Bonjour tout le monde ! ça faisait longtemps, n'est-ce pas ?
Oui, je sais, je suis une auteure indigne qui délaisse honteusement ses lecteurs. Mes excuses ? OK, je n'en ai pas vraiment. Les études (j'ai eu mon Bac, et je suis en licence d'Anglais maintenant ! Je suis trop contente !), la fatigue, le manque d'inspiration... Je ne sais pas si ce sont de bonnes excuses ou pas, mais je vous prie tout de même de me pardonner.
Je sens que quelques-uns parmi vous vont être déçus. Quoi ? Pas de Destiel ? Pas de Sabriel ? Je sais, je sais. A la place, j'ai choisi d'écrire sur mon nouvel OTP : le Stackson. C'est une auteure fantastique, ZephireBleue, qui me l'a fait découvrir dans sa fic' nommée Jamais deux sans trois. Je vous conseille d'y jeter un œil, si vous avez envie d'y trouver énormément d'humour, la bonne vieille bromance entre Scott et Stiles du début de la série, pas mal de Sceo, un Theo Raeken plus survolté que jamais, des crampes à l'estomac à force de rire, et même du Jackson/Stiles !
Bref, Zephire m'a convertie, et c'est à mon tour aujourd'hui de tenter cet exploit à mon tour. Je sais que le Stackson n'est pas vraiment canon, et je ne le nierai pas. Simplement, je pense que ces deux personnages vont tellement bien ensemble, et que l'on peut écrire des choses formidables avec ce pairing.
Faites comme moi : j'étais réticente au départ, je me suis laissée tenter parce que j'aimais l'auteure (vous m'aimez ?), et finalement j'ai adoré.
A défaut, j'espère au moins que vous passerez un bon moment.
Ceci est donc une fic' à chapitres (combien au juste ? Aucune idée, mais j'en suis déjà à l'écriture du quatrième ! et c'est loin d'être fini). Elle se déroule dans un UA sans surnaturel, du point de vue de Jackson Whittemore, beau gosse en chef. J'essaierai de publier aussi vite que possible, en prenant tout de même mes partiels en compte, bien sûr...
Evidemment, Teen Wolf ne m'appartient pas, pas plus que ses personnages. Seule l'intrigue est à moi.
Cette fic' met en scène une relation amoureuse entre deux hommes. Si ça ne vous plaît pas, ne lisez pas !
Cette fic' est dédiée à mon amie auteur ZephireBleue !
Sur ce : ENJOY !
Et n'oubliez pas la review !
LA FAUSSE DECLARATION
Chapitre 1
Nous sommes ce que nous prétendons être, aussi devons-nous choisir très soigneusement ce que nous prétendons être.
Kurt Vonnegut
Il était plus que temps de régler le problème.
Ce n'était pas que Jackson voie Stiles comme une menace, loin de là. Sérieusement ? Stiles Stilinski, une menace pour lui, Jackson Whittemore ? N'importe qui ayant deux sous de jugeote rirait à s'en taper le ventre tellement une situation pareille était improbable. Stiles était… Stiles. Il ne tenait pas en place, il était bavard, il racontait n'importe quoi, il ne savait pas spécialement s'habiller, il n'était pas spécialement beau, rien du tout. Jackson n'était pas assez mesquin (aujourd'hui était une bonne journée, il allait se montrer clément) pour faire remarquer qu'en plus, Stiles n'avait ni sa classe, ni son argent, ni sa voiture, ni rien du tout.
Donc, Stiles, une menace, un rival ? Même pas en rêve.
Sauf que Jackson en avait plus qu'assez. Il en avait marre, ras la casquette, par-dessus la tête d'entendre Lydia ne plus parler que de son nouveau et tellement fôôôrmidable meilleur ami !
Et bla bla bla, et pia pia pia, et il s'en foutait mais Stiles était présent dans toutes les discussions de la rousse. Il était là, partout, partout, partout. Il commençait à s'immiscer, lentement mais sûrement, à leur table le midi. A leurs soirées le samedi. Et même dans leurs projets scolaires – il avait dû travailler avec Lydia et Stiles en même temps en économie !
Ça devenait ingérable.
Evidemment, Jackson ne pouvait pas en parler à Danny. Danny était le type le plus chouette qu'il connaissait – oui, Jackson appréciait vraiment Danny et n'était pas qu'un connard arrogant, et alors ? Si ça vous défrise, allez voir ailleurs.
Danny était donc un type formidable, mais Jackson savait pertinemment ce que ledit type formidable lui répondrait si Jackson lui exposait le problème Stilinski. Danny ne verrait pas que, tout simplement, Jackson ne pouvait pas supporter l'hyperactif et que celui-ci lui pompait l'air. Car c'était là tout le problème. Il en avait plus qu'assez de devoir se coltiner ce ringard.
