Auteur : antinea. C'est ma première fic sur Naruto, en général j'écris sur gundam wing...
Genre : songfic, triste
Disclaimer : les perso ne m'appartiennent pas, ils sont à Masashi Kishimoto, et la chanson « Ne t'en va pas » est à Linda Lemay (j'ai enlevé un couplet qui me gênait, gomen mais c'était pour les besoin de la fic...).
Notes : les persos sont tous Jounin ou Chunin et ont une vingtaine d'années...
Suite à une review, je me suis rendue compte que ma présentation (impeccable sur word) confondait ici paroles de chanson et texte normal... J'ai donc essayé d'y remédier... (merci Lostin972...)
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NE T'EN VA PAS.
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- Ino...
Les murs immaculés n'étaient plus éclairés que par quelques faibles néons, et le moindre bruit de voix se répercutait dans les couloirs.
- Ino... Ca ne sert à rien de rester ici.
La jeune femme blonde leva les yeux vers celle qui parlait. Son regard était... vide. La nuit était déjà bien entamée. Les uns après les autres, ils avaient fini par partir, à l'exception de Sakura, qui avait tenu à rester auprès de son amie. Mais visiblement, sa patience avait également fini par s'épuiser.
- Va t'en.
Ca n'avait pas été dit sur un ton méchant. La fille aux cheveux rose soupira.
- Tu ne peux pas rester ici, insista t-elle.
La blonde ne prit pas la peine de répondre. Elle restait immobile, assise dans la même position depuis des heures, dans la salle d'attente de l'hôpital.
N'obtenant pas de réponse, Sakura finit par abandonner. Ino avait toujours été horriblement têtue.
- Tu sais... tu sais qu'on est tous là... ajouta t-elle cependant, avant partir, tête et épaules basses sous son impuissance.
Seul le silence emplit la salle après le départ de la jeune femme. Soudain, lentement, la blonde se leva et avança dans les couloirs déserts jusqu'à une porte close. Doucement, comme si le moindre bruit provoquerait une catastrophe, elle tourna la poignée et pénétra dans la pièce. Après avoir refermer la porte, elle marcha ensuite jusqu'au lit qui trônait au milieu.
Une forme immobile s'y dessinait dans la pénombre.
- Shikamaru...
Sans qu'elle en ait même conscience, sa main se leva pour venir effleurer le visage dangereusement pâle de son ancien partenaire.
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/Ne t'en va pas
J'me suis pas préparée du tout
À t' regarder
Plonger à pieds joints dans ce trou
Creusé pour toi
Et au-d'ssus duquel un cure
Te survivra
En prônant des absurdités/
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A la minute où Kiba, gêné et affolé, était arrivé chez elle pour lui parler de Shikamaru, elle avait eu un mauvais pressentiment. C'était trop bête. Une simple mission de rang B qui avait mal tourné. Dire qu'il effectuait couramment des missions de rang A, et en revenait toujours indemne...
La jeune femme s'assit près du lit, et prit doucement une des mains du ninja entre les siennes.
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/Je hais déja
Celui qui aurait maquille
D'un teint trop mat
Ton doux visage inanimé/
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Elle avait courut jusqu'à l'hôpital, repensant à la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Ils s'étaient disputés, encore une fois. C'était devenu de plus en plus fréquent, entre eux. Allez savoir pourquoi...
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/Ne t'en va guère
Je n' connais même pas les fleurs
Que tu préfères
Pour te les j'ter par dessus cœur/
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Elle se souvint qu'encore une fois, c'était à propos de Sasuke...
(flash-back) - Tu n'en as toujours eu que pour Sasuke... quand te rendras- tu compte que tu cours après une chimère ? Au bout de tant d'années, est-ce qu'il t'a ne serait-ce qu'une fois donné un signe d'encouragement ? Tu as pourtant passé l'âge des béguins d'adolescente...
Elle ne l'avait jamais vu autant en colère... Et elle lui en avait voulu, aussi. De ne pas la comprendre, de ne pas l'écouter, de la juger... Elle trouvait ses reproches injustes et infondés.
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/Ne t'en va pas
Te confiner aux oubliettes
Je n' suis pas prête
À te coiffer de cette croix
Où l'on aurait
Gravé ton nom avec des dates
Que l'on plant'rait
Comme un vulgaire plant d' tomates/
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Et à le voir là, comme ça, blême et immobile, tout cela lui paraissait si loin et si futile ! Si... superficiel.
