Hello mes petits scarabées ! Ça fait un bail que je n'ai pas posté de chapitre aussi long..Cet histoire n'est rien que le fruit de l'arbre qu'est La Croisade D'Erwin Smith, un défi de l'APDES.
Oui, j'ai une histoire à continuer, mais patience ça viendra u.u
Cette histoire comportera un deuxième chapitre, en lien avec celui-ci et sérieusement, j'ai adoré l'écrire.
Bon, je m'excuse d'avance pour les multiples fautes que j'ai dû faire (j'arrive pas à me relire correctement, c'est pas juste..)
Disclaimer : Shingeki no Kyojin appartient à Isayama Hajime.
Rating : Euh, j'ai toujours du mal avec ça..pourtant je le sais ! Bon, T. On-ne-sait-jamais !
Pairing : Errh.. Il n'est pas question de couple, mais il y en a un en fond :3
Sur ce bonne lecture !
C'est avec les mains dans les poches qu'elle contempla avec nostalgie son appartement, vide. Elle y avait vécu de bon moment, comme des pires. C'est normal après tout. Elle fit le tour de son appartement, sans même s'en rendre compte. A force d'y faire les cent pas, à trouver ce qui manquait pour que ses travaux soient explosifs, ou encore la venue soudaine du fils du voisin qui ne cherchait qu'un tout petit peu d'attention pour ce qu'il faisait.
En parlant de ce petit garçon, il était si mignon, si vif, si intelligent. Quand il pénétrait dans la maison, tous le monde souriait. Même elle, qui habituellement souriait comme jamais arrivait à étendre son sourire jusqu'aux oreilles. Il courait certes partout, posait un peu trop de questions ou encore, il ne se mêlait que des affaires des adultes. Mais il restait un chouette garçon.
Son prénom ? Eden. Oui, comme le jardin paradisiaque. Il le tenait bien, son prénom. Tout ce qu'il a fait en entrant dans cette maison c'est y apporter la lumière qui lui manquait. Ses yeux bleus, innocents et purs, azurs ne la fixait pas comme une bête curieuse. Non, il la voyait comme une personne normale. Comme sa voisine.
_ Oh, tu sais, c'est pas parce que tout le voisinage pense que tu es folle que je vais le penser.
Elle lui avait offert un simple sourire, Eden reprit la parole en posant sa petite main sur la joue d'Hange, en murmurant :
_ Et puis, même ça, tu es ma folle à moi.
Elle ne pouvait s'empêcher de le prendre dans ses bras quand il s'exprimait ainsi. Et de lui répéter à chaque fois qu'il lui disait des paroles aussi mignonnes :
_ Et toi tu es mon petit Paradis.
Elle lui offrait un bisou baveux qu'il essuyait tout en gémissant. Et Hange explosa de rire. Don rire peu commun qui avait le don de faire rire Eden. Le rire du petit garçon ressemblait à celui d'un bébé, sauf qu'il hoquetait quand il n'arrivait plus à se calmer.
Un soleil d'été tapant sur la ville de Rose et la chaleur étouffante ravivait la flamme de vie de ses habitants. Les jeunes filles se dénudaient, portant de simple shot et débardeur. Les jeunes hommes un peu plus pudiques portait des pantalons courts ainsi qu'un t-shirt léger.
Le parc était abondamment rempli de petits enfants qui se chamaillaient, jouaient sur le toboggan ou dans le bac à sable accompagnés des deux parents et des grands frères ou grandes sœurs, s'il y en avait.
C'était la période des grandes vacances, le mois de Juillet exactement. La plupart des habitant allait à la piscine bronzer au bord ou à la plage. D'autres préféraient rester chez soi en compagnie de son climatiseur à portée de main, ainsi que de la boisson fraîchement conservée dans un petit réfrigérateur tout proche du canapé.
C'est ce que choisissait Hange. N'ayant pas l'habitude de porter des vêtements courts ou ne serait-ce que trop féminin, elle s'enfermait chez elle devant la télévision qui diffusait de débiles émissions.
Ses étés ont toujours été ainsi, même durant son adolescence. Cette saison ne l'avait jamais enchanté. Quoique voir son voisin se balader torse nu durant un barbecue avec sa femme et ses enfants lui donnait une faible raison d'aimer cette saison.
