bonjour tout le monde
je poste aujourd'hui une mini fic en trois chapitres que j'avais déjà posté
ça s'appelle Merci
c'est pas super génial, mais fallait bien que je la remette, donc voilà
Teen wolf et ses personnages ne m'appartiennent pas. la cover non plus.
Bonne lecture.
Je posterai le chapitre 2 en début d'après-midi et le trois ce soir
Derek se demandait pourquoi chaque fois que la meute avait besoin de se réunir, ils venaient tous chez lui ? Bon oui, il était le seul adulte, oui il n'avait personne chez lui pour espionner un groupe de jeunes et de ce fait pour entendre malencontreusement parler de loups-garous et de tout ce qui concernait le surnaturel. Mais bon sang, ce que ça pouvait l'énerver. Déjà lui n'était pas un alpha, mais en plus, il ne se considérait pas vraiment comme un membre de la meute de Scott McCall le vrai alpha. ''17 ans le gosse et une lenteur de déduction proche du risible !'' Sérieusement, Derek se demandait dans quel monde il était tombé.
Et s'il n'y avait eu que Scott, encore ça aurait pu le faire, mais il fallait qu'il soit entouré bien entendu. Attention ''une banshee, reine du lycée, super intello, plutôt jolie, mais très imbue de sa personne. Une jeune kitsune, toute récente kitsune, arrivée comme une fleur et qui avait réussi à se faire une place en sachant manier le katana et en tombant sous le charme du gosse McCall. Un jeune bêta de 15 ans, bien déterminé, voilà un bon point, très colérique, moins bon point. Et Stiles ! Mon dieu Stiles''. Derek ne savait même pas comment décrire ce gosse… ''Énervant, casse-pieds, bavard, bruyant, maladroit, humain, tête en l'air, stressé… enfin il pourrait continuer la liste pendant une semaine sûrement. Bon oui, Stiles était gentil, loyal, serviable et d'autres qualités qui faisaient de lui un bon allié, mais de là à ce que Derek l'accepte chez lui à chaque réunion, non''. Pitié pas ça ! Le plus insupportable dans l'histoire, c'était les battements de cœur de Stiles qui avaient l'air d'être toujours à mille à l'heure''. Comment faisait-il pour vivre normalement avec un cœur qui battait aussi vite c'est hallucinant et inhumain ?'' Alors ça avait le don d'agacer Derek.
Lui, il était debout derrière la table, les ados étaient en face et regardaient un plan de la forêt. Stiles était pile en face de Derek et il ne bougeait presque pas, respirait à peine et se triturait les mains à s'en arracher la peau. Et ce cœur, casse-oreilles, qui ne cessait de tambouriner.
- Stiles, tu vas bien ?
Stiles leva la tête vers Derek fuyant son regard et répondit :
- Ouais.
Derek l'avait connu plus bavard. ''Bon, bref laissons-le de côté lui et son fichu cœur.''
Ce fut long, mon dieu. Ils partirent un à un rentrant enfin chez eux. Derek souffla avant de se rendre compte que dans son canapé, il restait, un ado assit. Stiles !
- Stiles ?
Le garçon leva la tête. Il semblait tout à coup atterrir.
- Ils sont partis ? Depuis longtemps ?
- Lydia a été la dernière à partir, il y a cinq minutes.
Stiles se leva, mit son sac sur une épaule et alla pour partir. Soudain il s'arrêta et revint sur ses pas jusqu'à la table.
- Derek, je peux te parler ?
''Oh là pourquoi ? Que devait-il répondre ?''
- Rentre chez toi, j'ai eu mon compte de blabla pour aujourd'hui.
Comme Stiles ne semblait pas décider à bouger Derek finit par céder.
- Tu as une minute pour me dire ce que tu veux. Soit court, précis et que je comprenne.
L'ado inspira fort et puis :
- Derek, je suis amoureux de toi !
''….. Déconnexion totale du cerveau. Vite putain, réfléchir, répondre un truc, n'importe quoi, oh là faut redémarrer tout de suite là''. Derek ouvrit la bouche et sortit un simple :
- Merci.
''Mais non, mais n'importe quoi, fallait pas dire merci. Pourquoi merci d'ailleurs ? Mais quel con franchement''. Et puis ne sachant pas quoi dire. Derek se détourna et partit à l'étage en grognant contre lui-même.
