Disclaimer : Rien n'est à moi, si ce n'est l'histoire et certains personnages. Tout le mérite revient à Yana Toboso.

Quelques précisions : Avant de commencer à lire cette fic, sachez que je n'ai pas pris en compte la fin de Kuroshitsuji II. En outre, Sebastian a bel et bien dévoré l'âme de Ciel. Je sais, ça peut être décourageant pour certaines (ou certains), que si ils n'aiment pas vraiment, peuvent toujours en chercher d'autres ! J'aimerais aussi que vous me donniez votre avis sur ce début et si je peux continuer cette histoire ou pas. Vous êtes les lecteurs et je pense que si vous ne seriez pas là, il n'y aurait pas d'auteurs. Laissez vos impressions surtout, ça me motiverais quand même !

Les ténèbres,

Je ne vois que les ténèbres autour de moi.

Je flotte au dessus d'un nid de plumes noires,

Un instant, j'hésite de hurler.

Je n'en ai de toute façon pas la force.

Ni l'envie.

Londres, 2011. Le temps à définitivement changer, dévoilant la technologie avancée et un homme différent d'il y a quelques siècles. Il a progresser, emportant avec lui des souvenirs du passé, de nouvelles recherches et une nouvelle façon d'agir et penser. Aujourd'hui, le taux de crimes augmente, la vie est plus précaire pour certains et serrée. Des âmes sans vies errent dans le néant de la vie quotidienne. Plus rien n'est comme avant. Cependant...

Une jeune fille marche en compagnie de ses parents et sa sœur. Elle est à peine âgée de quatorze ans. Elle semble heureuse, rien ne l'atteint. Elle ne se rend pas compte à quel point l'homme souffre sous ce masque monotone et dérisoire. La jeune fille habite un coin pas loin de la ville, dans une cité de maisons toutes pareilles les unes aux autres. Ils dînent ensemble, vont dormir à une heure raisonnable... Une vie de famille tout bonnement banale.

Alors que le matin, les parents et la petite montent dans la voiture, rien ne sera plus jamais comme avant. Le père conduit prudemment, il est très méfiant sur la route. La mère se connecte avec son oreillette Bluetooth pour joindre son secrétaire qu'elle sera en avance pour une réunion importante, tandis que la petite assise derrière, du côté du père, regarde le paysage en écoutant de la musique. Elle n'est attirée que par le sombre, les mélodies sèches et brutales. Mais cela lui sonne plus doux à l'oreille et elle ne s'en fait pas. Le père, au travers de ses lunettes vérifie dans le rétroviseur son suiveur. Il n'y jète qu'un seul coup d'œil, aussi rapide que la voiture qui vient de les percutés de plein fouet.

La petite ouvre les yeux, découvrant ses parents inertes et ensanglantés. Un liquide chaud coule de son front, une douleur atroce se ressent dans son bras. Elle a mal partout et peine à marcher en dehors de la voiture. Elle rampe jusque la porte de son père, l'ouvre difficilement, mais l'homme tombe comme un mannequin de chiffon sur la petite. La voiture en face d'elle se recule, la face avant complètement écrasée, elle arrive à rouler et le chauffeur fonce alors vers la demoiselle, lui roulant dessus. Elle souffre un léger instant et ferme les yeux pour n'y voir que ténèbres.

« Les portes du paradis seront closes, pour ceux qui ont perdus leur foi. »

Elle ouvre les yeux. Elle ne ressent plus aucune douleur, elle n'a plus mal, sauf à un endroit qui ne peut être guéri. Elle cherche alors où elle se trouve et d'où vient cette voix d'homme.

Les réanimateurs s'empressent sur elle, l'emportant dans l'ambulance. Celle-ci se dirige vers les urgences les plus proches.

Elle flotte entre le sol et le ciel. Tout autour d'elle n'est que ténèbres. Fait-elle un rêve ? Non, elle a demander justice, vengeance.

« Tu es là pour une vengeance. »

Les infirmiers, le docteur, les infirmières, tout le monde se ruent sur elle, sur son petit corps inerte et tiède. Son pouls est de plus en plus lent. Elle perd la vie lentement.

« Je veux me venger, je veux accomplir cette vengeance ! Je ferais tout pour y arriver !

