Disclaimer :Rien ne m'appartient, car tout appartient à J.K Rowling.

Me revoilà avec une nouvelle fic, qui cette fois ci est totalement UA et où certain personnage, même tous, sont un peu OOC. Il y a aussi un peu de psychologie, et comme je ne fais pas de psycho, si vous voyez une énorme faute n'hésiter pas à me le dire.

J'éditerai cette fic tout les samedis et vu que j'ai quelques chapitres d'avance, il ne devrait pas y avoir de problème pour les quelques semaines qui arrivent.

Je remercie beaucoup ma béta : auclerc qui a corrigé avec beaucoup de patience toutes les fautes. Promis je ferais un effort avec l'imparfait la prochaine fois ; ).

Il ne me reste plus qu'à vous souhaitez une bonne lecture.

Chapitre 1 : Un nouveau monde

-Lily poussez, encore, je vois sa tête, encore une fois.

Un tout petit bébé, prit sa première respiration et commença à pleurer, après l'avoir lavé et calmé, Mme Pomfresh le ramena à sa mère.

-Regardes comme il est beau James, dit Lily émerveillée.

-Oui, il est aussi beau que sa maman.

-Harry, ça lui irait bien, non : Harry James Potter.

-Harry Potter, c'est vrai que sa sonne bien, dit-il en souriant.

Un an et demi plus tard :

Un hurlement retentit au petit matin, dans le quartier résidentiel de Privet Drive, réveillant les Dursleys de leur doux sommeil, ce fut Pétunia qui se leva en premier pour aller voir d'où provenait ce cri d'enfant. Elle le trouva (l'enfant) sur le paillasson de l'entrée, emmailloté dans une couverture bleu-roi avec un H et un P brodé dessus en lettre d'or. Elle prit la lettre qui accompagnait le nourrisson, la lut rapidement et dans un geste rempli de colère la déchira en deux avant de jeter un regard noir sur le petit garçon.

-Tu es un monstre comme ta mère, alors tu vivras comme le monstre que tu es.

Trois ans plus tard :

-Je suis désolé de vous dire ça Monsieur et Madame Dursley, mais votre neveu est autiste, c'est pour cela qu'il ne communique pas avec vous et réagit peu au monde qui l'entoure, dit le pédopsychiatre en regardant les tuteurs de l'enfant.

-Je suppose qu'il y a des centres pour les enfants qui sont comme lui, non. Je pense que ce serait mieux pour lui, nous n'avons pas le temps de nous en occuper à plein temps et de lui apporter tout ce dont il aura besoin, dit Pétunia d'un air faussement peiné.

-J'allais justement vous le proposer, il y a un centre spécialisé à Londres, il est payant, mais si vous avez une bonne couverture maladie, vous serez bien remboursés.

-Si c'est pour le bien du petit nous pouvons bien payer ceci.

-Bien je vous rappellerais dans la journée pour vous dire s'ils ont une place de libre, normalement vous ne devriez pas trop attendre, ce genre de centre, surtout quand il est payant a très peu de patient, et surtout quand il s'agit d'enfant. Je vous dis à bientôt M. et Mme Dursley.

Vernon prit Harry dans ces bras, sachant qu'il ne le ferait pas de lui-même, puis l'attacha sur le siège auto de Dudley et démarra. Cette journée commençait bien pour les Dursleys.

-Nous allons enfin nous débarrasser de lui, même s'il faut payer, mais bon nous serons presque totalement remboursés et si je fais jouer le fait qu'il est totalement dépendant de quelqu'un pour survivre, nous le serons entièrement.

Le docteur les appela dans la journée pour leur dire qu'une place était libre et que le centre l'accueillera dans la journée.

Sept ans plus tard :

-Harry, Harry, dit l'infirmière qui s'occupait uniquement de lui. Tu as reçu une lettre, je te la dépose sur ton bureau, puis elle quitta la pièce sans attendre de réponse de la part du garçon brun qui regardait fixement le parc.

L'état du garçon s'était amélioré depuis son arrivé au centre, maintenant, il se déplaçait de lui-même, il avait appris à lire et à écrire, mais ne parlait toujours pas ou très peu. De plus deux nouveaux problèmes s'étaient greffés sur son autisme, il était devenu anthropophobique et anorexique, bien que les docteurs pensaient que ses deux problèmes venaient de sa famille d'accueil et des différents chocs qu'il avait subis au cours de sa petite enfance.

