Blablatage de début: Heyy! Bonjour les amis! Me revoilà dans le monde avec une nouvelle fic. C'est la première fois que je poste sur Sherlock, et j'espère que ça vous plaira. Ici nous retrouvons donc mon pairing préféré pour cette série: Moriarty/Mycroft. Et je trouve ça super dommage qu'il n'y en ait pas beaucoup des fics sur eux... Mais bon. Je vous laisse donc découvrir par vous même, pour les personnes qui liraient ce pairing pour la première fois, et pour les autres, régalez vous!
Sur ce, bonne lecture...
"- Laissez-le."
La voix de Mycroft résonna dans la pièce, et le ton était ferme.
Les deux agents, surpris par cet ordre, se retournèrent, un air interrogatif sur le visage. Mais l'expression qu'affichait le visage de Mycroft ne laissait pas de place au doute, et les deux agents s'exécutèrent sur le champs, quittant la pièce et laissant Moriarty assis sur sa chaise, les mains menottées dans le dos.
Mycroft ferma la porte derrière eux, se retrouvant seul avec le criminel consultant.
Moriarty, ayant reconnu la voix du donneur d'ordre, relava lentement sa tête pour le regarder dans les yeux. Mycroft fût surprit par le visage tuméfié du criminel mais n'en montra rien. Le plus vieux se contenta d'un sourire moqueur.
"- Vous me faîtes perdre mon temps."
Mycroft marqua une pause, le sourire qu'affichait le criminel l'agaçait. Le politicien détourna le regard et continua.
"- Malheureusement, il s'avère que vous ne soyez d'aucune utilité, mort. Pour le gouvernement britannique en tout cas. Pour le reste vous connaissez déjà mon point de vue.
Le criminel consultant ricana et cela exaspéra Mycroft.
- Tu m'en vois ravi. Maintenant détache-moi.
Mycroft haussa un sourcil de confusion. Le ton autoritaire qu'avait employé Moriraty l'étonna, mais ne lui plaisait pas du tout.
- Le fait qu'ils veuillent vous garder en vie n'implique pas le fait de vous relâcher.
- Et je n'ai pas dit que j'allais partir. Je t'ai demandé de me détacher, darling.
- Sûrement pas.
- Bien. Heureusement que je peux compter sur les traîtres que tes rangs comptent..."
Moriarty sortit une clé de nulle part et déverrouilla ses menottes.
Après les avoir jetées plus loin il se leva et s'approcha du politicien, un sourire quasi enjôleur accroché aux lèvres.
Les deux hommes se faisaient face, et se défièrent du regard jusqu'à ce que Moriarty brise le silence.
"- Tu ne vas pas me faire croire que tu pensais sincèrement que t'allais me mettre en prison?"
Le criminel consultant ricana une fois de plus.
Mycroft ne répondit pas, une expression neutre affichée sur son visage, comme à son habitude.
Il était impossible de savoir ce que pouvait penser le politicien, ou même ressentir. Il n'en montrait jamais rien.
Et cela amusait Moriarty.
"- Voyons, depuis le début je me laisse faire. Je me suis laissé arrêter, je me suis laissé me faire traîner dans cette pièce, je me suis laissé me faire tabasser... Je commence à en avoir marre. En fait, je voulais juste me retrouver seul avec toi."
Moriarty s'avança un peu plus de Mycroft, se massant les poignets, douloureux à cause des menottes. Holmes ne bougea pas, soutenant toujours le regard du criminel tout en restant impassible.
"- Tu vois, finalement tu es plus intéressant que ton frère. De loin, même. Qui l'aurait cru? Et je sais que c'est la première fois qu'on te le dit. Et c'est normal: ton frère est plus beau et plus sociable aussi, bizarrement. Et surtout, il est légèrement plus intelligent que toi. Et tout le monde est subjugué par son sens de la déduction. Et finalement les gens normaux se détournent de toi, le vilain petit canard, tout frêle, tout pâle, et loin d'être attirant."
Mycroft encaissa durement le dernier pique de la tirade de Moriarty. Il se sentit quelque peu vexé au fond de lui, mais il avait l'habitude, et son cœur s'était durci avec le temps. Pourtant cela ne l'empêcha pas de ressentir un pincement et ce sentiment l'irrita.
Moriarty s'approcha de nouveau de Mycroft, et à présent ils se trouvaient à quelques centimètres l'un de l'autre.
Le criminel approcha son visage, jusqu'à pouvoir sentir le souffle de Holmes sur sa bouche. Mycroft ne bougea pas, mais fronça ses sourcils, ne sachant pas ce que le criminel cherchait à faire.
