Titre : Geisha's Tears.
Auteur : Marilyn Williams.
Genre : Aventure, Romance, Comédie, Drame.
Pairing : Akatsuki-Hinata (DeiHina & cie)
Rating : T (M pour certains chapitres)
Crédits : Personnages de Masashi Kishimoto !
GEISHA'S TEARS
Prologue
Dieu aima les oiseaux et inventa le ciel. Les hommes, eux, aimèrent les oiseaux et inventèrent les cages… A vrai dire, ils résolurent même d'enfermer toutes les beautés et merveilles que le monde plaçait sous leurs yeux : J'eus l'infortune de faire partie de ces choses. Comme beaucoup d'autres femmes à cette époque d'ailleurs. J'appris alors qu'il y avait un prix à tout, qu'ici-bas, chaque objet, chaque personne, et même chaque sentiment pouvait s'acheter, en contre-parti d'une quantité plus ou moins importante d'argent. Absolument tout… Même la liberté.
GEISHA'S TEARS
Rencontre
Ère Tenpo, Solstice d'été de l'an 1832, Kyoto.
Les premières chaleurs de l'été avaient débutés il y a quelques semaines déjà, chargeant l'air d'un parfum allègre et jovial caractériel du festival qui devait avoir lieu le soir même, en l'honneur de la saison nouvelle. Koharu, la maîtresse de notre okiya, nous avait fait savoir lors du déjeuner que les geishas de notre maison devraient donner un spectacle de danse à l'occasion de ces réjouissances. Elle avait bien-entendu préciser que nous n'avions pas droit à l'erreur, et que si l'une d'entre nous était amenée à compromettre l'honneur de notre okiya, elle en assumerait les lourdes conséquences. Je n'étais pas douée pour la danse. Il était donc facile de comprendre que son avertissement m'était, en grande parti, destiné.
Nous avions passé l'après-midi entière à répéter la chorégraphie qu'il nous faudrait exécuter, sous le regard sévère et méprisant de la vieille. Seulement une heure de repos nous avait été accordée avant de nous rendre en ville. Je profitais de cet instant pour prendre une tasse de thé avec mon amie et ainée Anko, dans le jardin abondamment fleurit à l'arrière de la demeure. Mes pieds me faisaient atrocement souffrir. Car voyez-vous, danser pieds-nus est une chose. Danser avec des tabis et une paire de scandales ridiculement hautes en est une autre…
« - Cette mégère finira par nous tuer. » Soupira ma consœur, en appuyant une serviette froide sur ses ampoules.
J'acquiesçais d'un bref signe de tête. Anko était une jeune femme de vingt-quatre ans qui vivait ici depuis que son père l'y avait amené, à l'âge de six ans. Elle avait suivit une formation stricte et difficile à l'école Inoué, et était à présent l'une des geishas les plus renommées de Kyoto. J'étais son apprentie – ce que nous appelons plus communément ici, une maiko – et elle était d'une gentillesse incroyable avec moi. De part ses importants revenus, elle subvenait en majeure partie aux besoins de l'okiya, ce qui comprenait maquillage, kimonos et autres instruments nécessaires à notre « métier » – s'il est possible d'appeler ça ainsi. Je m'estimais chanceuse de l'avoir comme préceptrice, car la plupart des geishas de Kyoto avaient un caractère intransigeant qui engageait de nombreuses punitions. Anko, elle, était d'une patience exemplaire et préférait la douceur à la contrainte.
« - Oui… Je redoute vraiment le spectacle de ce soir. Il a en plus fallu qu'elle choisisse les éventails comme accessoire ! Elle sait pourtant que je ne suis pas douée avec ça. Je suis presque sûre qu'elle l'a fait exprès… » Répondis-je, anxieuse.
« - Allons, ne dis pas de sottise. Koharu-san est bien méchante, mais elle pense avant tout à la prospérité de notre okiya, et les éventails sont généralement très appréciés par les spectateurs. Tout se passera bien. Tu as la grâce d'un cygne. » Me rassura-t-elle, en portant une tasse de thé brûlante à ses lèvres.
