Youhou~

Un petit OS One Piece, un ! Pour le plaisir~

Bon, je n'ai pas mis de personnages parce qu'il n'y en a pas. Ce n'est pas une histoire, c'est plutôt une réflexion. J'ai mis Poetry parce que je ne savais pas quoi mettre d'autres mais ce n'est pas un poème, non madame, ça tient plus du pavé...

Bref, ce n'était pas duuuuu toooouut ce que je voulais écrire à la base mais bon, je l'aime bien comme ça alors...

Bonne lecture !

PS: Je m'excuse pour les fautes, je fais de mon mieux. Et s'il manque un espace, je m'excuse également, j'ai toujours mon problème de clavier.


Disclaimer: One Piece ne m'appartient pas.


Le D.

Le D. est un mystère. Un mystère complexe, qui ne sera pas résolu avant un long moment.

Le sera-t-il seulement un jour ? Après tout, le D. entoure l'Univers, résoudre son énigme, c'est résoudre toutes les énigmes. Connaitre tous les secrets. Découvrir toutes l'Histoire.

Parce que le D. régit l'Histoire. C'est à cause de lui que le monde est déformé par la guerre ou décoré par la paix. C'est à cause de lui que des populations sont massacrées puis sauvées. À cause de lui et de la peur ou du respect qu'il inspire. Car le D. n'est pas reconnu et accepté par tous. Certains l'apprécient, d'autres veulent le voir disparaître. Parce que ceux qui ont marqué le monde, au point que leurs noms même soient tabous, au point que leurs noms même provoquent le soulèvement des peuples, ce sont des D.

Les D. sont fous. Tout le monde le sait, c'était gravé dans la pierre et rien ni personne ne pourrait jamais changer cette vérité. D'ailleurs, personne ne cherchait à la changer, il ne servait à rien de parler contre le soleil. Le D. est synonyme de folie. Point.

Mais pas n'importe quelle folie. Pas la folie douce et tranquille qui embrume lentement les sens. Pas celle qui rend petit à petit oisif, qui atteint finalement l'essence de la vie et vous pousse vers la délicate étreinte de la faucheuse.

Non.

Pas celle-là.

L'autre.

La folie brusque et violente. Celle qui apparaît d'un coup, sans prévenir, pour repartir l'instant suivant. Celle qui vous promet de grandes choses, qui vous murmure que vous participerez au changement du monde. Celle qui fait mal, qui vous souffle la dure réalité de la vie. Celle qui vous plante un couteau dans le dos et vous dit d'avancer droit pour ne pas tomber trop tôt. Celle qui montre les pires horreurs mais aussi les plus belles choses. Celle qui vous fait tourner sous la pluie en riant pendant des heures et vous écrase le cœur quand vous regardez les étoiles lors d'une nuit sans nuages. Celle qui vous réveille en sursaut après un cauchemar dont vous ne vous souvenez pas. Celle qui vous dit de parcourir le monde, de fuir les attaches et d'embrasser l'aventure. Celle qui vous fait éclater en sanglots parce que vous savez que vous ne découvrirez jamais tous les secrets de l'Univers. Celle qui vous dit de courir, vite, plus vite, et de ne jamais vous arrêter. Celle qui vous promet une vie libre et sans regret.

Alors dans ce monde, où les D. n'ont pas encore de chaines, ils voguent, ils rient, ils pleurent, ils dansent. Ils suivent leurs folies, parcourent le monde, découvrent ses secrets et vivent. Jusqu'à ce qu'ils se fassent attraper et qu'on leur coupe leurs ailes. Alors, ils pleurent leur liberté. Juste un peu. Puis leur folie leur demande une nouvelle aventure. Ils sourient, brisent leurs chaines et rasent les obstacles. Et la Liberté les reprend et les berce de nouveaux contes.

Et le cycle recommence, indéfiniment. Jusqu'à ce que la folie leur souffle qu'il est temps, qu'il faut partir, que ce monde n'a plus de secret, qu'il n'a plus besoin d'eux. Alors le D. porte un dernier coup et s'éteint, la tête haute, le sourire aux lèvres et des souvenirs plein la tête.