Sur un air de chanson, mon amour…
Disclaimer : Les personnages ne sont pas de moi… BLA !!! BLA !!!! BLA !!!!! Parce qu'il y en a encore qui l'ignore, non sérieusement ???? Tout est à la très talentueuse J. K. R…
Par contre, PAUVRES DE VOUS !!! L'intrigue de cette fiction est malheureusement de moi !!!!
Je tiens à signaler qu'il s'agit d'une Song-Fic, j'ai donc inséré des textes qui ne sont pas de moi, mais de plusieurs auteurs - interprètes très talentueux, j'espère qu'ils ne m'en voudront pas d'avoir quelque peu détourné les paroles de leurs chansons…
Avertissement :
Cette fiction comportera 11 chapitres, il s'agit d'un drame romantique, vous voilà prévenu !!!!
Et bien sûr, je vous précise que cette histoire est un SLASH : Relation homosexuelle… Il s'agit d'un couple un peu différent pour moi qui est l'habitude d'écrire des Drarry… Cette fois, c'est Bill Weasley qui s'éprend de mon beau brun adoré… mais il est sous-entendu tout au long de cette fic une ancienne relation qui unissait les deux amours de ma vie, un jeune homme magnifique prénommé Harry (Potter…) et les yeux gris couleur d'orage de mon serpentard préféré, Drago (Malefoy…)
Les POV alterneront entre Harry et Bill.
Alors si de belles histoires d'amour entre hommes vous rebute (je vous plains sincèrement) MAIS Ne me continuez pas !!! Vous voilà prévenus !!!
Cette histoire est née d'un voyage en voiture avec mon bébé, ma petite sœur à qui je dédicace cette fiction… Nous écoutions une chanson du groupe Kaolin et nous avons ri en pensant qu'il s'agissait d'un excellent slash (« Club 35 »… qui me servira pour mon chapitre 3…) et de fil en aiguille, j'ai sélectionné onze chansons qui me plaisent et me touchent particulièrement et je les ai organisées, comme s'il s'agissait de l'histoire d'un couple…
Résumé : Sur un air de chansons, la vie amoureuse d'un couple… des moments de vie… de leur vie…
Sur un air de chanson, mon amour…
Chapitre 1 : La valse du danseur de lune
(Chanson d'Amélie-les–crayons)
POV Harry
C'est la valse du danseur de lune
Qui s'est pris les pieds dans la brume
N'a pas vu l'aurore arriver
Et personne n'a remarqué
Il s'est accroché aux jupons du ciel
En a déchiré la dentelle
Il est tombé sur un drap de dune
Emportant dans sa chute le rideau de brume
Y a plus de danseur de lune
Il est mort dans un linceul de brumes
Le ciel est presque nu
Mais personne n'a rien vu
Mon amour, mon bel ange blond de la nuit, mon danseur sous le clair de cette nuit bien trop sombre, caché par ses brumes, mon danseur de lune… Il est mort, ce soir, il est mort, seulement devant moi… Personne n'a rien vu, il est mort juste devant moi, pour moi… Les autres n'étaient pas là pour l'aider, pour m'aider quand il me sauvait des sorts lancés par Voldemort. Quand il est tombé, tout me semblait être un ralenti interminable, insoutenable. Pourquoi le prenait-il, lui, plus que tout autre, lui, et pas moi ? Je ne voulais pas vivre sans ses perles grises pour me narguer, pour me charmer, pour m'aimer… Il n'allait jamais toucher le sol, même en cet instant dramatique, j'admirais encore la grâce aristocratique de ses mouvements, de ses gestes quand il s'interposait, pour me protéger de cet éclair, de ce rayon lumineux… Un danseur, un magnifique corps mu par une musique que seul mon cœur pouvait entendre et comprendre… Son beau visage diaphane s'illuminait lorsqu'il reçut le sortilège de la mort, la nuit s'était si brutalement éclairée et je n'avais vu que ses deux iris gris qui me regardaient alors que sa vie le quittait. A jamais, il emportait avec lui, les brumes qui m'empêchaient d'agir devant ce serpent. Et il ne verrait jamais arriver l'aurore après cette si terrible nuit, je le perdais, à tout jamais. Il est mort dans ses brumes, dans ses râles atroces des détraqueurs, glissant autour de nous, il est mort pour moi, devant moi et seul. Mon amour a emporté les brumes me permettant de vaincre enfin Voldemort… Détruit, chassés de nos vies, de ma vie, le Mal et mon ange de la nuit… Mon danseur de lune n'est plus et personne n'a rien vu… Drago est mort…
Toutes les étoiles avaient prédit
Que cet amoureux transis
Un certain petit jour
En tomberait d'amour
Mais lui jouait les funambules
Avec les rayons de sa lune
Il savait qu'un jour le soleil
Viendrait le tuer en duel
Et qui l'aurait dit ?