Quelques minutes s'écoulèrent encore, et nous dûmes bientôt partir pour le centre-ville. Sur place, on nous coiffa telle que la tradition l'exigeait. Mes cheveux étaient incroyablement longs, si bien qu'il fallut attendre presqu'une heure avant que mon chignon ne fut impeccable, et mes ornements disposés. Le maquillage dura presque aussi longtemps. J'avais cependant un avantage particulier, car ma peau était tellement blanche qu'il était presque inutile de la fardée. Puis vint le moment de m'habillée. Enfiler un kimono et nouer un obi était une tâche complexe, ce pourquoi Anko dû m'aider dans cette entreprise. Après que ce fus chose faite, j'eus le loisir de m'admirer dans l'un des miroirs qui bordait l'entrée du temple.
Etre geisha ne signifiait pas toujours être naturellement belle. Les compétences artistiques étaient souvent plus valorisées que le physique dans ce milieu, car une geisha maladroite n'avait pour ainsi dire aucun avenir. Mon cas faisait exception à la règle. J'étais jolie. On me l'avait souvent dit. Mon regard y était pour beaucoup, car peu de femmes avaient des yeux nacrés pareils aux miens, une chevelure aussi soyeuse que la mienne et une carrure aussi délicate que celle que je possédais. Oui, j'étais vraiment jolie, mais je n'avais pas de réel talent. Ma musique était tout juste bonne à entendre, je manquais d'assurance lorsqu'il me fallait danser, et mes compositions florales n'avaient pas l'air de grand-chose. Toutes ces lacunes n'étaient évincées que par ma beauté physique et, plus ou moins, par la légèreté de mes chansons.
A cet instant, je me trouvais plus belle que jamais. Ce n'était ni de l'orgueil, ni de la vantardise. Juste un profond sentiment de satisfaction euphorique. Le kimono que je portais y était d'ailleurs pour beaucoup. Taillé dans un rouge vermeil des plus singuliers, il figurait une série de fleurs noires et ocres aux extrémités des manches et de la traîne. Rien n'aurait pu être plus simple, et pourtant, il était d'une beauté qui me laissa sans voix. Anko remarqua mon ahurissement et s'en trouva grandement amusée. En tant que mon ainée, le sien était dans les tons bleu marine, orné d'une longue série de vrilles argentés au niveau de l'encolure. Les plus jeunes portaient toujours des couleurs vives et chaleureuses, tandis que les plus âgés arboraient des teintes froides ou pastelles. Plus la geisha vieillissait, moins elle portait de couleur. La tradition était ainsi faite. Tout le monde s'y pliait.
Un brouhaha infernal nous parvenait déjà de l'extérieur, signe que la population avait envahi le centre-ville où la plupart des spectacles devaient se tenir. Koharu ne tarda pas à venir s'assurer que tous les préparatifs s'étaient achevés sans encombre. Elle avait toujours été d'un caractère très préventif et méticuleux… La musique retentit bientôt sur la scène, quelques mètres plus loin. Un groupe de novices de l'école Inoué, dont les membres ne devaient pas excéder les dix ans d'âge, faisait alors une démonstration de shamisen. Le publique sembla charmé. Il s'en suivit d'un spectacle de danse, donné par les filles d'une autre okiya de Gion, puis d'un récital de chansons populaires. Notre tour fut vite venu. J'appréhendais…
« - Tu serras fantastique. Après-tout, c'est moi qui t'ai formée. » Déclara Anko, avant que nous ne montions sur l'estrade.
Le silence se fit dans la foule, à l'instant même où nous apparûmes. Il faut dire aussi que, à quelques exceptions près, les filles de notre maison comptaient parmi les plus belles de Kyoto. Nous étions alors cinq. Je me tenais à l'extrême gauche, aux côtés d'une jeune maiko nommée Hotaru qui avait à peu près le même âge que moi. Elle aussi semblait inquiète. Elle avait d'autant plus raison de l'être que c'était sa première représentation, contrairement à moi qui en avais déjà tenue plusieurs l'hiver dernier.
