Harry Potter ne m'appartient pas.
L'annonce
Il faisait nuit noire. Il y avait quelque chose dans l'air ce soir, je le sentais. Le jeune Harry aussi : il pleurait.
« Hey du calme Harry. Maman est là. » – babillements d'enfant d'un an en tant que réponse.-
J'entendis la porte d'entrée claquer. Cela me fit presque sursauter.
James ? appelai-je. C'est idiot je sais, qui d'autre viendrait chez nous à cet heure ci ?
J'avais juste besoin d'être rassurée. D'entendre sa voix. C'est l'homme de ma vie après tout.
« C'est moi, j'ai été retenu au ministère, désolé. » répondit t'il « Harry est couché ? »
« Je suis en train de le mettre au lit. » répondis-je.
Bruits de pas dans les escaliers. La porte de la chambre d'Harry s'ouvrit, je sentis quelqu'un enlacer ma taille et un baiser dans le cou. Je me sentis immédiatement plus calme.
« Je t'aime » souffla t'il. Il savait comment me faire fondre. Mon cœur s'emballa.
« Moi aussi, laisse moi donc mettre ce petit monstre au lit » fut ma réponse.
Petit monstre qui n'avait pas apprécié que j'arrête de m'occuper de lui.
« Bonsoir bonhomme » dit James en souriant à notre petit Harry.
« Papa ! » dit Harry. Je lui souris tendrement. J'aimais tellement l'entendre dire « papa-maman ». J'aimais voir le lien qui s'était développé entre James et Harry. James m'avait dit qu'il l'entraînerait personnellement au Quidditch quand il aurait l'âge de monter sur un balai. J'étais peu pressée de voir ca. Harry volant à des mètres au dessus du sol, non merci !
« Maintenant que papa a dit bonsoir, le petit Harry doit faire dodo. » Dis-je en l'embrassant sur le front.
Il bailla. Un bon signe. Mon Harry. Ma vie, mon amour. Le deuxième homme de ma vie.
Je bordai Harry et sortis de la chambre avec James. Je me mordillai ma lèvre inferieure
-«Quelque chose te tracasse ? me demanda-t-il en mettant la table pour deux.
-« Je ne sais pas. Un mauvais pressentiment … » J'avais une intuition féminine assez développée et je sentais que quelque chose clochait…Pourtant on était en sécurité. Rien ne nous arrivera. Alors pourquoi je me sentais nerveuse ?
Je servis le repas, James alluma un chandelier. On profita de cette soirée rien qu'a nous. La journée Harry demandait beaucoup d'attention et James avait du travail. Pour l'instant je travaillais de chez moi. J'avais envie d'être prés d'Harry. Ce n'était que le soir que l'on se retrouvait en tête a tête. Le repas terminé, on traina un peu sur le canapé et on se dirigea ensuite vers la chambre à coucher. Je démêlai mes longs cheveux roux, me brossa les dents, et me glissa dans le lit à coté de mon mari.
J'eu une nuit agitée, et je me réveillai fatiguée le lendemain. James me fit un café. J'étais en train de faire griller du pain quand on frappa à la porte.
« Nous recherchons Mme Potter et son mari. » Dit un fonctionnaire moldu. « C'est important. »
« Oui ? » Mon cœur battait, je me sentis un peu nauséeuse. J'avais un très mauvais pressentiment, comme hier soir. En général j'ai plutôt un bon instinct.
« Il s'agit de votre sœur et de votre neveu. »
Mon neveu ? Je ne l'avais jamais vu. J'avais juste été informée de son existence par ma sœur.
Et puis d'ailleurs, parlons en : ma sœur ? Pétunia ? Que peut elle bien me vouloir, elle avait été très claire la dernière fois que l'on s'est vue : elle me déteste, elle veut plus me voir.
Marge Vernon et Pétunia Dursley sont mort dans un accident de voiture, toutes mes condoléances.
Les mots ont du mal à pénétrer mon cerveau. MA sœur ? Morte ? Je lui avais jamais reparlé depuis que j'étais sortie de Pouldlard (ou plutôt elle avait refusé de me parler). Quoi qu'il en soit, Pétunia restait ma sœur.
« L'enfant, Dudley Dursley a survécut… c'est un miracle. »
Je relevai la tête. Mon neveu ? Un petit être sans défense, sans parent sans personne. Mon dieu ! Que va-t-il devenir. Qui va s'en occuper ?
« On cherche à le confier à quelqu'un de sa famille, sinon il ira dans un orphelinat. »
Ma sœur vient de mourir … on me demande d'adopter son enfant, que je n'ai jamais vu, que je ne connais même pas. Ma tête tourne. Je ne sais pas, je ne sais rien. Tout est si embrouillé.
James était venu me rejoindre et me prit par la hanche. Avait t'il écouté de quoi il s'agissait ? tenter t'il de me réconforter ? Je n'en savais rien et m'en fichait complètement.
« Ou est-il ? » demandai-je.
Mon instinct maternel reprit le dessus et me dictait de s'assurer qu'aucun enfant manque de quoi ce soit… et puis c'était mon neveu après tout, même si je l'avais jamais vu.
« Des Assistantes sociales s'occupent de lui. Pour le moment, il ne manque de rien . Il est en bonne santé. Il faut cependant trouver une solution. »
« Je … » je lançai un coup d'œil à James (Pale, la mine grave, le visage impassible).
J'ai besoin d'y réfléchir, de mettre de l'ordre dans mes idées.
J'étais incapable de prendre la moindre décision maintenant.
« Je comprends. Ce doit être un choc pour vous. Il faudra cependant me donner une réponse assez vite. voici mes coordonnées, n'hésitez pas à me poser la moindre question. »
Aussitôt la porte fermée je fondis en pleurs. Je ne pus m'en empêcher.
« Lili ! » fit James en mettant une main sur mon épaule
C'était ma sœur. hurlai-je de désespoir.
Je sais, je, je suis désolé, écoute et si … »
On fut interrompu par Harry qui venait de se réveiller.
Je reste à la maison dit James.
J'essuyai mes larmes et pris Harry dans mes bras. James était en train de chauffer le biberon de lait. Je me passai de l'eau froide sur la figure pendant qu'il s'occupa de donner le petit déjeuner à Harry. Je les regardai un instant tendrement. Et imagina Dudley avec nous, en vain.
« James ? »dis-je d'une voie incertaine.
« Oui chérie ? » dit-il doucement.
« Es ce que tu imagine Dudley avec nous ? » dis-je d'une voix tremblante.
« Pas vraiment, mais je pense que tu te sentirais pas bien si tu l'adoptais pas. »
« Et, et toi ? demandai-je. » il avait peu être pas envie.
« Lili, je serai ravi d'avoir un enfant en plus, Harry aura quelqu'un pour jouer avec lui Et puis c'est ta famille, je la respecte. Ah ! et je me fiche qu'il ne soit pas sorcier. »
« merci James. » Il venait de me donner la clé qui me manquait. la solution. je pouvais plus rien pour ma sœur mais je pouvais venir en aide à son fils. et je le ferais.
C'est pourquoi Dudley arriva dans notre vie. Notre famille comptait désormais un membre de plus.