Ses abdominaux étaient un don des dieux : percevables à des kilomètres et dessinés avec précisions. Son torse était comparable à celui d'une statue grecque. Elle ne douta pas une seule seconde que le bas de ce corps -presque- parfait ferait damner plus d'une. Il avait une coupe de cheveux militaire -laissant plusieurs idées sur le métier auquel il se consacre- en plus d'être blond. Elle ne savait rien le concernant. Elle pouvait juste attribuer le surnom de « l'homme au corps d'Apollon ». Et malheureusement -comme la plupart de ses voisins-, ce bel homme était marié et avait des enfants. Trois.
Enfin, le troisième est en route, d'après le fils cadet de celui-ci.
Son nom est Eden. Eden Smith plus exactement. Minuscule enfant de huit ans, ce garçonnet avait un QI supérieur à un enfant normal. Un petit surdoué qui lui rappelait elle à son âge. A un détail près : Eden était plus doué qu'elle muni d'un crayon et quelques feutres. Même maintenant, d'ailleurs. Il arrivait à Hange de se poster devant la fenêtre et de contempler avec émerveillement les dessins que lui montrait Eden.
Brun aux yeux bleus, il était le portrait craché de son père. Il avait même hérité de la masse de poils sourcilière du bel homme. Elle pourrait mettre sa main à couper que le père devait avoir la même bouille à son âge.
- Papa et maman se sont encore disputés aujourd'hui, lui dit-il en grimpant sur le grillage qui séparait son jardin du leur. J'ai pas trop compris pourquoi cette fois-ci mais ton prénom a été mentionné.
Ce garçonnet bravait souvent ce grillage pour discuter avec sa voisine. Une grande amie qu'il appréciait pour sa spontanéité, sa gentillesse un peu trop poussée et son étrangeté. Un soir alors qu'il regardait par la fenêtre de sa chambre, il vit une lumière rouge émaner du salon de sa voisine. Le balcon s'était ouvert et il la vit, traîner un sac poubelle qui semblait lourd.
Le lendemain, il lui avait demandé ce qu'il y avait dans ce sac qui pouvait être bien plus lourd que ses soixante kilos. Elle lui répondit avec sourire horriblement rassurant « Tu sais ce que je fais aux petits fouineurs Eden ? Oui. Alors tu ne veux pas savoir. ». Il fallait le dire, Hange est complétement dérangée mais Hange avait les bonnes solutions lorsqu'un problème lui faisait face. Comme celui qu'il venait d'énoncer.
- Par qui ?
- Maman.
- C'est le fait que je mate ma télé dans le jardin ? Ou que je fous un boucan pas possible soir en dissé..en pratiquant mes expériences ?
- Noon.., contesta le petit. C'est surtout contre papa qu'elle a une dent..
- Mais-
- Eden Smith ! Combien de fois t'ai-je interdis de venir importuner la voisine !?, brailla une voix féminine de l'autre côté de la grille.
Une tête brune apparut au sommet de celle-ci et ses yeux verts fusillaient le petit du regard. C'était la mère du petit. Une femme qu'Hange avait connu au lycée, en classe de première. Elles ne s'étaient jamais adressé la parole et la brune à lunettes ne se rappelait plus de son prénom. Pour cause, les filles « classes et populaires » ne s'intéressaient pas aux « têtes de nœuds ».
Comment ? Hange était une « tête de nœuds » et ce surnom lui plaisait bien à l'époque -et c'est toujours le cas. Parce que ce n'était pas qu'une histoire d'être une « intello » ou une « ringarde » pour elle. Ses courts cheveux bruns étaient -et sont toujours- pleins de nœuds. Elle n'y pouvait rien, au niveau capillaire, ce sont ses cheveux qui font la loi, pas elle.
Le regard vert de la mère de famille se posa sur elle. Ils la détaillaient de haut en bas, l'air hautaine. Au moins, Hange pouvait dire qu'elle était resté fidèle à elle-même, même après toutes ces années..Eden escalada la grille à contre cœur tandis que la mère plissait ses yeux en amandes.
- Pensez à vous couvrir un peu plus quand mon fils est en votre compagnie. Je ne veux pas qu'il devienne aussi dépravé que vous.
Hange haussa un sourcil. Ses yeux se dirigeaient automatiquement vers sa chemise blanche d'homme, deux fois plus grande qu'elle. L'ancienne lycéenne populaire qui s'habillait encore plus court qu'une fille de joie parlait de décence. Si ce n'est pas se foutre de sa poire..
