Bonjour bonjour, c'est moi !... Oui, j'ai le courage d'enfin poster le début de cette fanfic… Enfin, J'espère que cette histoire vous plaira toujours sur notre bretteur préféré… Roronoa Zoro, si vous ne l'aviez pas deviné. Enfin, je vous passe le fait que One piece ne m'appartiens pas, et tant mieux d'ailleurs.
Menu : Surprise du chef pour l'ouverture du repas !


Chapitre 01 : Confidence.

Je sais que j'ai l'air ridicule, à écrire sur ce carnet en lambeau. Mais j'ai entendu dire que ça permettait d'avoir l'esprit plus clair et de prendre du recul sur les actes passé. C'est ce que je veux faire depuis un moment. J'ai enterré ces souvenirs depuis tellement de temps… J'ai du mal à les mettre a l'écrit. Couché ces mots sur papier dénonce alors ma faute. Comme tous le monde, j'ai des squelettes dans mes placards. Sauf pour ceux de mon équipage… Hormis Robin, je pense. J'ai des morts sur la conscience, et celle-ci semble ce manifester de plus en plus souvent… ça va faire 6 ans. Six ans que je traine ce lourd passif sans que personne ne le sache. Et j'espère que ça va continuer. Je ne veux pas que l'on me regarde comme un meurtrier. Je pourrais jurer que ce n'était qu'un accident, mais ce serait un mensonge de plus. Et je ne veux plus mentir, même pour sauver mon honneur. Bien que l'on ne puisse dire que je n'ai pas mentis vu que je n'ai jamais parlé de cette période de ma vie.

C'est lâche de ma part, je devrais accepter mes fautes et les assumer pleinement, mais je ne peux pas. Mourir pour l'équipage d'accord, mais perdre leur confiance et leur amitié, jamais ! Alors je me tais et je fais comme si rien n'était. Je ferme les yeux et me bat à leur coté en souhaitant que leur ignorance a mon sujet continu. Pour que ça puisse se faire, j'ai dans l'idée de brûler les pages dés que j'aurais finis de les écrire. Je dois juste trouver une bonne cachette…

Zoro appuya son stylo contre son menton, réfléchissant à un moyen.

Je ne sais pas par où commencer… Par le début, ce serait peut-être logique. Cependant, quel début ? Celui de ma vie ? De mon exode ? Ou des premiers morts ? De… Mon meurtre ? Je sais que tuer est l'acte impardonnable et qu'il rend fou. Je ne sais pas si je le suis devenu, mais je reconnais que c'est a cause de ce sang sur mes mains qu'a présent j'évite a tous prix cette alternative définitive. Ce n'est pas facile avec ces armes meurtrières. Je sais que l'on peut tuer avec tous et avec n'importe quoi.

-Zoro ! Vient manger !

C'était Luffy qui appelait pour fuir tous de suite vers les cuisines où l'Ero-coq tournait déjà autour de la table pour servir les deux femmes. Je regarde mon haramaki que j'ai déposé à coté de moi puis range le carnet dans sa doublure. La cachette parfaite. Ne jamais le laisser trainer et cacher toutes traces. J'en ai l'habitude.

-Tu viens Marimo de mes deux !

Cette fois si je ne répond pas ce sera perçut comme étrange.

-Répète, le sourcil en vrille !

Je remet ma ceinture, reprend mes sabres puis sort de la vigie pour rechercher le blond et le fusiller du regard. Je le trouve, lui lance un regard noir et grogne. Alors qu'il regagne la cuisine, je pose ma main contre ma taille où se trouve le livre. Je ne dois jamais le perdre. Ce sont mes confidences et je compte bien les garder pour moi et personne d'autre. Je veux juste mettre ce que j'ai sur la conscience sur les pages blanches et non avouer mon crime. J'entre a mon tour dans l'antre du cuistot qui donne la ration du déjeuné a chacun. Je regarde mon assiette. C'est bientôt l'anniversaire de cet événement, voila pourquoi j'y pense soudainement. Et dans ces moments là, je n'ai pas faim. Mon estomac se tord, ma gorge se serre et je reste stoïque, calme… Ne pas montrer mon trouble. Pendant les deux ans avec Mihawk, j'eusse deux fois la semaine sans appétit. Si ça avait fâché et un peu angoissé Pérona, Mihawk, lui, avait appris a ne pas posé de question. Surtout si, même sous les coups de fantôme dépressif, on ne veut pas le cracher. Il avait juste hoché la tête et m'avait reproché de ne pas assez faire attention a moi. C'est juste que j'étais un peu plus faible pour les entrainements, donc que je me blessais plus facilement. C'était logique… Normal.