Les poings du politicien se serrèrent par reflexe lorsque Moriarty se mit à sourire. Le criminel se mit sur la pointe des pieds et se décala de sorte à pouvoir chuchoter le reste de sa tirade à l'oreille de Mycroft.
"- Mais moi je ne suis pas une personne normale. Et crois moi, tu es mille fois plus intéressant que ton frère."
A ces mots, le criminel attrapa le lobe d'oreille de Holmes entre ses dents pour le mordre, mais le politicien retira sa tête rapidement, ôtant ainsi son oreille des dents de Moriarty. Le frisson qui parcourut Mycroft à ce contact fut à la limite de l'indécence, et le politicien se félicita intérieurement de s'être appliqué toutes ces années à ne rien laisser transparaître, car il n'aurait jamais voulu montrer au criminel l'effet que ce dernier avait sur lui.
Toujours un sourire dérangé collé aux lèvres, Moriarty s'écarta, reprenant de plus belle sa tirade.
"- Tu ne laisses jamais rien transparaître. C'est incroyable. Et tu as les couilles de l'Angleterre entre tes mains. Tout ce que tu caches, tous ces petits secrets qui restent coincés derrière ton visage impassible... Tout ça te rend... irrésistible."
Le dernier mot avait été choisi soigneusement, et le sourire de Moriarty s'effaça face au manque d'intérêt du politicien.
Le sang du criminel bouillonna en une fraction de seconde, et il attrapa violemment la cravate de Mycroft et le poussa jusqu'à ce qu'il le bloque contre le mur.
Moriarty se remit à sourire d'une façon malsaine et dévisagea le politicien, tout en tenant toujours sa cravate. Il laissa passer quelques très longues secondes, et de sa main libre il attrapa la ceinture de Mycroft.
"- Ne faites pas ça."
Mycroft se maudit sur l'instant d'avoir prononcé ces mots. Il venait de se montrer faible, et il avait horreur de ce sentiment, surtout face à un fou pareil. Mais le problème qui se posait à cet instant précis était que si Moriarty descendait sa main ne serait-ce que d'un centimètre, il se rendrait compte par lui-même que Mycroft ne contrôlait pas aussi bien les pulsions de son corps que la façade qu'il avait l'habitude d'afficher.
Le politicien avait donc été dans l'obligation de prononcer ces mots, même s'il s'en serait bien mordu la langue jusqu'au sang.
"- Voyons, il te suffirait de me repousser."
Moriarty devenait réellement agaçant avec son sourire. Certes Mycroft aurait pu se dégager de cette situation, mais le fait est qu'il n'en avait pas envie. Il se sentait étrangement bien. Il aimait le contact du corps de Moriarty contre le sien, même s'il avait beaucoup de mal à se l'avouer. Il appréciait tout particulièrement ce rapport de force qu'il y avait entre eux.
"- Vous avez dit vous-même que j'étais loin d'être attirant."
Moriarty s'amusa une seconde de cette phrase et descendit sa main à l'intérieur du pantalon de Mycroft.
"- Veux-tu que je te prouve le contrai-"
A ces mots Mycroft attrapa le bras de Moriarty pour l'empêcher d'aller plus loin, ce qui stoppa net le criminel pendant sa phrase.
Le regard de Moriarty changea en une fraction de seconde et Mycroft vit qu'il était vexé. Le criminel n'en retira pas pour autant sa main, mais cherchait plutôt la réponse de ce rejet dans les yeux du politicien.
Il passèrent de longues minutes ainsi, sans dire un mot, en se fixant et attendant que l'autre bouge. Moriarty apprécia silencieusement l'odeur que dégageait Holmes. C'était un mélange subtil de parfum de luxe avec une touche de tabac froid.
Ce n'est que lorsque le téléphone de Mycroft sonna que Moriarty décida d'enlever sa main et de libérer le politicien pour qu'il réponde.
Mycroft mit lentement la main dans sa poche, tout en soutenant le regard de Moriarty.
Il regarda rapidement le numéro, décrocha et se détourna du criminel, la conversation ne le regardant pas.
"- Oui? ... Je ne vois pas quel est le problème. ... Très bien, vous avez carte blanche, mais vous me ferez un rapport détaillé."
Mycroft raccrocha le téléphone, le remit dans sa poche et se tourna pour faire face à Moriarty, mais le criminel était parti.
Mycroft Holmes avait prit sa journée.
Ces derniers temps il n'était pas trop à ce qu'il faisait.
Trois semaines avaient passées depuis son "entrevue" avec Moriarty.
Trois semaines qu'il s'efforçait tant bien que mal de ne surtout pas y repenser lorsqu'il était sous la douche ou qu'il allait se coucher.
