Ohayo !
Petite fic toute mignonne (pour moi) pour commencer ce long week-end de trois jours.
Je ne possède rien sauf les textes utilisés pour la fic puisque ce sont les miens (J'ai mes droits d'auteurs dessus !) et le contexte dans lequel j'ai mit ma passion pour la poésie et Shiznat.
Lisez, appréciez mais surtout ... Reviewer !
/!\ ShizNat /!\
L'art de toucher un coeur sans gestes
~ Chapitre 1 ~
Par une belle fin de matinée, une jeune fille aux longs cheveux couleur cobalt se réfugia dans le parc en fleur de Fuuka et regardais souvent derrière elle pour voir si on ne la suivait pas. Rassurer qu'il n'y ais personne, elle soupira et s'installa dans l'herbe. Il faisait bon aujourd'hui, la brise rafraichissait la chaleur de l'air. Vraiment, c'était un temps idéal pour écrire. D'accord avec l'auteur, la jeune fille sourit en sortant un stylo et une feuille de son sac. Celle-ci était déjà griffonnée de plusieurs notes, mots et tournure de phrases en désordre. Finalement, Natsuki se mit à écrire en laissant ses pensées la guider. Depuis maintenant plusieurs semaines, Kuga avait trouvé une aisance particulière avec l'écris. Elle ne trouvait aucun mal à exprimer ses pensées ou ses sentiments sur papier et y prenait plaisir. Bien sûr, personne ne le savait à part Mai et Mikoto. Terminant son dernier vers, la rebelle se relu et fini par rougir furieusement en se disant que ses pensées étaient bien trop déplacées ces derniers temps. Alors qu'elle s'appétait à écrire autre chose, la sonnerie annonçant la pause déjeunée retentit dans l'établissement. La jeune fille soupira et rangea ses affaires.
L'écriture peut attendre, c'est plus inoffensif que Mai en tout cas !
En effet, l'amie Tokiha n'aimait pas que Natsuki soit en retard pour le déjeuné. Dépoussiérant sa jupe, la rebelle ne remarqua pas le regard curieux qui la surveillait et partie en direction du lycée.
Mai discutait sagement avec Chie et Aoi pendant que Mikoto dévorait son bentô. Elle aperçut sa camarade et l'interpella.
« Natsuki ! »
La rebelle se retourna et fit signe à sa mère poule qu'elle arrivait. Elle prit place avec ses amies et remercia Mai pour le repas. Celle-ci sourit et prit la rebelle dans ses bras en faisant mine de verser quelques larmes.
« Je suis si fière de toi, Natsuki. Tu n'as sécher aucun cours durant la matinée ! »
La motarde rougit un peu mais ne se débattait pas pour échapper à l'étreinte. Elle bégaya fortement, disant à son amie d'arrêter de faire de la chose, un exploit et finit par ce taire, montrant sa défaite face à elle. L'amie Tokiha afficha un sourire satisfait en pensant qu'il n'y a pas si longtemps, la rebelle n'aurais jamais permit qu'on l'étreigne et surtout pas en publique ! Preuve même que la rebelle ne l'était plus autant que ça. Celle-ci termina son bentô et bavarda quelques minutes avec le groupe avant de se lever et faire ses adieux.
« J'ai à faire, on se reverras demain. See ya ! »
Mais avant qu'elle file, Chie sortie son téléphone et prit la jeune en photo pendant qu'elle se tournait vers elle.
« Wouho, on dirais que la Princesse Des Glaces refait surface ! »
La princesse en question rougit et tourna les talons.