Quelles étoiles, quelles prophéties
Auraient un jour prédit
Que je l'aimerais plus que ma propre vie ?
Si rapidement, en fait, il avait envahi mes pensées, mes rêves, mon cœur brisé mais il ne m'aimerait jamais. Jamais, il ne me ferait l'amour, jamais je ne m'enivrais de son odeur, de sa douce chaleur, blotti tendrement dans ses bras, jamais, je ne pourrais passer inlassablement mes doigts tremblant dans ses cheveux dorés et soyeux, mon funambule, mon danseur de lune… Amoureux transi, devant lui, mon meilleur ennemi pour toujours, je l'aimais et il ne le savait pas, il ne le saurait jamais et je m'en voulais. A jamais, je vivrais avec trop de regrets pour espérer… C'est trop tard, Harry… Je me l'étais pourtant juré, une fois ce combat passé, je lui aurais dit la vérité, ce que je ressentais depuis ces si longs mois que nous avions passés l'un à côté de l'autre, à lutter pour l'ordre du Phénix, à détruire les horcruxes pour enfin tuer son Seigneur des Ténèbres… Je voulais lui dire que je l'aimais plus que ma propre vie. Cet amoureux transit, c'était moi mais toi, tu ne le voyais pas, tu ne le comprenais pas et tu étais mort pour moi… Je ne sais même pas comment est-ce arrivé ? Dans une autre vie, désormais, car cette vie sans lui n'était plus vraiment MA vie…
J'ai un jour vu ses cheveux blonds d'ange déchu, dans le parc de Poudlard, lors de notre septième année. Au début du mois de septembre, je crois, cela faisait à peine deux semaines que ce simulacre de rentrée ordinaire avait eu lieu… Je ne l'avais pas revu depuis la nuit où il avait permis l'intrusion des mangemorts dans notre si belle école de sorcellerie, ma seule et unique maison. Albus Dumbledore, celui qui me protégeait comme si j'étais son petit-fils, était mort devant mes yeux, sans que je puisse même bouger, lutter, sans doute par sa faute… Mais il ne l'avait pas fait, il avait, devant moi, abaissé sa baguette, il n'avait pas pu, mais pas par lâcheté… Il savait qu'il ne fallait pas, que ce choix-là n'était pas le sien mais celui de sa famille, qu'il était parvenu à cette extrémité dramatique qu'en raison de cette pression qu'on lui avait mis sur les épaules après la capture de son père au ministère un an plus tôt… Quand je l'avais revu après cet été interminable où j'étais devenu enfin un sorcier majeur, gardien du secret et chef du Phénix, il faisait nuit dans le parc de Poudlard et contrairement à aujourd'hui, le ciel était entièrement dégagé. Pas un nuage n'osait s'interposer entre la lune et ce magnifique ange blond, aux mouvements si graciles, qui tel un danseur avançait vers le lac noir. Ses pieds ne touchaient pas vraiment le sol, non il flottait à quelques centimètres de cette terre, bien trop terne pour le porter, lui, le danseur de lune… Cette image restera à jamais gravé dans mon âme, jusqu'au jour de ma mort, je reverrais cette gracieuse silhouette marcher la tête haute vers un but à atteindre que lui seul pouvait voir. Moi, je l'observais, caché dans la tour d'astronomie, totalement hypnotisé, à jamais différent.