Ses envies avaient, malgré tout, réussi à prendre le dessus.
Ayant rêvé que les choses étaient allées un peu plus loin ce jour-là, un soir Mycroft fut réveillé en pleine nuit par une douloureuse érection. Pesant rapidement le pour et le contre, il se laissa tout de même aller à une petite entorse à sa morale, prenant le soin de se mordre une lèvre pour ne pas prononcer le nom de celui à qui il pensait. Cela lui avait permis de dormir profondément cette nuit là, mais le lendemain matin il se sentit terriblement honteux, et se jura de ne jamais s'y reprendre.
Mais malheureusement cette situation se réitéra plus souvent que Mycroft ne l'avouera jamais.
Il alla donc rendre visite à sa mère, profitant de ce peu de temps qu'il avait à lui accorder.
Devant la porte de chez ses parents, appuyé nonchalamment sur son parapluie, Mycroft prit quelques instants pour respirer avant de sonner. Il savait qu'il allait affronter un flot de questions et de reproches plus ou moins fondés. Il allait devoir aussi justifier l'absence de Sherlock au dernier dîner organisé chez elle.
Après une dernière inspiration Mycroft appuya sur la sonnette.
Sa mère n'arriva que quelques secondes après, un grand sourire aux lèvres, et les joues rosées, comme si elle se remettait d'un fou rire.
"- Mycroft..! Entre donc, nous parlions justement de toi!
- Nous?
- Oui, ton ami Jimmy est là.
- Mon ami Jimmy?"
Et soudain le politicien fit le lien. Il poussa la porte, bousculant sa mère au passage sans le faire exprès et alla directement dans le salon, pour y trouver Moriarty confortablement installé dans le canapé, une tasse de thé à la main.
Le criminel sourit à la vue de Mycroft, mais ne se leva pas. Il se contenta de tapoter de sa main sur le canapé pour inviter Holmes à s'installer à côté de lui, ce que le politicien ne fit évidemment pas.
"- Si vous lui avez fait le moindre mal, je vous jure que je vous tuerais de la pire des façons qui soit.
Mycroft avait chuchoté pour que sa mère, qui arrivait, ne l'entende pas.
- Voyons, je ne me serai jamais permis de faire une telle chose. Pour qui me prends-tu?
- Pour le pire des-
- Ah Mycroft! Ton ami Jimmy et moi discutions de la façon dont tu l'as éconduit la dernière fois que vous vous êtes vus."
Le politicien se mit à rougir d'une façon fulgurante et il eût l'impression que son cœur s'arrêta de battre. Il n'essaya pas de répondre à sa mère, se sachant incapable de prononcer le moindre mot. Il jeta un regard furtif à Moriarty, qui était visiblement très amusé de cette situation. Le criminel consultant posa sa tasse de thé sur la table basse et se leva.
"- Mais ne t'inquiètes pas, Mycroft, je t'ai pardonné. Comme pour les fois précédentes, soit dit en passant.
- Quelles fois précédentes? Voyons Mycroft, ce n'est pas l'éducation que je me suis appliquée à te donner! Tu dois te faire pardonner par ton ami."
Le politicien n'en revenait pas, il se doutait que Moriarty n'avait rien dit à sa chère mère concernant l'autre jour, mais le criminel lui avait menti effrontément et en plus il avait réussi à la retourner contre lui.
Moriarty s'approcha de la mère de Holmes et posa sa main sur son épaule.
Mycroft fut ulcéré par ce geste, et encore plus par celui qui suivit, car sa propre mère posa délicatement sa main sur celle du criminel en signe d'affection.
"- Ah! Les enfants, je vous ai trouvé une solution! Mycroft, tu invites ton ami à dîner ce soir."
La dernière phrase fut un ordre direct. Holmes connaissait sa mère et il savait qu'il était hors de question de lui répondre, même si il était clair qu'il ne s'exécuterait pas.
Fatigué de ce petit jeu instauré par le criminel consultant, Mycroft décida de s'absenter un instant pour aller se passer un peu d'eau sur son visage brûlant.
"- Bien. Maintenant, veuillez m'excuser, je vais me rafraîchir."
Mycroft n'accorda pas de regard à Moriarty. Le politicien posa donc son parapluie contre l'un des fauteuils qui trônaient dans le salon et se dirigea vers la salle de bain.
"- Je vais préparer une tasse de thé et quelques biscuits pour notre boudeur."
La mère des Holmes avait souri d'une manière maternelle et s'éclipsa dans la cuisine.
Le criminel attendit qu'elle soit partie et se dépêcha de rejoindre Mycroft dans la salle de bain.
