Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent aucunement ! Seule la Grande, la Magnifique JK en est la détentrice !
Pairing : DM / GW
Rating : K. Et parfois T.
Titre : About the possibility of being.
Résumé : Entre Ginny et Harry plus rien ne va. La routine prend le dessus sur tout. Jusqu'au jour où la jeune femme, Médicomage à Sainte Mangouste, doit s'occuper d'un cas assez particulier : Draco Malfoy.
Ndla : ( que personne ne lit jamais, mais bon .. ^^ ) Bien le bonjour à vous, chers lecteurs !
Voici le premier chapitre d'une vieille histoire qui trainait dans un coin depuis longtemps et que j'ai totalement ramaniée ... C'est la première fic publiée qui comporte plus d'un chapitre. Je prends donc le risque de vous dire que j'essayerai de publier un chapitre / semaine, ou toutes les 2 semaines. - Oui, même si je suis à la fac, je ne suis pas en vacances ! =D La L3, ça se bosse un peu, quand même ! Mais pas la peine de réclamer !non, non, non ! Il n'y a chapitre que s'il y a reviews ! - Vous pouvez le dire, je suis tyrannique ... -
Autre chose ? huum. Ma beta lectrice officielle - Mélanie - étant en pleine préparation du concours de l'ENS (moment "nostalgie" ...), je tiens à remercier celle-qui-la-remplace-actuellement-dans-la-lourde-tâche-qui-consiste-à-corriger-mes-fautes-et-mes-non-sens : Chonchon ( je lui fais de la pub, en y étant ! Allez la lire ! )
Allez lire aussi mes autres fics ! Salvation ( HP) et Impressions d'Ecosse ( misc.). Et une petite review aussi ? =)
J'arrête mon blabla ! Tous prêts à lire ? Alors c'est parti !
Morwenedhel.
Chapitre 1 : Quand le passé nous rattrape.
Il avait été blessé. Pas seulement dans son âme - cette guerre l'avait brisé et comme pour les autres, il lui avait fallu se reconstruire petit à petit - mais aussi dans sa chair. Il avait subi et donné de nombreux sortilèges dans cette bataille finale et il avait eu du mal à s'en remettre.
Et puis, contre toute attente, il était devenu Auror. Le nouveau ministre de la magie, Percy Weasley n'avait pas voulu de lui. C'est Potter qui avait dû user de son influence pour qu'il ait la carrière qu'il souhaitait. Lui, Draco Malfoy était redevable envers le survivant. Chose qu'il détestait particulièrement d'ailleurs. Il savait qu'un jour viendrait où Potter userait de cet avantage pour lui demander quelque chose qui l'humilierait.
C'est donc en tant qu'Auror qu'il s'était vu confié des missions toujours de plus en plus dangereuses, seul ou avec un partenaire. Mais plus souvent seul : personne n'aimait frayer avec un Malfoy.
Et aujourd'hui était en train de devenir le pire jour de sa vie. Cette mission devait être normale - enfin, normale pour un Auror à qui l'on confie des missions suicidaires. Il devait aller sanctionner un abus de magie au 305, White Fleck Alley où un certain Mr Thorpe, un bijoutier, avait été attaqué par une bande de jeunes sorciers qui l'avaient ensorcelé avant de s'enfuir avec une grande partie de ses créations. Un témoin avait donné l'alerte. Le fait que le témoin en question n'ait pas donné son nom aurait dû inquiéter le responsable du service de restriction de la magie. Mais qui aurait voulu protéger le rejeton de Lucius Malefoy ?
Pourtant, aujourd'hui était différent. Ce n'était pas un sorcier défaillant et une bijouterie pillée qui l'attendaient au 305 mais bien une embuscade. On lui avait tendu un piège. A peine avait-il tourné à l'angle de la ruelle que plusieurs hommes lui étaient tombés dessus. Ils ne l'avaient même pas désarmé avec la magie. Un coup de poing au visage lui avait fait lâcher sa baguette qu'un des types avait récupérée. Ils savaient qui il était, et ils allaient lui faire payer de les avoir persécuté.
