Disclaimer : L'histoire et les personnages principaux sont de J.K. Rowling (tu le sors quand ton tome 5 ?????) et le reste c'est un pur délire de notre part à Suppu et moi. Soit dit en passant, on a bien rigolé en le faisant (ho ho ho).

Plus on est de fous, plus on rit
ou HP et le Loup

Chapitre 1 : Les vacances

L'aube commençait à pointer son nez au-dessus de l'horizon. La maison était calme, juste quelques chats miaulaient et quelques oiseaux piou-pioutaient dans les arbres du jardin.. C'était ici que Sirius habitait depuis que son nom avait été réhabilité. Et les gens du Ministère avaient du goût !

Une belle maison à étages, faites d'encorbellements, de bois et de chaux. La maisonnette était entourée d'un jardin où siégeaient de nombreux arbres fruitiers, une petite fontaine et une balancelle. L'endroit idéal, quoi ! Dans une des chambres du premier étage, un jeune homme ouvrait ses yeux verts de fatigue. Harry n'avait pas beaucoup dormi la nuit dernière. Il n'en revenait toujours pas. Les yeux encore dans le vague, il se leva et chercha en tâtonnant le numéro de la Gazette qui était restée sur son lit.

- Lumos chuchota-t-il.
Il relut encore et encore l'article en pleine page. La Gazette datait du 21 juillet et relatait un événement qui avait bousculé la vie d'Harry. On pouvait lire en majuscule : « LE VERITABLE ASSASSIN EST ARRÊTÉ, SIRIUS BLACK LAVÉ DE TOUT SOUPÇON »

- Quel con ce Pettigrow, laissa échapper Harry en rigolant. Va falloir que je le mette sous verre et que je l'accroche, cet article !

Depuis que Harry savait su que son parrain n'était pas l'auteur des méfaits qu'on lui reprochait, il avait tenté par tous les moyens de convaincre ceux qui l'entouraient de l'innocence de Sirius. Bien sûr, Ron et Hermione étaient tout à fait d'accord avec lui car ils avaient assisté aux aveux de Peter Pettigrow et aux regrets de Sirius Black.

Pendant ses nombreux séjours au Terrier, Harry avait réussi non sans mal, à convaincre Arthur de la culpabilité de son parrain, même si c'était plus pour lui faire plaisir et parce que c'était l'ami de son fils qu'autre chose. Harry avait quand même obtenu de Arthur quelques modifications de la sécurité dans les lieux publics non-moldus où Pettigrow pouvait passer sous sa forme humaine ou sous sa forme de rat.

Une semaine avant la parution de l'article, une jeune femme sortit de chez elle. Elle pénétra dans un carrosse richement orné, devant le perron d'une grande maison, que dis-je, un château !, rempli de serviteurs, pages et servantes. Sa vie avait été bouleversée. Elle était femme de prince désormais, mais il n'en avait pas été tout le temps ainsi. Il fut un temps où ses sœurs la surnommait Culcendron et son unique passe-temps consistait à reluquer le château au loin avec des yeux de merlan frit entre deux corvées de lessives et de lavage de carrelage. Mais au moins à l'époque, elle n'avait pas à payer ses impôts !

- C'est fou ce qu'ils doivent raquer les riches quand ils sont riches ! C'est dans cet esprit que Cendrillon était montée dans sa calèche. Elle avait des choses importantes à faire : déclarer ses revenus et ceux de ses sœurs qu'elle n'avait pas voulu supprimer dans un élan de bonté.

- Ces ingrates ! Y a rien à faire, elles changeront jamais ! s'exclama-t-elle à voix haute.
Elle caressait son rat sur ses genoux. Ou plutôt l'écrasait sous les caresses, en repensant à ses deux ingrates au nom à coucher dehors. Elle l'appelait Gus-Gus et n'était pas très beau à voir. La pauvre Cendrillon était atteinte depuis quelques années de myopie mais sa fierté l'empêchait de prendre des lunettes. (de la à confondre rat et souris !!)

- Que t'est-il arrivé mon pauvre Gus ? Lucifer t'a encore chassé ? Je me demande encore pourquoi je le garde, ce chat. Tu n'es pas bien beau. Je ne te croyais pas si vieux ! ? Et puis tu ne me réponds même plus. Que me couves-tu ? Maman va arranger ça. Allez viens là que je te fasse des mamours.

