Kings of the East

Chapitre 1

Introduction : Le Nouvel Empire d'Orient

Le Nouvel Empire d'Orient, c'est ainsi que l'on appelait cette Terre maintenant. Après la chute du Grand Empire Humain, pendant lequel les Hommes avaient oublié la magie et choisi de se tourner vers une technologie destructrice, les quelques êtres dotés de pouvoirs s'étaient rebellés, aidés par les Dieux qui cherchaient à punir les Hommes de leur hérésie. Une longue guerre s'en était suivie dévastant ce qui restait de la planète, éradiquant des espèces entières, asservissant des peuples, détruisant les cultures.

Autrefois terres d'abondance, les grands espaces verts et tropicaux furent réduits en déserts, pratiquement toute la surface de la planète, hormis les océans et les mers, était recouverte de sable, un nouveau climat aride avait pris place suite aux bouleversements engendrés par les actions des Hommes. Peu de villes avaient survécus aux carnages, uniquement celles aux abord des eaux et dans les oasis.

Dorénavant les frontières n'étaient plus, on n'appartenait plus à une nation mais aux cités et à ses territoires avoisinants. Les grandes cités étaient les seules terres où l'on pouvait vivre sans craindre de mourir de déshydratation. Les Dieux veillaient sur ces villes où l'on avait érigé leurs temples en quête de protection et de reconnaissance.

Les Hommes n'étaient maintenant plus que des êtres asservis, des esclaves et des mendiants. Leur espèce jadis toute puissante et pullulante s'était attirée la colère des Dieux en les reniant et les oubliant, ils payaient dorénavant le prix de leur ignorance. Remis à leur place par les autres espèces qui peuplaient et régnaient en se partageant à partir de maintenant le Nouvel Orient. Un nouvel empire bâti de leurs mains et du sang de leurs ennemis, un empire partagé par différentes factions, les Vampires, les Loup-garou, les Veelas, les Centaures, les Hybrides, et bien d'autres espèces mineurs. Chacune avait ses cités, mais le commerce et les relations allaient bon train, ces espèces supérieures magiquement aux simple Hommes vivaient en harmonie.

Ils auraient pu éradiquer totalement les Hommes mais les Dieux aiment faire souffrir, ils sont rarement miséricordieux, alors pour se venger lentement et longtemps ils avaient fait des Hommes les souffres-douleurs des Érèbes, le nom des créatures magiques réunies. On les avait appelé Érèbes car comme leur nom l'indiquait ils étaient les ténèbres qui avaient envahis la Terre et engloutis les Hommes, un nom à la hauteur de leur pouvoir, un nom qui rappellerait aux générations futures la crainte qu'ils inspiraient aux Hommes et qu'ils seraient toujours là dans l'ombre pour les rattraper.

Et pour garder un semblant de paix, chaque cité avait son souverain et ceux-ci répondaient devant un conseil réunissant les souverains des cités les plus puissantes, le Sénat. Parmi ces souverains, on trouvait le Sultan Riddle de la Grande et Toute Puissante Nouvelle Carthage. Le Sultan régnait sur sa cité d'une main de fer et ne laissait place à aucune rébellion, tout ce qui pénétrait les murs de sa cité lui appartenait. Beaucoup d'histoire circulaient sur lui, plus ou moins glorieuses et plus ou moins mystiques, en tout cas beaucoup lui prêtaient un charme ensorcelant et un goût raffiné pour les belles choses.

Ainsi sa cité était l'une des plus belles jamais construite. Au bord de mer au même emplacement que l'Ancienne Carthage, qui avait été rasée lors des batailles, la ville débordait de verdure maintenue magiquement, on trouvait des plantes et des fleurs de toute beauté suspendues à tout les coins de rue. Mais ce qui faisait la renommée de Carthage étaient ses fontaines et ses cascades disséminée dans la cité, à chaque allée on pouvait croiser un cour d'eau qui nous mènerait à un de ses trésors de l'architecture finement ouvragée. Les maisons aussi étaient splendides, les villas des Lords et des Émirs étaient des chefs d'œuvre à eux seuls, tous ces bâtiments s'harmonisaient dans un style Oriental de l'Ancien Empire. On trouvait des motifs gravés avec finesse dans les murs, les contours des fenêtres et des portes dans toutes les rues, tout cela témoignait du raffinement et de la richesse de la ville.