- " Des Cracmols " se dit Draco alors qu'on lui envoyait d'autres coups dans le ventre et dans la figure. L'adresse était la bonne : le 305 avait bien été une bijouterie. Mais aucun Mr Thorpe et aucune trace d'activité dans le bâtiment depuis longtemps incendié. Il tomba inconscient sur les pavés et ses agresseurs s'empressèrent de l'emmener à l'intérieur de l'ancien commerce.
Draco fut réveillé par une douleur lancinante dans les épaules. En relevant doucement la tête il s'aperçut qu'il était dos à un mur, les mains menottées au dessus de la tête, dans une pièce qui ressemblait étrangement au cachot de son parrain. Mais à moins que Snape, professeur craint par toute l'Angleterre sorcière, n'ait eu des idées très mal placées derrière la tête, il n'aurait pas attaché ainsi son filleul alors qu'il travaillait. Qui plus est, en y réfléchissant bien, ce cachot était plus... froid que celui de Poudlard? Et... les murs étaient... gluants ? Ce constat acheva de réveiller Draco qui se maudit d'avoir été si imprudent lors de sa mission et de n'avoir prévenu personne de l'endroit où il se rendait. Par la même occasion, et parce qu'il évitait de penser à la situation, il maudit ses ravisseurs de l'avoir plaqué contre un mur dégoutant et suintant d'humidité, lui , un Malfoy , un homme beau comme un Dieu, riche comme Crésus, et qui avait la peau extrêmement fragile et .. Mais était-ce lui ou ses magnifiques cheveux blonds collaient au mur poisseux ? Et pourquoi diable y avait-il un cachot dans une bijouterie ? Hum... Il avait dû servir à entreposer les matériaux utiles au bijoutier : des pierres, de l'or et par conséquent devait être sécurisé comme une forteresse. Pas question de rentrer ... ni de s'enfuir. Décidément, c'était une très mauvaise journée.
Draco explora du regard la pièce et aperçut une porte au fond à gauche, face à lui. A peine s'était-il fait cette réflexion qu'elle s'ouvrit, laissant le passage à 5 hommes de taille moyenne. Ils n'avaient absolument pas la prestance que l'on donne généralement à un sorcier. Ils avaient l'échine courbée, le regard vague. Typique de personnes longtemps pourchassées. - Très mauvais pour toi, Draco, ça - . Il ne put même pas les reconnaitre : chacun portait une cagoule noire.
L'un d'entre eux prit la parole, et les quelques mots qu'il prononça se gravèrent dans la mémoire de Draco et le firent paniquer :
- " Malfoy, tu fais partie d'une famille de sang pur qui a persécuté notre communauté de Cracmols. Oui, nous sommes à part, nous ne pratiquons pas la magie, est-ce pour cela que nous devions mourir ? Un homme reste un homme quel qu'il soit. Sorciers de pure souche ou non, Cracmols, modus, au fond, nous avons tous un cœur, une âme. Tu vas payer aujourd'hui Malfoy. Nous allons te faire mal. Pas assez pour te tuer, mais assez pour te faire réfléchir. Et ensuite, peut-être, tu redémarreras réellement une nouvelle vie. Au fond, nous te rendrons peut-être service. Tu verras différemment après. " La voix doucereuse s'insinuait partout dans les pensées déjà perdues de Draco. Il aurait voulu crier, se défendre, faire quelque chose. Mais lui qui avait déjà connu les pires horreurs magiques était tétanisé face à ce que pouvaient faire des humains.
- " Après quoi, au juste ? " osa-t-il demander. Pour seule réponse, les cinq hommes se rapprochèrent de lui et les coups commencèrent à pleuvoir. Draco avait été entrainé à supporter la magie noire. Voldemort - ou Lucius - lui avaient tellement lancé de Doloris qu'il arrivait à se maitriser et à ne plus crier désormais. Mais on ne lui avait jamais appris ce qu'étais la souffrance causée pas la main de l'homme. Oh, son père l'avait bien giflé, une ou deux fois... Mais cela faisait partie des corrections que l'on donne aux jeunes adultes quand ils sont trop grands pour recevoir la fessée et trop jeune pour subir une correction plus douloureuse.
