Disclamer : les personnages de Junjo Romantica appartiennent à Shungiku Nakamura
Ohayo minna! Me revoilà avec une fanfiction de Junjo Romantica!
Paring : Misaki x Usagi
Rien n'aurait dut se passer comme cela, ce n'était qu'une erreur, rien de plus qu'une dispute comme n'importe quel couple aurait eue ... alors pourquoi... pourquoi tout avait fini de cette façon?
Si seulement je le savais...
o o o
Encore une fois, il m'empêchait de faire ce que je voulais. Encore une fois, il essayait de me toucher sans que je ne le veule. Et encore une fois, il répétait sans cesse ces mêmes paroles dépourvues de sens.
-Usagi-San, lâche-moi!
J'essayai de le repousser loin de moi, mais je n'étais pas assez fort. Il se rapprochait sans cesse de moi, essayant de s'excuser de ses erreurs. Essayant d'excuse sa jalousie. Mais j'en avais vraiment par-dessus la tête, il m'empêchait de faire ce que je désirais, il m'empêchait de sortir avec d'autre gens ou alors il devenait violemment jaloux.
-Misaki... tu es a moi, seulement à moi...
Il me gonflais vraiment. De plus, ce n'étais pas du tout mon jour, malheurs par malheurs s'étaient abattus sur moi tout le long de la journée. J'échoue lamentablement un examen, je reçois un sermon de mon professeur de littérature sur oh combien je suis pathétique, j'échappe mon dîner sur la tête du caïd de l'école qui vas presque pour m'assommer jusqu'à ce que Sempai intervienne... Je veux lui payer un dîner pour le remercier, et là Usagi-San débarque au milieu du restaurant en faisant sa crise de jalousie et me ramène de force à la maison...
Décidément, toute cette tension accumulée me tombe sur les nerfs et Usagi ne fait rien pour aider. Je suis tellement à bout que je pourrais facilement faire une bêtise impardonnable.
Alors qu'il passait ses mains de pervers sous mon chandail en m'embrassant le cou, je me fâchai pour de bon et lui écrasai le pied violemment. Sa prise se desserra et j'en profitai pour m'extirper de ses bras. Je me retournai vers lui, plus en colère que jamais, les poings serré et le visage sans doute rouge de colère.
-SA SUFFIT! J'en ai marre de ton attitude! Toujours jaloux de tout, tu veux me garder pour toi seul! Et bien je vais t'apprendre quelque chose : JE. N'APPARTIENT. À. PERSONNE compris?! Je ne suis pas un objet et j'ai ma vie à vivre! Est tu assez stupide pour ne pas être capable de comprendre ça? qu'est ce que tu ne comprend pas là-dedans?! Répond-moi!
J'avais garder les yeux fermés tout le long que j'engueulai Usagi-san, si bien que je dut les ouvrir pour comprendre la raison pour laquelle il ne répondait pas.
Il était devant moi, la tête baissé si bien que ses cheveux me cachaient son visage. Il ne disait rien, il semblait à la fois surpris et... triste. Usagi tendit la main devant lui, plaçant la paume vers le haut comme si il attendait que je la prenne.
-Misaki... je t'aime...
Encore cette raison! Encore cette phrase et ces mots! Pourquoi n'était t'il pas capable de me comprendre, pourquoi ne répondait-il jamais à mes question sauf par des réponses évasives ou par des « Je t'aime »?!
Je repoussai sa main assez brutalement avant de le regarder avec des yeux rempli de rage.
-J'en ai marre, c'est fini! C'est fini entre nous! Je m'en vais! Je ne suis plus capable de te supporter!
Je lui tournais le dos et m'empressai d'aller faire rapidement mes bagages en retenant mes larmes du mieux que je le pouvais. Une fois fait, je descendis avec ma valise et vit que Usagi n'avait pas bougé de sa position, regardant toujours le sol, le dos courbé, ses cheveux gris formant un rideau de tristesse devant ses yeux. Je passais devant lui, sans trop m'attarder sur lui car je savais que sinon, les larmes couleraient d'elles-même. J'allais mettre ma main sur la poignée pour partir une bonne fois pour toute mais je sentis quelque chose se placer autour de ma taille, des bras puissant m'entourant et m'empêchant de bouger. Une tête se posa sur la mienne. Je me figeai un instant avant de le repousser violemment loin de moi. Usagi me lâcha assez rapidement.
-Misaki... ne me laisse pas...
Il avança sa main pour me la placer sur ma tête mais encore une fois, je la repoussai en la claquant.
-Ne me touche plus jamais! Je... je te déteste!
Et c'est sur ces mots d'une cruauté sans nom que je me précipitai hors de son appartement, courant vers une destiné remplie de regrets. Je ne me retournais pas pour regarder derrière moi, et c'est pour cela que je ne vit pas les larmes couler le long des joues de Usagi, tombant en silence sur le sol.
o o o
Ce faisait seulement quelque jours que je m'étais installer chez mon frère et sa femme. La raison que je lui avait donné pour mon départ avait rester flou. Depuis mon arrivé, je m'étais enfermé dans la chambre d'ami là ou je logeais pour pleurer contre l'oreiller, mais pour aussi le frapper pour défouler ma colère. Takahiro s'inquiétait énormément pour moi, alors après 2 jours à rester enfermé, je décidai de sortir de ma cachette. Les yeux rougis et cerné, je le retrouvai à la cuisine là où il se préparait pour aller travailler.
