Titre : Accouchement
rating : K+
genre : humour, romance (un peu la romance XD...)
pairing : IchiRukia.
disclaimer : Bleach ne m'appartient pas. Juste ce petit texte.
note : Ma lecture de Stephen King m'a conduite à ça... Ce n'est donc pas un générateur aléatoire ni une demande, ni l'ennui (quoique), qui m'a fait abandonner le yaoi pour ce couple phare du fandom. Bonne lecture ^^! (merci à MmeRoronoa pour sa relecture ^^!)
Rukia se demandait ce qu'elle faisait là.
En vertu de grands services rendus à Soul Society (avoir un rôle majeur dans la chute d'Aizen) et de l'influence de la famille Kuchiki (merci Nii-sama), Yamamoto avait autorisé à contre-cœur Kurosaki Ichigo et Kuchiki Rukia à se marier et à résider dans le monde réel. Dans un gigai, pour la jeune femme.
La brune savait. Son mari était quelqu'un de courageux, d'intelligent. Qui l'avait sauvée plusieurs fois, qui était capable de se sacrifier pour elle. Néanmoins, contrairement à son père, Ichigo n'était pas devenu médecin.
Et quoi de pire pour une femme en train d'accoucher douloureusement qu'un homme auprès d'elle, complètement débordé par la situation, en train de lui dire des sornettes du genre :
-Tout ira bien, ma chérie. On arrive à l'hôpital, tout vas bien!
Rukia prit une inspiration. Ce paysan n'avait visiblement rien compris à ce qui se passait. Les contractions la faisait se plier en deux de douleur, gémissante, quand elle n'était pas en train de crier. Elle avait l'impression qu'elle allait mourir de douleur. Et cet idiot lui affirmait que tout allait bien.
-EST-CE QUE J'AI L'AIR D'ALLER BIEN, ABRUTI? hurla-t-elle, crispée par une contraction plus forte que les autres.
-Calme toi! s'affola Kurosaki. On arrive, calme-toi!
Il avait déjà vu des femmes enceintes à la clinique de son père, mais voir la sienne à la torture faisait un autre effet. Et si ça se passait mal?
La brune hurla. Le petit montre qu'elle portait en elle la faisait abominablement souffrir. Maintenant, elle le savait, il avait le caractère bourrin de son père!
-Rukia! cria inutilement son mari.
-REGARDE DEVANT TOI JE TE RAPPELLE QUE TU CONDUIS!
-On est arrivé! Les médecins arrivent, calme toi! Tout va bien! annonça le rouquin en se garant façon western devant la clinique de son père.
-REDIS-MOI ENCORE UNE FOIS QUE TOUT VA BIEN ET JE DEMANDE LE DIVORCE! JE SOUFFRE IMBECILE, ÇA NE SE VOIT PAS???
Déjà, son beau-père et ses sœurs se précipitaient vers la voiture avec un brancard. Isshin écarta son fils, et Ichigo s'en fut broyer du noir dans la salle d'attente, où il fut bientôt rejoint par le frère de la future mère. Lequel lui jeta un regard plein de commisération méprisante.
Deux heures plus tard, Yuzu ouvrait la porte, souriante.
-Viens voir ton fils, Ichi-nii!
Il se précipita dans la pièce, bousculant le noble avec un plaisir sadique. Son fils dormait dans les bras de sa mère.
-Il est beau, hein? Je t'aime, mon amour, souffla Rukia avec un sourire fatigué.
Elle s'endormit, son petit ange dans les bras.
