Une fois prête je pique un croissant et embrasse mes parents puis je pars avec mon sac sur mon épaule. Arrivée à l'arrêt de bus, je salue mes trois amies : Alison, Angélina et Maureen. Nous attendons une dizaine de minutes, pour passer le temps nous révisons pour le brevet à la fin de l'année. Après ce (très) court moment de répit, moi et mes amies virent les "KILLER BOYS". Les "killer boys" ne sont riens d'autre qu'une troupe de mec de 17-19 ans qui se font appeler comme ça (ridicule). Ils sont cinq, il y a Jason petit roux très impulsif et grand bagarreur, Michael, mais ses potes l'appelle Mick grand sportif d'origine algérienne, Sam blond aux yeux bleus plutôt simplet et super con, Jill brun androgyne très sexy assez timide et Gared, leur chef, une grosse brute à l'accent espagnol. Ils arrivent à notre hauteur et me dévisagent, je déteste ça, depuis le début de l'année ils me font des propos obscènes, genre :
-Hey ma belle jtais attendu toute la nuit dans mon lit pourquoi t'es pas venu ?
Ou encore :
-Tu sais qt'es bonne ?
Autant vous dire que je préfère les ignorer, enfin ça c'était avant l'incident. Au bout d'un moment l'un d'eux s'approche de moi en affichant un sourire pervers sur ses lèvres. C'est Gared, leur chef, il s'arrête en face de moi et me regarde de haut en bas en matant bien mes courbes. Faut dire que mes vêtements sont un peu provocants, un pantalon noir avec un trou au genou, large à la taille qui laisse apercevoir mon string rouge et noir et mon tatouage, une croix gothique sur mon rein droit. Mon haut retenu uniquement par la manche droite est noire avec une tête de mort rouge. De plus mon maquillage et ma coiffure ne passant pas inaperçus.
Mes cheveux pourpres sont attachés en deux couettes hautes et ma frange coupée droite cache mon œil gauche. Mes yeux sont maquillés d'un épais trait noir mes joues sont maquillées avec de la poudre pourpre et la pâleur de mon visage fait ressortir mes lèvres maquillées avec un rouge à lèvre de couleur aubergine pourri. Il me regardait de haut, il faisait au moins 10 centimètres de plus que moi, il me prit par le menton et approcha ses lèvres. Alors qu'il allait me voler mon 1er baisé je m'agenouillai et lança ma jambe droite dans ses jambes (copiée sur la konoha senpuu de Lee). Il tomba à terre comme une grosse merde :
-ça t'apprendra à vouloir me dérober un baiser.
A ce moment il fit un signe à ses amis, Jason et Sam bloquèrent le passage entre moi et mes amies pendant que Jill et Mick me tenaient fermement les bras. Gared se releva et m'empoigna par la gorge en me chuchotant dans mon oreille que j'étais bien impétueuse pour une gamine de 14 ans. Il commença à m'embrasser dans le cou pendant que je lui hurlais dessus en lui disant de me lâcher. Pendant ce temps Jill et Mick me léchaient les bras en remontant, j'avais peur, mais je ne pleurai pas je ne voulais pas lui faire cadeau de mes larmes. Au moment où je sentis sa main descendre ma bretelle la peur prit le dessus sur ma fierté et je me débattais. Rien à faire ses amis me tiennent très fort, je ferme les yeux et me concentre, ou bout d'un moment j'ouvre les yeux. Je ne sais pas pourquoi, mais quand mon regard croisa celui de Gared il se stoppa et recula en tremblant comme s'il avait vu un monstre. Ses amis me regardèrent à leurs tours et eurent la même réaction, je ne comprenais pas. Ils se mirent à courir et disparurent au coing de la rue. Je me retournais alors vers mes amies. Alison poussa un léger cri mêlant surprise peur et incompréhension, Maureen et Angélina me regardèrent avec de grand yeux :
-qu'est ce qu'il est arrivé à tes yeux. Me dit finalement Maureen.
Je ne comprenais toujours pas. Par instinct je me suis mis à courir dans la direction de ma maison. Arrivée là-bas je me jetais sur la 1ère glace que je trouvai. Ce que je vis me glaça le sang. Mes yeux n'étaient plus de cette couleur noisette-verte normal mais d'un vert foncé très épais. Je sortis de ma contemplation lorsque j'étendis du bruit à l'étage.
