Une âme à s'en damner... Une pâleur à en pleurer... mais une telle solitude à combler.
PROLOGUE
Dans un ciel semé d'étoiles, je cherche ma lumière filante, celle qui m'emmènera voir la lune et saluer le soleil. Dans une éternité peut être la trouverais-je.. suis je bête, je ne suis pas immortelle ! J'eus un petit rire face a mon monologue complètement ridicule. Je me levais d'un mouvement rapide, ignorant la sensation de malaise qui m'envahit et marchais d'un pas incertain sur le pavé des larges marches du parc. Frôlant arbres et buissons, je laissais mon esprit vagabonder ou bon lui semblait, libre et enfermé. Libre et enfermé, deux qualificatifs s'opposant parfaitement mais si habiles ensemble, rien de plus facile que d'enfermer un homme libre ou libérer un homme emprisonné, mais qu'en est il du juste milieu ? Qu'en est il lorsqu'on valse entre ces deux phases là ?
Mes pensées n'avaient plus aucune visée, et ce n'était pas important, puisque j'avais l'habitude de m'évader ainsi, a penser tout et n'importe quoi, chaque fois ou mon cœur se vidais, je pensais, et toujours, je me perdais.
Le soleil déclinait a l'horizon, chassé par la lune il laissait ses derniers rayons envahir la ville avant de laisser sa place au monde des ombres. Le temps me paraissait passer a vive allure, mais en vérité, il se lassait, me laissait, abandonnait. Les minutes s'allongeaient sans cesse, me laissaient dans mon état de semi-vie, partagée entre mes rêves et la dure réalité.