Retrouvailles :

Partie 1

Pour une fois je vais me concentrer sur le couple Ciel x Elizabeth. J'espère que cela vous plaira ! Bonne lecture !

Dans un matin brumeux ou le soleil et la pluie se battent pour savoir qui devra apparaître en premier, il y avait un manoir. Ce manoir avait brûlé déjà deux fois, inutile de mentionner son identité, ni celle de son maître.

Si vous insistez, il s'agit en effet du Comte Ciel Phantomhive et du manoir de ce même nom. La tragique histoire de sa famille ne nous ai pas étrangère désormais, quelque années auparavant, ou pour être plus précise, 5 ans, il avait faillit devenir démon. Lorsqu'un un autre de cette même espèce Claude Faustus avait voulu joué un peu avec lui. Mais finalement ce fut Ciel et son majordome irréprochable qui l'emportèrent.

Comme tout les matins depuis qu'ils se connaissaient, Sébastian tira les rideaux pâle de la chambre du comte. Le soleil tira celui-ci de son sommeil. Il se mit en position fœtale pour essayer de garder un maximum de chaleur présent avant que son majordome ne tire les couvertures.

« Monsieur, il est l'heure de vous réveiller ! » murmura doucement le majordome.

« N'est-il pas un peu tôt, je n'ai rien de spécial à faire aujourd'hui ? » demanda Ciel.

Il s'assit doucement, bien que sa tête lui fit atrocement mal.

« Je pense que vous avez eu assez d'heure de sommeil et vous avez quelque chose à faire aujourd'hui ! » corrigea le démon.

Ciel ouvrit ses yeux, l'un bleu pur, l'autre souillé. Il poussa les quelques mèches de cheveux qui bloquaient l'accès à la vue. Cela faisait tellement longtemps que Sébastian n'avait pas dit cela. Tout le monde croyait que Ciel était mort. Mais aujourd'hui, il avait 18 ans. C'était son anniversaire, et quelqu'un avait penser à lui.

« Qui ? Quoi ? » bégaya t-il, heureux.

Le majordome plutôt satisfait de voir son maître dans une telle posture répondit tout simplement :

« Mlle Elizabeth De Midford ! Elle m'a fait parvenir son arrivée au manoir vers 14h ! »

« Quelle heure est-il ? » demanda le comte en se levant pour observer dehors.

« Il est 11h30 ! »

Ciel ouvrit deux grands yeux puis bégaya :

« Quoi ? Déjà, mais il faut se dépêcher ! Vite, vite ! Calmons-nous ! Calme toi Sébastian… »

Sébastian sourit une nouvelle fois, voyant la situation dans laquelle son maître se mettait pour une simple visite :

« Voyons Monsieur, je suis calme ! C'est vous qui devriez vous calmer ! Faites moi confiance, je ferais en sorte qu'elle soit la plus comblée possible ! Après tout, je ne suis qu'un diable de majordome ! » sourit-il.

Sur ce, il prit rapidement les affaires de l'humain et le laissa seul. Oui, Ciel s'habilla seul désormais. Il se lavait seul aussi, il était bien assez mature et grand pour le faire. Mais pas seulement pour cela. Aussi parce que certaines des ses parties du corps avaient fortement changés et Ciel ne voulait par qu'elles soit visible, surtout pas sous les yeux attentif de son majordome. Qui c'est, il ne le connaissait pas vraiment après tout !

Vers 12h, le majordome prépara à manger à Ciel, un repas rapide, mais qui calmerait sans doute Ciel. Il ne cessait de remarquer que depuis tout à l'heure, il semblait excité !

14 h

Ciel se tenait derrière l'immense porte de son manoir imposant. Comment devrait-il réagir ? Cela faisait maintenant 5 ans qu'il n'avait pas reçu de visite ! Normal pour quelqu'un que tous le monde croyait mort ! Elizabeth serait-elle toujours la même ?

Il ouvrit la porte, et vit le carrosse arrivé. Sa peur et son angoisse montèrent et pôle position. Soudain son visage se figea, qui était cette fille ?

Une jeune femme qui portait une robe blanche à corset, montrant une généreuse poitrine, une masse de cheveux blonds bouclés qui descendait en cascade dans son dos, un corps fin et un visage radieux. Des yeux verts tout à fait adorable. Même Sébastian écarquilla les yeux.

Elizabeth ? songea Ciel, un peu au bord du gouffre.

Elle sourit en voyant qu'il l'attendait en haut des marches. Mais quelques larmes commencèrent aussi à déborder de ses yeux, qui tout à l'heure était adorable.

« ! » cria t-elle.

En effet c'est bien Elizabeth ! se corrigea t-il mentalement.

Elle se dirigea à grand pas vers lui qui restait immobile. Voilà une chose qu'il ne lui avait pas manqué, lorsque Lizzy venait se plaquer à lui.