Stiles resta quelques secondes sans bouger là où il était et puis il courut à toute vitesse pour sortir du loft, de l'immeuble et de la vue de Derek, le plus rapidement possible. ''Putain, il lui avait dit. Ça faisait des mois qu'il se torturait l'esprit pour ça, et là, il lui avait dit comme ça sans passer par quatre chemins et le loup avait répondu : merci ! Pourquoi merci d'ailleurs ?'' L'ado ne savait pas quoi faire. Rentrer chez lui, passer voir Scott, aller se jeter de la falaise ? ''La falaise aurait pu être une option s'il n'aimait pas autant sa vie''. Lydia, voilà oui Lydia, c'était bien. Il se voyait mal annoncer à Scott qu'il était amoureux de Derek, ''sérieux pour le coup, ce serait Scott qui irait se jeter de la falaise''.
Il arriva chez Lydia et sonna. Il battait d'un pied le paillasson rose de l'entrée. Madame Martin vint ouvrir.
- Stiles.
- Bonjour, madame Martin, Lydia est là ?
- Je vais la chercher.
La femme rousse partit et sa miniature arriva quelques minutes après.
- Stiles, qu'est-ce que tu fais ici ?
- Je… besoin de parler.
- Attends viens, entre tu m'as l'air stressé.
Et elle le fit entrer. ''Combien de fois avait-il rêvé qu'elle l'invite chez elle ? Des tas, mais c'était auparavant, avant qu'un ténébreux loup-garou ultra sexy avec des yeux à tomber ne le rencontre glacialement un après-midi dans une forêt glauque''. On pourrait croire le tableau magnifique, mais la réalité avait été toute autre et le cœur de Stiles n'avait plus battu un seul jour comme il fallait depuis cet instant-là, ce putain d'instant.
Bref, il était chez Lydia. ''Et maintenant il allait lui dire quoi ? Qu'il était passé d'un amour de dix ans pour elle à un amour pour un mec, loup-garou, mais ça restait un mec, aux cheveux noirs, aux yeux verts, aux muscles… non, surtout ne pas penser à ça''.
- Il y a un problème ?
- Non… Oui, enfin… oui. Je viens de dire à quelqu'un à qui je n'aurais jamais dû dire ça, que je l'aime. Mais genre que je l'aime vraiment, genre que je suis amoureux… et merde.
- Pourquoi ne vas-tu pas en parler à Scott ?
- Je ne veux pas avoir sa mort sur ma conscience.
- Quoi ?
- Je me comprends. Je fais quoi maintenant ?
- Par rapport à quoi ?
- A la personne à qui j'ai déclaré mon amour.
- Tu es vraiment amoureux ?
- Je t'assure que je préférais te répondre non, mais je suis obligé de dire oui.
- Bon qui est-ce ?
- Tu jures de ne rien dire à personne, personne hein ? De sûr. Pas même y faire allusion devant quelqu'un.
- Promis !
- Bon assied-toi bien.
Derek tournait dans son loft en grommelant. ''Il était con ou quoi ce gosse ? N'importe quoi. C'était quoi cette déclaration sortie de nulle part ? Il avait bien besoin de ça tiens''.
Bon oui, il appréciait bien Stiles depuis quelque temps, il avait fini par s'y faire, mais de là à s'attendre à de tels mots, non. Il ne savait même pas comment réagir, ni quoi dire, ni quoi faire, ni…. raaah. ''A lui, Derek Hale, loup-garou, un gosse de pas encore 18 ans venait de lui faire une déclaration d'amour. Il n'était vraiment pas net ce Stiles. Depuis quand et comment et pourquoi ? Franchement, Derek se considérait comme le pire de tous les idiots du monde. Méchant, cassant, pas drôle, qui n'aimait pas parler, qui aimait être seul dans son coin et tentait le plus possible d'imposer qu'on le respecte. Non, mais ce n'était juste pas concevable''. Finalement, ne sachant pas quoi faire après avoir eu plusieurs idées toutes plus merdiques les unes que les autres, après avoir tapé quatre fois le même message sur son portable et l'avoir effacé quatre fois, il se décida à sortir de chez lui.
- Nooon mais c'est du pur délire là Stiles. Derek, Derek Hale ?
- Tu en connais beaucoup de Derek toi ?
- Deux.
- Vivant à Beacon Hills ?
- Un seul. Mais t'as mangé quoi sérieusement ? Faut arrêter la drogue hein. On parle de Derek quand même là.
- Merci, je suis au courant. Ça fait des mois que ça me prends la tête comme pas permis. Mais bon là c'est fait, je lui ai dit.