Ce qui participait à la renommée de la ville à travers tout l'Empire, était ses temples. On les trouvait au sommet des collines qui bordaient la cité, le Sultan Riddle avait rendu hommage aux Anciens Dieux Grecs en faisant édifier les temples de Poséidon, Athéna, Aphrodite, Artémis, Apollon, Arès, et plus étrangement celui d'Hadès. Tous les dieux n'étaient pas représentés dans Carthage car les cités alentours avaient d'autres temples aussi, le Sultan Riddle avait en particulier omis celui de Zeus car il ne supportait pas l'idée d'un quelconque Roi qui puisse avoir une autorité supérieure à lui. Certes ils vénéraient des Dieux mais c'était ses sujets.

Pour affirmer cette supériorité son palais se dressait sur la plus haute colline surplombant la cité. C'était un ouvrage dont aucune description ne pourrait en rendre la véritable splendeur. On racontait que c'était un cadeau des Dieux tellement la finesse de la construction architectural dépassait toute réalisation possible. Il était entièrement fait du marbre le plus pur et le plus blanc, on trouvait des dorures partout des différents toits aux frises et motifs muraux jusqu'au sols, et des pierres précieuses étaient incrustées partout, la plupart étaient des rubis, dans les colonnes et les portes. On trouvait les tissus les plus fins partout accrochés aux fenêtres sans verres, ils décoraient les pièces avec leurs ornements précieux, côtoyant les tapisseries et les tapis finement ouvragés.

Chaque pièces contenaient son lot de plantes exotiques et magiques, mais c'était les jardins qui surpassaient toute réalisation possible. Enfin on pouvait voir aussi des fontaines et des bassins disséminés dans le palais. Peu pouvaient témoigner de la beauté réelle du lieu car on comptait sur les doigts de la main ceux qui l'avaient vraiment exploré dans son entièreté, même parmi les proches du Sultan.

D'ailleurs dans ces proches on pouvait compter le Lord Malfoy, ils se connaissaient de longue date et avaient combattus ensemble, enfin, l'un sous les ordres de l'autre. Mais cela ne changeait rien au fait qu'ils venaient du même endroit, un lieu bien loin de leur territoire d'adoption. Sur le continent ils avaient vécus sur une île autrefois prospère et maintenant ravagée par les Hommes, appelée Angleterre. Ils l'avaient laissé au soin de la famille Black, fidèle au Sultan Riddle, pour aller conquérir une terre plus riche et abondante. C'était donc ainsi qu'ils avaient bâtis Carthage pour y prospérer et s'enrichir. Les deux hommes étaient les personnages les plus puissants de la cité, le Sultan Riddle et son bras droit le Lord Malfoy.

Ce dernier possédait d'ailleurs le plus grand Harem de la cité. Le Sultan bien sûr avait le sien mais il le préférait restreint avec des beautés toute particulières. L'homosexualité n'avait rien de tabou, au contraire c'était même plutôt commun dans le Nouvel Empire d'Orient, on connaissait peu de discriminations. L'esclavage ne pouvait pas vraiment être considéré comme de la discrimination puisque les Hommes asservis n'étaient pas des êtres « humains » mais des choses. Et en parlant de chose, le Lord Malfoy venait d'en acquérir une d'une beauté saisissante, une perle rare presque trouvé dans la rue, une aux yeux verts de jade captivants.


Voilà une nouvelle fiction où je me fais plaisir parce que c'est un UA et je peux faire ce que je veux alors je mélange pleins de trucs qui me plaisent.
J'espère que ça vous plaira aussi, ce n'est que l'intro mais je pense que c'est important pour bien comprendre le contexte. Pour ceux qui ont du mal à imaginer ma cité de Carthages ce serait un mélange de Qarth de Game Of Thrones et de Babylone et pour le palais de Riddle j'ai imaginé un melange de l'Alhambra et du Taj Mahal. Après bien sur faite appel à votre imagination ;)

A Bientôt.