- Alors accepte mon pacte.

- J'accepte ton pacte, si tu obéis à ce que je désire ! »

On a beau la réanimée, elle perd le souffle de vie. Soudainement, comme par magie, elle respire de nouveau, les yeux s'ouvrant, dévoilant deux lunes parfaitement ouverts. Reprenant petit à petit conscience, elle s'aperçoit que les docteurs et les autres sont au dessus d'elle. On lui fait quelques tests, voir si rien n'a été endommager. On la dépose dans une chambre, seule. Après cela, on vient la cherchée pour des radiographies de son bras, sa tête et ses jambes. Rien ne semble cassé, mais par précaution, on lui installe une minerve pour le cou et des bandages pour ses membres endommagés. Étant compliqué de réfléchir dans ces conditions, elle s'endort quelques heures. Ses parents sont morts sur le coup et c'est la seule chose qu'elle garde en tête. Sa vengeance. Ce conducteur l'a fait exprès, pourquoi, personne n'a la réponse. Elle se réveille en sursaut, dans les bras de sa sœur, en larmes. Pour l'instant, faire le deuil de ses parents est la seule chose à faire...

Après leur enterrement, la petite grandit vite. Un an s'écoule et sa vengeance ne fait que s'accroître, en même temps qu'elle apprend des choses sur sa famille. Et c'est là, dans sa chambre, qu'elle se retrouve dans cet endroit sombre. Elle accepte le pacte, sans se soucier des conséquences.

Une longue silhouette vêtue de noir entra dans une chambre. A première observation, il s'agissait d'une chambre d'adolescente, les murs habillés d'un mauve lavande sombre. Des posters y étaient accrochés et surplombaient presque les murs. La silhouette, apparemment un homme, ouvrit les rideaux, laissant entrer la lumière d'un soleil d'automne. Un grommellement féminin se fit entendre à travers les couvertures d'un lit deux personnes. Les couvertures bougeaient, mais la jeune femme ne daignait pas sortir.

« Il est l'heure d'aller au Lycée, Maîtresse.

-Fiche-moi la paix, je veux pas y aller.

-Si Maîtresse ne daigne pas sortir de son lit, alors... »

L'homme, de manière gracieuse, souleva la couverture, jusqu'à ce que l'adolescente soit complètement découverte. Elle se relevait à toute vitesse vers l'homme et le fixait d'un air sombre. L'homme, lui, souriait. La demoiselle sur les nerfs, hurla son nom.

« Tu m'énerve, Sebastian ! Je te dis que je ne veux pas y aller, c'est pas chinois ! »

Mais l'homme n'écoutait pas, au contraire, il la narguait de son sourire. La brune soupirait de rage, se levait et prenait la direction de la douche. Avant de sortir, l'adolescente se tournait face à l'homme. Il posait alors ses yeux rouges dans les lunes de la jeune femme et d'un air hautain, sortait de la pièce, tout en lui disant :

« Ne t'avise pas de venir m'habiller cette fois. C'est vraiment déplacé, même les yeux bandés.

L'homme posait la main gauche sur son cœur et se courbait légèrement,

-Yes, Mistress. »

J'ai accepté en échange de mon âme.

Ce pacte diabolique,

Qui me mènera à celui qui a sali le nom de ma famille.

« As-tu un nom, Démon ?

- Un nom ?

- Oui, tu dois avoir un nom, non ? »

Le démon fixait de ses yeux rouges la demoiselle qui se tenait devant lui. Comparé aux autres âmes qu'il avait pu dévorer, celle-ci était complètement différente. Elle n'était pas comme son dernier repas, elle n'était pas comme Son jeune maître. On ne lui avait jamais demander si il avait un nom, bien longtemps perdus par d'autres. D'habitudes, on lui imposait un prénom, même aussi bête soit-il. Et elle, elle attendait une réponse, comme si cela coulait de source qu'il en est un. Voyant qu'il n'arriverait pas à lui fournir de réponse, elle reprit la parole.

« Ton dernier prénom, c'était quoi ?

-Sebastian.

-Alors, tu t'appelleras Sebastian. »

J'irais jusqu'au bout de ma vengeance.

Atténuer ma peine.

Grâce à lui,

Sebastian.