Salut, je reviens dans une nouvelle Harry Potter Fanfiction. Toujours un OS mais cette fois-ci, c'est…. Une Dramione ! Mais encore une fois, je ne voulais pas faire dans le classique et vous faire quelque chose de guimauve « Ils apprirent qu'ils s'aimaient, que c'était réciproque et ils vécurent heureux jusque la fin des temps. » Donc, j'ai voulu faire quelque chose de différent car quand on y pense, on se sait quasiment jamais dans les OS comment Draco a pris le fait de d'aimer Hermione, comment il l'a surmonté,… Et donc, je me suis dit « Pourquoi pas faire un OS dans les pensées de Draco et uniquement dans ses pensées » Et oui, vous ne rêvez pas ! Nous voilà dans un OS Dramione sans Hermione et tout ceci uniquement dans les pensées de notre cher Donjuan si sur de lui, enfin quoi que pas si sur que ça…
Disclamer; Comme d'habitude, les personnages ainsi que le monde de Harry Potter appartient à J.K Rowling! Il y a juste l'histoire qui vient de moi-même!
Le diagnostique:
Je ne savais pas ce que c'était avant. Avant tout ça. Je ne savais pas ce que c'était l'insomnie, ce que ça faisait de rester des heures à fixer un point imaginaire dans le vide, le néant, le trou noir. On pense à tout et à rien à la fois. Notre cerveau est comme débranché, déconnecté. Quand soudain, un tas de données, de gestes, de paroles, de souvenirs nous vienne en mémoire. C'est à ce moment là qu'il arrive, flouant tout les autres. Notre cauchemar, le facteur de nos insomnies. Arrivant doucement, rusé, comme pour ne pas nous effrayer. C'est toujours pareil, la même histoire, on tend le bras pensant pouvoir le toucher du bout du doigt. Quand soudain, il disparaît, il part au loin. La suite, vous la connaissez; on se réveille tremblant, en sueur et les traits du visage tiré par la terreur. Je ne sais pas ce qui est pire. Cauchemarder ou vivre dans la réalité? Me réveiller agonisant ou bien la voir chaque jour en face de moi, vagabondant en toute insouciance, souriante sans rien ne pouvoir y faire.
J'aimerais pouvoir hurler, la supplier de me laisser tranquille mais rien n'y ferrait. Elle roderait toujours tel un spectre, tel un démon. Et même si elle essayait, si elle prenait la peine de m'ignorer, ce serrait moi qui la chercherais, qui la traquerais dans la quête d'une moindre attention.
Car elle m'est vitale. Telle la drogue l'est pour un drogué, comme la boisson pour un buveur fini, comme la nicotine pour un fumeur addict. Elle est mon fléau, ma nuisance. Elle me détruit, me consume, me ronge de l'intérieur petit à petit. Elle fait de ma vie, de mes convictions, de mon cœur des petits bouts de papier qu'elle s'amuse ensuite à piétiner sans aucune pitié. Jamais... Peut-être l'ai-je mérité?! Après tout, je suis loin d'être parfait, j'ai commis plus de pêchés que la plus part des gens de mon âge. Je l'ai brisée, brimée et toujours dénigrée. Comme si elle n'avait pas d'importance, comme si elle n'était qu'un déchet ambulant. Pour me voiler la face. Car je ne voulais pas, je ne pouvais pas, je n'avais pas le droit.
J'ai toujours eu beaucoup de chance dans la vie, j'ai toujours su me sortir des pires impasses mais aujourd'hui c'est différent. Je ne sortirais pas de ce tunnel, ce tunnel sombre accompagné au bout d'une lumière d'une blancheur éclatante. Le tunnel de la mort. Car c'est bien elle qui m'attend à la fin, qui attend le moindre faux pas de ma part pour agir. Celle qui tourne très consciencieusement autour de moi. Tantôt me souriant ironiquement, tantôt me regardant avec dégout. La Camarde, mon fléau, mon cauchemar, mes insomnies...