Je vois la main de Luffy se mettre au-dessus de mon assiette, prés à rafler ma part de nourriture. Je voudrais bien qu'il la prenne, mais j'ai une réputation au sein de l'équipage à tenir. Je plante soudainement mon couteau dans ma viande, entre son index et son majeur à l'instant même où il a l'idée d'esquisser le geste du vol. Je le regarde, grogne, il recule. Voilà pourquoi on me prend pour un homme de Cro-Magnon, un rustre… C'est vrai que je ne suis pas délicat, n'ayant pas un zeste de tact, mais ce n'est pas pour ça que je ne sais ni lire, ni écrire ! Faut pas tout mélanger. J'avoue, j'aime la littérature, mais avec Madame j'ai des yeux partout, il est difficile de piquer un bouquin ou deux dans la bibliothèque sans se faire repérer. Bien que j'ai réussis des fois a en mettre sur le coté. Je ne veux pas qu'ils se posent des questions, alors je tiens un rôle. Je ne dis pas non plus que je suis un type ultra cultivé comme Robin, ou Nami, ou encore, ça m'arrache la langue de le dire, l'Ero-coq. Je ne suis pas un intello, mais pas un illettré non plus. Il y a un juste milieu… Et bien pas pour eux apparemment. Soit tu fais partis des bourrins, soit des têtes pensantes. J'observe mon bout de viande sauvé de justesse de l'estomac de Luffy. Qu'est ce que je vais en faire ? Heureusement, il est facile de se débarrasser de la nourriture discrètement sans passer pour un maladroit qui ne sait pas défendre son assiette. J'attends, peut-être deux ou trois seconde puis j'entends quelqu'un chouiner. C'est Chopper. Il n'a pas pu défendre sa brochette de viande et commence à pleurer en traitant Luffy de morfale. Pauvre Chopper, Luffy ne connais même pas ce mot. Je le fixe pour lui donner ma viande. Après tout, je n'ai pas faim.

-Tiens Chopper.

-Berchi Joroh !

Après ce baragouinement que j'ai deviné comme des remerciements à mon égard, il s'essuie le nez pour me demander si je ne me prive pas pour lui.

-Non, j'en avais pris deux, alors…

Haussement d'épaule, esquisse de sourire assuré. C'est dans la poche. Pourtant, bien que j'ai roulé Chopper, je sens le regard de Robin et de Sanji. Il m'arrive de ne pas manger, mais c'est rare, et souvent de mauvais augure. Là ce ne sera qu'une semaine ou je serais renfermé sur moi, encore plus que d'habitude, et que je ne mangerais pas. Mais ce comportement va soulever des questions. Donc je me force à ingurgiter la moitié de mes légumes pour ne pas trop éveiller des soupçons. Robin repart dans une discussion « passionnante » avec la navigatrice et le blond repart dans ses délires remplis de Déesses qui ne le sont que de nom.

Le repas se finit sur une énième dispute entre moi et ce crétin de Cuistot. Encore un rôle à jouer. Non. Je sais où vous voulez en venir ! Il n'y a rien entre le con de blond et moi. Le premier qui me sort un « Qui aime bien, châtie bien », je le bute. Quand on aime quelqu'un, on ne lui tape pas dessus. Donc, vous pouvez en déduire que si ce sourcil tordus n'était pas aussi bagarreur, je n'aurais envers lui qu'une indifférence totale. Quoi que, j'aurais peut-être remarqué son style de combat et sa valeur sur un champ de bataille, mais ce serait tout. Enfin, ce n'est pas comme si c'était la seule chose que je cachais. Enfin, j'arrive à refiler le reste de ma bouffe à Luffy en disant que je ne voulais pas manger la nourriture d'un cuisinier même pas capable de servir le saké proprement. Ça aussi, l'alcool. Tout le monde pense que je me faisais biberonner au rhum, alors que non. C'était banal, pour oublier le plus souvent, ou sinon pour gagner de l'argent en faisant des paris, puis pour à nouveau oublier… Finalement, il n'eut plus aucune emprise sur moi. Mais je n'arrêtais pas, continuant de le côtoyer comme un vieil ami. Je vous avouerais que ça l'a été pendant un moment.

J'aurais put remercier Johnny et Yosaku pour leur discrétion a ce sujet quand ils ont rencontrés l'équipage. Si ils avaient parlé du passé, les autres auraient découvert un homme que je préfère oublier aujourd'hui. Ce qui est arrivé le restera, et tant pis pour les regrets. Nous ne pouvons que cacher nos hontes en priant pour que personne ne tombe dessus. C'est un soir, quand j'étais à Lugubra que j'ai faillis craquer et hurler ce qu'il c'était passé là-bas. Sur cette île raillée de toute carte. C'est devenu une déchèterie maintenant. Comme quoi, certains sont plus doués que d'autre pour camoufler leur erreur. Je sors de la cuisine après mettre fait « assommer » par Nami. Faudrait qu'elle se calme. A force, elle va péter une durite ou mourir d'un anévrisme, et on sera dans de beaux draps pour se piloter.