Sans trop savoir comment je me retrouvais dans l'escalier. Je continuais mon chemin jusque dans ma chambre. Ce que je vis me laissa sans voix. Un énorme chien blanc était assis sur mon lit et à ses côtés un garçon de dos aux cheveux châtain d'environ 15 ans fouillai dans mon tiroir à sous-vêtements :
-je peux t'aider ?
Au son de ma voix il sursauta, sortit vivement quelque chose de sa poche et disparu. Il réapparut derrière moi. Je sentais son souffle chaud sur ma nuque et également un contact froid et métallique, j'avais peur, c'était peut-être un cambrioleur ? Soudain le chien se mit à aboyer :
-Que dis tu Akamaru, ce n'est pas une ennemie !
Ai-je bien entendu, il a dit Akamaru, mais alors ça veut dire que lui c'est ... :
-Bon bah je me présente, je m'appelle ...
Je ne lui laisse pas le temps de répondre que je me retourne et m'évanouie en voyant son visage après lui avoir hurlé ceci :
-KIBA INUZUKA !
Je me réveillai quelques heures plus tard dans un lit et dans une chambre qui n'était vraisemblablement pas la mienne. Une terrible migraine m'empêcha de me lever, 5 minutes plus tard la porte s'ouvrit et une jeune femme brune entra avec une femme blonde un peu plus âgée. Mes yeux s'écarquillèrent devant moi se tenait Shizune et la grande Tsunade, reine des limaces et seule fille du trio légendaire (quelle honneur). Elles s'approchèrent de mon lit avec un visage sérieux, de longues minutes passèrent quand je pris la parole :
-Comment suis-je arrivée ici ?
-Par ton placard.
-PARDON ?
-Ce que Tsunade-sama veut dire c'est qu'une porte spatiaux-temporelle s'est ouverte dans ton placard.
-Mais comment est ce possible ?
-Quelqu'un dans ton entourage a du se servir d'une technique ninjas. Ce qui m'intrigue c'est que dans votre monde les ninjas et le chakra n'existe pas.
La mémoire me revint alors d'une manière brutale :
-C'est ma faute, j'ai utilisé une technique de taïjutsu que j'ai copiée sur Rock Lee, pardonnez-moi.
Je baissais alors ma tête comme un enfant qui vient de se faire gronder. Une main avec des ongles rouges vifs se posa sur mon épaule et une voix que je reconnue me fis relever la tête :
-Tu n'as rien à te faire pardonné, mais comment, pourquoi et quelle technique as tu utilisée ?
Je lui ai alors racontée toute mon histoire, l'Hokage m'écoutait attentivement pendant que Shizune prenait des notes sur mon récit. Quand j'eus fini elle me regarda d'un air sérieux, se leva et sortit de la chambre. Shizune se leva à son tour, mais avant de partir elle me dit de me reposer et qu'elle reviendrait dans la soirée. Les heures passaient et le soleil commençait à disparaître progressivement derrière le mont Hokage. La porte s'ouvrit dans un minuscule grincement et un ninja aux cheveux brun ébouriffés portant une tenu de Jounin entra avec une petite pile de vêtements. Il me la posa sur une chaise près de mon lit, il se redressa et pris la parole :
-Tsunade-sama veut vous voir, habillez vous et je vous accompagnerai ensuite.
-Merci Kotetsu.
Il ne parut même pas surpris que je connaisse son nom. Il sortit au moment où je me dirigeais vers la chaise occupée par mes vêtements provisoires. Je les enfilais rapidement, il y avait un maillot manche courtes en résilles style Anko Mitarashi, une jupe noire courte qui m'arrivait au-dessus des genoux, des chaussures et des gants de ninjas. Je sors de ma chambre et j'ai là mauvaise surprise de voir que Kotetsu n'était plus là, comme je connais Konoha par cœur il ne me fallut pas beaucoup de temps pour trouver le bureau de l'Hokage. Une fois devant sa porte j'hésite un moment, puis je frappais. La porte s'ouvrit de la main de Shizune. Elle me sourit, j'entrai calmement. Tsunade était dos à moi regardant Konoha par la fenêtre l'air pensive, je toussote nerveusement. Elle se retourna et s'assit à son bureau. Je m'assois à mon tour en face d'elle. Elle souffla un grand coup et commença la conversation :
-Maintenant je sais que tu t'intéresses à nous !
-Pardon ?
-J'ai demandé à Hagane Kotetsu de te faire croire qu'il t'attendrai pour venir me voir de manière à savoir si tu connaissais notre monde, du moins notre village.
-Je vois.
-Une question me brûle les lèvres. Veux-tu devenir une ninja de Konoha ?