Le rat était famélique, dégarni de poils à certains endroits, un doigt en moins et le pelage peu reluisant. En un mot, il faisait vraiment pitié. Il regardait autour de lui, l'air effrayé, le cœur battant plus vite que la normale. Il ne savait pas où il allait. Et cela, ça l'inquiétait toujours d'autant plus depuis quelques années.
Peu après, le carrosse s'arrêta. Le valet alla ouvrir la portière. Cendrillon remit le rat dans sa ratière et sortit dans un mouvement gracieux. Jamais elle ne se séparait de ses souris. Plutôt mourir !

Le carrosse stationnait dans la cour du Ministère de la Magie à côté de plusieurs autres calèches. Il occupait un gigantesque bâtiment pré-victorien aux ornements dorés, colonnettes de pierre et lambris de bois en plein cœur de Londres. Entouré de sorts de protection anti-moldus, il ne payait pourtant pas de mine.
Cendrillon s'avança avec grâce et port de tête impeccable vers le grand escalier qui menait à l'entrée. Le rat comprit où il était.

- Mais arrête de gigoter comme ça, Gus ! Tu vas avoir une crise cardiaque. Maman n'en a pas pour longtemps voyons. Tu auras un gros bout de fromage en rentrant, mon doudou.
L'entrée du Ministère ressemblait à n'importe quelle entrée de n'importe quel ministère, les sorciers en guise de gorilles de la sécurité et des portiques ensorcelés en prime. L'équipe de la sécurité avait jeté un sort très puissant sur toutes les entrées et fenêtres, les trous et les fissures pour que le lieu soit le plus possible et les portiques ne fonctionnaient pas aux rayons X mais possédaient une mémoire des hommes à rechercher dans le pays.

Lorsque Cendrillon passa ceux-ci, les sirènes se mirent à hurler. Dix personnes se ruèrent sur elle pour la maîtriser et la fouiller. « PETTIGROW » « PETTIGROW » hurlaient les haut-parleurs magiques. Les passants ne comprenaient pas. Pettigrow était censé être mort. Il ne pouvait pas être là. Mais les senseurs magiques ne se trompaient jamais.
Cendrillon protesta pendant la fouille.

- Ce ne sont pas des manières ! Hé, vous n'avez pas à me peloter comme ça ! Je vais dire deux mots à vos supérieurs ! Vous allez entendre parler de moi !
Tout ce qu'ils trouvèrent était un rat moche à voir, frénétique, qui couinait comme un cochon et qui se débattait comme un taureau. Il n'arrivait plus à se contrôler et déjà son museau de rat commençait à se transformer pour faire apparaître un nez pointu, des yeux implorants et une calvitie déjà bien avancée.
Cendrillon poussa un cri et commença à sangloter.

- AAAAAAAAAHHHHH ! Mon dieu ! Qu'est ce que c'est que cette chose ??!! Quand je pense qu'il a dormi avec moi dans mon lit pour que je lui tienne chaud.
(pas de sous-entendu, ok ^_^)

Et voilà la fin de la cavale de Peter Pettigrow qui avait duré 16 ans sous forme de rat (beurk), ainsi que celle de son ex-ami, accusé de ses crimes.

Ainsi Sirius Black fut lavé de cette affaire et rétablit dans la communauté. Il n'en fallut pas plus pour Harry dont la famille attendait le premier prétexte pour le refourguer à qui en voulait. Deux jours après, le Magicobus le déposait en pyjama avec ses 3 valises et sa cage sur le perron de la maison de Black que le Ministère lui avait offerte pour dédommagement.

La journée ne pouvait pas mieux commencer : un bon lit, une maison accueillante, un Sirius sifflottant avec son tablier blanc autour de la taille qui préparait le petit déjeuner et Hedwige qui apportait le courrier. Harry avait le sourire aux lèvres quand il s'assit à la table de la cuisine. Sa chouette lui apportait ses habituelles lettres de début d'année ainsi que la Gazette du jour. Il y avait sa liste de fournitures et de livres à acheter, sa lettre à l'encre verte qui confirmait son entrée en 6e année et deux lettres de Ron et Hermione.
Harry lut en priorité les lettres de ses amis.

