Konoha High School la Grande !
Quiconque a de l'ambition dans la vie veut aller à cette académie de renommée mondiale, ou tous les plus grands géni de notre air sont formés. Quiconque a des parents fortunés, politiciens, ou étant ambitieux à la place de leur enfants veulent les envoyer étudier là-bas. Il est inenvisageable pour le reste du monde d'être un géni si l'ont est pas dans cette académie. Bref, Qui n'y est pas, est un raté. Point finale.
C'est fou comme la rumeur publique falsifie la réalité, fut ce qui vint à l'esprit d'Aika la première fois qu'elle mit le pied dans cet établissement.
Mais faisons un petit retour en arrière pour connaitre la raison de son transfère a la Konoha High School.
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Dans le salon d'une charmante petite maison… Pardon, dans le salon d'une immense bâtisse contemporaine, Aika, jeune fille aux cheveux rouges et relativement courts, était en grande discutions avec sa mère, une … vieille femme aux cheveux blancs en chignon ? Qui se trouvait être, en fait, sa gouvernante.
Gouvernante : Madame votre mère souhaite que vous changiez d'établissement.
Aika : -relevant la tête et parlant d'une voix hautaine- Et peut on en savoir la raison ?
Gouvernante : -gêné mais n'en montrant rien- Votre établissement actuel n'est pas suffisamment prestigieux pour être à la hauteur de sa réputation.
Aika :-haussant les épaules- C'est ce qu'elle a dit le mois dernier, pour mon transfère ici, et l'autre fois encore, pour l'établissement d'avant. Quand se rendra-t-elle enfin compte qu'elle a les chevilles démesurément enflé et que l'entreprise de mon père n'est pas aussi importante qu'elle ne le hurle sur tous les toits ? –soupire- Et bien soit, et ou vais-je devoir aller cette fois ci ?
Gouvernante : a la Konoha High School, mademoiselle.
Aika : -soupirant d'exaspération- Et bien au moins, si celle-ci ne convient pas, elle pourra se posé des questions. A ce que l'ont dit on ne peut pas trouver plus prestigieux ! –sortant de la salle- quand dois-je partir ?
Gouvernante : Dans deux heures. Vous logerez au pensionna attaché a l'académie.
Aika : Parfait. Je serais prête dans deux heures dans ce cas.
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Revenons désormais au présent. Aika, suivit de son majordome qui portait ses bagages, s'avança dans la grande cour parsemé de cerisier en fleur. Pff, c'est le stéréotype de l'école ça. Ils y avaient quelques élèves qui fanaient sur les bans en pierre disposé un peu partout, se qui fait qu'Aika fut rapidement exposé aux regards des curieux. Chic, une nouvelle bête de foire, on va bien s'amuser ! Tss, on dirait qu'ils n'ont jamais vu une adolescente ! Sans s'en rendre compte, elle se redressa et se tint droite comme la justice en traversant la cour. Il ne lui vint même pas à l'idée de les saluer, en temps que futures camarades de classe. Elle franchit la grande porte et s'arrêta quelques instant devant le grand panneau d'affichage, ou l'on pouvait voir un plan de l'établissement détaillé, pour savoir ou ce trouvait le bureau du principal. Dernière étage, dernière porte à droite. L'ascenseur semblant n'être pas assez évolué pour eux, il va falloir que je monte leurs sept étages par les escaliers. Décidément, les apparences sont vraiment trompeuses. Venant du meilleurs établissement au monde au aurait pu s'attendre a mieux. Elle prit donc les escaliers et eut une légère monté de compassion envers sont majordome qui portait deux grosses valises bien garnies. C'est sont métier. Lorsqu'elle arriva au dernier étage, elle n'était même pas essoufflée, de même que son majordome. Ses derniers scrupules disparurent alors. Il lui fallut plusieurs grandes enjambé pour arriver devant le bureau du principal, les couloirs, comme tout ici, étant démesurément grand. Elle toqua trois fois à la porte et entra directement. Elle s'avança vers le bureau de la secrétaire tandis que des éclats de voix se faisait entendre du bureau a coté.
