Bonjour,

alors voilà je lis des fics depuis pas mal de temps et je me décide enfin à tenter d'en écrire une. Je ne cherche pas l'indulgence des personnes -qui je l'espère me liront- par ce que ceci est ma première fic, mais des personnes sincères, que les critiques soient bonnes ou mauvaises. J'avancerai grâce à vos avis. Ce prologue est très court, mais ce n'est qu'une mise en bouche avant les prochains chapitres. Bonne lecture !

Disclamer: Seule l'histoire m'appartient, le reste est à JKR.

Quand certains parlent de cicatrices beaucoup disent qu'avec le temps on ne les voit plus, qu'on apprend à vivre avec. Seulement, il y a des cicatrices profondes qui nous rongent jusqu'à l'os, des cicatrices auxquelles on pense tout le temps, qui nous empêchent d'avancer. Celle d'Hermione elle, faisait partie de la deuxième catégorie. Insoupçonnable pourtant bel et bien là, présente à chaque moments depuis cette fameuse nuit où tout à basculé. Beaucoup de personnes lui ont dit qu'elle s'habituerait, quelques unes de ses copines étaient dans le même cas qu'elle, mais aucunes ne ressentaient cet infinie tristesse, ce vide si profond dont personne ne pouvait apercevoir le fond.

**** Un matin bien sombre d'octobre****

Le soleil pointa le bout de son nez, bien après Hermione qui ne dormait plus depuis un bon visage sec, portait encore les marques de ses larmes recroquevillée sur elle-même la fillette tentait de se calmer, de se dire que tout cela faisait partis d'un cauchemar, qu'elle allait se réveiller. Multipliant les tentatives diverses pour se prouver que les événements de cette nuit sortaient tout droit de son imagination, ses yeux ruisselèrent de nouveau. Elle descendit de son lit, marcha doucement dans le couloir, et pénétra dans la chambre de ses parents, seule sa mère dormait dans ce grand lit, il n'y avait personne d'autre. Ce n'était plus de simples larmes qui coulaient à présent le long de ses joues mais de véritables torrents, retournant dans sa chambre en courant, elle s'enferma et s'effondra au sol. Elle pleura, poussa des cris, tapait le sol, se roulait par terre, pria pour que ce soit faux, pour qu'il soit encore là. Beaucoup de temps passa, peut être une heure ou deux, mais rien de bien long comparé à l'éternité qu'elle allait devoir vivre sans lui. On frappa à sa porte, se relevant d'un coup, la fillette de dix ans espéra que son père entre la réconforter mais la déception fut grande quand sa nounou vint la prendre dans ses bras. Elle l'emmena dans la cuisine pour le petit déjeuner, l'ambiance était morne, sa mère attablée devant son café ne prononça pas un mot, ne regarda même pas sa fille. La famille fut détruite cette nuit là, et depuis on disait simplement que papa était allé faire des courses, même si au fond tout le monde savait.