- Bon, je promets de venir à ton enterrement si jamais, j'apporterai une belle musique et déposerai une rose, parce que tu es conscient qu'il va te tuer à un moment donné, hein quand même ?
- Je sais ! Et me cacher ne servira à rien, il me trouvera n' importe où à cause de mon odeur.
- Et il a juste répondu ''merci'' c'est tout ?
- C'est tout et il est monté dans l'escalier.
- Pourquoi merci ?
- Mais si je le savais, je ne serais sûrement pas là.
- C'est un crétin.
- Tu ne m'apprends rien là, Lydia.
- Alors pourquoi tu es amoureux ?
- Mais bon sang c'est évident, parce qu'il est tellement con qu'il a fini par me rendre encore plus con que lui. Mais non, voyons parce que… Tiens c'est vrai pourquoi je suis amoureux ?
Derek avait pris une décision débile, il en était conscient. Il se serait bien tranché la gorge d'avoir eu une telle idée, mais sur le moment, il avait pensé que c'était le seul truc un temps soit peu intelligent à faire. ''Comme si aller voir son oncle psychopathe-fou-furieux-complètement-taré allait pouvoir l'aider. D'autant que l'oncle en question se trouvait dans un asile psychiatrique, mais bravo Derek alors là vraiment bravo''.
- Il est resté après les autres et t'a dit comme ça qu'il était amoureux de toi ?
- Tu le fait exprès ou quoi c'est ce que je viens de dire. Je te savais fou, mais pas sourd.
- Je ne suis pas fou, déjà. Qu'as-tu répondu alors ?
- J'ai… j'ai dit, merci.
- Mais tu es un gros imbécile.
- Merci, je le sais, je ne serais pas ici si ce n'était pas le cas. Tu aurais dit quoi à ma place ?
- Je lui aurais dit, viens baiser avec moi dans ma tanière.
- Et tu me dis que tu n'es pas fou ?
- Non plus sérieusement. Déjà j'aurais essayé de comprendre ce qu'il me trouve, parce que si jetais Derek Hale, je me poserais sérieusement la question.
- Mais ça fait deux heures que je me pose la question.
- Ah ben, on avance là !
- Absolument pas. Tu sais quoi, fais comme si je n'étais jamais venu te voir.
Franchement c'était de loin la plus mauvaise idée de Derek. Après avoir répondu merci à une déclaration d'amour.
Ben bon, Stiles n'était pas plus avancé. ''Bordel, pourquoi il était amoureux déjà, de ce type, de ce loup aigri ?''
Oui, bon Stiles reconnaissait que s'il arrêtait d'y penser aussi fort, il savait très bien pourquoi il était amoureux. ''Derek était beau, ténébreux, riche, mais c'était un détail, mystérieux, acide (oui pour Stiles ça s'apparentait à une qualité), des yeux à vouloir les lui arracher et les mettre sous verre tellement ils étaient beaux, un corps qui vous donnait envie de vous blottir contre, voir même d'être tenté de se fondre dedans, un sourire (bon oui Derek souriait peu et heureusement quelque part) qui vous faisait fondre au point de se liquéfier complètement et d'oublier jusqu'à son propre prénom, une voix qu'on avait envie d'écouter à longueur de journée. Une classe sans égale (une Camaro, un loft, un blouson de cuir), et une force surhumaine, mais ce n'était pas toujours une qualité''. Des défauts, bien sûr il en avait des tas, mais malheureusement ils plaisaient aussi à Stiles. Très embêtant tout ça. ''Oh youpi voici papa Stilinski qui rentre !'' Décidément c'est une mauvaise journée pour Stiles.
- Que fait mon ado préféré devant une télévision éteinte en pleine après-midi ?
- Dépressif…
- Quoi ?
- Hein ?
- Tu as dit dépressif ? Tu as pris trop de médicaments ?
- Non.
- Pas assez ?
- Non plus. Papaaaa, je suis amoureux !
''Oh merde alors. Bon c'est pas si grave. Un ado de 17 ans amoureux ça arrive tous les jours, non. Mais dans ce cas, pourquoi être dépressif ?''
- Et de qui ?
- Euh… joker ?
- Tu ne veux pas m'en parler ?
- Joker encore ?
- Tu n'as droit qu'à un seul joker Stiles, je te rappelle les règles avec moi, et puis c'est ta faute, tu en as déjà trop dit là.