Aika : -voix neutre- Aika No Katana. J'ai été transféré.
Secrétaire: -cherchant dans les registres de son ordinateur- Bien sur. Je suis désolé mais vous allez devoirs patienter quelques instants, la principale est occupée.
Aika : -sans bouger- Parfait.
Secrétaire : -levant les yeux de son écran- Vous pouvez aller vous assoir dans les fauteuils mis à disposition là-bas.
Aika : -froidement- Merci mais je vais rester debout.
Sans plus attendre, la secrétaire reprit sont travail et Aika détailla la pièce. Il y avait une moquette brune acajou, et les murs étaient beiges. Les meubles étaient très récent, style High Tech, et étaient dans les même tons que les murs et le sol. Dans un coin de la pièce se trouvaient des fauteuils en cuir sombres et une table basse en verre avec un vase rempli de jonquilles jaunes. De l'autre coté, une machine a café qui semblait avoir connu des jours meilleurs, et une photocopieuse. Quelques fenêtres par ci par là, et des rideaux couleurs prune. C'était, en somme, une pièce plutôt agréable a vivre… Excepté les hurlements qui s'échappait de la porte du principal. Allons bon ! Une bonne femme comme principale ! Je n'ai jamais pu supporter ce genre de vieille bourrique !
A ce moment, la secrétaire se leva, non sans avoir poussé un soupir las, et entra dans le bureau. Aika, loin de s'intéresser à ce qu'il se passait, jeta un coup d'œil rapide à ça montre. Un vieux tic qu'elle avait de toujours regarder l'heure. Elle poussa un léger soupir, agacé de perdre son temps bien qu'elle n'ait rien de prévu dans l'heure. Si c'avait était elle dans ce bureau, jamais elle n'aurait fait poiroter un future revenu a l'établissement de la sorte. Bien que ce fût elle qui avait refusé de s'assoir et de patienter confortablement dans un fauteuil rembourré. Et désormais il était tout a fait hors de question d'aller s'assoir, a quoi aurait elle ressemblé ?
Soudain, la voix de la principale raisonna encore plus fort à ses oreilles, et Aika entendit malgrès elle la suite de la … conversation.
Principale : -hurlant- Je commence a en avoir mare de vos putain de conneries ! Trop c'est trop ! je vais m'arranger pour vous virer de cet établissement !
Mais bien sur. A moins de ce mettre une ou deux multinational a dos, elle ne les renverra jamais. Elle reconnu la voix de la secrétaire entre les hurlements et les éclats de rire des élèves qui, apparemment, avait eu la même réflexion qu'elle et ne s'inquiétaient pas outre mesure.
Secrétaire : - D'une voix qui se veut apaisante- Tsunade-sama, la nouvelle élève attend dans l'autre salle.
Tsunade : -légèrement calmé- Bien, donnez lui déjà quelques détails sur sa scolarité ici. Je m'occuperai d'elle quand ces deux la cesseront de ricaner !
Autant dire jamais. Car on peut être sur que rien que pour vérifier ses dires, les deux imbéciles vont continuer leur cinéma. La secrétaire revint et répéta ce qu'Aika avait entendu. Elle lui donna donc quelques papiers comprenant un plan, son emploi du temps, et un questionnaire qu'il lui faudrait remplir le plus tôt possible.
Aika : -s'ennuyant- Auriez vous un stylo ? Ainsi je pourrai occuper mon temps utilement en attendant que la principale soit libre.
Secrétaire : Bien sur –lui tend un stylo- souhaitez vous que nous envoyons les documents destiné a vos parents directement a leur adresse ? Ainsi vous n'aurez pas a servirai d'intermédiaire.
Bla bla bla, c'est mielleux et collants comme du léchage de botte. Et dire que je pensais qu'ils auraient un peu plus de caractère ici. Espérons que ce sera mieux avec les élèves.
Aika : Ce ne sera pas nécessaire. Mon majordome s'en chargera quand il sera rentré. Mais merci quand même –ajouta-elle poliment-.
Secrétaire : Très bien. Je suis Shizune et si vous avez le moindre problème venez me voir je verrais ce que je peux faire.