Sauf que Danny comprendrait qu'en fait, Jackson était jaloux parce que Stiles était sur la bonne voie pour devenir le petit-ami de Lydia, laquelle Lydia avait plaqué Jackson quelques mois plus tôt.
Ça, c'était la vérité, que Jackson connaissait pour l'avoir vécue et que Danny connaissait parce que Danny était trop malin pour son propre bien. Lydia l'avait coincé, dos au mur, et lui avait déclaré, grosso modo et sans y mettre les formes – elle était franche, c'était déjà ça – qu'elle s'était lassée de lui, qu'elle s'ennuyait avec lui et qu'elle voulait s'amuser un peu.
Jackson n'avait pas eu le temps de lui rétorquer qu'il en allait exactement de même de son côté, parce que Lydia avait déjà tourné les talons, satisfaite comme une impératrice, lui fouettant le visage avec ses cheveux au passage.
Evidemment, ce n'était pas ce que Jackson avait déclaré en public. Si l'on écoutait les bruits de couloir du lycée, ils avaient rompu d'un commun accord, et Jackson avait déjà accumulé plusieurs conquêtes depuis, dont le nombre demeurait inconnu. (En vérité : zéro. Les dindes gloussantes de Beacon Hills ne l'intéressaient pas, et finalement, c'était assez reposant de ne pas devoir jouer les petits-amis parfaits vingt-quatre heures sur vingt-quatre.)
Depuis, Lydia s'était considérablement rapprochée de Stiles, pour une raison inconnue, mais Jackson voyait comment se profilaient les choses : Lydia s'intéressait à l'hyperactif, et bientôt, elle en ferait son quatre-heures. Très bien, formidable, Lydia était une grande fille qui faisait ce qu'elle voulait, mais Jackson pouvait également voir le risque majeur se dessiner et se préciser au fil des jours : bientôt, il serait contraint de voir Stilinski tout le temps.
Et ça, Jackson ne pouvait tout simplement pas le supporter. Il allait s'arracher les cheveux avant, ou aller cogner la tête de l'hyperactif contre un mur, ou quelque chose. Après tout, depuis combien de temps ça le démangeait ? Des éternités. Et Stiles était là, partout, partout, partout, à piapiater et à babiller de tout et n'importe quoi. Non, les comics n'intéressaient pas Jackson, pas plus que les origines polonaises de Stiles, ou les réels effets du café sur la santé, ou toutes les tonnes de conneries que l'autre espèce de crétin dégénéré avait pu lui sortir depuis quelques jours ! Parce qu'en plus, le moulin à paroles était increvable. Il n'y avait pas de bouton off – pourtant pas faute d'essayer, mais Stiles ne se taisait littéralement jamais, et quand d'aventure il se taisait, son corps parlait pour lui et s'agitait dans tous les sens comme une marionnette déséquilibrée – dans tous les sens du terme. Jackson en faisait même des cauchemars. Parce qu'en plus le Stilinski se permettait des remarques sur lui-même, Jackson Whittemore ! Sur sa tenue, sa coupe de cheveux, et il lui avait même fait des commentaires sur le boulot de son père et la façon a priori déplorable que celui-ci avait de l'exercer.
(En fait, Jackson était entièrement d'accord, mais il aurait préféré se jeter dans une maison en flammes plutôt que de l'avouer. Stilinski junior n'avait rien à dire, rien à commenter.)
Le hic avec Stilinksi, c'est qu'il était pire qu'une colonie de cafards. Il s'insinuait partout à une vitesse qui devait coiffer au poteau celle de la lumière. Jackson s'apercevait, lentement et avec horreur, qu'il allait bientôt être impossible à déloger, et qu'il aurait à supporter sa présence jusqu'à la fin du lycée. Au moins, et si le ciel était clément avec lui, ce qui n'était pas gagné. (Saviez-vous que Lydia et Stiles avaient commencé à parler universités ?)
Jackson était une personne hautement pragmatique, et terre-à-terre. Si un problème vous dérange, il suffit de le résoudre. Si quelque chose vous pourrit la vie, il suffit de s'en débarrasser.
Stilinski avait commenté cette façon de faire en disant qu'il s'agissait bien là d'une attitude de gosse de riches. Peut-être, mais cette fois-ci, ça allait se retourner contre lui.
Donc, pour éliminer le problème, il suffisait d'éliminer Stilinski.
Ainsi, Jackson se retrouvait, non à écouter religieusement son cours de maths, mais à dresser une liste.
Parce que la métaphore avec l'armée de cafards était terriblement vraie : il était impossible de se débarrasser de Stiles. Jackson essayait depuis une semaine déjà, sans résultat, et il commençait à sacrément s'impatienter.