Mais là, c'était pire que tout. Au moins autant que le Doloris. Ils frappaient. Avec quoi ? Draco n'aurait même pas su le dire... Quelque chose de dur... une barre de bois ? Une batte de baseball ? Quelque chose dans ce gout là... Draco avait du sang plein la bouche et respirait difficilement. Ils avaient dit qu'ils ne le tueraient pas; pas qu'il sortirait de là conscient. A travers les brumes qui voilaient son esprit, il sentit qu'on le détachait. Il cru qu'on lui rendait sa liberté. Mais non. Il fut déposé à terre... et battu de plus belle. Cette fois, c'est son dos et ses côtes qui subirent les coups. Les coups de pieds et de poing volaient en plus des coups répétés du bois sur sa chair.
Finalement, après ce qu'il lui semblait être des heures, il sombra dans l'inconscience, après l'avoir prié de toutes ses forces.
Les Cracmols qui l'avaient battu laissèrent Draco là où il était et laissèrent aussi les traces de sang... mais effacèrent tout ce qui pouvait conduire d'éventuels enquêteurs à leurs traces. De toute manière, ils étaient presque sûrs que Malfoy n'engagerait pas de poursuite contre eux. Il ne connaissait pas leur visage, juste leur voix, et encore, que celle de leur chef. Ils n'avaient aucun signe distinctif et franchement, qui au ministère allait écouter les plaintes de Draco Malfoy ? Il n'était déjà pas aimé en temps normal... et beaucoup seraient heureux de ce qu'ils avaient fait ! Pourtant ce n'était pas par pure vengeance qu'ils avaient fait cela : certes Malfoy, père et fils en avaient fait voir de toutes les couleurs à beaucoup de familles de Cracmols. Mais plus encore, ils pensaient sincèrement que Malfoy pouvait changer. Alors autant faire d'une pierre deux coups. Et espérer que ce qu'ils lui avaient fait lui fasse rentrer du plomb dans la cervelle. Les Malfoy étaient réputés pour ne pas être tendres. Avec eux, les paroles ne servaient à rien, seule la force comptait. Et c'est ce qu'ils avaient utilisé. Avant de partir, le chef de la bande prit soin de recouvrir Draco d'une couverture. Il ne pouvait pas le bouger, certains os étaient certainement brisés. Mais il ne voulait pas le laisser mourir. Aussi, c'est d'une main assurée qu'il retira la chevalière de Draco : deux serpents enroulés autour d'une émeraude. Tout le monde saurait à qui elle appartenait. Il s'approcha ensuite d'un hibou qu'il avait amené pour cette unique mission. Il avait horreur de la magie mais ne pouvant pas laisser Draco ici, il fallait bien qu'il contacte le monde magique. Il glissa la bague dans une bourse de cuir et l'attacha à la patte de la chouette. Avec ça, le ministère de la magie serait vite au courant qu'il s'était passé quelque chose. Il réussirait à localiser Draco rapidement : avec un petit sort sur la bague, on pouvait faire des merveilles ! Il ne prononça que deux mots avant de relâcher la chouette et de s'éclipser très vite, avant que les sorciers n'arrivent.
- " Sainte Mangouste. "
Draco se réveilla avec un mal de tête abominable. Même quand il buvait trop avec Blaise, il n'était pas dans un état pareil ! Puis il se souvint. Les coups.
Instinctivement, il voulut quitter cet endroit, mais une main ferme le retint au sol alors qu'une douleur cuisante s'infiltrait dans son corps. Le regard de Draco se posa sur cette main, puis, sur le coude et sur l'épaule. Puis sur le visage de la jeune femme qui était à coté de lui et qui donnait des ordres à plusieurs hommes autour d'eux. Ils étaient partis. Les Cracmols étaient partis et chose étonnante, on avait dû prévenir le ministère de la magie...
Draco fixait depuis quelque secondes la jeune femme quand soudain, des brumes de son esprit jaillit un nom, associé à un visage plus jeune, une tenue de Quiddich et des tentures rouges et or.