La mort de ces parents quand il avait un an et demi, et puis l'abandon par sa famille d'accueil quand il avait quatre ans. Il s'était alors créé une carapace pour ne plus s'accrocher aux gens qu'il aimait et petit à petit s'était renfermé sur lui-même en développant une phobie des personnes, ce qui lui faisait faire des crises d'angoisses terribles. Pour la nourriture, le problème était différent, ils s'étaient aperçus quand il était arrivé au centre qu'il était sous-alimenté, car sa seconde famille ne le nourrissait pas suffisant pour un enfant de son âge, depuis il avait l'habitude de se nourrir peu ou pas du tout, ce n'était pas vraiment de l'anorexie, mais cela s'en rapprochait. C'était un combat quotidien pour Rose son infirmière personnelle de lui faire manger son plateau, elle était même obligée, des fois de le faire manger elle-même.

Malheureusement, dernièrement il avait fait une réelle crise d'anorexie, refusant de manger quoi que se soit durant une semaine, ce qui provoqua chez ce petit corps de grandes carences, et il dut rester au lit durant un mois pour récupérer. Alors qu'il adorait se promener dans le parc avec Rose quand il n'y avait personne.

Beaucoup de minutes après le départ de Rose, il se décida à ouvrir la lettre qu'il avait reçue, il la prit précautionneusement dans ses petites mains et lut Poudlard. Il décacheta doucement la lettre ne voulant pas la déchirer, enleva le morceau de papier à l'intérieur et commença à lire. Il ne comprenait pas, de quoi parlait cette dame et qui devait venir.

C'est à ce moment là que Rose revint avec son dîner, elle l'appela, il tourna vers elle son regard émeraude et se leva pour s'asseoir devant sa petite table ronde pour deux personnes. Rose s'installa en face de lui et lui demanda si sa lettre avait été intéressante, c'est alors qu'il la lui tendit.

-Je la lis, et pendant ce temps tu commences à manger, d'accord.

Pour toute réponse, Harry prit sa fourchette et piqua dans son entré.

Dès qu'elle vit le sceau, elle sut de qui venait la lettre et qui l'avait envoyé, sa fille l'avait reçu une semaine auparavant. Elle ne pouvait pas le laisser aller là-bas, tout seul, il ne pourrait pas y vivre, ici il ne supportait pas d'être en présence d'autres enfants comme lui, alors à Poudlard avec des adolescents bruyants il ferait en permanence des crises d'angoisse et s'il n'était pas surveillé, il ne mangerait plus, non, il ne devait pas y aller, elle devait contacter les personnes au plus vite, car, maintenant il ne tarderait pas à arriver.

Au moment où elle reposait sa lettre, quelqu'un toqua à la porte. Elle se leva rapidement avant que la personne n'ouvre et sortit de la chambre.

-Vous venez de Poudlard, je suppose. Harry vient juste de recevoir sa lettre, comme ma fille, ajouta-t-elle rapidement au cas où.

-Je viens le voir pour lui expliquer ce que nous allons faire demain, comme vous le savez et je n'ai pas ça à faire.

-Monsieur, savez-vous où vous êtes ?

-Severus Snape, nous sommes présentement dans un couloir, répondit-il sarcastiquement.

-Et bien M. Severus Snape, vous êtes dans un couloir d'un hôpital psychiatrique pour enfant, Harry a de grave problème, il est autiste, anthropophobique et anorexique. Il ne supportera pas Poudlard, et il n'y survivra sûrement pas s'il y est seul et sans aide. Alors allez dire à M. Dumbledore qu'Harry, ne pourra jamais intégrer son école, maintenant excusez-moi, mais s'il n'y a personne pour le surveiller il ne mange pas, à ce moment elle tourna des talons et rentra dans la chambre du garçon.

Snape la suivit, ne pouvant pas partir sans emmener le garçon, dès que celui–ci le vit, ces yeux s'écarquillèrent d'horreur, il se leva, et se mit rapidement dans un coin de la pièce en boule et commença à trembler en se cachant les yeux, espérant que l'homme disparaîtrait, il commençait à avoir des problèmes pour respirer quand Snape tendit une fiole à Rose.

-Donnez lui ça, ça va le calmer, c'est une potion calmante.

Elle lui donna rapidement, et il s'endormit dans ces bras, elle le mit sur son lit et fit signe à l'homme de la suivre hors de la pièce.

-Vous voyez mieux maintenant ce que j'essayais de vous dire à son sujet, je ne sais pas si vous avez remarqué mais il n'a pas touché à son assiette que je venais juste de lui emmener et pourtant il y avait son dessert préféré.