Il ouvrit la porte rapidement et la referma à clé derrière lui. Le politicien n'eût le temps de rien faire. Il se retrouva écrasé contre un des murs de la salle de bain, une main plaquée sur sa bouche pour éviter qu'il ne proteste, et une seconde main dans son pantalon.
Moriarty avait été réellement vexé de ne pas avoir été autorisé à aller plus loin l'autre fois, et c'est pour cette raison qu'il avait décidé qu'il ne laissait plus le choix au politicien. Il ferait ce dont il a envie, n'en déplaise à Holmes.
Mycroft se plaignit, tentant de s'opposer au criminel, mais cela ne servit à rien, Moriarty le bloquait et l'empêchait de parler. Mycroft ferma alors les yeux, redoutant ce qui allait arriver. Il sentit son membre le plus intime être attrapé sans ménagement, et le mouvement de va et vient qui suivit ne lui laissa aucun répit l'espace d'une minute.
Moriarty se délectait du plaisir qu'il procurait au politicien. Il le sentait gémir contre sa main et il en aurait tâché son propre pantalon. Le criminel imposa une cadence ultra rapide dès le début, et il sentait bien que Holmes ne tiendrait pas longtemps.
Un gémissement plus fort que les autres, étouffé par la main de Moriarty, lui indiqua que la fin était proche pour le politicien. Le criminel releva alors ses yeux jusqu'au visage de Mycroft, et cette vue ne fit qu'augmenter son propre plaisir, qu'il ne pourra malheureusement pas assouvir cette fois-ci.
Mycroft n'en pouvait plus, il n'avait jamais rien connu de tel que ce qu'il était en train de ressentir en ce moment même. Il tenta d'ouvrir les yeux, et à la vue du regard impénétrable du criminel il ne put se retenir et se déversa dans la main de celui qui était responsable de tout ça.
Moriarty sentit le liquide chaud couler entre ses doigts et se mit à ralentir la cadence, jusqu'à l'arrêter complètement quelques secondes après.
Il retira sa main de la bouche de Mycroft qui était à bout de souffle, pour le laisser respirer, et il retira sa seconde main du pantalon du politicien.
Mycroft appuya sa tête contre le mur, n'arrivant plus à réfléchir correctement.
Le criminel profita de ce moment pour se laver les mains soigneusement, luttant contre la douleur qu'il ressentait à cause de sa propre érection. Il s'appliqua à penser à autre chose pendant une minute pour la faire disparaître et il sortit de la salle de bain, laissant Holmes contre son mur, essayant tant bien que mal de se remettre de ce qu'il venait de se passer.
En sortant de la salle de bain, Moriarty se dirigea vers la cuisine, et y trouva la mère des Holmes, joyeuse de préparer quelques biscuits pour son fils aîné.
Le criminel s'excusa de ne pas pouvoir rester plus longtemps, prétextant qu'il venait de recevoir un appel important et qu'il devait partir à contrecœur. Il la remercia pour son hospitalité, promettant de revenir une prochaine fois et il partit.
De la salle de bain, Mycroft entendit la porte d'entrée claquer. Il espéra profondément que ce bruit était dû au départ du criminel consultant. Il ne pourrait pas le regarder après ça, et sa mère s'en rendrait compte. Et, inévitablement, elle devinerait tout. Et cette situation n'était clairement pas possible.
Mais pour le moment, ce n'était pas le plus important.
Le plus important était de pouvoir sortir de cette salle de bain, et de trouver de quoi se changer. Son pantalon était collant, et ça se voyait. Il pesta à voix haute malgré lui, contre Moriarty. Ce désaxé l'avait mis dans une situation embarrassante, et s'était, à priori, enfuit comme un enfant.
Finalement, étant à court d'idées, Mycroft retira et nettoya son pantalon de costume. C'était l'un de ses préférés, un classique, mais très chic de chez Prada. Il ne pouvait se résoudre à le retirer et le mettre en boule pour le cacher. Cela lui prit quelques minutes, et il finit par le sécher avec le sèche-cheveux de sa mère, qui, en passant, se demandait ce qu'il faisait.
Lorsqu'il eût terminé, sa mère ne lui posa pas de questions, se contentant de lui tendre le plateau de biscuits qu'elle lui avait préparé un peu plus tôt.
Le politicien se jeta dessus, il en avait bien besoin pour se remettre de ses émotions.
Blablatage de fin: Et voilà c'est fini! J'espère que ça vous a plu. Le prochain chapitre ne tardera pas, et pourrait même arriver plus vite si les reviews me motivent! A bientôt!