Aika : Merci Shizune-san.
Aika s'empara du stylo et pris appui sur le comptoir pour répondre au questionnaire qui était le suivant :
Quel est votre plat favori ?
Quelles sont vos matières préférées ?
Pratiquez-vous des sports en dehors des cours ?
Quels sont vos hobbies ?
Quel sont, selon vous, vos qualités ?
Idem pour vos défauts ?
Qu'envisagez-vous pour votre avenir ?
S'en suivit une série de question du même genre qu'Aika lut, horrifiée. Non mais c'est quoi ce questionnaire ?! Pourquoi pas le nom de ma première peluche tant qu'ils y sont ! C'est totalement débile leur truc ! Elle y répondit néanmoins, persuadé que personne ne le lirait. Pizza, Français, math, Linguistiques, Marche à pieds, Si on me fout la paix je ne suis pas chiante, Je me mêle de ce qui me regarde, Comment voulez-vous que je les connaisse ? Nous n'avons pas les mêmes valeurs, Comme si j'avais le choix ? Je vais reprendre l'entreprise familiale… En dix minutes le tout était bouclé, et Aika ne savait pas si elle devait rire ou pleurer de tant de… ça n'avait même pas de nom !
Juste après, la porte s'ouvrit, et deux garçons en sortirent. L'un blond aux yeux bleu qui, d'ailleurs, étaient emplies de ricanements contenu, l'autre avec des cheveux argenté et des yeux roses franchement prétentieux. Le pauvre, il n'a vraiment pas de chance d'avoir des yeux de cette couleur. C'est certainement pour ça qu'il se venge en foutant le bordel. Ensuite vint une femme blonde a… forte poitrine dirons nous, qui n'avait pas l'air contente du tout. La pauvre, je la plains de devoirs céder devant ces deux là. Il n'y a rien de pire que de se sentir sous-estimé a juste titre. Elle fit signe a Aika de la suivre et tandis qu'elle s'avance vers le bureau, un des deux garçons lance un sifflement admiratif, suivit du ricanement de son copain. Hésitant entre se retourner ou les ignorer, Aika décide finalement que les occasions de se venger viendraient bien assez tôt, et s'engouffre donc derrière la principale, suivit de son majordome.
Tsunade : -encore énervé- Bonjours Aika, je suis désolé de t'avoir fais attendre mais je ne voulais surtout pas laisser ces deux la s'en tirer aussi facilement.
Aika : -sursaute légèrement devant cette familiarité- ce n'est rien, j'ai pus remplir le… formulaire, directement.
Tsunade : Tant mieux. Bien, assieds toi, j'ai pas mal de chose a t'expliquer sur le fonctionnement de cette école. –voit alors le majordome- Je vais demander a Shizune de vous montrez la chambre d'Aika, ainsi vous pourrez déposer ses bagages. –interpelle la secrétaire- SHIZUNE !
Shizune :Oui ?
Tsunade : Veux tu bien conduire cet homme dans la nouvelle chambre d'Aika ? C'est la 156.
Shizune : Tout de suite, Tsunade-sama. –se tourne vers le majordome- Veuillez me suivre.
Après l'acquiescement d'Aika, le majordome suivit la jeune femme brune.
