Bonjour à toi lecteur égaré, tout d'abord quelques mises en garde :

Pairing: Ezio x Léo

Rating: M dans les chapitres qui suivent

Disclaimer: Les personnages appartiennent à la société Ubisoft l'histoire est à moi.

Et ensuite si tu n'a pas encore fuis, sache que c'est ma première fanfiction yaoi, il se peut que certaines erreurs passent au travers des mailles du filet mais je ferai de mon mieux pour créer une histoire cohérente, une petite review est bien sur la bienvenue :)

Putain il l'avait encore fait !

Une fois de plus, après avoir trainé dans plusieurs bordels et choisit une proie digne de lui, Ezio Auditore l'avait charmé pour obtenir gratuitement ses faveurs et évidemment avait réussi ! Mais en arrivant proche de l'extase il avait laissé échappé un murmure assez compromettant, il avait murmuré un nom, le nom du peintre qui occupait ses pensées. Il est vrai que le jeune homme aimait les femmes, leurs courbes, leurs lèvres, leur manière de… Mais le peintre était spécial, Ezio ne savait pas ce qu'il préférait chez lui : Ses grands yeux bleus malicieux, son extravagance naturelle ou son magnifique derrière qui appelait a la luxure.

-Léo… soupira doucement l'assassin.

Il frôla la page de Codex qu'il gardait et porta les yeux sur ses lames. Dans un de ces nombreux combats il avait abimé l'une de celle que lui avait confiée Léonardo et elle s'était fêlée sur la longueur. Cela l'agaçait au plus haut point car si le sang d'une de ses victimes s'y infiltrait la lame était foutue. Il sourit pourtant en pensant à cette une raison supplémentaire de revoir le peintre.

Il savait parfaitement ou se situait l'atelier de son ami et espérait éviter les nombreux gardes qui patrouillaient dans la ville.

-Hé vous là bas !

-Meeeeeerde, à peine un pas et déjà repérer, pesta l'assassin en achevant le garde par un lancer de couteau.

Ce qu'il n'ignorait pas c'était que le garde n'était pas seul et que les renforts ne tarderaient pas à se lancer à ses trousses. Il devait se dépêcher de rejoindre l'atelier de Leonardo avant d'avoir des ennuis.

-Assassin ! Meugla un garde en apercevant le cadavre de son collègue.

Décidément c'était une mauvaise soirée qui commençait. Ezio décida alors de semer les gardes tant qu'ils étaient encore peu nombreux, il le fit sans réel problème mais ne vit pas venir la flèche qui lui frôla l'épaule. En envoyant un fumigène il disparu en direction de l'atelier du peintre.

C'est précipitamment que le jeune assassin frappa à la porte de son ami. Il attendit un moment, ses sens toujours en alerte quand il entendit le loquet s'ouvrir. Une vision de rêve s'offrait alors a lui : Leonardo, son Leo, portant pour seul habit une large chemise pourtant assez courte et encore tout ensommeillé. Ezio venait seulement de réaliser qu'il avait réveillé le peintre en pleine nuit et la vue offerte était loin de lui déplaire.

-Mhh Ezio, amico mio, quel plaisir de te revoir, murmura Leonardo tout l'enlaçant, entre donc.

Cette simple accolade avait réveillé une certaine partie d'Ezio mais le blond ne sembla pas s'en rendre compte. L'assassin tira de sa poche la page de Codex et déposa sa lame sur la table trônant au bout de l'atelier.

Le regard du peintre s'illumina soudain en apercevant la page, mais il ne put retenir une moue quand il vit qu'une de ses œuvres avait été abimée.

Cette adorable moue fit fondre le cœur de l'assassin qui n'avait qu'une envie : l'embrasser passionnément sur le champ.

Le blond se pencha alors sur la table pour examiner la page de Codex, sa fine chemise dévoilant un peu plus ses cuisses et dessinant la courbe de ses fesses. Ce fut trop pour le brun et un sourire carnassier se peignit sur son visage. Il se glissa silencieusement derrière le peintre et colla son bassin au sien en l'attrapant par les hanches.

Surpris et visiblement gêné de sentir contre lui ce qui n'était apparemment pas une épée, le blond tourna la tête en rougissant violement :

- E-Ezio qu'est ce qu'il te prend ?

Sans répondre, l'assassin appuya un peu plus son corps contre le sien et remonta ses mains pour bloquer les poignets de son Leo, oh dieu ! Son odeur le rendait fou.

- Ne t'enfuie pas, susurra le brun en lui mordillant l'oreille de manière suggestive.

-S'il te plait Ezio arrête c'est inconvenant ! supplia Leonardo en se débattant tant qu'il pouvait.

Le problème c'est qu'en se débattant, le jeune homme frottait par moment la virilité dressée de l'assassin, attisant la lueur féline qui brulait dans ses yeux. Sans réellement le vouloir, ce dernier resserra sa prise sur les poignets de l'homme qu'il désirait en l'embrassant dans le cou, faisant glapir celui-ci.

-Ezio, arrête, arrête ça tu me fais mal ! cria presque Vinci

-Leonardo, si tu savais comme je…

Soudain l'assassin se figea en voyant rouler une grosse larme sur la joue de son blond. Oh merde merde merde qu'est ce qu'il venait de faire ? Il avait essayé d'imposer son désir à son ami le plus proche. Non, à son seul ami. Il rougit de honte devant sa tenue et détourna les yeux.

Le blond se retourna et essuya rapidement la larme qui avait décidé de mourir au coin de ses lèvres et frotta doucement ses poignets ou commençait à apparaitre des marques rouges.

-Repasse demain, amico moi, je devrais avoir fini de réparer ta lame et de décoder ta page de Codex… dit le blond en détournant ses yeux bleus.

L'assassin hocha la tête et disparu par la fenêtre, craignant de devoir a présent revenir dans cet atelier.