-Désolé mais je dois quand même l'emmener. Il faut que je parle au directeur.

-Je ne suis pas sûre qu'il se laisse faire et le vacarme va alerter mes collègues.

-A l'heure qu'il est, avec la dose de potion que je lui ai donnée, il est entrain de dormir.

En effet Harry était en train de dormir dans son lit quand ils entrèrent.

-Je vais l'emmener à l'infirmerie pour que Pompom le mette dans un sommeil artificiel jusqu'à ce que Dumbledore prenne une décision. Je reviens dans la journée, pour vous dire comment ça se passe, pendant ce temps je vais mettre une illusion d'Harry qui va dormir.

-D'accord, dit Rose encore un peu chamboulé. A ce soir alors.

-Oui, puis il transplana avec Harry dans les bras.

Il arriva à l'entrée du domaine de Poudlard et se dépêcha d'aller à l'infirmerie ne sachant pas si la potion allait durer sur le garçon.

Une fois, arrivé, il trouva Pompom en train de faire un listing du matériel de son domaine.

-Severus ! S'exclama-t-elle surprise. Que m'amenez-vous là ?

-Le jeune Harry Potter, je vous conseille de le mettre dans un sommeil magique, il est antropophobe et je ne voudrais pas qu'il fasse une seconde crise en moins d'une heure.

-D'accord, répondit l'infirmière et elle commença à s'occuper de son nouveau patient.

Snape se dirigea alors vers le bureau du directeur. Il lui expliqua rapidement le problème.

Après de nombreuses minutes de réflexion, Dumbledore lui dit :

-J'ai pris ma décision…

-Et…

-Et je vais vous demander de repartir pour le centre pour ramener Rose et sa fille, elles logeront ici pour une durée indéterminée, je crois avoir la solution au problème d'Harry et je préfère que la personne dont il n'a pas peur soit présente à son réveil. Je vous expliquerais tout quand vous serez revenu.

Il se dirigea rapidement vers les limites de Poudlard et transplana directement dans la chambre d'Harry ou Rose l'attendait.

-Déjà, je pensais que vous ne reviendriez pas avant la fin de la soirée.

-Dumbledore désirerait que vous et votre fille, viviez à Poudlard pour un temps indéterminé, je ne connais pas la raison de cette décision.

-Mais maintenant, je veux dire qu'il faut que je quitte mon emploi pour une durée indéterminé, que j'explique au service pourquoi Harry va disparaître en même temps que moi. Ils vont faire tout de suite le lien entre les deux évènements.

-Je vais leur jeter un sortilège pour leur faire croire qu'Harry n'a jamais existé et que pour des raisons personnelles vous prenez des congés.

-Vous avez solution à tout, dit-elle en souriant.

-Malheureusement non, bon je vais régler ceci et nous transplanerons chez vous.

-D'accord je vous attends ici.

Après quelques minutes il revint, lui prit une main et ils disparurent dans un pop sonore.

-Hermione, Hermione, descends vite ma chérie.

-J'arrive, on entendit ses pas se répercuter dans la maison pour rejoindre rapidement sa mère. Elle apparut devant elle avec un sourire éblouissant et un livre de potion.

Puis quand elle vit qu'il y avait un inconnu dans la pièce elle cacha rapidement son livre dans son dos.

-Je te présente Severus Snape ton prochain professeur de Potion.

-Mademoiselle, je suis ravie de rencontrer quelqu'un qui s'intéresse déjà à ma matière.

-Je ne veux pas vous décevoir, mais Hermione s'intéresse à toutes les matières, comme son père.

-Votre mari est un sorcier ?

-Etait, il est mort il y a six ans. Sinon ma chérie nous partons pour Poudlard, car le patient dont je te parle souvent a reçu sa lettre d'admission aujourd'hui et donc M. le Directeur m'a demandé d'aller à Poudlard pour une durée indéterminée avec toi bien sur. Vas préparer tes affaires.

-Ça ne sera pas la peine, des elfes de maisons passeront les prendre et les mettront directement dans l'appartement qui vous sera donné.

-Alors allons-y.

Snape alluma un feu et prononça clairement : infirmerie de Poudlard en jetant une poignée de poudre de cheminette. Rapidement elles le suivirent et arrivèrent dans le lieu le plus blanc qu'elles n'avaient jamais vu.

