Hello tout le monde ! ^^

Alors voilà, je débute dans le monde de la fanfiction, c'est vraiment une toute première pour moi alors ayez pitié de moi et soyez un peu clément :(. Sans trop raconter ma vie, j'adore Doctor Who et je ne pouvais pas garder pour moi, toutes les histoires que j'ai en tête. Alors voici mon tout premier écrit, en espérant qu'il vous plaira! Cette histoire se déroule juste après Journey's End, dans le monde parallèle. Mais bon, vous l'auriez deviné ;) Quant au premier chapitre, il met en place l'histoire, donc s'il y a beaucoup de narration (bon, ok, y'a que de ça, je me rends...) et peu d'action, les choses se renverseront bientôt, pas de soucis ! Bonne lecture et laissez une review, si vous avez des conseils, des idées, des choses qui vous gênent trop ou même rien à dire, hein ! x)

Les personnages ne m'appartiennent absolument pas et est une propriété de la BBC. Je ne tire aucun bénéfice à écrire, à part partager une passion avec d'autres, et mon plaisir personnel bien sûr.


Le voyage était terminé. Le temps ne lui appartiendrait plus jamais. L'univers non plus. C'était la fin. Ou le début. La fin d'une extraordinaire histoire et le début d'une bien plus belle.

Il regarda Rose Tyler, sa main dans la sienne. Lui avait le TARDIS et sa presque immortalité, il l'avait, elle. Ça se valait. Le vent soufflait, emportant avec sa brise les derniers souvenirs du Docteur aux deux cœurs et de la rousse mi humaine, mi Seigneur du Temps. Une nouvelle vie s'ouvrait à lui. Une vie de banalités, un quotidien normal. C'était excitant. C'était effrayant.

La jeune femme posa sa tête contre son bras et s'agrippa à lui. Une minute passa ainsi, puis deux. Il voulait tellement la revoir. Lui parler. La voir rire et observer cette lumière d'émerveillement briller dans ses yeux. Il le souhaitait si fort qu'il en faisait même des cauchemars, le peu de fois où il avait besoin de dormir.

Il voulait la récupérer. Mais pas comme ça.

Que pourrait-il lui donner, à présent ? Ses rêves resteraient des rêves. Alors qu'elle méritait chaque planète de la galaxie, chaque seconde du temps, la Terre sera leur ultime maison. Mais s'ils s'aimaient, s'ils étaient deux, ça devrait faire la différence ? Valoir tous les voyages spatio-temporels ? Elle avait traversé plusieurs mondes parallèles, rien que pour le retrouver. Elle avait regardé dans le vortex du temps, juste pour le sauver, il y a de ça si longtemps. Elle méritait le repos. Le bonheur. Oui. C'était dans ses cordes. La rendre heureuse. C'était possible.

Et s'il lui fallait du temps pour qu'elle s'adapte, il sera patient. Elle avait eu un peu de mal quand il s'est, pour la première fois, régénéré devant elle. C'était pareil. Sans le TARDIS, ni de merveilles. À part ça, c'était pareil.

Ce fut Jackie qui brisa le silence. Elle murmurait que Pete arrivait mais qu'il lui faudra un jour pour arriver jusqu'ici. Très bien. Ils attendraient. Que pourraient-ils faire d'autre ?

Le soir, ils trouvèrent un motel, près d'une nationale. Tant mieux, il faisait froid, ils avaient assez marché pour la journée.

Rose ne l'avait pas lâché durant le trajet. Elle ne lui avait pas adressé la parole non plus. Des regards échangés sous la manche avaient suffi. Les quelques sourires discrets aussi. Ils avaient tant de choses à se dire. Mais ils avaient de nombreuses années devant eux. Ne pas gâcher les retrouvailles par d'énièmes histoires. Profiter de son parfum, de sa présence. Plus rien ne compter. Ils se reposèrent, enfin et retrouvèrent Pete le lendemain. Ce dernier fut surpris de le voir mais ne posait pas de questions.

Le retour jusqu'à Londres fut calme. La radio recrachait des chansons rythmées, Jackie essayait d'expliquer, non sans difficulté, les derniers événements, Rose rêvassait, le nez collé à la fenêtre, ses doigts toujours noués aux siens. Quant à lui, il observait les heures passer, une touche de mélancolie, de tristesse et d'un sentiment qu'il ne connaissait pas très bien. La joie ? Oui. Il aurait la jeune femme pour lui seul. Et aucun danger, plus aucun alien ne pourront les séparer. Comment finir ses jours, si ce n'est en apothéose, près de celle qui ne cessait de le hanter ?

Le soleil se couchait quand ils arrivèrent dans la capitale britannique. La petite famille était dans une conversation animée, colorée par la présence d'un tout nouveau Docteur. C'était beau. C'était parfait. Un tableau somptueux que beaucoup envierait. Mais c'était le jour de soleil avant la tempête. Ils étaient tous surexcités. Sauver une planète, vingt-sept planètes, non, la réalité elle-même, n'était pas chose fréquente. Qui pourrait deviner que ce n'était pas terminé ? La fleur et son docteur était hypnotisé par le parfum des retrouvailles. Personne ne se doutait qu'il y avait une entité bien plus mortelle que les extraterrestres, bien plus définitive que des fantômes, planant au-dessus de leurs têtes. Personne ne se doutait que le puzzle n'était pas complet et que les actes de Donna, de Davros ou même de Dalek Caan étaient prémédités et ouvraient la porte à quelque chose de bien plus sombre. La prophétie n'était pas achevée. Loin de là. Et le nouveau Docteur en était le centre.

Quand la voiture se gara dans l'allée, une domestique ouvrit la porte d'entrée et un petit blond s'en échappa. Le petit Tony, très certainement.

Elle n'eut aucune chance face à son énergique désir de retrouver sa maman, son papa et sa grande sœur. Celle-ci sortit la première de l'auto et le prit dans ses bras, tournoyant dans tous les sens. L'enfant éclata d'un rire cristallin, en cœur avec celui de la jeune femme. Jackie se précipita vers eux et les enserra. Pete fit de même, le Docteur se contenta d'observer la scène, émerveillé par le bonheur qui émanait du groupe.

– Allez, fais pas ton rabat-joie, viens ! lui cria Rose.

Obéissant sans discuter, il les rejoignit. Un grand dîner fut célébré et même si l'absence de Mickey pesait, Mickey l'idiot, plus courageux que la plupart des hommes, même si la fatigue du long voyage était lourde sur les paupières, tout le monde parlait, s'amusait, fêtait une victoire qu'ici, personne ne comprendrait. Et plus tard, bien plus tard, le silence reprit ses droits.

Tony dormait depuis longtemps, Jackie et Pete se retrouvaient tendrement, le Docteur somnolait dans la chambre d'ami tandis qu'une ombre jaune et rose fuyait son lit pour retrouver celui pour qui elle s'était tant battue.