Cette fois-ci, elle lui fonçait dessus et ils tombèrent tout deux à terre. Elle lova son visage dans le cou de Ciel. Celui-ci sentait les larmes chaudes de Lizzy dans son cou.

« Ciiiellll, ttuuu_mmm'aass_mannqquué ! » sanglota t-elle.

Il lui caressait doucement ses longs cheveux, puis lorsqu'il croisa ses yeux il eut envie de pleurer aussi. Comme s'il le temps lui manquait.

« Moi aussi Lizzy ! »

Elle écarquilla les yeux, voyant qu'il l'avait appelée Lizzy…Lui n'avait pas changé, sauf que ses cheveux avaient un peu poussés mais aussi sa taille. Elle se rendit compte soudainement de la situation. Elle était en califourchon sur le torse de Ciel. Les yeux de celui-ci papillonnèrent vers la poitrine de Lizzy, mais elle ne s'en rendit pas compte.

« Excuse-moi d'être arriver en furie ! » rougit-elle.

« Ce n'est rien, c'est normal ! Je suis très heureux de ta visite, my lady ! »

Il lui fit un sourire radieux, elle c'était reparti, elle pleurait à nouveaux dans le cou de Ciel.

Puis ensuite, elle se releva, Ciel avec puis ils rentrèrent dans le manoir. Là Sébastian y avait préparé un banquet royal pour les deux amoureux, puis les laissant à table, il s'en alla.

Lizzy commença son plat, uniquement lorsque Ciel en fit tout autant. Puis, le regardant, elle dit :

« Je sais que habituellement tu ne voulais pas que l'on parle de cela, mais…Ciel aujourd'hui c'est ton anniversaire tu as 18 ans, alors je…Je te souhaite un joyeux anniversaire ! »

Il posa sa fourchette, heureux de reparler avec quelqu'un. Le repas était toujours aussi délicieux mais ce n'était pas cela qui le préoccupait pour le moment.

« Merci Lizzy, mais dit moi, toi tu as encore 17 ans, n'est-ce pas ? »

« Oui, mais, ma visite avait un autre but aussi ! »

« Lequel est-il ? » demanda Ciel, en reprenant sa fourchette pour piquer dans sa viande.

Lizzy était un peu gênée. Pourquoi Ciel était-il autant détendu ? Il n'avait pas deviné de quoi elle voulait parler.

« Il s'agit de…notre…mariage ! »

Ciel reposa une nouvelle fois sa fourchette, puis regarda Lizzy et lui demanda :

« Pourquoi me parles-tu de cela ? »

« Euh, parce que ma mère…m'a dit qu'il faudrait bien tôt y songer, et que par la même occasion il fallait songer à…avoir…des….enfants ! »

Ciel commença alors à rougir, non violemment mais d'une manière qui montrait pleinement sa virginité. Que pouvait-il répondre à cela ? Il observa Lizzy du coin de l'œil, elle rougissait elle aussi. Puis elle continua doucement par :

« Ma mère m'a expliquer comme on faisait et m'a dit qu'il fallait qu'on commence à envisager à faire…l'am… »

« Je…oui, euh, disons que… » l'interrompit Ciel, en regardant ses mains croisées sous la table.

« Dis moi Ciel, tu sais comment on fait, bien sûr ? » continua t-elle, en soulevant un sourcil interrogateur.

Non, il ne savait pas ! Mais il comptait bien y remédier. Il savait même quelles décisions prendre.

Toute l'après-midi, les deux jeunes firent des activités de plein air. Ciel invita Elizabeth à rester ici le soir, pour éviter qu'elle ne retourne chez elle, en pleine nuit.

Après le repas…

Sébastian posa les affaires du comte sur son lit puis s'apprêta à sortir de la chambre lorsque soudain Ciel le retint par la manche. Le majordome se retourna, tout en se demandant ce qu'il y avait. Il aperçut alors Ciel rouge comme une pivoine qui fixait lamentablement le sol.

« Quelque chose ne vas pas, Monsieur ? »

Ciel ne savait pas comment aborder le sujet, ou il devait commencer. Il décida alors d'être bref et concret.

« Sébastian, comment on fait l'amour ? »

Le majordome surprit par cette question, sourit puis s'assit sur le lit, près de Ciel.

« Avant de vous expliquez, permettez moi de vous poser une question ? »

« Oui ? »

« Songez-vous avoir des enfants avec Mlle Elizabeth ? »

En réalité Ciel ne fut par vraiment surprit par cette question, et déclara :

« Lizzy sera bientôt Mme Phantomhive alors, il faut bien évidemment que je lui donne une famille, et par la même occasion un héritier pour ma personne ! »

Sébastian comprit très vite et s'asseyant plus confortablement sur le lit, il lui expliqua comment les êtres humains procréaient. ( Je pense que je n'ai pas besoin de vous l'apprendre xD )

Environ 10 minutes plus tard…

Sébastian venait de franchir le pas de la porte, laissant un Ciel rouge pivoine sur son lit. Il en avait entendu bien plus qu'il n'en aurait voulu. Mais l'important c'est qu'il savait maintenant.