- C'est pas comme si je me baladais à poils, j'ai certes rien en dessous mais ça ne se voit pas !
Un gloussement sortit de la bouche du plus jeune qui se précipitait dans l'enceinte de son habitat après avoir reçu un regard noir de sa mère. Celle-ci se détourna de son fils pour ensuite toiser avec fureur la voisine à lunettes.
- Sur ce, bonne journée !, s'exclama la femme célibataire avec un geste de la main. Passe le bonjour à...oh, j'ai oublié son prénom..ce n'est pas très grave. L'aînée, ça fait longtemps qu'elle ne m'a pas parlé de ses plans c..de ses histoires d'amour.
La colère de la mère de famille était contenue et cela se remarquait : ses lèvres tremblaient et il en était de même pour ses poings fermés dont la jointure des doigts avait blanchie. Elle se retourna sans lui répondre et entrait dans sa maison en claquant la porte au passage.
Depuis qu'ils avaient emménagés, la mère de famille lui lançait des regards noirs quand elle sortait la poubelle le matin. Les phares de la voiture s'allumaient tandis qu'elle ouvrait la porte de devant, côté passager. Elle accompagnait sûrement Eden et sa sœur, Liliane -plus couramment appelée Lily- à l'école. Hange la voyait attacher la ceinture de ses enfants (sachant que Lily arrive sur ses quatorze ans) comme s'ils n'étaient encore que des bébés, ignorant les plaintes de l'aînée puis elle montait à l'avant de la voiture.
Quand elle observait cette scène, elle se demandait toujours comment est-ce que Lily faisait quand il y avait des réunions au collège. A son âge, sa mère préférait s'occuper de son vieux père que d'aller aux réunions et cela l'arrangeait bien, d'ailleurs. Quelque part, elle savait que cette folle qui leur servait de mère les aimait, donc elle n'a rien à craindre pour eux.
Ce qu'elle n'avait pas compris -et qu'elle n'essaie pas de comprendre- c'est pourquoi elle la détestait autant. C'est peut-être en disséquant son cœur qu'elle le saura ?
Elle s'asseyait au rebord de son balcon qui menait au jardin. Elle ferma les yeux et cru entendre me petit rire d'Eden. Automatiquement, elle levait les yeux vers le haut buisson qui les séparait. La voix de son père la faisait sortir de ses petits rêves.
Ah, son père..
Elle retira ses mains de ses poches et croisa les bras avant de s'appuyer contre l'embrasure de la porte de la cuisine. Un petit sourire au coin des lèvres, elle eut un petit pincement au cœur en pensant à lui, Erwin Smith. Elle en avait vécu des choses dans cette maison. Que cela soit en mal ou en bien, elle y avait des souvenirs.
Le jour suivant, elle s'était levé vers cinq heures du matin avec la ferme intention de se faire un café et peut-être bien une cigarette. Elle ouvrit en grand les rideaux de sa chambre et ouvrit la fenêtre. Seulement vêtue d'un grand t-shirt et ses cheveux en bataille, elle bailla sans mettre sa main devant sa bouche en envoyant balader poliment toute féminité. Elle s'étira avec un grand sourire en constatant que le soleil commençait déjà à se lever. Les rayons lointains arriveraient dans plusieurs minutes, lui laissant le temps de bien se réveiller.
- Bonjour, intervint une voix masculine pas très loin de son balcon.
- Mhm, bonjour !
Elle se crispa aussitôt et arrêta tout mouvement avant de se retourner et de faire face à « l'homme au corps d'Apollon » qui se trouvait encore torse nu. C'estt une manie chez lui de sortir presque nu dans son balcon ? De plus que les voisins d'à côté étaient de vraies commères et pourraient dire n'importe quoi à son sujet si ce n'est pas déjà fait. Il n'a pas froid aux yeux. Elle ne cilla pas pour autant, soutenant le regard azur de l'homme.
- Belle matinée, vous ne trouvez pas ?, lâcha le blond en ne la quittant pas du regard.
La surprise étant passée, elle lui offrit un sourire avenant tout en se massant la nuque.
- Pour se griller une clope ? Je pense. Vous me le permettez ?
Elle désigna sa table de chevet où se trouvait son paquet de cigarette ainsi qu'un briquet noir. Le sourcil du blond se leva.
