Titre : La dernière chance.
Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas, je les ai empruntés à S. Meyer pour m'amuser un peu.
L'auteur reconnaît le statut de marques déposées et les propriétaires des marques suivantes, dont les noms sont mentionnés dans ce roman de fiction : Calvin Klein. Coca Cola. Guinness. Kleenex. Nike. Orangina. Puma.
Notes: Je publie aujourd'hui cette petite histoire qui me tient à coeur. Elle ne devait être qu'un Os et finalement elle s'est transformée en mini fiction. Toute l'histoire se passe en Irlande où j'ai moi-même passé du temps donc les lieux que je décris sont réels et ont été quasiment tous testés par moi… Je me suis laissée quelques libertés bien sûr, car c'est une fiction avant tout.
Je souhaite remercier Lilyrøse pour la correction et pour tout le travail qu'elle a effectué sur ce projet… Je remercie aussi Marie (Htray2000) qui a également bien planché dessus et a enlevé toutes mes vilaines fautes (que je me borne toujours à faire)…
Prologue
Juin - Galway.
Je jetai un dernier coup d'oeil à ce qui avait été ma chambre d'enfant pendant toutes ces années. Bien sûr, elle avait changé au fil du temps et aujourd'hui, il ne restait plus rien des posters de mes héros de dessins animés mais elle avait toujours ce petit goût de nostalgie… L'endroit était désormais assez neutre mais il m'avait appartenu trop longtemps pour que je ne sois pas quand même déçu de le laisser.
De tout ce qui me restait de ma jeunesse dans cette chambre, je n'avais emporté que la photo de ma mère. Je ne l'avais jamais connue mais je savais que j'aurais eu une enfance différente si elle avait été là. Je ne l'en blâmais pas, je m'en voulais surtout à moi car elle était morte par ma faute. Enfin, plus ou moins.
La dispute que je venais juste d'avoir avec mon père m'avait fait mal mais tout cela couvait depuis bien trop longtemps. Je ne pouvais plus supporter ça. C'était inconcevable. J'avais besoin de partir, d'être libre et d'être indépendant. Je devais saisir ma chance de devenir ce que j'avais toujours voulu être. Si j'attendais encore ne serait-ce qu'une année ou deux alors je serais trop vieux pour réaliser mon rêve de gosse. Être condamné à devenir l'associé de mon paternel ne me disait vraiment rien du tout et l'avoir entendu de la bouche du fils sur lequel il avait fondé tant d'espoir avait dû le blesser, j'en convenais. Malheureusement, je n'avais pas d'autre choix que de m'en aller. Plus tard, je ne voulais pas regretter de ne pas avoir au moins essayé.
Je quittai la maison de mon enfance pour rejoindre Embry, mon meilleur ami, qui m'attendait dehors pour commencer un tour d'Irlande à moto. Nous nous étions toujours promis de faire ça dès que nos études seraient terminées et le jour J était enfin arrivé.
D'ici deux mois environ, Embry rentrerait à Galway où il poursuivrait ses projets d'architecte tandis que je m'en irais à Dublin pour tenter de réaliser mon deuxième rêve. Alors, je n'espérais qu'une chose : qu'il n'était pas trop tard et que j'y trouverais ce que j'allais y chercher…
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