Tsunade : Bien, tout d'abords, tu dois savoir que le règlement est très strict et que j'ai les moyen de le faire respecter, malgré ce que certain de nos éléments semble penser. Tous les élèves sont pensionnaires, et il y a deux dortoirs, celui des filles qui se situe dans le bâtiment numéros deux, et celui des garçons, dans le bâtiment numéros quatre. Le réfectoire se situe dans le bâtiment trois, et celui qui accueil les cours dans le bâtiment numéros un. Puisqu'un plan t'a été confié, je e vais pas m'appesantir sur les détails. Le couvre feu est à vingt-deux heures, toute personnes surpris à roder dans les couloires après sera sujet de sanction. L'accès des filles au dortoir des garçons est formellement interdis, et vice versa. Tout contre venant subira également une sanction. Les week-ends sont libres sauf en cas de représentation sportive, auquel cas tous les élèves sont prié de se rendre pour encourager leur établissement. Pour ce qui est des cours, il est possible en cour d'année de changer d'option ou d'en demander une supplémentaire, mais c'est fort déconseillé car le rythme de travail est concentré et donc rapide. L'infirmerie est ouverte a toute heure aux élèves, mais si il y a un problème la nuit, après le couvre feu, il faut demander aux surveillants de vous y conduire. La bibliothèque est ouverte de six heures a vingt-deux heures, de même pour la piscine et les terrains de sports, dojo, et autre. L'accès aux dortoirs durant les heures de cours est interdis. En cas d'oublie de matériel il faut demander l'autorisation a un surveillant pour s'y rendre. Tout acte de violence sera sanctionné. Le réfectoire est ouvert de onze heures trente à treize heure trente. En cas de bataille de nourriture je vous laisse vous débrouiller avec le directeur de la cantine qui, je me dois de le signaler, le bras droit de la grande entreprise de restauration Uzumaki. Durant la semaine il est impossible de quitter l'enceinte de l'école. Le week-ends les élèves sont prié de s'inscrire a la liste mis a disposition au secrétariat. Deuxième étage, troisième porte a gauche. Attention ils sont féroce là-bas. Ne les dérange jamais a l'heure du déjeuner, c'est dangereux. Sinon les chambres sont partagé a deux élèves, il y a une salle de bain par chambre, et des sources chaudes sont mise a disposition. Si tu as des questions, demande les maintenant ou a une de tes camarades.
Aika : -Soufflé par ce long monologue- Ah euh… Très bien. Je ne pense pas avoir de question… Ah si ! QU'en est-il pour l'uniforme ?
Tsunade : -se tape la main contre se front avec bonne humeur- Ah oui ! Suis-je bête ! Il y a deux uniformes dans l'armoire qui t'attend dans ta chambre, plus une tenue de sport. Si un jour tu ne mets pas ton uniformes alors attends toi a ce que l'ont de le face enfiler de force ! Maintenant oust ! J'ai du travail ! Tu commence les cours Lundi, ce qui te laisse aujourd'hui et demain pour t'installer. Bonne journée !
Aika sorti, encore surprise par cette prise de parole continue, puis se repris et sorti du bureau à grande enjambé. Son majordome n'étant pas là, elle en déduisit qu'il était encore dans sa nouvelle chambre. La 156 si elle se souvenait bien. Elle sorti sont plan, mémorisa le chemin, et continua son chemin avec pour objectif premier, prendre les escaliers jusqu'au rez de chausser, puis prendre a gauche et suivre le chemin qui traversait une partit du parc pour entré dans le bâtiment numéros deux. Ensuite, elle devrait se débrouiller pour trouver la chambre qui lui avait été attribué. Le temps de tous résumer dans sa tête, elle avait déjà descendu un étage. Ses pas résonnaient dans la cage d'escaliers. Escaliers sublimes d'ailleurs. En marbres blanc veiné de jade. Avec de magnifique rampe en or massif. Tellement plus subtile que ceux de sa propre demeure. La bas tout était trop ou pas assez. Trop de superficiel. Pas assez de personnalité. Bref, une maison qui reflétait la mode d'aujourd'hui, et pas le caractère de ses habitants toujours absents sauf pour les diners de mise en relations sociale pour montrer que nous sommes une familles unie et que nous nous aimons les uns les autres.
Aika secoua la tête avec exaspération et manqua de raté une marche et de s'étaler de tout son long par terre. Quelle idiote je fais ! Il ne manquerait plus que je me face emmener aux urgences dès mon premier jour ! Comme quoi m'appesantir sur ma famille ne me cause que des malheurs ! Reprenant sa marche, elle arriva sans encombre au rez de chausser et sorti à l'extérieurs. Elle l'avait déjà remarqué, mais jusqu'à présent, tous ce qu'elle avait vu de cet établissement étaient démesurément grands. Surtout l'égo des élèves. Ca, elle n'avait pas besoin de le voir pour le savoir. Mais là, elle jugeait sans preuves. Il y avait toujours un léger doute quand à la peu être maturité des gens d'ici. L'espoir fait vivre comme on dit. Justement, dès qu'Aika sorti, un petit groupe d'élèves d'avança vers elle, et elle fut bientôt submergé sous un flot de parole qui se résumer, en gros, à des :
_ C'est toi la nouvelle ?