-Misaki! Tu vas bien? Je me fait un sang d'encre!
Il vint m'enlacer et je lui rendit l'étreinte faiblement.
-oui, je vais mieux désolé de t'avoir inquiéter... Nanami n'est pas là?
Il me regarda avec certains soupçons, mais je me devais de changer le sujet pour ne pas l'inquiéter d'avantage. Je n'avais pas le droit de lui faire ça.
-elle est aller au parc avec Mahiro, mais elle rentrera bientôt.
Aussitôt dit, aussitôt ils franchirent le seuil de la porte. En me voyant, le petit Mahiro vint me sauter dans les bras.
-Tonton Misaki!
Je ne pus m'empêcher de lui sourire, et c'est à cet instant que je me rendis compte que je pouvais sourire sans Usagi et je pouvais vivre ma vie sans lui.
Cette pensée égoïste vint me pincer le cœur.
Plus tard ce jour là, l'après-midi pour être plus précis, je cuisinais un gâteau au chocolat comme dessert et Mahiro me suivait des yeux avec émerveillement. Je lui montrais comment faire la pâte et lui laissai également lécher la cuillère. Il semblait si heureux que j'en oubliais ma propre tristesse pour m'amuser avec lui. Le soir tomba bien vite, et mon frère rentra de son travaille.
-Bienvenue à la maison!
Le souper était déjà sur la table et nous l'accueillîmes tous avec un immense sourire sur le visage. Nous nous installâmes à table et mangeâmes avec une joie et un bonheur immense d'une famille heureuse. Ce soir là, je me couchai avec le sourire en ayant presque oublier ma peine.
o o o
Une semaine passa.
Comme c'était les vacances, je restais à la maison pour garder Mahiro. Je ne pleurais plus autant la nuit en me remémorant un amour passé. Ce faisait une semaine, 7 jours, que j'avais quitter Usagi-San pourtant son image n'arrivais toujours pas à quitter mon esprit. C'était le matin du septième jour, j'étais couché dans mon lit et m'étirai tout en pensant une fois de plus à Usagi. Je n'avais eue aucune nouvelle de lui depuis, il ne m'avais pas appeler ni contacter. Je secouai la tête en me mettant sur mes pieds. C'était du passé, je devais passer à autre chose.
J'allais ouvrir la porte de ma chambre lorsque j'entendis quelque chose tomber sur le sol violemment à l'extérieur. Je me figeai et posai mon oreille contre la porte en essayant d'entendre quoique ce soit, mais je ne perçut que des murmures incompréhensibles. Je décidais d'entrebâiller la porte mais encore, la conversation étaient inaudible. J'avais un mauvais pressentiment...
Je m'avançai dans le corridor puis m'arrêtai au bout du mur afin de ne pas être vue. Puis, discrètement, je jetais un coup d'œil dans le salon où je vie mon frère, à genoux sur le sol, une main dans son visage. À coté de lui, le téléphone est brisé en mille morceaux. C'est donc cela que j'ai entendu plus tôt... le bruit sourd qui m'avais alerté. À coté de mon frère, Nanami était agenouillée également et l'enlaçait tendrement, les yeux au bord des larmes. Je n'y comprenais rien... pourquoi est ce que mon frère pleurait?
-Il faut le dire à Misaki..
-Non... ce n'est pas une bonne idée il ne vas pas survivre... il vient tout juste de recommencer à sourire et si il apprend ça... j'ai peur que son sourire disparaisse à jamais...
Je serrai les poings. Que ce passait-il? Pourquoi mon frère me prenait encore pour un bébé... je me décidai à sortir de ma cachette.
-me dire quoi?
Mon frère sursauta en m'entendant parler. Lorsque ses yeux croisa les miens, je sentie une angoisse commencer à m'envahir. Quelque chose était arriver... quelque chose de grave.
-Misaki... il faut mieux que tu t'assois...
-Je suis bien debout dit moi ce qu'il y a tout de suite!
Je commençais a perdre patience. L'angoisse montait de plus en plus, et mes jambes commençaient à trembler.
-Tout d'abord, il faut que tu sache que ce n'est en rien ta faute d'accord? Rien n'est de ta faute.
Je commençai à avoir peur. Peur de comprendre.
-qui a t'il!?
J'avais élevé la voix et cette dernière était sur le point de craquer. Mes yeux se remplissaient lentement d'eau.
-C'est Usagi...
Mon cœur rata un battement.
-il...
Mon frère étouffa un sanglot.
-Il quoi? qu'est-t-il arrivé à Usagi-san?!
Mon frère se leva et vint mettre une main tremblante sur ma tête.
-Il s'est suicider la nuit dernière.