-Madame et Mademoiselle Granger je suis ravi de vous accueillir à Poudlard. Pendant que nous vous attendions, nous avons fait passer des tests sur Harry, et il s'est révélé qu'un sortilège été posé sur lui, avec l'aide de Pompom notre infirmière, j'ai levé le sort. En effet celui-ci semblait maintenir Harry à l'intérieur de lui-même en l'empêchant de communiquer et d'agir par lui-même, mais par contre nous ne pouvons pas enlever ses deux autres problèmes, c'est pour cela que nous avons besoin de votre aide. Je sais que pour l'instant il ne peut pas suivre une scolarité normale, mais j'espère qu'il pourra intégrer le cursus avant sa septième année, Grâce à votre aide. Bien sur, vous serez logés au château avec lui et rémunérés chaque mois. Maintenant, je vais vous mener jusqu'à sa chambre pour que vous le rassuriez à son réveil, comme il va ressentir immédiatement les effets.

-D'accord allons-y.

Quand Rose arriva, il commençait déjà à papillonner des yeux, et aperçut immédiatement Rose malgré sa mauvaise vue. Puis instantanément il prit peur ne reconnaissant pas sa chambre.

Le remarquant, Rose commença à lui parler.

-Harry, tu n'as pas à avoir peur, nous sommes à Poudlard, tu sais le château dont on te parlait dans la lettre que tu as reçue.

Harry hocha la tête et avec une voix qui n'avait presque jamais servi demanda :

-Pourquoi je me sens différent ?

-Tu étais sous l'effet d'un sort, les sorciers qui habitent le château l'ont levé, et maintenant tu dois te sentir, comment dire, plus ouvert aux choses qui t'entourent.

-Un sort, des sorciers ?

-Oui, nous sommes dans le monde magique, sur la terre il y a des gens qui ont des pouvoirs magiques et d'autre non, toi tu fais parti de ceux qui en ont comme les personnes qui habitent le château, mais moi je n'en ai pas. Ici, nous sommes dans une école où les jeunes gens comme toi viennent apprendre à faire de la magie, tu pourras bientôt en faire et peut-être qu'un jour tu pourras suivre des cours comme les autres élèves, mais il te faudra acheter une baguette magique.

Harry, voyant tout de suite ce que cela impliquait, se mit à trembler légèrement et demanda d'une toute petite voix.

-Pourquoi on ne rentre pas tout simplement au centre tous les deux, là-bas je suis bien, et puis maintenant on pourra discuter ou faire autre chose.

Deux hommes dans le bureau de Dumbledore regardaient la scène.

-Je pense que ce serait mieux de faire ce qu'il demande, dit Snape.

-Non, nous allons le garder ici, Rose deviendra sa gardienne à part entière, nous allons leur donner un appartement où il pourra suivre des cours par correspondance. Quand il se sentira mieux, des professeurs viendront lui donner des cours particuliers et peut-être, un jour, intègrera-t-il une classe.

-Mais comment fera-t-il sans baguette ? Demanda Snape.

-C'est vrai que c'est un problème, mais pour l'instant, il peut apprendre la théorie.

-Je vais prévenir Madame Granger.

Quelques minutes plus tard il toqua à la porte de la chambre personnelle de Harry, une voie féminine lui répondit.

-J'arrive.

-Rose.

-Vous avez écouté notre conversation ? Demanda-t-elle.

-Oui et Dumbledore a quand même décidé de garder Harry ici, dans un appartement, sous votre garde.

-Et pour les cours.

-Il suivra tout par correspondance, nous attendrons qu'il aille mieux pour lui acheter une baguette et pour les cours particuliers avec les professeurs. Nous le changerons de chambre dans la journée, nous veillerons bien sur à ce qu'il ne rencontre personne.

-D'accord je vais lui expliquer, j'en profiterai pour lui apprendre deux, trois choses sur le monde auquel il appartient. A plus tard Severus.

-Rose, il hocha la tête et partit.

Vers 17 heures, Harry sortit de l'infirmerie, accompagné de Rose, ils suivirent les flèches lumineuses jusqu'au troisième étage, devant une statue représentant un homme encapuchonné. Celui-ci leva la tête et demanda :

-Mot de passe.

Rose surprise s'écria :

-Mais, je ne sais pas.

-Veuillez entrer, répondit la statue.

Elle se tourna alors vers Harry et vit que celui-ci était pétrifié.

-Je croyais que ce n'était que des tableaux.

-Le monde magique est plein de surprise.

Puis ils entrèrent.