[Saluuuuut ! Ca faisait longtemps, content de vous revoir, très content ^^ ! J'ai pas terminé ma précédente fanfiction, je sais, elle est encore en cours d'écriture (oui, depuis genre 6 mois, oui.), elle devrait certainement sortir d'ici quelques semaines si je trouve le temps ! Depuis que j'ai lu "Bone love" et "Bone punishment" de Emmanu2004 (petite pub parce que j'adore son travail, allez voir, ça vaut vraiment le coup d'œil), je pense à écrire un Sans x Papyrus, parce que grâce à elle et depuis maintenant plus d'un an, je suis un énorme fan de fontcest, et je trouve qu'il manque beaucoup de fanfictions de ce genre dans le paysage francophone, alors j'ai décidé de m'y mettre ! La première partie est déjà manuscrite, il ne reste plus qu'à la taper et elle sera là (elle arrivera avant le chapitre 16 de Rose d'onyx, alors "stay tuned", comme personne ne le dit plus en 2018) ! En attendant, je vous laisse avec le prologue de "Dear sexy brother" (j'ai réellement essayé de trouver un bon titre en français, désolé les puristes, je vous kiffe quand même :-*), impatient de lire vos retours ! Vous m'aviez manqué, putain :) !]
La porte de la chambre de Sans s'ouvrit. La main du petit squelette apparut dans l'entrebâillement. Il la poussa difficilement, la fatigue ne l'aidant pas à rester debout à une heure si tardive. Puis il la ferma lentement, et en silence, et se lança d'un pas feutré pas vraiment assuré dans le couloir. Il entendait ses os craquer à chaque mouvement, croyant que chaque son trahirait sa présence.
Il marchait en catimini pour éviter de réveiller Papyrus, qui le lui ferait regretter, alors il était prudent. Seul l'éclat faible de ses yeux à demi-ouverts était perceptible, mais Sans savait où il allait.
Il se traîna jusqu'à la porte de la chambre de son frère. Elle se dressait devant lui dans la pénombre. Il ressentait une pression presque douloureuse dans sa poitrine, son estomac se noua; il tendit le bras et essaya de frapper sur la porte.
Quelque chose le retint. Il ne voulait en aucun cas déranger Papyrus, il savait les risques qu'il encourrait, et il n'avait pas envie de se faire punir. Néanmoins, il prit une grande inspiration, ferma les yeux quelques secondes, essayant de se détendre du mieux qu'il le pouvait malgré toutes les émotions qui se bousculaient dans sa tête, et d'un geste tremblant et hésitant, il frappa trois coups.
Il attendit quelques instants, debout, devant cette porte qu'il n'osait braver de lui-même. Il sentait chaque battement de son âme, pulsant à un rythme régulier qui égrainait les secondes qu'il passait immobile en attendant.
Soudainement, il entendit un bruit : des pas lents et étouffés, à peine audibles, faisaient vibrer le plancher. Sans craignait ces pas qu'il avait provoqué et qui s'approchaient de lui. Il se demandait s'il aurait dû faire ça…
Papyrus traînait les pieds : pourquoi son frère l'avait-il réveillé ? Il avançait péniblement, soupirant, se frottant les yeux pour essayer de voir quelque chose.
Arrivé devant la porte, il posa nonchalamment la main sur la poignée et la tourna. Là, Sans, l'air gêné et fébrile, se tenait en face de lui, les yeux baissés. Le grand squelette soupira derechef en croisant les bras.
« Pourquoi tu me réveilles à cette heure ? dit-il sèchement. »
Sans voulut répondre, mais il resta pantois, l'inconfort coincé dans la trachée. Il fit l'effort de passer outre ce sentiment désagréable :
« Patron, j'ai fait un cauchemar…
- Et ? »
Sans avait encore un peu plus chaud : il détestait déranger son frère, surtout pour des raisons comme celle-ci. Mais il ne pouvait plus se passer de la chaleur de son corps. Il avait honte de ressentir quelque chose de cet ordre, mais qu'importait ? Il adorait son frère, avec ses airs de dur qui cachaient peut-être un point faible. Il était profondément attaché à lui, il lui était dévoué. Ignorant les conséquences, il demanda :
« Je peux dormir avec vous ?
- Encore ? Tu fais chier, hein…
- S'il-te-plaît, Papyrus, je ne veux pas être tout seul…
- Arrête de m'appeler comme ça !
- Patron, s'il-vous-plaît… supplia Sans en sentant les larmes monter.
- C'est bon, arrête… Rentre. Et tu la fermes, je veux pioncer. »
Le petit squelette cachait son bonheur, mais un feu d'artifice s'embrasait dans la nuit noire dans ses yeux. Dans ses rêves les plus fous, il aurait sauté au cou de son grand frère, se serait glissé sous la couverture toujours contre lui et ne l'aurait pas lâché une seule seconde. Le jour ou quelque chose de ce genre arrivera, par contre…
Il pénétra donc dans la chambre de Papyrus, qui lui tenait la porte impatiemment. Ce dernier la referma derrière lui, et passa devant Sans pour se préparer à aller se recoucher.
Sans fut surpris quant à la décoration de la pièce : une armoire, une table de chevet, un lit, et c'était tout.
En continuant à observer la chambre d'un peu plus près, il remarqua une très belle voiture rouge en modèle réduit posée sur la table, des os dépassaient de la porte entr'ouverte du placard (il s'interrogea d'ailleurs sur l'utilisation à laquelle leur destinait son frère et pourquoi il les avait rangé là) et une pile de vestes noires déjà portées (identiques et froissées, de surcroît) gisant à côté d'un coffre à jouets sûrement rempli de ses autres vestes identiques propres.
Papyrus l'impressionnait : son sens du rangement et de l'aménagement était vraiment unique.
Désormais qu'il connaissait mieux les recoins de la chambre où il passerait certainement une nuit tranquille, il pivota vers son frère, mais il détourna très vite le regard quand il s'aperçut que celui-ci était dévêtu.
Il rougit en quelques fractions de secondes, et Papyrus lui lança un regard méchant et interrogateur.
« Tu peux regarder, je vais pas te bouffer, tu sais, dit Papyrus en posant ses mains sur ses hanches, le dos droit, quoique la jambe légèrement fléchie. »
Le cœur de Sans se remettait à battre fort : il était statique, plein d'embarras, et ses mains à lui étaient plaquées contre ses yeux, laissant voir ses joues écarlates. Il se forçait à ne pas le regarder, mais son regard était irrémédiablement attiré vers son corps entièrement dévoilé : il jetait de temps en temps des œillades jalouses à son bassin, rougissant encore plus quand il le faisait.
« Tu comptes dormir comment, de toute façon ? demanda Papyrus tandis que le petit squelette baissait les mains mais gardait les yeux fermés.
- En-en pyjama ?..
- Hm. Comme tu veux. Allez, viens, au lit ! »