« Urusai ! »
Elle se mit à courir et chercha un endroit tranquille où voguer à sa nouvelle passion sans être déranger. Ses pas la ramenèrent au parc en fleur. Elle soupira et s'installa une nouvelle fois dans l'herbe. Mais cette fois-ci, elle sortie une feuille en papier de qualité incontestable ainsi qu'une enveloppe. Regardant de droite à gauche, elle s'assura que personne ne se trouve dans les environs et recopia au propre le poème écris un peu plus tôt. Inutile de préciser que la jeune fille utilisa sa plus belle plume pour inscrire à vie ses quelques vers. Le poème recopié, il ne restait plus qu'a filer en douce dans le bureau de la présidente pour y déposer l'enveloppe. Natsuki se faufila sans bruit dans les couloirs, profitant de la pause déjeuné pour voguer à ces petites occupations. Comme d'habitude, le bureau de Shizuru ne semblait pas être fermé, au grand plaisir de la rebelle qui en profitait souvent. Elle pénétra dans la pièce et s'assura que personne ni soit. Lucky ! Le conseil avait dû quitter les lieux pour déjeuner dehors par ce beau temps. S'approchant prudemment du bureau, Natsuki remarqua l'ordinateur de sa présidente. Elle l'ouvrit et y laissa sa lettre marqué d'une calligraphie ancienne et soigné. Elle referma le pc en prenant garde que personne ne revienne soudainement puis retourna en classe quand la sonnerie, de sa voix stridente, informa la reprise des cours.
Discutant gentiment avec Reito, Shizuru ouvrit la porte coulissante de son bureau et prit place dans son siège. Tout deux avaient prétexté avoir beaucoup de travail pour le conseil afin de souffler un peu. Prête pour « travailler », la jeune femme ouvrit son ordinateur jusque là laissé sans surveillance.
« Je suis sûr que ce mystérieux poète ne te laisse pas indifférente avec ses lettres, Shizuru-san »
« Ara, j'ai simplement dit que ses lettres me faisait plaisir »
« Maa, je suis sûr qu'elles te font bien plus qu'un simple "plaisir" »
S'attendant à une riposte de la présidente, le jeune homme resta surpris quand il n'y eu aucune réaction. Il regarda son amie et arbora un sourire malicieux quand il aperçut la tête surprise de celle-ci.
« Dark K. est encore passe par là » déclara t-il sur un ton enjoué. Le fait que Shizuru se fasse ouvertement courtisé l'amusait beaucoup, même si il ne savait pas ce que pouvais bien raconter les lettres. La présidente ne lui disais rien à ce sujet et, bien qu'il soit proche d'elle, celle-ci ne lisais jamais son courrier en sa présence. La seule piste qu'il avait en ce qui concerne le poète mystérieux, c'est qu'il ne laissait pas indifférente la belle Shizuru. En effet, alors qu'il s'apprêtait à entrer dans le bureau par un bel après midi, il surprit la présidente en train de rougir en lisant une de ces fameuse lettres. Par respect pour la jeune femme, il se retira en voyant l'expression mi surprise mi impatiente qu'elle laissait paraitre malgré elle. Poussant la porte silencieusement, il laissa Shizuru à sa lecture, un sourire aux lèvres.
Ne pouvant cacher son impatience grandissante, le Kaichô ouvrit soigneusement l'enveloppe. Un simple contact tactile avec la surface lisse et soyeuse suffisait à faire frissonner la jeune femme. Elle déplia le morceau de papier et entama sa lecture en dévorant chaque mot.
Nuit blanche
Seule dans la nuit, j'ai envie de toi.
Frissonnée sans bruit dans l'étreinte de tes bras,
Sentir tes lèvres parcourir ma peau,
M'enlève de la bouche, un millier de mots.
M'abandonné au creux de tes reins et me laisser aller
J'en ai toujours rêvé . . .
Coller à ton corps brûlant
J'apprécierai cet instant
Ton amour n'a aucun prix
Me le donné suffit.
Te faire tendrement l'amour,
Nous faire plaisir jusqu'au petit jour
N'est qu'un rêve de fou
Qui me fait tomber a genoux
Car je donnerai n'importe quoi
Pour sentir la douceur de tes bras
Dark K.
Shizuru rangea la lettre dans son enveloppe, qu'elle déposa dans son sac pour la relire une nouvelle fois avant d'aller se couché. Les joues en feu, elle ferma les yeux et croisa les bras en appuyant son dos dans le fond de son siège. Un sourire malicieux se dessina sur son visage, ce Dark K. n'allais pas rester mystérieux pour longtemps et elle avait déjà sa petite idée sur son amant poétique.