Il avait essayé toutes les combines auxquelles il avait pu penser. Lancer une rumeur sur Stiles, menacer Stiles, pourrir la vie de Stiles, mais rien n'y faisait. Il s'accrochait, et, pire, paraissait ne rien remarquer. Il adressait de grands sourires innocents à Jackson en disant que décidément, le sort s'acharnait contre lui en ce moment ! Et il en plaisantait, en plus, ce crétin !
En désespoir de cause, Jackson s'était attaqué à Lydia. Après tout, elle l'avait plaqué, et puis, elle n'était pas si intéressante qu'on pouvait le croire. Elle était même terriblement ennuyeuse, pour tout avouer. Son shampooing au cassis le faisait éternuer. Son parfum lui piquait le nez. Elle était terriblement snob, et exigeante avec ça. Bref, Jackson n'était pas spécialement embêté à l'idée de se débarrasser d'elle aussi. Il n'avait pas besoin d'elle pour être fabuleux.
Sauf qu'évidemment, en matière de popularité, Lydia s'y connaissait mieux que personne (peut-être même mieux que lui, même s'il refusait de l'admettre), et elle était une garce manipulatrice, soyons honnêtes. Elle avait toujours une parade. Jackson avait eu beau essayer de l'éloigner de lui par tous les moyens (il tairait lesquels, parce que même lui avait un peu honte de ce qu'il avait fait), rien n'y avait fait.
Le pire était même que, maintenant, Stiles se prenait pour son meilleur ami pour la vie ou Dieu sait quoi. Même quand Jackson tentait de l'éviter (oui, il était descendu aussi bas que ça), Stiles lui sautait dessus avec un sourire immense et trois millions de tonnes de paroles toutes prêtes à se déverser sur Jackson.
Il commençait à sécher complètement.
Il agitait son stylo nerveusement, fixant la feuille blanche devant lui. Elle aurait dû être couverte d'idées à mettre en application avec un sadisme et un machiavélisme qui n'auraient rien à envier à Peter Hale, le tueur en série local (ou, à défaut, être noircie par les équations, mais Jackson n'était franchement pas d'humeur). Mais non, cette foutue page demeurait désespérément vierge.
Que pouvait-il faire ?
Il pouvait toujours reconquérir Lydia. Ainsi, elle se débarrasserait du minable, qui n'aurait pas l'étoffe pour rivaliser, et qui deviendrait aussi inintéressant et insignifiant qu'un caillou dans une chaussure une fois qu'on l'a enlevé et jeté sur la chaussée. (Bye bye, Stilinski !)
L'inconvénient résidait en ce que : 1) Jackson voyait mal comment séduire de nouveau Lydia, la reine éternellement insatisfaite qui l'avait déjà plaqué une fois, après qu'il ait fait de son mieux, pourtant (ou du moins, du mieux qu'il pouvait sachant la très relative importance qu'il accordait à Lydia) et 2) il n'était pas certain d'avoir ne serait-ce que l'envie de le faire.
Non… Lydia était une source d'ennuis à n'en plus finir. Céder à ses caprices, l'amener faire du shopping, trouver le cadeau idéal dès qu'elle estimait qu'il lui en fallait un, regarder The Notebook en boucle… C'était plus que Jackson se pensait capable de faire. Parfois, il envisageait de rester célibataire à vie, afin d'être sûr d'éviter de retomber dans un enfer pareil.
Dommage. Ça aurait été une bonne solution. Un jour, Stiles était venu lui demander si sa nouvelle complicité avec Ldyai ne le gênait pas. Il avait dit avec embarras : « Tu comprends, je ne veux pas provoquer des tensions ni rien ! Si jamais tu l'aimes toujours ou quoi, moi, je me retire, tu vois ? »
Il aurait dû répondre « oui, oui, oui ! », mais quelque chose l'avait retenu. Peut-être parce que Stiles avait l'air sincèrement inquiet et intimidé, ou parce que Danny n'était pas si loin, Jackson ignorait ce qu'il avait fait tomber dans les travers humains et compatissants des gens banals et ennuyeux. Le fait est que Jackson avait laissé passer l'occasion de sa vie sans piper mot, et que maintenant, il ne pouvait plus revenir en arrière sans s'attirer des ennuis plus encombrants encore (ou devoir faire semblant de vouloir reconquérir Lydia, ce qui était presque pire, à la réflexion).
Ah, Stilinski, si gentil, compatissant, embarrassé à l'idée de semer le désordre dans les sentiments des autres, prévenant et délicat, blablabla…
Le stylo de Jackson tomba sur la table avec un bruit mat.
Oh bon sang. Il tenait l'idée du siècle !
A suivre...
Alors, à votre avis ? Que va-t-il se passer par la suite ?
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N'attend plus que vous !