Il se leva à son tour, entrouvrit la porte, regardant si il y avait ou non quelqu'un dans le couloir puis traversa celui-ci à grande foulées. Là, il arriva devant la porte de la chambre d'Elizabeth. Il toqua doucement à celle-ci, puis quelques secondes plus tard elle ouvrit.

Ce fut une Elizabeth chemise de nuit rose bonbon et avec des cheveux attachés en couettes qui vint lui ouvrir. Il remarqua par la même occasion que Lizzy avait également grandit et avait une visage moins enfantin.

« Ciel ? Mais que me veux-tu ? » demanda t-elle, en le regardant.

« Je…voulais te parler ! » mentit-il. En réalité, il avait bien l'intention de passer à l'action pour être débarrassé de cette tâche qu'il trouvait encombrante.

Elle lui laissa la place pour entrer et directement il se dirigea vers la fenêtre, là ou il regarda la lune, si belle, si seule, éclairée mais aux allures sombres.

« Alors ? De quoi voulais-tu me parler ? » commença la jeune fille, en s'asseyant sur le lit, comme si elle décryptait les pensées du comte.

Comment devait-il lui en parler ? La meilleure manière ! Concrètement, sincèrement et rapidement ! Mais si cela ne fonctionnait pas la première fois, il devrait recommencer ? D'après ce que lui avait dit Sébastian, l'expérience était unique et très attachante. Une fois entré dans cette bulle, il fallait trouver l'épine pour faire éclater la sensation.

« Je…de tout à l'heure ! Lorsque tu m'as parlé de notre avenir ! »

Sa voix le trahissait, il avait peur ! Mais de quoi ? Faire mal à la marquise ? Non sûrement pas, de faillir à sa mission plus tôt !

« Bien, et donc ? » continua t-elle.

Il se retourna pour lui faire face, se sentant à l'aise et dit :

« Nous devrions…faire l'amour ! Je veux que tout ce passe bien, pour que tu te sentes le mieux possible ! »

Lizzy sourit amoureusement, comprenant qu'elle allait perdre sa virginité ! Ciel s'approcha puis s'assit à côté d'elle, souriant. Il prit doucement son visage en coupe, tandis qu'elle avait fermée les yeux, puis il posa délicatement ses lèvres sur celles de Lizzy. Elles étaient incroyablement douces et d'un arôme enrichissant ! Profitant qu'elle soit en pleine extase et bonheur, il la poussa un peu et se mit au dessus d'elle.

En sentant l'intimité d'Elizabeth frotter contre son entre-jambe, Ciel n'eut pas trente-six solutions…il durcit ! C'est la marquise qui stoppa le baiser. Elle prit la chemise de Ciel et lui enlevait puis ramena son visage vers le sien.

Lorsque le comte fut torse nu, Lizzy le caressa. Ciel comprit alors ce que Sébastian avait voulu dire dans 'l'envie' ! Il avait follement envie de Lizzy. Le baiser fut une nouvelle fois interrompu, mais ce fut des respirations bruyantes et haletantes qui se firent entendre ! Le comte attrapa le bout de tissu qui cachait le corps de sa fiancée puis le lui enlevait.

Là, il la découvrit en culotte et soutien-gorge. Il brisa le silence dans un souffle :

« J'ai envie de toi, tu es magnifique ! »

Elle se chargea de ses sous-vêtements tandis que lui retira le reste de ses vêtements. Il se sentit de plus en plus durcir lorsqu'il aperçut la généreuse poitrine et l'intimité de Lizzy. Elle était si belle, si pure…

Vint le moment ou il devait la 'pénétrer' comme avait dit Sébastian. Il prit les deux fines jambes de la jeune fille, les caressant comme s'il s'agissait d'un joyaux puis les écarta pour les mettre une de chaque côté de lui. Ensuite, il reprit bien appui et fit doucement entrer son entre-jambe douloureux.

Elle gémit doucement. Ciel aussi, cette sensation. Se sentir dans cette antre si chaude, si étroite mais pourtant si prometteuse. Il en voulait beaucoup plus, mais la jeune fille émit soudain un petit : « AÏE ! » qui lui indiqua qu'il venait de lui faire mal.

« Oh excuse-moi » dit-il, en se retirant.

« Non, ne t'arrête pas ! C'est juste que, tu comprends c'est ma première fois et…tu en as un plutôt imposant ! » répondit-elle.

Il sourit, voyant bien de quoi elle parlait…

Puis tout deux continuèrent dans les abîmes de la nuit !

Suite dans la partie 2