J'entre de nouveau dans la vigie, mon antre, celle que j'ai décidé comme mienne. Je suffoque tellement la chaleur est étouffante. On doit être proche d'une île estivale. Je regarde le dernier tapis d'entrainement, et le soulève. C'est mon dernier livre. J'en suis au ¾ et je pense le finir aujourd'hui, alors que la moiteur de la pièce m'empêche de bouger et que le métal de mes altères est bien trop chaud pour que je puisse m'entrainer sérieusement. Le prend le bouquin dans mes mains, les feuilles jaunis par l'âge et le café. Ce livre est à Robin, un que je lui ais « emprunter » et que je compte lui rendre ce soir. Ma façon de procéder est simple, j'abandonne le livre quelque part, quelqu'un tombe dessus et le rend à Robin à ma place pour lui dire qu'il est tombé dessus par hasard et qu'elle devrait évitée de semer des livres sur son chemin. A la limite, les livres qu'elle laisse trainer, je les prends pour les lire à mon tour. Ces derniers temps, j'ai du mal a me concentrer. Or, lire me permet de m'exercer et de me cultiver un peu aussi. Du deux en un. Je m'installe sur le canapé, les jambes en lotus pour commencer mon prochain chapitre. La lumière se reflète sur les pages, m'éblouissant quelque peu. Je me tourne pour voir l'océan ensoleillé et je me souviens…

La première fois que j'ai pris la mer, ce n'était pas par plaisir, mais pour survivre… Ou plutôt pour sauver quelque chose qui m'était cher. C'est pour ça que l'océan est fascinant. Il peut être beau comme intimidant, réconfortant comme une source de haine. Son mouvement perpétuel confronte nos esprits, le forçant à trouver un signe dans l'écume ou bien le vent qui pousse les nuages dans notre direction. Comme un recherche perpétuel d'une force supérieur, d'un dieu.
Je fronce les sourcils, je me suis juré de ne plus croire à n'importe quel pouvoir divin. Je ne cache pas qu'un moment, croire en un vieux barbu qui t'aide dans les obstacles de la vie parce qu'il est sympa était tentant… Mais il y a des circonstances où, en fait, tu espères que ce type n'existe pas, sinon, c'est qu'il ferait preuve d'un sadisme piquant. Je ne suis pas un humoriste, mais je sais quand une blague est de mauvais gout. Et celle ci avait été la pire farce de tout les temps. Car c'était qu'une vaste blague dont les victimes en était morte, et non de rire.
Je griffonne encore quelques lignes sur le commencement de cette « histoire ». Je ne sais pas si on peut la qualifier en temps que tel. Elle n'est pas intéressante, enfin pas de mon point de vue. Mais je ne compte pas faire lire ce torchon, seulement verser enfin les larmes que j'aurais dû faire couler a cette instant.
Je ne sais toujours pas par où commencer. Peut-être par mon arrivé ? Ou bien par la mort de Kuina ? Car oui, Kuina fut bien le premier cadavre de mon placard, mais ce fut aussi la seule qui décéda non par ma faute. Les autres si. A cause de ma faiblesse, de mon incapacité à les défendre… C'est une autre raison pour laquelle j'ai décidé de devenir toujours plus fort. C'est d'eux que je veux parler, ceux que j'ai cachés derrière la seule mort de Kuina. Certes, elle était ma meilleure amie, mais j'ai fait mon deuil. Il avait été douloureux et long… Seulement bien moins que mon maître…

Koshiro, celui que je considérais comme mon père avait fait une dépression à la disparition de Kuina. Il était rester calme et réfléchis pendant un mois. L'instant ou il était resté fort malgré la perte irréparable, mais un jour son masque se brisa, montrant un homme fatigué, atterré et brisé par la perte de son unique fille, sa seule descendante… Sa Kuina.
Pourtant mon admiration pour cette homme ne baissa pas d'un iota, seulement, je dus prendre les choses en main.
Le dojo courrait vers la ruine avec la disparition de beaucoup d'élèves. Le niveau avait baissé et les jeunes parents des enfants ne voulaient pas laisser leur progéniture aux mains d'un autre enfant, moi soit-dit en passant. Mon maître ne se remettait pas et la ruine de son dojo ne l'aidait pas à sortir de sa dépression. J'avais tout essayé. Attendre, hurler, le secouer, l'encourager, l'insulter, la colère, la tristesse, le rire… Pas une réaction. J'étais resté un an à son chevet, attendant qu'il aille mieux. Le mal, comme la faillite n'avait pas disparus avec la patience, c'est pour cela que j'avais mis ma carrière d'épéiste de coté pour rapporter quelques économies pour les fonds du Dojo. J'avais fait le coursier… Métier abandonné pour un soucie du sens de l'orientation. Puis j'avais bossé pour un agriculteur, ça m'avait au moins musclé un peu. Puis j'avais cherché un travail mieux payé, et j'avais trouvé. C'était en temps que servant sur une île voisine pour une famille aristocrate. J'avais grincé des dents, mais quand des gens avaient commencés à visité le Dojo pour savoir combien couter la bâtisse, j'avais baissé l'échine et répondu en faisant fit de leur demande de compétence abracadabrantesques.
Ce que j'avais compris était que je devais surveiller les affaires de la maison, puis savoir m'occuper d'enfant de tous âge. J'avais fermé les yeux et mentis un petit peu pour être accepté.
Et ça n'avait pas raté.