La musique débuta, rythmée par les battements cadencés des tsutsumis, et fluctuée par la mélodie houleuse des shakuhachis. Nos éventails se levèrent, gracieux et synchronisés. Nos jambes foulèrent le sol, légères et indolentes. Nos bras ondulèrent au rythme des sonorités qui emplissaient l'air, tandis que la foule demeurait muette. J'avais conscience des milliers d'yeux braqués sur nous, et mes gestes tremblèrent un instant, sans que personne ne le remarque heureusement. Mes mains caressaient tour à tour le ciel étoilé, les lampions rougeoyant suspendus aux toits, puis le plancher de saule. Mes éventails volaient dans les airs, avant de regagner mes paumes ouvertes. Tout dans nos mouvements n'était que fragilité et élégance. Ce fut un réel succès. Les applaudissements réjouis de l'auditoire confirmèrent cette impression.
Koharu nous félicita avec modération, ce qui était déjà énorme venant d'elle. Nous pouvions toutes lire sur les traits creusés de son visage les marques d'un contentement dédaigneux, symbole que nous nous étions montrés à la hauteur de ses espérances. Elle nous donna quartier libre pour le reste de soirée, ce qui m'étonna. D'habitude, les geishas ne sortaient pas de l'okiya en dehors des réceptions auxquelles elles étaient conviées. Le reste du temps, elles demeuraient enfermées dans leur chambre ou passaient leurs temps libre dans les salons de thé. Mais certainement voulait-elle que nous nous fassions voir, car des personnalités importantes semblaient assister à ce festival. Elle espérait sans nul doute que l'un d'entre eux nous remarque.
Anko fut très vite accaparée par un jeune homme de son âge. Si j'avais ouïe correctement, il se nommait Hagane Kotetsu, et était le fils héritier d'un clan qui exerçait dans le domaine de l'agriculture, ou quelque chose comme ça. Une opportunité à ne pas louper pour notre okiya, ce pourquoi mon ainée lui offrit ses plus belles marques d'admirations. Il n'était évidemment pas question de la déranger en pareille circonstance. Je me retrouvais donc seule, au milieu d'une avenue grouillante de musique et de monde. Les odeurs sucrées des yakis et des dangos parfumaient l'air. Les habitants de Kyoto semblaient heureux. Et moi, comme une idiote égarée, je restais plantée au beau milieu du passage, ne sachant que faire…
Je mis un certain temps avant de me rendre compte qu'un cercle considérable s'était formé autour de moi. Les passants, malgré l'étroitesse de l'avenue bondée, me contournaient effectivement avec une application singulière. Certains me lançaient des regards à la dérobée. D'autres me fixaient avec insistance, ou laissaient échapper des murmures admiratifs. Etre geisha induisait forcément la fascination du peuple. La plupart des filles s'y habituaient avec le temps. Mais j'avais toujours été d'un naturel timide et impressionnable, ce pourquoi je ne m'y étais jamais faite. Heureusement, le fard masquait les rougeurs de mes pommettes…
« - Hinata ! » Me héla alors une voix stridente.
Je fis volte fasse, et me retrouvais nez-à-nez avec Hotaru. Elle m'offrit un sourire aimable que je lui rendis en toute politesse. Hotaru avait elle aussi dix-sept ans. Contrairement à nous autres, elle ne vivait à l'okiya que depuis cinq ans. Koharu l'avait acheté à un paysan du Kantô de Chiba, en échange d'une somme à peine digne d'un être humain. Elle avait d'épais cheveux blonds, les yeux bleus mélèze, et un visage poupin qui portait encore les traits arrondis de l'enfance.
« - Allons acheter quelque chose à manger ! » Proposa-t-elle, en me prenant la main. « J'ai terriblement faim ! »
« - Mais, je n'ai pas pris d'argent sur moi… » Balbutiais-je, toujours alarmée par son énergie débordante.
« - Les marchands nous ferrons bien une grâce. Jolies comme nous sommes, ils ne pourront pas refuser ! » S'extasia-t-elle, en souriant encore.
