Disclaimer : Même baratin que d'habitude, seul le récit m'appartient.


Londres. Ville accueillante et dynamique, contenant aussi quelques criminels. Mais là il n'y avait rien. Rien. Personne pour sortir Sherlock de son profond ennui. Du coup, c'est John qui devait tout encaisser.

3 Heures du matin, tout est paisible et calme. Sauf à Baker Street où une douce mélodie de violon cassait cet insoutenable silence. Bientôt rejoins par les cris de John, agacé par son colocataire.

-Tu ne pourrais pas arrêter un peu ? Je veux dormir et ça fait une semaine qu'à trois heures du matin l'envie te prend de jouer de ton violon ! cria John.

Pas de réponse. Simplement les crissements du violon montant de plus en plus dans les aigus à vous arracher les tympans.

-Arrête ! J'en ai marre ! Ce n'est pas de ma faute si les criminels ont décidé de prendre des vacances !

Sherlock s'arrêta. Ah, doux silence que tu es apaisant et fais du bien aux oreilles ! Mais Sherlock n'est apparemment pas de cet avis car, seulement quelques secondes plus tard, sans crier gare, il s'empara d'un revolver sorti d'on ne sait où et s'en prit une fois de plus au pauvre mur. John réussit toute fois à arracher l'arme des mains de son ami et la déchargea avant de la jeter dans la poubelle.

-Pourquoi tu t'en prends toujours au mur ? Il ne t'a rien fait à ce que je sache !

-Il me nargue, lança Sherlock en s'affalant dans son fauteuil.

-Que... quoi ? C'est un mur Sherlock ! Un putain de mur !

-Justement. Il est là, avec son petit air narquois tandis que moi je m'ennuie !

-Mais comment un mur peut-il avoir l'air narquois ! Franchement ce que tu dis est totalement stupide !

-C'est toi qui est stupide John !

-Parce que peut-être que moi je m'en prends au mur sous prétexte qu'il a l'air narquois ? Non désolé mais c'est toi l'idiot là !

-Moi je n'ai pas besoin de sortir avec toutes les filles du monde pour me sentir bien ! Elle s'appelait comment déjà la dernière ? Bizarre, je ne m'en rappelle plus. Ou peut-être est-ce aussi parce que tu changes tous les jours de petite amie !

Alors là ça allait trop loin. John n'allait pas tarder à exploser. Mais se fut le voisin qui fut le plus rapide.

-VOUS POUVEZ PAS UN PEU LA BOUCLER LA DEDANS ! IL Y EN A QUI ESSAYE DE DORMIR !

-OCCUPEZ-VOUS DE VOS OIGNONS ! Hurla John.

Silence. Il n'y avait plus un bruit. Peut-être qu'ils avaient fini par s'entre-tuer ? Ou alors avaient-ils eu une soudaine extinction de voix à force de gueuler comme des putois ? Non, rien de tout cela. Ces deux idiots étaient simplement en train de se regarder avec un air d'attardé mental digne d'Anderson. Puis ils finirent par éclater de rire. De vrais gosses ces deux là !