- Ce n'est pas très beau à voir, une femme qui fume.
Hange eut le temps de prendre son paquet, d'en tirer une au hasard et de l'amener à sa bouche. Elle alluma avec aisance le tube de nicotine sous le regard neutre de l'homme. Elle avait l'impression d'avoir fait ce geste toute sa vie, entre son père qui lui demandait d'allumer ses gros cigares et sa mère qui lui offrait ses briquets parce qu'ils étaient jolis (il y avait même un avec des macarons comme motif). Ses parents étant de gros fumeur, elle leur posa une condition : elle fumera tant qu'il n'arrêteront pas de fumer. Voilà depuis une bonne vingtaine d'années qu'Hange se trouve avec une cigarette entre les lèvres et ce, plus par addiction que les conditions qu'elle avait imposé.
- Vous trouvez ? Désolée de ne pas vous plaire.
- Je n'ai jamais insinué cela.
- Oh ?
- Vous devriez vous trouver une autre addiction.
Amenant le le petit cylindre blanc à sa bouche, elle absorba la fumée mais ne la recracha dans l'immédiat.
- Je l'ai déjà trouvée, il me faut juste l'exploiter.
Les yeux francs d'Hange vacillaient à droite, puis à gauche, en haut et en bas. Elle cherchait à ne pas regarder les yeux azurs qui la fixait avec une indifférence à faire presque peur. Elle souffla un bon coup, lassée et fatiguée.
- Et puis, je ne vois pas en quoi ça vous regarde.
- Mes enfants vous voit comme un modèle et cela serait fâcheux de les voir commencer à fumer parce qu'ils vous admirent et veulent faire comme vous.
Et c'est tout ? Hange gonfla légèrement ses joues.
- Je ne fume pas en leur présence c'est déjà ça non ?
Le blond haussa les épaules, l'air de s'en foutre royalement.
- Eden vous aime beaucoup, lâcha-t-il en s'accoudant à la barre de fer sans la quitter des yeux.
La brune eut un rictus mauvais. Ce n'est pas le fait qu'il passait du coq à l'âne, elle même n'arrivait jamais à tenir une discussion à peu près « normale » avec quelqu'un. Qu'il lui rabâche les méfaits du tabac ou autre chose qui s'apparente au sujet lui fait ni chaud ni froid. Mais c'est cette manière qu'il a de parler ou bien de se comporter. Oui, c'est son comportement. Il y avait quelque chose qu'elle n'aimait pas dans son comportement. Mais quoi ?
Sans s'en être rendue compte, elle toisait avec méfiance son vis-à-vis à qui cela ne lui échappa pas.
- Méfiante ? Je vous comprends. Un inconnu qui se trouve être votre voisin vous adresse la parole un beau matin, alors qu'il ne l'avait jamais fait depuis l'emménagement, ce n'est pas très crédible.
- Non, ce n'est pas ça. Je ne vous aime pas.
« Je ne vous aime pas » est une trop grande phrase par rapport à « quelque chose chez vous m'insupporte », mais Hange n'avait jamais réfléchit avant de parler, ce qui l'avait amené à faire des erreurs toutes aussi stupides les unes que les autres..
- C'est donc pour cela que vous trouvez un moyen pour énerver ma femme en-
- Je sais reconnaître les personnes dérangées et celles atteintes de maladies psychologiques et sans vouloir vous offenser vo-
- Vous m'offensez, lui dit-il en prenant un air presque dépité. Tara n'est pas folle.
Ah, voilà son nom. Elle s'appelait Tara.
- Un petit peu, reprit-il en reculant. Mais elle est folle de moi voyez-vous ?
La bouche d'Hange s'entrouvrit légèrement. Cela faisait un bon moment qu'elle n'avait plus entendu des vannes aussi nulles..Elle amena sa main devant ses yeux et elle ne pu se retenir de rire. Un rire presque hystérique, mais un rire franc. Cet homme avait un drôle sens de l'humour. Sa main remontait jusqu'à son front, remontant sa frange.
- Mettez vous à jour, sérieusement. Ce genre de phrase fait fuir les femmes. Estimez vous d'être déjà marié.
- On a réponse à tout à ce que je vois.
- ..Je ne vous suit plus.
