Titre : Coupable et héros
Résumé : Pensées de John Sheppard quand il a tué le colonel Summer
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Je vois cette chose approché du colonel, elle lui parle mais je n'entend pas ce qu'elle dit. Lui, il est déterminé. Elle pose sa main sur son torse, il se tord de douleur. Elle s'arrête et lui parle mais il ne répond pas même si je peux voir sa peur sur son visage, ces bestioles doivent avoir une sacrée force pour faire faiblir le colonel Summer. Soudain, il me fixe, il sait que je suis là et il essaye de me faire passer un message. Je ne comprends pas ou plutôt je n'ai pas envie de comprendre. Il ne peut pas me demander ça ! Il y a pensé à qui va diriger la Citée s'il n'est plus là ? Il va la laisser à cette doctoresse ?
Merde ! Elle recommence son truc ! Ses cheveux commencent à blanchir. Bordel ! Je dois faire quelque chose ! Mes yeux croisent les siens et… mon cœur se serre, ils sont si suppliant. Ils me supplient, moi, John Sheppard, major insubordonné de l'Air Force est supplié de tuer mon supérieur direct. Mais qu'est-ce qui m'a pris de m'engager ?
Je sens mon doigt contre quelque chose de dur : la gachette. Je le regarde une dernière fois pour être sûr. Mon Dieu, mais qu'est-ce que je fais ? Est-ce que j'ai bien compris ? Est-ce que…
C'est fini, il vient de s'écrouler et la femme Wraith se met à hurler…
Chef militaire de la Citée, c'est ce que je suis devenu. Mais je sais très bien que je suis que le remplaçant de Summer, de l'homme que j'ai abattu.
Pour tout le monde, Summer m'a ordonné de le tuer mais en ce moment je doute. J'ai ôté la vie d'un homme juste sur ce que j'ai pu lire dans ses yeux. J'ai pu me tromper, il pouvait me dire de tuer la Wraith, il pouvait me dire plein d'autres choses ! Des milliers de choses ! Et moi qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai déduis qu'il voulait que je le tue, que je tue l'homme qui me faisait la vie dure… N'est-ce pas était influencé ? Je doute de moi, je doute de mon acte.
Aaaah ! Ma tête me fait mal ! Je doute et je me ruine !
W : Vous avez pris la bonne décision John.
Je me retourne vers elle et elle commence à me parler. Peu à peu le doute s'envole, le poids qui me pesait s'allège avec. Je la remercie et lui demande de me laisser seul quelques instants. Je regarde l'océan. Pardonnez-moi Summer mais je devais le faire.
La culpabilité avait fait place au souvenir.
FIN