Titre : L'abeille

Autatrice : lasurvolte (de pseudo) ou mari (mais vous pouvez m'appelez aussi Plectrude si ça vous dit ^^)

Disclaimer : Carry On appartient à Rainbow Rowell

Pairing : Snowbaz

Mots à placer : Salle à manger, abeilles, surpris


Il y avait une abeille. Dans leur salle à manger. La pièce où Baz s'était endormi. Sur le canapé et où Simon le regardait pensivement depuis plus d'une demi-heure. Baz s'endormait rarement ailleurs que dans son lit. C'était plutôt quelque chose que Simon aurait fait.

Mais quand Simon était rentré dans l'appartement, il avait trouvé Baz endormi à cet endroit.

Quand Baz dormait, ses cheveux retombaient sur ses yeux fermés, et il était encore plus beau que quand il était réveillé, et il n'y avait que Baz qui était capable d'un tel exploit selon Simon.

L'abeille tourna autour du vampire un moment avant de se reculer et de voleter ailleurs. Simon ne sut pas si c'était parce que Baz ne l'intéressait pas ou parce qu'intrinsèquement, il l'effrayait. Beaucoup de choses étaient effrayés par Baz, comme les fantômes par exemple. Simon l'avait appris quand il avait été chez lui pour la première fois. Beaucoup de choses donc étaient effrayés par Baz, mais pas Simon. À sa grande surprise d'ailleurs, il avait fini par découvrir que malgré tout ce que le vampire lui avait fait subir, Simon n'en avait pas peur. Au contraire. Il était rassuré quand Baz était tout proche. Quand Baz était là.

Comme maintenant, où il était allongé sur le canapé à dormir à côté du siège où Simon était installé. Si Snow ne s'était pas endormi à son tour en écoutant la respiration de son petit-ami c'était uniquement parce qu'il était trop occupé à le regarder.

L'abeille s'approcha de lui et des tas de sors traversèrent sa tête avec la voix de Penny, mais c'était stupide parce que Simon n'aurait pu lui jeter aucun sort. À la place, il la chassa d'un coup de queue. Qui aurait cru que sa queue de démon pourrait être pratique pour quelque chose, elle qui le gênait plus qu'autre chose, même s'il avait appris à vivre avec ça et avec ses ailes.

Baz remua dans son sommeil et quand l'abeille retrouva son chemin vers la sortie, il ouvrit les yeux. Des yeux gris incroyablement lucide pour une personne qui venait de se réveiller. Baz l'aperçu tout de suite et il sourit.

- Tu es là, commenta-t-il.

Simon fit la seule chose que son corps, son âme, son cœur lui dictaient (tous en même temps), il se leva, s'approcha du vampire, se pencha vers lui et l'embrassa.

Et s'il n'y avait plus de magie dans Simon, quand ses lèvres touchèrent celles de Baz, il eut quand même l'impression de brûler.

Fin.

L'autatrice : petit texte écrit au cours d'un atelier avec Cachecoeur.