NdA: Voici donc ma troisième fanfic.
Cela fait un bon bout de temps que je voulais l'écrire, mais je voulais attendre de terminer celle sur Harry Potter... En fin de compte, j'étais trop impatiente!
Alors voilà!
Disclaimer: Les personnages Marco et Dylan ne m'appartiennent pas. Ils appartiennent à... celui ou celle qui a écrit la série, là...
Mais M. Dufour, Katherine et la cravate en satin m'appartiennent! Ainsi que les clients de la crèmerie! (Désolée, c'était trop important que je le précise!)
Prologue
La rue était bondée. C'était le début du mois de juin, il faisait chaud et tout le monde avait eut l'idée d'aller manger une crème glacée à la crèmerie du quartier. Des jeunes couples dégustant leur dessert en se regardant dans les yeux aux parents regardant, attendris, leurs jeunes enfants s'émerveiller devant la myriade de saveurs, tous s'étaient entassés dans la petite construction ainsi que sur le terrain extérieur parsemé de petites tables à pique-nique, toutes pourvues d'un parasol. Oui, tout le monde avait eu la même idée. Enfin, presque tous. Un jeune homme passa devant le tout petit bâtiment sans même s'arrêter. Ce n'était pas sa destination. Ses cheveux noirs en coupe dégradée, dont les plus longues mèches arrivaient au milieu du cou et les plus courtes aux pommettes, étaient laissés libres. À sa dernière année à Degrassi, deux ans plus tôt, il les portait aux épaules et frisés, les attachant souvent en queue de cheval. Mais il s'était lassé de cette coupe peu avant son entrée au collégial. À 19 ans, il les portait donc un peu plus court et raides. Son teint était toujours aussi hâlé, démontrant ainsi son origine italienne. Une chose qui n'avait pas changé, c'était sa petite barbichette entre sa lèvre inférieure et son menton. Il devait probablement l'avoir depuis ses treize ans... depuis qu'il avait de la barbe, quoi! Quelques amis lui avaient fait remarqué qu'il devrait peut-être l'enlever ou la changer... mais il s'en foutait! Il appréciait et tenait à garder cette petite touffe minuscule. (NdA: C'était trop important que je m'éternise sur sa barbichette!) Lorsqu'il passa devant l'endroit où tous se gavaient de crème glacée, il manqua se laisser tenter par le dessert glacé qui semblait si rafraîchissant, mais il se ravisa. Il risquait seulement d'être en retard à son rendez-vous. Il n'aurait qu'à revenir une autre journée de canicule avec Dylan, son petit ami. Un c'est bien, mais deux c'est mieux! (NdA: Ça aussi, c'était trop tentant de le mettre! Jamais sans mon lait!) Il s'arrêta finalement devant un bâtiment moyennement grand en briques rouges. Il semblait plutôt vieux car les briques étaient, pour la plupart, craquelées, sales et ternies. Malgré tout, l'endroit arrivait à avoir un certain charme. Il ouvrit la porte et sentit immédiatement la douceur de l'air climatisé lui caresser le visage. Qui avait osé dire que l'air climatisé était étouffant? C'était plutôt la chaleur extérieure qui était étouffante. Malheureusement, elle ne le serait que deux fois plus à sa sortie, puisqu'il aurait eut le temps de s'habituer à la fraîcheur intérieure. N'en ayant plus besoin, il enleva ses lunettes de soleil pour les placer dans sa chevelure. Il marcha jusqu'à la réception, où se trouvait une jeune femme, d'à peu près son âge, à longue chevelure brune remontée en queue de cheval plutôt croche, aux grandes lunettes foncées à grosse monture sans aucun style et à l'accoutrement faisant plutôt penser à celui d'un garçon. Il n'aimait pas penser que les lesbiennes étaient toutes reliées à ce stéréotype du garçon manqué, mais celle-ci avait son orientation sexuelle d'étampée dans le front en grosses lettres rouges fluorescentes! (NdA: Vous comprendrez que c'est une image... ¬¬)
«Excusez-moi...» commença le jeune homme.
La réceptionniste leva les yeux de son roman policier pour regarder le nouvel arrivant. Elle posa son livre avant de reporter son attention sur le nouvel arrivant.
«Oui?» demanda-t-elle avec un sourire légèrement forcé.
«Je suis venu voir M. Dufour.»
«Votre nom?»
«Marco del Rossi.»