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/Ne t'en va pas
Nourrir ce grand champ de squelettes
Ne t'en va pas
Ne fais pas ça, ce s'rait trop bête
Vas-y, respire
N'écoute pas ces maudits docteurs
Qui traitent ton coeur
Comme un fossile, comme un souv'nir/
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Il était dans un état très grave. Peut-être ne passerait-il pas la nuit... S'il le faisait, c'était probable qu'il s'en sortirait. Mais les heures à venir étaient critiques... et les médecins guère optimistes.
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/Ne t'en va pas
Çà f'rait trop d' monde à consoler
Tant pis pour toi
T'avais qu'à pas tant nous aimer/
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Lorsque le docteur lui avait annoncé ça, tous leurs amis étaient là... Chouji, qui pour une fois ne mangeait pas. Naruto, qui ne riait pas. Sakura, qui la regardait, inquiète. Sasuke, Shino et Néji, encore plus sombres que d'ordinaire. Kiba et Lee, silencieux, et Tenten et Hinata, aux bord des larmes. Tous avaient accouru toutes affaires cessantes dès qu'ils avaient su...
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/J' t'achèterai pas
De jolie boîte en bois verni
Reviens chez toi
Dans ta maison et dans ton lit
Dis-moi quel ange
Dis-moi quelle volonté divine
Voudraient qu' tu manges
Des pissenlits par la racine/
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- Pourquoi ? Pourquoi toi, pourquoi maintenant ? Si c'était juste pour que je comprenne c'est bon, tu peux te réveiller maintenant... Shikamaru...
D'une voix basse et désespérée, elle avait commencé sa confession.
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/Vas-y, bats-toi
T'es un vrai lion, sors-nous tes griffes
Ne t'endors pas
À l'étage des soins intensifs/
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- T'as pas le droit... t'as pas le droit de me laisser comme ça alors que je viens tout juste de comprendre... T'avais raison...
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/C'est pas ton heure
Et çà n'est pas demain la veille
Que ton grand cœur
Aura à c' point besoin d' sommeil/
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- Tu avais raison et moi je refusais de le reconnaître. Je ne voulais pas grandir, je ne voulais pas affronter la réalité... C'était bien plus simple de s'accrocher à un rêve que l'on savait de toute façon inaccessible que de faire face à ses vrais sentiments...
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/Ne t'en va pas
J'vais t'en payer des grands voyages
Où tu voudras
Au Grand Canyon ou à la plage/
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- Je me rend compte qu'il y a tant de choses que je voudrais faire avec toi... Aller au cinéma... Regarder les feux d'artifice... Faire la cuisine... Découvrir l'amour, les baisers et les caresses... Avoir des enfants... même vieillir...
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/Mais pas là-bas
Où l' monde débarque sans bagages
Je sais qu' t'es pas
Encore rendu au bout d' ton âge/
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Des larmes roulaient à présent sur les joues pâles d'Ino, et elle tremblait de tout son corps...
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/C'est pas fatal
Simplement parce que c'est critique
Je sais qu' t'as mal
Je suis peut-être égocentrique/
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- Je ferais encore des erreurs... Il faudra que tu sois patient... Mais... je serais là... Je te promets que je ne fuirais plus...
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/Mais j' te l'demande
Parce que je l' sais
Qu' j' m'en r'mettrais pas
Ne t'en va pas
J'me sens pas encore assez grande
Pas assez forte
Pour te laisser aller cogner
À la vieille porte
D'une gourmande éternite
Reviens chez toi
Et laisse le ciel te mériter/
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- Moi je n'ai pas su te mériter... je n'ai pas su reconnaître ta valeur, aux yeux des autres et dans mon cœur... Mais laisse-moi une chance... Laisse-nous une chance... Reviens moi... Je t'aime...
Lorsque l'infirmière de garde passa pour vérifier l'état de son patient, elle trouva une jeune femme blonde, ses longs cheveux dénoués, endormie la tête posée sur le matelas, et accrochée à la main du jeune homme couché. Bien que ce ne soit pas admis dans le règlement, elle posa simplement une couverture sur les épaules de la garde-malade, et la laissa rester. Elle aussi avait un mari ninja qui risquait tous les jours sa vie.
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A suivre.