Elle me hante, elle fait de ma vie un véritable enfer. Elle me nargue. Quand j'ai le malheur de la croiser dans un couloir, elle s'arrête me regardant attentivement. J'en fais de même. Elle penche la tête sur le côté signe d'incompréhension. Tout mon être me crie de me retourner. Ma conscience m'implore de m'en aller, de courir loin sans revenir en arrière. Mais, je ne laisse rien paraître. Je reste stoïque, le corps raide d'appréhension. J'aimerais pouvoir bouger, ne plus m'infliger ça. Mais mes jambes sont lourdes, trop lourdes pour faire le moindre pas. Ça y est, elle avance, c'est la fin. J'aimerais pouvoir protester, lui dire de ne pas m'approcher mais les mots restent coincé dans ma gorge. Je serre les poings, les jointures de mes doigts deviennent blanche, presque translucide. Mon teint déjà pâle devient fantomatique, mon cœur bat plus vite que la normale.
Je ferme les yeux pour garder mon self-Control, mon impassibilité. Juste pour sentir sa présence sans la voir réellement. Les secondes passent. Je n'ose pas ouvrir les yeux, de peur de voir ce qui m'attend. Au prix d'un immense effort, j'ouvre les paupières. Personne, le couloir est vide. Je soupire de soulagement, ce ne serra pas pour maintenant. Elle me laisse une dernière chance. Mais à quel prix?
Je suis de ceux qui ont peur de la Mort, et de la mort lente comme celle-ci en particulier. Cela fait 2 ans, deux longues années que je me bats contre celle-ci. Au début, je prenais ça à la légère. Pensant être juste de passage.
Ensuite, j'y ai réfléchis plus sérieusement. J'ai commencé à ressentir un tas de choses que je n'aurais jamais cru être confronté dans ma misérable vie au par avant. Le cœur battant trop vite, le stresse, l'agitation, démangeaisons de la nuque et du visage, les lèvres sèches et tout un tas d'autres choses. C'est à ce moment que je me suis dit que ce n'était pas normal.
Enfin, j'ai compris. J'ai compris ce qui clochait, que tout ces agissements n'étaient pas effectuer dans la vie courante. J'ai réalisé que j'étais malade. Oui, moi Draco Lucius Abraxas Malfoy est gravement malade. Et pour mon plus grand malheur, j'ai appris récemment que c'était irréversible. Une maladie incurable. J'ai tout d'abord été en colère. Qui ne le serrait pas? Savoir notre existence ruinée pour quelque chose dont nous n'avons aucun pouvoir. C'est pathétique! Moi qui étais destiné à faire de grandes choses, moi qui avais des projets plein la tête, les plans d'une vie parfaite.
Pendant les cinq premiers jours après avoir appris la nouvelle, je me suis terré dans mon dortoir, faisant le mort. Autant s'y habituer immédiatement me suis-je dis ironiquement. Par la suite, une vague de colère est montée en moi. J'ai détruis tout ce qu'il y avait sur mon passage, terrorisant les mômes qui passaient par là. Je constate aujourd'hui avec étonnement que j'ai un peu moins peur de la mort. Chose stupéfiante n'est-ce pas? J'ai appris à apaiser cette colère en moi et à m'y faire, me dire que ce n'est pas une fatalité, que ce n'est que le commencement de la fin.
Je parcours les dernières marches qui me séparent de mon antre, mon repère. Je m'appuie contre le muret, la rambarde, la barrière qui m'empêche de sauter. Du haut de la tour d'Astronomie, je contemple le ciel curieusement étoilé pour cette fin d'année.
En ce moment, entouré de cette immense étendue de voie lactée, je constate que je l'ai accepté. J'ai appris à vivre avec ma maladie, du moins autant que l'on peu l'accepter le plus dignement possible. Car je crois que je le savais depuis toujours au plus profond de moi, de mon être, de mon âme. Je savais inconsciemment que cela finirait comme ça. Que je mourrais, à cause d'elle, pour elle. Mon cauchemar, mon fléau, ma maladie. Oui, moi Draco Lucius Malfoy suis malade. Malade du cœur, de l'âme.
Le diagnostic est tombé, je suis officiellement fou amoureux d'Hermione Jean Granger, ma maladie, ma mort.
Voilà, c'était un court OS sur le couple Draco/Hermione.
Si vous voulez que je fasse un OS similaire pour Hermione dites moi en commentaire.
Je sais que c'était un peu court et que cela aurait pu être peut-être plus travaillé mais voilà, j'espère que ça vous plaira quand même!
Bisous, Sangelyjeen
PS: N'oubliez pas les Reviews!