Les lèvres du blond firent une minuscule grimace qui ressemblait à un grincement de dents. Peut-être parce qu'il ne fait que la faire tourner à sa guise depuis le début ?
- Vous m'interpelez, vous me questionnez et tout ça sans but précis ? C'est un peu tiré par les cheveux.
- Qui sait.
La dernière cendre de la cigarette rencontra le sol. Le mégot toujours entre les doigts de la femme servait désormais de décors. Tout comme Hange. Elle voyait toujours pas ce qui l'irritait chez lui mais elle ne voyait pas que l'envers de la médaille. Il est beau, sûrement très intelligent (Eden l'était, Hange est certaine qu'il tenait ça de son père et pas de sa mère. Il fallait être réaliste, Tara avait un QI neutre) et pourrait être une personne qui dirait oui à tout.
- Je ne vous aime pas, ça, c'est certain..
Le regard du blond devint d'un coup neutre tandis qu'il se préparait à retourner à l'intérieur de sa chambre, vraisemblablement.
- ..mais vous êtes un drôle de bonhomme. Quelque part, je pense vous apprécier.
- Si vous le dites.
Il pénétra dans son habitat en prenant bien soin de fermer la porte ainsi que les rideaux. Hange resta un petit moment à regarder avec attention la vitre qui lui faisait face. Plus le temps passe, plus les hommes deviennent un véritable mystère pour elle. Elle haussa les épaules, jeta par dessus son balcon le mégot et rentra à son tour chez elle.
La fenêtre juste à coté de celle du mystérieux voisin s'ouvrit sur un petit garçon. Le regard plein de malice, il fixa la fenêtre de sa voisine et étouffa son rire avec sa main. Il n'avait pas tout compris, mais de ce qu'il avait vu, Eden sait qu'Hange venait de vexer son paternel.
La première fois qu'elle lui avait adressé la parole l'avait marqué. Non pas parce qu'il se baladait sans t-shirt. Elle sait maintenant ce qu'elle détestait chez lui : ses yeux. Ternes. Elle se leva et souffla, exaspérée.
Un beau matin, elle eut droit à sa visite surprise. Eden avait de la fièvre et demandait après elle. Hange accourut aussitôt à son chevet et il lui semblait que sa génitrice s'était rendu chez ses parents.
A ce moment là, elle avait vu ses yeux. Exprimant mille et unes émotions. Elle s'était assise près de lui et prit la main de son petit Paradis. Elle croisa pour la première fois le véritable regard du blond. Pas celui de l'homme hautain qu'elle avait vu, ce matin là. Non, il avait brisé la glace. Ou plutôt, Eden avait brisé la glace que maintenait son père.
- Il va s'en sortir, ce n'est qu'une grippe, dit-elle après avoir touché le front du petit.
La seule chose qu'il put dire était « merci ».
- Ma folle aime beaucoup papa ?
L'après midi même, il respirait la joie de vivre. Mais il ne sortit pas de son lit.
- Il est spécial.
- Toi aussi tu l'es, à mes yeux.
- Tu parles comme un adulte, c'est flippant..
La seule chose que fit Eden était élargir son sourire.
Elle soupira en s'ébouriffant les cheveux comme pour oublier ce à quoi elle était en train de penser. Elle laissa son regard vagabonder dans la pièce. Il était temps, maintenant. Lentement, elle s'approchait de la porte d'entrée, son trousseau de clés dans sa main droite.
Il était difficile de dire au revoir à la maison qui l'avait accueillie durant une bonne dizaine d'années. Mais ce qui était encore plus difficile, c'est de dire adieu à son petit Paradis.
Petit Paradis qui jouera seul dans son jardin.
Petit Paradis qui ne pourra plus dévoiler avec fierté ses dessins.
Petit Paradis qui a perdu une amie.
Petit Paradis qu'elle aimera à jamais jusqu'à la fin de sa vie.
Ouais. Ouais ouais ouais ! Erwin marié avec une femme quelconque, un petit fond de Erwin/Hange (je ne me suis pas trompée cette fois-ci ! o/) et deux merveilleux enfants !
J'ai hésité avant de faire cette histoire, tout simplement parce que c'est tiré par les cheveux tout ça ! Mais j'aime bien ! OSEF ! Tout ce qui compte c'est que ça vous ait plu ! Et puis c'était nul, bah..désolée ?
Arigatou to Jaa ne !