_ Tu viens d'où ?
_ T'été ou avant ?
_ Tu pense quoi de l'école ?
_ Si tu veux on peu te faire visiter !
Au secours ! Genki sauve moi ! C'est en implorant son majordome qu'Aika se rendis compte qu'il y avait une échappatoire juste a sa droite. Pile poils sa destination ! Seulement si elle partait en courant ça ferait bizard, ridicule, et lâche. Or Aika voulait bien être bizard, ridicule, mais pas lâche ! Tout du moins pas selon sa propre estime. Elle laissa donc passer l'orage et en profita pour dévisager ses assaillants. Le premier, et le plus motivé, était blonds, avec des yeux bleu, et avait des marques au stylo sur les joues, six pour être exact. Ensuite venait une fille aux cheveux rose et aux yeux verts, qui avait l'air gentil mais un peu nunuche. Puis une blonde, tout aussi si ce n'est plus, nunuche. Et un mec qui gardait sa capuche comme si la paranoïa le poussait à guetter un orage dans la seconde qui suit.
Ca, c'était ceux qui faisait partit des flics de l'établissement. Après, En retrait, Y'avait un brun à l'air ténébreux franchement agaçant, une tête a claque quoi. Un enrobé avec un bandana mal mis sur le crane qui bouffait des chips. Et un blasé de la vie qui semblait passionner pour la météorologie vu l'intérêt qu'il portait aux nuages.
Soudain, elle se rendit compte qu'il y avait comme un gros blanc. Tiens ? Ils ont arrêté de parler ! Finalement l'encapuché a raison ! Il va pas tardé a pleuvoir ! Bref, jouons là politiquement correcte.
Aika : -d'une toute petite voix- Excusez moi mais je suis fatigué, la route a été longue. Je voudrais aller me reposer.
Rose bonbon : Oui bien sur ! Désolé !
Aika : Sinon enchanté d'avoir fait votre connaissance !
Elle partit donc vers le dortoir en auto congratulant son ingéniosité. Une fois arrivé, elle rencontra son majordome qui lui ouvrit la porte. Aika lui proposa alors de rentrer chez lui, et lui donna les papiers à confier le lendemain à la secrétaire de son père. Ensuite elle monta au deuxième étage, avança au fond du couloir, et trouva finalement sa chambre, la 156, et sorti la clef que lui avait donné son majordome au passage. Quand elle ouvrit la porte, elle eut le souffle coupé par ce qu'elle vit. Pour tout vous dire, elle hésita en s'enfuir en courant, ou aller acheter de la peinture pour tout recouvrir. Rose. Les murs : roses. Le sol : rose. Les meubles : blancs. La chambre de Barbie grandeur nature. Lits à baldaquin avec froufrous et dentelles à la place des rideaux, bref, une horreur.
Et a coté d'un des lits, celui le plus près de la porte, se trouvaient ses valises. Le marron foncé faisait d'ailleurs tache dans le décor, comme si vous mangiez une glace fraise chocolat, mais la comparaison ne reflétait pas vraiment la réalité. Pour plus vulgaire, c'est comme si l'affreux cabot de Barbie s'était oublié sur son lit. En gros voila. Mon Dieu mais comment est-ce que je suis dormir là-dedans ?! Je vais faire des cauchemars ! Poussant un soupir à fendre l'âme, elle se dirigea vers ses valises pour ranger ses affaires. Ce qui, d'ailleurs, occupa le reste de son après midi. Elle ne vit personne durant ce laps de temps, sa colocataire devant être sorti en ville pour profiter de son week-end. Elle ne s'en portait que mieux. Car pour avoir vécu dans cette chambre sans avoir fini par ce suicidé, elle devait être pas mal frapadingue sa camarade de chambre. Lorsque vint dix-neuf heures, ses deux valises étaient vide et rangé sous le lit, et son placard était rempli de vêtement. Elle avait découvert son uniforme accroché à un cintre et avait était agréablement surprise. Elle s'attendait a une horreur du même genre que sa chambre, mais c'était en faite une jupe blanche, un chemisier noire, des grandes chaussettes noire et des bottines marrons. Pour une fois que le designer avait pensé aux filles lors des jours de pluie.