Ron racontait en vrac que depuis que Percy avait quitté la maison, ses parents avaient une chance énorme et gagnaient régulièrement au PMU sorcier. (le même principe que le PMU moldu mais à dos de dragon)
Arthur et Molly avaient quelques soupçons envers Fred et Georges qui montaient leur première affaire de farces et attrapes. Ils avaient ainsi passé ses vacances à Bora Bora, sous le soleil et les cocotiers. Mais apparemment, le séjour ne s'était pas passé correctement. Harry jeta un œil à la photo qui était jointe à la lettre et éclata de rire. On y voyait Ron avec des coups de soleil sur tout le corps et qui gémissait sous les étalages de Biafine que Hermione lui envoyé par hibou postal. Harry lut l'explication au dos : « Ne jamais s'endormir sous le soleil, encore plus quand on est roux. »
Ron donnait rendez-vous à Harry et Hermione à Diagon Alley le 15 Août pour les achats.

Hermione, quant à elle, avait passé des vacances moins tourmentées que Ron et se réjouissait que Harry ait fini chez son parrain. Elle aussi avait reçu une lettre de Ron et racontait sa réaction à Harry. Celui-ci sourit aux phrases de son amie qui, en tournant toujours autour du pot, parlait uniquement du dégingandé Weasley. Elle serait là aussi le jour-J pour la séance annuelle de shopping magique. Lisant la fin de sa lettre, Harry perdit le sourire. Hermione lui annonçait de source sûre que Cho n'allait pas passer sa dernière année à Hogwarts mais à Beauxbâtons, en tant qu'étudiante Erasmus.

- C'est bien ma veine ! J'ai jamais eu de chance avec les filles, soupira-t-il.

Dépité, Harry jeta ensuite un coup d'œil sur sa liste des livres et de fournitures et haussa un sourcil étonné :
- Les monstres du Loch Ness et d'Ailleurs de Jean Berton (ce livre existe vraiment, il est excellent !!)
- Boules de poils et gobelets d'eau de Fu Manchu
- Les vampires et moi de B. S. pour le cours de Défense contre les Forces du Mal
- L'amour courtois et vous, tout ce que vous devez savoir pour séduire les gentes damoiselles, texte anonyme du 12e siècle pour ceux qui participeront au nouvel Atelier.

Sans compter nombre d'accessoires bizarres qui allaient avec le troisième bouquin.
Harry grinça des dents quand il vit le livre pour le cours de Défense. Avec un sujet comme cela, il était fort possible que Snape ait enfin obtenu le poste qu'il convoitait depuis des années.
'Encore pleins de trucs à acheter ! soupira-t-il. Et pleins de Gallions à dépenser.'


Le 15 août arriva plus vite qu'il ne le pensait. Sirius était une parfaite fée du logis et un excellent cuisinier. Ron et Hermione arrivèrent avec les parents Weasley et Ginny dans la matinée. Tous ensemble, ils utilisèrent la poudre de cheminette pour rejoindre Diagon Alley. Un petit tour à Gringotts et hop, les poches pleines, ils déambulèrent dans l'allée une glace à la bouche.

Le manoir Malefoy était aussi sinistre de nuit que de jour. Une demeure imposante, glaciale et intimidante malgré le feu qui dansait dans la cheminée. Draco était recroquevillé dans un énorme fauteuil vert rembourré dans l'âtre , la tête dans une main et deux lettres dans l'autre. Il n'avait pas beaucoup dormi non plus. Il avait des cernes sous les yeux et la tête lourde. Ce n'était vraiment pas le moment.
Draco relut la lettre laissée par le Seigneur des Ténèbres :

« Je, soussigné, Lord Voldemort certifie au pro rata de l'article b-12-666 du code civil de la Magie Noire sachant mes droits de mage maléfique et en toute connaissance de cause, JE PRENDS DES VACANCES !
A durée indéterminée pour cause de surmenage cérébral dû à un énergumène de 16 ans »


Depuis que Lord Voldemort avait décidé de prendre quelques vacances, ses Death Eaters étaient livrés à eux-même, libérés du sort de l'Impero. Lucius ne se comportait donc plus comme une marionnette, guidée par les désirs de son maître et révélait sa véritable nature, qui ne ressemblait en aucun point à l'attitude hautaine et méprisante dont il nous avait habitué. Non, non, non. En fait, il ressemblait plus à un gigolo en chaleur dans ces moments-là. Se balader tout nu dans le manoir au vu de tout le monde, compter fleurette aux servantes ou plus encore étaient ses spécialités.