Et elle m'entraina sans plus tarder dans la masse compacte que formait la foule. Nous passâmes devant le temple de Gion, endroit où les « sacrements des sœurs » avaient habituellement lieu, puis sur le pont Warabi, qui permettait la jonction entre les quartiers de l'est et le centre-ville. En moins de temps qu'il ne faut pour dire « geisha », je me retrouvais devant un établi délicieusement parfumé qui vendait de nombreuses pâtisseries traditionnelles. La simple odeur des yakis cuisant sur les plaques beurrées d'huile me donna l'eau à la bouche. Hotaru conversa quelques secondes avec le marchand, son éternel sourire toujours pendu aux lèvres, et ce dernier nous proposa deux portions de shikimis grillés.
« - Oh, ça a l'air tellement bon ! Mais nous n'avons malheureusement pas assez de monnaie sur nous pour en acheter… » Répondit-elle, la mine désolée.
« - Le moins que je puisse faire, après le spectacle que vous avez donné, c'est de vous offrir cela ! » S'exclama alors le vendeur.
La supercherie avait fonctionné à merveille. Nos deux visages s'illuminèrent, dans une expression douce et ravie. Nous prîmes les deux petits sachets garnis de fruits et de sucre qu'il nous tendait, avant de nous incliner pour le remercier. J'avais honte de me jouer ainsi de la bonté d'un vieil homme, mais mes regrets se dissipèrent bien vite une fois que j'eus porté à ma bouche une framboise délicieusement aromatisée. Nous nous éloignâmes, un sourire gourmant aux lèvres, et partîmes en direction du parc Maruyama.
« - Regarde ! » S'exclama alors Hotaru, en me désignant un jongleur de feu. « Allons voir de plus près ! »
Elle m'entraina une fois de plus au gré de ses envies, près de l'artiste qui avait attiré son attention. C'était un jeune homme aux cheveux blonds, dont le visage était caché par un masque japonais représentant Oni, la divinité des enfers. Avec une agilité déconcertante, il faisait voler en cadence des dizaines de torches enflammées au-dessus de sa tête. Nous applaudîmes en cœur, une fois qu'il eut achevé sa prestation.
« - Merci, messieurs dames ! » Clama-t-il, en s'inclinant selon les bonnes convenances. « Pour mon prochain numéro, j'aurais besoin d'un volontaire, hm ! Oh, mais pourquoi pas vous, charmante demoiselle ? »
Je crus d'abord qu'il s'adressait à l'une des nombreuses femmes présentes à mes côtés. Mais, une fois qu'il eut tendu sa main vers moi, je compris qu'il sollicitait ma participation, et non celle d'une autre. Gênée, je balbutiais quelques paroles de refus entre mes lèvres, mais Hotaru me poussa sans ménagement vers lui. Il m'entraina alors sur une estrade, et me donna quelques indications quant à ce que je devais faire… S'en suivit d'une longue prestation, au cours de laquelle je crus à maintes reprises que mon kimono allait brûler. Cependant, la chose ne manqua pas de me distraire et j'en vins même à rire.
« - Applaudissez, je vous pris, cette délicieuse jeune fille et son talent pour les jeux de flammes, hm ! » Déclara-t-il, une fois le spectacle finit.
La foule répondit avec entrain à son appel, et des rougeurs me montèrent aux joues tandis que je saluais le public à mon tour. Il me sembla alors voir Hotaru s'éloignée avec un homme richement vêtu. Elle m'adressa un regard contrit, signe qu'elle ne pouvait refuser ses avances, et disparue bientôt à un angle de rue. De nouveau seule, je descendis de l'estrade en ayant pour projet de rentrer à l'okiya sans plus tarder. Mais une main vint saisir mon bras et m'empêcha d'aller plus loin. Je me retournais, surprise, et aperçus le masque japonais du saltimbanque.
« - Me feriez-vous l'honneur de rester un peu en ma compagnie, hm ? » Me demanda-t-il aimablement en retirant son déguisement. « Je vous offre un verre avec l'argent que vous m'avez aidé à gagner. »
Ses yeux étaient d'un bleu céruléen vraiment splendide. Les traits fins de son visage à la couleur légèrement dorée me laissaient deviner qu'il devait avoir moins de vingt ans. Etourdie et surprise par le charme qu'il dégageait, j'hochais la tête sans m'en rendre compte. Il eut un sourire ravi, et me m'invita à le suivre.