Mais je vais peut-être un peu trop vite… J'entendais déjà quelqu'un grimper les haubans, de manière peu discrète, je compris que c'était Franky.
-Zoro-bro ! Il est temps de diner !
Je répondis avant qu'il ait eut le temps d'ouvrir la porte, fourrant mon carnet dans ma ceinture, cachette introuvable. De mon point de vue.
-J'arrive. L'idiot de cuistot a bien fait son boulot pour une fois ?
Lançant cette phrase en l'air, je jetais un œil dehors pour voir si il était si tard. Sans que je ne me soit rendu compte, le soleil avait déjà disparus, laissant place à une nuit claire, ou les nuages étaient exclus. Une belle nuit, en somme. La date approche. Je le sais. Chaque année, elle vient me hanter. Ce sera un jour de printemps, où la pluie recouvre des kilomètres de terre, noyant les jeunes pousses trop pressées de voir le jour. Mais cette fois, je pense bien l'exorciser, et enfin faire un deuil correct. Il aura duré plus de 5 ans. Bientôt 6.
Si ce midi je n'avais pas faim, et bien ce soir que je ne mangerais pas non plus, j'ai cependant la décence de me présenter au diner, pour faire bonne figure. Ne pas manger pendant plusieurs jours n'est rien, il faut seulement bien le camoufler au taré de cuistot. Même si je peux comprendre sa peur panique de la famine. Ce n'est pas parce que tu as frôlé une fois la mort qu'il faut avoir peur de tout. Sinon, je serais réduit à l'état d'un enfant se cachant sous son lit dans la pénombre de sa chambre fermé à clé et barricadé de l'intérieur. Comme nous tous ici, d'ailleurs. Mais la mort que nous côtoyons est différente ici… Je sais, c'est étrange comme réflexion. Ou bien est ce le sentiment face à la perte possible après quelques expériences dans le domaine qui à évolué ? C'est une éventualité.
Une discussion que j'aurais bien voulu avoir avec Robin pour entendre son opinion, mais je suis coincé dans la peau du rustre. Je n'aime pas parler en effet, mais je ne suis pas non plus contre un brin de causette. Entre autre si le sujet est différent du temps qui passe ou bien ma dette fleurissante… Ou encore des insultes colorées à mon égard et à celui de l'adversaire.
J'arrive à table. Je me sers peu et arrive à donner ma nourriture sans que ce ne soit trop visible. Aujourd'hui est mon premier jour de jeun, mais je sais bien qu'au troisième jours, des cernes vont apparaître sur mon visage, je serais sur les nerfs… Mais ce sera surtout à cause de cette hantise collante. Le repas se passe dans une agitation propre à notre équipage pour le moins loufoque. Une engueulade par là, des geignements dans ce coin ci. Du bruit, de l'agitation… Je sens ma gorge se bloquer sous les assauts d'un stress et d'un début de chagrin. Je le ravale et passe mes nerfs sur Sanji. Il me le rend bien, mais je peux évacuer mon énervement sur lui sans que rien ne soit repéré. C'était au moins un bon point à donner au blond, celui d'être un bon punching-ball. Je prend une bouteille de saké, et une fois n'est pas coutume, je vais la boire dehors sous le regard de mes compagnons. Pendant ce temps, je rêve à d'autres. Ce d'une autre époque.
Je suis à présent dehors, sous les assauts de l'air frais. Le pont vaguement éclairé par l'éclat d'une lune presque éteinte. Bientôt arrivera l'obscurité… Je respire. Je suis vivant. Je m'assoie sur le rebord du bateau, pour ressentir les effluves de l'eau sur ma peau gelée. Ils auraient tellement voulu vivre ça. Et j'ai tellement souhaité un jour partagé ce moment avec eux. L'instant où tu te sens fort, invincible. Où tu te sens libre.
J'aurais voulu l'être avec eux à mes coté.

C'est un commencement un peu timide, désolé… Ce n'est qu'un prologue, le repas prochain sera plus garnis… Enfin.
N'hésitez pas a me laissez un message pour tous en n'importe quoi… Et je tenterais de poster en moins de trois mois la suite… On peux toujours espéré…