Or, aujourd'hui, c'était le jour des courses pour Draco. Sa mère refusait de sortir de sa chambre, passant sa journée à se regarder dans son miroir et essayer les robes qu'elle n'avait jamais pu portées sous l'emprise du Maître. Il ne restait plus que Lucius pour l'accompagner pour ses emplettes. Et c'était bien ça le problème. Draco n'avait absolument pas envie que quelqu'un voit son père dans cet état, surtout Potter.

Malheureusement, il n'y avait personne d'autre qui pouvait ouvrir le coffre à Gringotts et Draco soupira quand il s'aperçut qu'il n'avait pas le choix. Un clin d'œil par-ci, une main aux fesses par-là, un «Yeah, baby, yeah», le dangereux chef de la famille Malefoy faisait pitié à voir.

Draco traînait son père de magasins en magasins, et rasait les murs, tout en évitant que Lucius ne se sauve à la vue d'un jupon. Il détestait ses jours-là, et préférait largement quand son père n'était pas responsable de ses actes. Au moins il avait de l'allure et de la prestance ! (oh ! oui ! Delicious Lucius ^0^)
De plus, Draco avait reçu une mauvaise nouvelle pour lui ce matin : cette année, la folle s'était imposée à Hogwarts.

- Et pour couronner le tout c'est à moi d'acheter ses affaires ! se dit-il en baissant encore un peu plus la tête de dépit. - Jamais tranquille ! Déjà y avait Potter, et maintenant,…deux fois plus de raisons de se faire des cheveux blancs (ho ho ho ho !!)
Toujours dans ses pensées et en essayant de retenir son père qui s'apprêtait à se jeter sur la vendeuse de Fleury and Bott, quelqu'un lui rentra dedans et le fit tomber, les bouquins éparpillés par terre.

- Hé ! Non mais ça va pas ? Regarde où tu vas !!!, s'écria-t-il les yeux baissés en se massant le crâne.

Ginny était par terre, essayant de rassembler les livres.

- Pardon, je ne t'avais pas vu. Tiens, voilà tes… hé ! mais que faites-vous ? dit Ginny lorsque Malefoy Sénior la remit galamment sur pied.

- Vous-êtes vous fait mal mon cœur ? Si ça ne va pas, je veux bien vous ausculter ! susurra Lucius avec des étincelles dans les yeux et un sourire qui faisait trois fois le tour de la tête, découvrant ses dents d'une blancheur carnassière.

- Me touchez pas ! prévint-elle en montrant les poings

- C'est bon, je m'en occupe, mais ne reste pas dans mes pattes, Weasley, j'ai un autre chat à fouetter, lui répondit Draco en regardant méchamment son père.

- De rien Malefoy, je t'en prie c'est tout naturel, lui rétorqua-t-elle en laissant tomber les livres qu'elle avait ramassés.

C'est à ce moment-là que Ron, Harry et Hermione arrivèrent en courant
- Ah ! c'est le bouquet, murmura Draco, j'ai vraiment la poisse aujourd'hui

- Ginny ! Ca va, tu n'as rien ? Malefoy ! Tu v…, Harry s'arrêta net devant la main levée de Draco

- Ecoute le Balafré, je t'arrête tout de suite, c'est VRAIMENT pas le moment ! J'ai pas la tête à ça et je suis fatigué. Alors tu ne m'as pas vu, je ne t'ai pas croisé et on remettra tout ça à la rentrée.
Il avait tourné les talons mais s'arrêta et se retourna :
- Et en plus on sera deux sur ton chemin' finit-il avec un sourire aux lèvres.

Hermione, Harry, Ron et Ginny regardèrent les Malefoy partir, éberlués.

- Nan mais je peux vraiment pas te sortir. J'en ai marre !, réussirent-ils à entendre. Draco flanqua une claque sur le crâne de son père après que celui-ci ait tenté de traverser la rue à la vue d'une élève de Ravenclaw.

- J'ai rien compris, fit Ron.

- Moi non plus, si ça peut te consoler, rajouta Hermione.

- Vous avez remarqué qu'il avait deux fois trop de livres !? Ou je suis le seul à avoir des lunettes ?, demanda Harry.

Fin du chapitre

Ha ha ha ha ha. La suite au prochain épisode avec pleins de Guest Stars (Surprise, on dira rien, même sous la torture)
Prochain chapitre : la rencontre des Loups.

© Cendrillon appartient à Charles Perrault, sous la direction de Disney, avec Gus-Gus en guest
© Harry Potter est à son auteur J.K. Rowling, on ne fait qu'emprunter son nom pour cette fabuleuse histoire.