Maintenant, Aika hésitait a prendre une douche. Et si la coloc' arrivait ? Oh et puis zut ! On est fait pareil ! Elle prit des vêtements propres, chemisier et tailleur noire, et se rendit dans la salle e bain. Elle eut de nouveau un choc, mais positif cette fois ci. Tout était blanc nacré. Il y avait sur un des meubles de salle de bain, entre les deux lavabos, un vase bleu contenant un bouquet de tournesols. Et tout un mur était recouvert par un grand miroir. La douche était tous ce qu'il y a de plus moderne, mais gardait un certain style traditionnel. Un peu plus loin, elle vit une commode qui contenait des linges de douche. Elle en déplia un, se dévêtit, et entra dans le compartiment pour laisser l'eau chaude la détendre un peu. Elle avait passé plus de six heure en voiture, et avait les muscles contractés comme jamais. Une quinzaine de minutes plus tard, elle sortit totalement relaxé, flottant sur un petit nuage. Elle se sécha rapidement, s'habilla, mais laissa ses cheveux humides. Aussi loin qu'elle se souvienne, elle avait beau essayé de coiffer, broshinguer, friser, bref, faire subir toute sorte de torture a ses cheveux, elle n'avait jamais réussi à les coiffer correctement. De ce fait, elle avait constamment ses cheveux dans les yeux, ce qui lui donnait des allures de rockeuse. Du moins, quand elle les gardait détaché, ce qui n'arrivait que très rarement en publique. Même la nuit elle les gardait attaché en queue de cheval basse. Elle sortit de la salle de bain et partit en quête de son sachet d'élastiques. Bien évidement, elle le chercha pendant plus de dix minutes, et ne le trouva qu'au dernier endroit ou elle aurait pensé le trouver : au fin fond d'une chaussette solitaire… troué.
Voila bien longtemps qu'elle avait abandonné l'idée de comprendre comment une telle idée de rangement avait pu lui venir à l'esprit. Elle attacha donc ses cheveux et s'assit sur son lit, ne savant plus comment utiliser son temps. Finalement, elle se releva brusquement, regarda l'heure, et décida de se rendre a la bibliothèque pour une « rasia à la Aika ». Elle vérifia qu'elle avait bien sa clef dans sa poche, ainsi que le plan, et sorti en verrouillant derrière elle.
Suivant les indications du plan, elle sorti du bâtiment a pas lent pour se rendre au numéro un. Le ciel était teinté de mauve et d'orange, tandis que l'on pouvait apercevoir les premières étoiles briller. C'est sous un nouvel angle qu'Aika découvrit la cour de cerisier en fleur. Plus de pétale rose, que de l'orange. Et plus de pierre grise, que du doré. Un nouveau monde qui s'offrait au regard lors du crépuscule. Lorsqu'elle arriva devant le bâtiment principal, il y avait déjà une bande d'adolescents qui riaient aux éclats. Parmi, Aika reconnu les deux garçons qui étaient dans le bureau de la principale. Il y avait aussi un roux, qu'elle voyait de dos, une fille aux cheveux bleus qu'elle trouvait tout de suite sympathique, une blonde surexcitée discutant avec un mec aux cheveux rouge a l'air pas très réveillé et un brun, remake, si elle se souvenait bien, de type de tout a l'heure au bavardages incessant, bien sur c'est ironique puisqu'il n'a pas ouvert la bouche une seule fois. Super, un blocus ! Et je passe comment moi ? A ce moment là, l'un d'eux, le blasé, se tourna vers elle, suivit, bien évidement, du reste de la bande. Hip hip hip ! Hourra ! Pour de la discrétion c'est super réussit ma vieille !