Il était finalement revenu, nous l'attendions déjà depuis quelques jours car la vérité avait fini par éclater et le petit protégé de notre professeur de Potions n'avait plus d'autre choix. Ils étaient désormais tous les deux recherchés par les Mangemorts qui avaient maintenant découvert la trahison de Rogue. Non Severus, le professeur que je maudissais depuis cette terrible nuit de juin, n'avait pas lancé le sortilège de la mort, ou du moins, il ne l'avait pas fait pour satisfaire les desideratas de son foutu Seigneur des Ténèbres. Non, il avait noblement obéi à un vieillard qu'il considérait comme son père et qui l'avait imploré de le tuer pour me protéger, pour protéger le danseur de lune. Rogue était revenu quelques jours après l'enterrement de Dumbeldore avec la preuve de son innocence, un parchemin écrit de la main du vieux directeur de Poudlard. Albus avait organisé cette mise en scène pendant notre sixième année d'étude. Si l'éventualité se présentait malheureusement un jour, Severus devait le tuer puis protéger Drago du Seigneur des Ténèbres en le cachant des autres mangemorts, pour qu'il ne reçoive jamais cette infâmante marque sur son poignet si parfait, si pâle et Severus avait respecté scrupuleusement les volontés d'Albus. Il était resté un espion pour l'ordre, risquant sa vie, apportant les informations sur les stratagèmes du Serpent visant à m'atteindre mais il avait été démasqué, il avait dû fuir, emmenant avec lui dans sa fuite mon ange blond. Drago était revenu dans nos vies, dans ma vie et mon meilleur ennemi avait tellement changé en l'espace de ces quelques semaines, seul, caché dans cette mansarde misérable de l'allée des embrumes, il avait réalisé, il avait compris qu'il s'était tellement trompé, qu'il ne devait pas agir comme son salopard de père, toujours enfermé à Azkaban…
Mais ce rayon de soleil, cette lumière verte l'avait atteint en plein cœur, il avait reçu le sortilège de la mort à ma place et s'était écroulé à mes pieds, entraînant dans sa chute les brumes qui m'entouraient. Je m'étais réveillé, brusquement, sorti de cet état comateux dans lequel je me trouvais systématiquement plongé quand les détraqueurs me frôlaient. Je l'avais vu, ses yeux gris, si expressifs, colériques, hautains et impertinents n'exprimeraient plus rien désormais. Mon danseur de lune était mort dans ce duel…
Y a plus de danseur de lune
Il est mort dans un linceul de brume
Le ciel est presque nu
Et vous n'avez rien vu
D'après vous c'est un fait divers
Qui ne mérite pas de prières
Vous vous trompez
Vous vous trompez…
Mais personne n'était là, et vous n'avez pas vu, comment mon bel ange s'est sacrifié pour me sauver… Comment il m'a repoussé pour tomber sur ce douloureux Avada… Tous, tous les membres de l'ordre, vous combattiez tous ! Des duels s'étaient organisés tout autour de l'école, disséminés au quatre coins du parc où j'avais eu mes plus beaux souvenirs d'adolescent… Maintenant cette herbe serait à jamais tâchée du sang de cette si terrible nuit… Remus, tu luttais de toutes tes forces avec Bill contre Greyback qui, déchaîné, s'en était pris à la pauvre Luna. Ron et Hermione repoussaient bravement Mac Nair, Crabble et Goyle Senior, même toi Neville, tu hurlais toute ta haine contre Bellatrix… Charlie et Monsieur Weasley avaient stupéfixé ce salopard de rat… Moi, j'étais pétrifié par ces voix de morts, par les cris de ma mère suppliant Voldemort de m'épargner alors que je n'étais qu'un nourrisson… Il y avait des milliers de détraqueurs qui flottaient autour de moi, tu ne pouvais pas combattre loyalement contre moi, espèce de sale