La secrétaire pris le combiné du téléphone posé sur son bureau et composa un court numéro. Le jeune italien put voir les ongles rongés au sang de la jeune fille.
«M. Dufour? Un certain Marco del Roddi voudrait vous voir.»
«Rossi.»
«Heu... Marco del Rossi!» corrigea-t-elle.
Un court moment de silence suivit, montrant que la personne à l'autre bout du fil parlait.
«D'accord.» dit la jeune femme avant de raccrocher.
Elle reporta à nouveau son attention sur le jeune homme à la chevelure noire.
«Il vous attend dans son bureau. C'est au bout du couloir à droite. La porte rouge.» lui dit-elle.
«D'accord. Merci.» dit Marco avant de s'engager dans le long couloir parsemé de portes bleues.
Certaines d'entre elles étaient ouvertes, montrant des hommes et des femmes, jeunes ou moins jeunes, parler au téléphone, presque tous sur un ton compatissant et réconfortant. Il arriva finalement au bout du très (Très!) long couloir, devant la seule porte rouge. Il cogna trois coups et entendit le craquement émit par une chaise lorsque quelqu'un qui y était assis se lève. Il entendit ensuite quelques pas avant de voir la porte s'ouvrir sur un homme moustachu dans la quarantaine aux cheveux bruns foncés commençant légèrement à virer au blanc. Il portait un pantalon noir avec une ceinture et une chemise blanche. Une cravate en satin verte venait compléter l'ensemble. Bref, il avait du style. Rien à voir avec la réceptionniste. (NdA: Ha! Je suis méchante!)
«Marco, c'est ça?» demanda-t-il.
«Oui.» répondit le jeune homme.
«Entre!» dit le patron en s'effaçant légèrement pour laisser l'étudiant entrer.
Il referma la porte derrière lui et l'invita à s'asseoir, ce que l'invité fit.
«Tu es ici pour être bénévole, je me trompe?» demanda l'homme dans la quarantaine.
«Non. C'est cela.»
«D'accord. Vous devez probablement trouver étrange que je vous fasse passer une entrevue pour faire du bénévolat.»
«Non. Je comprends que vous ne veuillez pas prendre n'importe qui.»
«Absolument. Vous savez, ce travail exige beaucoup de psychologie. Lorsque les jeunes appelent, ils sont en détresse, et vous devez savoir quoi leur dire pour les rassurer ou les démêler un peu dans tout ce qui leur arrive. Certains menacent même de mettre fin à leurs jours. Dans ces cas-là, il ne faut pas faire de faux pas.»
«Je comprends.»
«Enfin... je ne cherche pas à vous effrayer.»
«Vous ne m'effrayez pas. Je suis d'accord avec vous.»
«Tant mieux. Tant mieux. Hum... si je ne me trompe, vous venez de compléter votre deuxième année collégiale en psychologie.»
«Oui, c'est cela.»
«C'est très bien. Vous avez un peu d'expérience?»
«Eh bien, je n'ai jamais participé à quelque chose comme ici, mais j'ai plusieurs amis qui pourraient vous vanter mes talents de psychologue.»
«Très bien. Très bien. Eh bien... je dois vous avouer que je n'ai rien à dire de plus!»
«Cela signifie que je suis pris?»
Marco dût retraverser le si long couloir. Une fois qu'il fut de retour à la réception, la jeune fille leva à nouveau les yeux de son roman.
«Aurons-nous le plaisir de travailler ensemble?» demanda-t-elle au jeune homme qui s'apprêtait à quitter l'endroit.
«Oui.» répondit-il, le sourire aux lèvres.
Il était si heureux qu'il ne remarqua même pas à quel point la chaleur était suffocante à comparer avec l'air climatisé de l'intérieur du bâtiment sur lequel était écrit, en lettres bleues, comme les portes dans le très long couloir, deux mots: «Gai-écoute».
NdA: Bon, je ne veux pas recevoir des messages disant: «C'est pas comme ça que ça marche à Gai-écoute!» Je sais que c'est probablement pas comme ça que ça marche, que la décoration n'est pas ainsi, que le bâtiment ne ressemble pas à ça, qu'il n'y a pas de réceptionniste et de patron comme ça et qu'il n'y a probablement pas de crèmerie tout près...mais je n'y ai jamais mis les pieds! Je fais de mon mieux.
Enfin, j'espère que vous avez apprécié ce prologue. Reviewez!