Hélas pour elle, bien élevé, elle se senti obligé de les saluer. De loin bien sur, faut pas pousser trop loin non plus.
Aika : - salut de la main- Bonjours ! Je ne veux surtout pas déranger mais il faut que j'aille a la bibliothèque…
Elle essaya alors de s'éclipser a l'intérieurs le plus discrètement possible mais quelqu'un la retint par le bras en déclarant avec bonne humeur : « Tu nous dérange pas ! Reste on va faire les présentations ! »
On dirait bien que la subtilité ne marche pas avec les plus bouché ! Elle se retourna avec un sourire aimablement faux collé au visage mais ne put s'empêcher de jeter un regard noir a celui qui avait fait cafouiller sa fuite. Tiens ? Mr. J'ai-les-yeux-rose-comme-les-fringues-de-barbier ! Je m'en doutais ! Il a eut une enfance pourris a cause de ses yeux alors il a décidé de se venger sur le reste du monde ! Je suis une victime de toutes les mauvaises choses !
Aika : Je suis Aika No Katana. Enchanté !
Mon c** oui ! Je me serrais bien passé de faire votre connaissance !
Ce fut la fille aux cheveux bleus qui fit les présentations : « Alors le garçon qui t'a attrapé par le bras c'est Hidan, le roux c'est Pain, le blond c'est Deidara, la blonde c'est Kuroime, le brun c'est Itachi, je suis Konan, et le garçon aux cheveux rouges c'est Sasori »
Sasori : -d'une voix plaintive- Hé ! Pourquoi tu m'as présenté en dernier ?!
Kuroime : Par ce que de toute manière t'avais l'air de dormir ! C'est a moi de me plaindre ! Tu ne m'écoute même pas quand je parle !
Sasori : -pour lui-même - Mais ça peut on vraiment me le reprocher ? –soupir-
Maigres elle, Aika eut un petit rire. Un point pour Sasori. Mauvaise idée. Tout le monde ce tourna vers elle. Elle eut un sourire d'excuse : « Il n'a pas tord –hausse les bras- les conversations des filles ne sont pas des plus passionnantes. »
Sasori : -triomphant- Ah ha ! Vous voyez !
Deidara : - lui donne une tape affective sur l'épaule – C'est ça, Sasori, c'est ça. Aller rendors-toi ça vaut mieux !
Kuroime : -faussement énervé – Comment ça les conversations des filles ne sont pas passionnante !, T'en es une je te signale !
Aika : C'est donc en toute connaissance de cause que je peux l'affirmer : parler a une fille, c'est s'engager a parler de chaussure, de vernis a ongles ou de mecs. Tous ce qu'il y a de plus rasoirs quoi. Maintenant si vous voulez m'excuser, je dois me rendre a la bibliothèque. Bonne fin de journée. –s'en va -.
La petite bande resta planté la avant d'éclater de rire. Il y eut un : « Elle a l'air marrante celle la ! », et ils s'éloignèrent vers un banc et Deidara s'exclama alors : « Hé Hidan ! On fait un paris !? »
Hidan : -très intéressé tout a coup- Lequel ?
Deidara : Je te pari que d'ici les prochaines vacances elle t'aura foutu que des râteaux !
Hidan : Ah ouai ? C'est ce qu'on verra !
Konan : Les garçons ! Ca ne ce fait pas ce genre de pari ! C'est immoral !
Ce à quoi les deux garçons répondirent qu'ils n'en avaient rien a faire. Konan soupira et chercha de l'aide du coté de Kuroime qui lui répondis qu'elle pariait comme Deidara, et que ça ne pouvait que faire du bien à Hidan, car ainsi il passerait mieux les portes. N'ayant aucun argument contre ça, Konan dut laisser tomber, mais se promis de prévenir la nouvelle de ce qui l'attendait.
Pendant ce temps Aika, ignorant qu'elle était devenue le sujet d'un pari, arpentait les étagères de la bibliothèque en soupirant d'aise. Finalement cette années ne va peut être pas être aussi affreuse que je l'avais prédite.
To be continued…