Serpent ! Non, tu avais fait en sorte que je sois faible avant même que l'on commence et je n'y arrivais plus, j'étais épuisé, vidé de toutes mes forces… Plus de bonheur en moi, rien que ce vide sidérant, en fait, il ne restait plus qu'une toute petite lueur d'espoir qui empêchait les détraqueurs de m'anéantir, je devais lui dire la vérité dès que ce combat serait terminé, je lui avouerais que je l'aimais et il me ferait l'amour, il m'aimerait autant que je l'aimais, mon danseur de lune. Mais cet avada l'avait tué et vous n'avez rien vu. Je ne sais même pas ce que j'ai fait ensuite. Je sais juste que chaque cellule de mon âme, de mon corps et de mon cœur hurlait de désespoir, de rage et de colère… Ma magie sortait de mon être, je ne contrôlais plus rien, je voulais te tuer comme tu avais tué mon amour… Je m'étais écroulé finalement lorsque j'avais vu tes yeux rouges vides de toute vie…
Je m'étais réveillé deux jours plus tard, vous étiez tous à mes côtés, me soutenant du mieux que vous pouviez… et j'avais eu droit à une liste des victimes de cette nuit… Du côté des ténèbres, Greyback avait rejoint son si précieux Serpent, comme Mac Nair… Les autres étaient déjà à moisir à Azkaban… Le ministère ne s'embarrassait de procès en bonne et due forme. Et puis, l'ordre avait eu aussi des pertes tragiques, Luna était morte hier des blessures infligées par Greyback, Neville était encore à Sainte Magnouste entre la vie et la mort… Et puis, il était mort, Malefoy était mort…
Je ne te comprenais pas Ron, je sais que tu avais bien des fois été vexé par mon ange blond, mon danseur de lune mais il avait choisi notre camp, au point de se sacrifier pour me sauver… Il m'avait sauvé la vie, même si j'aurais préféré mourir que de voir une seule seconde ses beaux yeux gris vide. Vous sembliez tous nier sa grandeur car il avait toujours été si prétentieux, si arrogant, si moqueur… Prétextant toujours être supérieur aux Sang-de-bourbe… Lui, issu de la plus noble et pure famille de sorciers… Je savais pour avoir passé du temps avec lui lors de cette septième année, qu'il ne pensait pas un seul mot de toutes ses théories scabreuses, non, il adorait juste te voir prendre cette petite teinte rouge cramoisie de colère, il jubilait de voir que tu fulminais contre lui… Il me l'avait avoué la nuit de noël, c'est cette nuit-là que je me suis dit que j'étais irrémédiablement tombé amoureux de mon danseur de lune… Il m'avait sauvé, il était tombé et je l'aimais… Ron n'était pas seul d'ailleurs à nier son rôle décisif dans ce combat, la gazette du sorcier avait été plus que froide pour narrer ses efforts au service du Phénix, on ne retenait de lui que son nom qui, par son père, restait à jamais lié avec celui de Voldemort. Il n'était que quelques lignes de faits divers au milieu de cette Une animée magiquement qui annonçait la fin de cette guerre.
Adieu p'tit danseur de lune
Qu'est mort d'être maladroit
Qu'a laissé venir la brume
Cette valse là est pour toi…
Adieu mon danseur de lune ! Je sais que vous n'étiez pas d'accord, mais je m'étais tout de même levé de mon lit pour venir lui dire Adieu à son enterrement… Je me sentais si vide maintenant que tu n'étais plus là, mon bel ange de la lune… Je disais également adieu à ma vie, je partais loin d'ici, loin de tous… Pour combien de temps, je l'ignore encore…
NDA : Cette chanson « La valse du danseur de lune » est ma chanson française préférée sans aucune hésitation, je la trouve d'une poésie exceptionnelle… d'où mon choix pour ce premier chapitre…
Si vous aimez, n'hésitez pas à laisser une petite review, merci beaucoup…
A suivre…
