Auteur
: EphyseFandom
: AliasGenre
: DrabbleDisclaimer
: Le bla-bla habituel, rien n'est à moi, je ne touche rien etc.Il ne pouvait pas croire ce qu'il tenait entre ses mains. Ce simple bout de papier bouleversait toute sa vie, il remettait en cause tout ce qu'il savait, tout ce qu'il avait tenté d'oublier au fil du temps lui revenait soudain en pleine figure.
Il ne pouvait détacher son regard de ces quelques lignes, totalement subjugué par ce qu'elles signifiaient.
C'était comme si tout son être s'éparpillait, tombait en lambeaux, toutes les actions qu'il avait faites ne voulaient plus rien dire. Tout ce qu'il avait toujours cru n'était qu'un tissus de mensonges.
Comment, après tant d'années dans le mensonge, pourrait-il accepter sa nouvelle condition que lui imposait un simple document.
Mais devait-il vraiment l'accepter ?
Après tout, personne ne savait qu'il était là, personne ne savait qu'il avait découvert la vérité, cette vérité qu'on lui avait si bien cachée, depuis si longtemps.
Et tout ça à cause d'elle. C'est elle qui lui avait dit où chercher juste avant de mourir.
Pourrait-il oublier ce qu'il venait d'apprendre et retourner à son semblant de vie ?
Il ne voulait pas finir comme cet enfoiré de Sloane, en vieillard torturé par de vieux démons tenaces.
Il n'avait qu'à le remettre à sa place et l'oublier, ne plus jamais en parler, faire comme si de rien n'était.
La vérité était bien, plus dure que le mensonge dans lequel on l'avait élevé.
Je suis désolée.
Il se retourna lentement et la vis. Elle qui avait pris le plus grand soin à lui cacher cette information. Elle, qui n'avait fait que jouer un rôle auprès de lui avant de le trahir.
Il ne dit rien se contentant de plonger son regard azur un peu perdu dans les yeux de la femme qui lui faisait face, sans ciller.
Tu n'aurais jamais dû savoir. Tu es en danger à présent. Quand ils découvriront que Nadia n'est pas le Passenger, ils te rechercheront. Tu dois te mettre à l'abris au plus vite.
Il acquiesça sans réelle réaction et reposa le papier dans le coffre fort dont il venait de forcer l'ouverture.
Non, j'ai été trop imprudente de le garder, il faut de détruire.
Elle prit le document et sorti un briquet. Malgré elle, ses yeux parcoururent une dernière fois les mots qui y étaient inscrit.
Julian Lazarey né de Adrian Lazarey et Irina Derevko
Irina et Sark sortirent côte à côte de la banque russe sans échanger un mot, et, bien que des dizaines de questions se bousculent dans la tête du jeune homme, il n'en montra rien, seul son regard troublé trahissait ses pensées confuses.
