Disclaimer : NCIS ne m'appartient pas !

Paring : McTony

Note : Cette histoire a été écrite spécialement pour la semaine de fêtes ! Bon, techniquement je voulais commencer à publier le 25 et finir le 31... MAIS ! Mais je n'aurai pas accès à internet le 31, donc voici le 1er chapitre avec un peu d'avance x) L'histoire compte donc en tout 7 chapitres et j'en posterai 1 par jour à partir d'aujourd'hui (24/12/12) !

Note2 : Ah oui, et les chapitres ne font pas tous la même taille, mais ils sont tous relativement courts, voilà voilà ^^

Bon réveillon ! Enjoy ;)

. . .


. 3, 2, 1, bonne année ? .


25 décembre

Dehors il neigeait. Pas à torrent, pas de gros flocons. Juste quelques fragments d'eau gelée qui virevoltaient au rythme effréné du vent glacé de ce matin de décembre. Un Noël sous la neige. C'aurait pu rendre Tony nostalgique du temps où, enfant, il se précipitait à la fenêtre de sa chambre pour contempler les premières chutes de la saison. De ce même temps où il pouvait passer des heures entières devant la cheminée, fixant avec avidité les grands classiques de la télévision ou du cinéma que son père mettait toujours à sa disposition. Mais Tony dormait toujours et lorsqu'il se réveillerait, dans quelques secondes à peine, il serait assaillit par un monumental mal de crâne qui chasserait toute envie de s'extasier sur la beauté blanche de Dame Nature.

Il remua, grommelant. Il était en nages, mais il avait froid. Il détestait la gueule de bois. Il ne savait pas combien de verres il avait descendu la veille, mais il avait la nausée rien que d'y penser. Il voulut s'étirer et des courbatures l'assaillirent par dizaines. Il grogna. Il tenta d'ouvrir des yeux, fut ébloui par la lumière qui filtrait entre les rideaux de sa chambre. Il referma les paupières en soufflant. Et puis seulement l'illogisme de la situation le saisit. Il n'avait pas de rideaux. Sa chambre ne possédait qu'une seule fenêtre, seulement camouflable que par des stores mécaniques. Jamais – jamais – la lumière du matin ne le réveillait. Il osa un regard aux alentours.

Tony aurait pu s'apercevoir lorsque son cœur s'arrêta momentanément de battre, mais il était définitivement trop paniqué pour ça. Il eut un brusque mouvement pour se relever sur le matelas. Impossible, fut le seul mot qu'il réussit à former dans son esprit. Tout bonnement impensable. Il regarda près de lui. Ça n'aida en rien son souffle à repartir. Le corps allongé à ses côtés… il n'aurait jamais pensé ça possible. Il ne pouvait pas être là, dans cet appartement, dans ce lit. Pas auprès de lui.

Timothy bougea vaguement, sans nul doute dérangé dans son sommeil par l'agitation de son aîné. Ce fut avec angoisse que Tony le vit ouvrir un œil, puis deux. Son cœur n'avait jamais battu si vite, il n'avait aucune idée de ce qu'il était sensé faire pour se sortir de cette situation. Jamais il n'avait eu à gérer ce genre de choses, avant. C'était la première fois qu'il… Dieu, avaient-ils vraiment… Il se leva avec une précipitation à peine camouflée. Tim se releva sur les coudes, doucement, certainement un peu dans le brouillard lui aussi.

-Qu'est-ce que tu fais ? Demanda-t-il, la voix ensommeillée.

Et Tony comprit avec horreur que lui ne regrettait rien. Que sans doute il l'avait voulu, et qu'il se souvenait. Nulle panique dans sa voix, nulle honte non plus. Tony avait merdé, et il était le seul. Il essaya de ne pas penser à ce que tout cela voulait dire. Parce que ça non plus, ce n'était pas possible. Il ne rentra pas sa chemise dans son pantalon, il ne s'attarda pas à boucler sa ceinture au bon niveau. Il ne rattacha pas sa cravate et ne fit pas ses lacets. Il ne referma pas même sa veste.

-Où est-ce que tu vas ? Insista son coéquipier, une légère teinte d'angoisse dans la voix.

-Au bureau.

Il avait eu le ton sec et ne prit pas même le temps de s'en vouloir. Il fallait qu'il parte d'ici, et vite. Il fourra ses chaussettes dans l'une de ses poches.

-Mais c'est Noël… Tenta son ami.

Pourtant Tony tournait déjà la poignée de la porte d'entrée, prêt à s'enfuir. McGee fronça les sourcils, il avait comme peur de comprendre ce que cette hâte signifiait.

-Tony ! Essaya-t-il en une dernière chance. C'est dimanche ! On n'est pas d'astreinte !

Mais le battant se referma derrière l'agent très spécial. Et Timothy resta figé au son de cette porte qui ne claqua même pas. Quelque part au fond de lui, quelque chose s'effondra.

A suivre...


Ouiiii, je saiiiis ce que vous allez dire... "Mais ça va pas de faire ça ? C'est Noël voyons !" Oui, mais c'est comme ça... x)

J'espère que ça vous a plu ! Le prochain le 25/12/12 :)

A tout bientôt (j'espère...) ;)

Chip.