lie forgiven

Elliot Stabler, au beau milieu de la trentaine, travaille à l'unité spéciale depuis plusieurs années déjà, marié, 4 enfants, il a rencontré 6 mois auparavant sa nouvelle partenaire, Olivia Benson, fraîchement débarquée.

Ils viennent de condamner Ian Darson, membre d'un groupe de 4 pédophiles qui travaillaient en tandem sur des enfants de moins de 8 ans, 2 d'entre eux sont toujours dans la nature.

- Olivia ?

- Hein ? Qu'est-ce qu'il y a ?

- Je sais pas t'avais l'air...ailleurs. Tout va bien ?

- Oui, je me demande juste comment on va les trouver, tu te rends compte ? Ils ont enlevés 13 enfants, 13 ! 3 d'entre eux sont toujours à l'hôpital, il a tout détruit.

Elle soupira et posa son menton sur sa main.

- Je sais, mais c'est notre travail de voir ça, d'aider, et d'essayer de réparer.

- Oui...je sais, j'ai du mal à m'y faire, ce ne sont que des enfants.

- On ne s'y habitue jamais crois-moi, et quand on a des enfants...c'est d'autant plus dur.

- Je te demande pardon ? Tu crois que je ne sais pas ce que tu ressens, que ça ne me fait rien ?

- Non...Olivia, j'ai pas dit ça, calme-toi !

- Arrête, j'en ai assez entendu, à demain, dit-elle en se levant et en éteignant la lampe de son bureau.

Elle saisit sa veste et se dirigea vers la porte.

- Attends ! Tu veux que je te ramène ?

- Non, dit-elle avec un regard noir

Il l'avait blessée et vexée. Il se frappa mentalement. Il a eu du mal au début, travailler avec une femme, il n'avait jamais fait ça. Il pensait qu'il allait devoir diriger, la guider, lui montrer l'exemple, mais pas du tout, elle était assez douée pour se débrouiller toute seule. Il soupira, éteignit sa lampe lui aussi, et quitta l'unité.

En conduisant, en direction de sa maison, il songea, à tout ce qui avait changé depuis 6 mois. Lui et Kathy ont changé, et c'était de sa faute à lui. Quand Kathy avait appris qu'il travaillait avec une femme, elle ne s'est pas inquiété tout de suite, mais quand elle a vu à quoi ressemblait Olivia, elle s'est posée des questions. Elliot savait que sa partenaire l'attirait, il luttait contre ça, mais c'était tellement platonique pour lui, leur confiance mutuelle, cet entente incroyable, ces idées partagées, il aimait travailler avec elle, peut-être un peu trop.

Il se gara, et ferma la portière d'un coup de pied.

Il entra chez lui, et huma l'odeur de nourriture qui flottait dans l'air.

- Je suis rentré !

- PAPAAAAAAAA !

Lizzie courut vers lui, bras ouverts, en pyjama.

- Coucou bébé.

- Je ne suis plus un bébé papa !

- Tu seras toujours mon bébé.

Il l'embrassa sur le sommet de la tête et la reposa sur le sol. Kathy était là, bras croisé, un torchon jeté sur l'épaule.

- Kathy.

- Elliot, il est 21 heures passé.

- Nous avions du travail.

- J'en ai assez de ton travail, j'en ai assez de tout ça.

- Lizzie monte dans ta chambre.

Il la regarda grimper les escaliers et suivit Kathy dans la cuisine.

- Tu me fatigues Elliot, je passe ma vie à t'attendre.

- Des gens ont besoin de moi.

- Ta famille à besoin de toi. Nous avons encore mangé sans toi, les enfants ont pris leur bain sans toi, j'ai passé la soirée sans toi. Tu sais quoi ? Tu passeras la nuit sans moi.

- Pardon ?

- Tu dors sur le canapé, ou alors, vas-t-en, j'en sais rien. Mais j'en ai marre.

Il était outré, elle le reprochait d'aide des victimes, comment pouvait-elle être aussi égoïste ?

Il fit demi-tour, furieux contre-elle, et furieux contre lui-même.

Il mit sa main sur la poignée de porte.

- Elliot ?

- Quoi encore ?

- Je veux divorcer.

Il retint son souffle et lâcha un simple "Très bien", la mâchoire de Kathy tomba et il sortit, sans même claquer la porte. Il roula, sans vraiment savoir où il allait, puis, sans s'en rendre compte, il était devant l'immeuble d'Olivia, il resongea à ce qu'il lui avait dit à l'unité et il décida d'aller présenter ses excuses.

Il grimpa les escaliers quatre à quatre, et frappa. Elle était là, elle ouvrit et leva la tête.

- Elliot ? Mais qu'est-ce que tu fais là ?

Elle n'avait pas l'air en colère, juste choquée qu'il se présente à sa porte.

- Olivia...je peux entrer ?

- Non...je...heu...

- MAMMAAANNNNNNN ?