« - Je me présente : Deidara Iwa, du Kantô de Saitama, hm. Et vous ? »
« - Hum… Hinata Hyuga. Je suis geisha à l'okiya de la Mésange Céleste. » Répondis-je, la voix légèrement rauque.
« - Vraiment ? » S'exclama-t-il. « Je me disais bien qu'une telle beauté ne pouvait qu'être geisha, hm. Vous devez certainement être l'une des plus jolies de Kyoto ! »
« - N… Non, et bien… C'est à dire que… Il y a beaucoup de femmes plus remarquables que moi dans cette ville. » Balbutiais-je, rougissante.
« - J'en doute fort, hm. J'ai eut le loisir de pouvoir admirer le spectacle tout à l'heure. Vous y étiez, n'est-ce pas ? Je n'en ai vu aucune dont la joliesse dépassait la votre, hm. » Assura-t-il, me faisant rougir de plus belle.
« - M… Merci. Ce compliment me va droit au cœur. » Répondis-je, en toute sincérité.
Il me sourit de nouveau, et s'arrêta devant un étalage portant le nom de « Zen Saké ». Après avoir commandé un flacon au vendeur, il m'offrit une coupelle, que je pris avec hésitation, et porta un toast à notre rencontre providentielle. Je n'aimais pas vraiment l'alcool. D'autant plus que je n'étais pas en âge de pouvoir y goûté. Mais, ne voulant pas l'offenser, je bus d'une traite la boisson corrosive qu'il m'avait offerte. La tête me tourna un peu, et je décidais donc qu'un verre serait amplement suffisant.
« - Alors, Hinata-san… Le métier de Geisha vous plait-il, hm ? »
« - Et bien… Ce n'est pas comme si je l'avais choisit. » Expliquais-je, une pointe de tristesse dans la voix. « Mais les filles de l'okiya sont devenues comme une famille pour moi, et je suis heureuse d'avoir pu les rencontrer… Et vous ? Depuis combien de temps êtes-vous artiste ambulant ? » Demandais-je, ne voulant pas m'attarder sur cette conversation qui ramenait de mauvais souvenirs à mon esprit.
« - Ce n'est en réalité qu'un passe-temps, hm. » Répondit-il. « J'ai un autre métier beaucoup plus rentable et intéressant. » Ajouta-t-il, un sourire énigmatique sur les lèvres.
« - Quel est-il ? » Continuais-je, intriguée.
« - J'ai de bonne raisons pour ne pas vous le dire, hm. D'autant plus que vous aurez peut-être la chance de me voir à l'œuvre ce soir… » Déclara-il, toujours plus mystérieux. « Cependant, je doute fort que cela vous plaise... Et d'ailleurs, vous devriez rentrer chez vous, avant que la fête ne commence, hm. Je vous donne ce conseil parce que je ne voudrais pas qu'une demoiselle aussi charmante soit prise entre deux feux et en vienne à mourir, hm. »
Un frisson me parcouru l'échine, alors qu'il se levait pour partir. Ses paroles ne me semblaient pas être de bonne augure, si bien que, sans plus attendre, je me levais à mon tour et m'éloignais en courant jusqu'à la Mésange Céleste. Aucune des filles de l'okiya n'était encore rentrée lorsque j'y parvins. J'eus un mauvais pressentiment… Quelques secondes plus tard, une explosion extraordinaire résonna au loin. Il s'en suivit de hurlements affolés.
Impuissante, je regardais le centre-ville brûler comme un fagot de paille à l'horizon...
P'tit mot : Ce sera tout pour le premier chapitre de cette nouvelle histoire ! J'espère qu'il vous a plu. J'ai toujours été fascinée par l'univers des geishas, ce pourquoi j'ai voulu l'inclure dans cette fanfic. Le personnage d'Hinata me semblait le plus adéquat pour remplir le rôle de la geisha, de part son physique typiquement japonais (ou presque lol). J'espère que mes maigres connaissances en la matière ne sont pas éronées lol. Bref, j'attends vos avis, qu'il soient bons comme mauvais. Les reviews constructives sont toujours bienvenues, et aident à progresser. La suite dans peu de temps ! Merci à tous et à toutes de m'avoir lu =)