L'ado soupira et fit une moue avec sa bouche, mais le père restait inflexible. Le shérif (oui parce que le père de Stiles était shérif et qu'il avait coffré 2 x le fameux Derek Hale, ben oui ça aurait été trop simple hein) se débarrassa de ses affaires de boulot et vint s'asseoir à côté de son fils.
- Je t'écoute et je te préviens, j'ai tout mon temps jusqu'à demain midi.
- Bon, bon, bon… ton ado préféré a encore fait une bêtise, enfin pas une bêtise, enfin je vais peut-être mourir à cause de ça, donc ouais, une bêtise en fait… j'ai dit à quelqu'un à qui je n'aurais jamais dû le dire que je suis amoureux de cette personne. Voilà et maintenant je me demande combien de jours je vais devoir vivre dans la peur qu'il me tue.
- C'est pas si grave et personne ne tue quelqu'un pour une déclaration d'amour. Au contraire, on est censé être plutôt touché non ? On est d'accord t'as utilisé ton joker pour éviter de me dire son nom, mais tu es quand même obligé de répondre à ma question, tu as bien dis: ''Il'' ?
''Et merde ! Quoi de pire maintenant ?'' Décidément Stiles hésita à reconsidérer l'idée de se jeter de la falaise. Sa vie n'était peut-être pas si belle, à bien y réfléchir.
- J'ai dit ''Il'' ?
- Tu as dit ''Il'' oui. La peur qu'il me tue. C'est exactement tes mots mon fils.
- Super, haha trop cool, ma vie est foutue à jamais. Comment je fais pour me mettre dans des situations pareilles ? Sérieusement c'est quoi le problème de Stiles Stilinski sur cette terre, c'est quoi le but de ma vie hein ? Réduire mon existence à une bonne blague ou juste tenter de perdre le peu de dignité que je possède le plus rapidement possible. Est-ce qu'un jour je pourrai…
- Stiles, tu te perds complètement là. Je voulais juste savoir si j'avais bien entendu, c'est tout.
- De ? Tu t'en fiches ?
- Je ne dirais pas ça non.
- T'es déçu ?
- Non plus non.
- Choqué ?
- Non. Tu ne vas pas me faire tout le dictionnaire ou bien ? C'est juste…. Je suis à moitié surpris en fait.
- A moitié ?
- Stiles, je t'ai vu naître, je t'ai vu grandir, je suis ton père, tu t'en souviens ou pas du tout ?
- Je… oui, mais euh… je t'annonce que je suis amoureux d'un garçon et tout ce que tu me dis c'est que tu es mon père. Je dois comprendre quoi ?
- Ne te mets pas ça dans la tête, retire tout de suite cette idée.
- Ok. Alors pourquoi tu n'es pas surpris ? Tu as fouillé ma chambre ?
- Même si je fouillais la maison entière et celle de Scott, je ne trouverai rien, je te connais, tu n'es pas du genre à cacher des choses matérielles ou quoique ce soit d'autres et encore moins des choses écrites. Je suis juste ton père. Va prendre ta douche, on va passer à table bientôt.
Bon Lydia n'avait pas été choqué, le shérif non plus, ça partait pas trop mal, restait Derek. C'était une toute autre histoire. Stiles sous la douche pensait à Derek. Oui, d'accord rien de nouveau il y pensait tout le temps. Bon, il n'avait eu aucune nouvelle du loup pour le moment. Il entendit son portable sonner, sortit de la douche, faillit s'éclater sur le carrelage et répondit sans regarder qui l'appelait.
- Allô ? Dit-il très méfiant.
- Hey mec, ça va, t'as une drôle de voix.
- Oh Scott, merci c'est toi. (Décidément ''merci'' était le mot du jour ou quoi ?)
- Derek m'a appelé avant (oh non, putain non, dieu, Seigneur, druide, Darach, Néméton… peu importe qui) il veut qu'on se retrouve demain au loft après les cours pour parler de son statut dans la meute. (Oh mon dieu, respiration reprise correctement)
- D'accord.
- T'es sûr que ça va ?
- Moui. Bonne nuit à demain.
Oui, Stiles aurait pu lui dire, ça aurait peut-être aidé, mais bien entendu, il n'était pas né pour se simplifier la vie. Maintenant, il était trop tard pour lâcher cette bombe prête à exploser. Scott ne saurait pas. Stiles irait demain chez Derek en évitant de lui parler, de le regarder, de le sentir, de le toucher, de… ''Oh mais, oh non, là on s'égare grave''. Bref éviter d'aimer Derek. ''Wah l'idée de malade qui allait être juste trop facile à réaliser quoi ! Bravo Stiles''
