Droits d'auteur (1): Harry Potter et ses personnages ne m'appartiennent pas et sont la propriété de JK Rowling, Bloomsbury Publishing Pic. & Warner Bros.

Droits d'auteur (2): Influence des âmes s'est (très profondément) inspirée de l'œuvre de Nia River dans Influence of souls.

Sommaire: Tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins! Tel est désormais le principe de celui qu'on surnomme le survivant, après une lente prise de conscience des sinistres événements qui ont orchestré toute sa vie. Fem Harry. Dark Harry. Time Travel (en quelque sorte).

Rating: M.

Très Bonne lecture ;)


Influence des âmes


Première partie.

Dans le futur, durant une certaine date.

Il regardait son journal, une création dans lequel il avait extériorisé tous ses mémoires, ses rêves, son cœur et… âme. C'était un beau cahier avec une couverture en cuir rouge et un verrouillage en couleur d'or sur un côté. La même couleur était utilisée pour le mot «Journal » qui était sur la couverture d'avant, mais aussi sur celle d'arrière, en caractères dorés plus petits, au pied de la couverture, était noté : « Fleury et Boots , 1993 ».

Il s'agissait des couleurs de Gryffondor, annotées proprement. Tout cela pour éviter un quelconque soupçon, pas qu'il y en aura, surtout avec les enchantements contenu dans le journal… mais mieux vaut prévenir que guérir.

Des sortilèges pour captiver et attirer l'attention de sa cible, des sortilèges pour empêcher tout soupçon, et des sortilèges pour encourager la confiance au journal et ses contenus des sortilèges pour empêcher l'attention de toute autre personne sauf la cible des sortilèges tellement puissants qu'il faudrait un puissant disjoncteur de malédictions pour les briser et bien sûr, la plus vitale, des sortilèges qui ont fait ce qu'il était…qui ont fait qu'il était un horcruxe.

Il se rappela une fois de plus du regard de choc sur le visage d'Hermione, et de la manière dont elle avait crié quand la forte lumière verte s'accélérait vers elle. Un sourire triste et froid naquit sur ses lèvres en se rappelant avec satisfaction de l'extinction de son ancienne amie. Il aurait dû réellement deviner plutôt. Une première année, née moldue, avec sa connaissance et ses capacités ? Improbable. Elle était entrain d'aider pour son contrôle (et soumission) dés le moment où ils s'étaient rencontrés. Il ne ressentait aucun remord pour sa vengeance. En plus, sa mort avait servi à un but. Il avait besoin d'un meurtre pour amputer son âme.

Il abaissa son regard vers son livre, caressant la couverture. Il frissonna à la sensation de familiarité et d'appartenance qu'il sentit de l'horcruxe. Comment Voldemort avait-il été capable de mutiler son âme en plusieurs parties, et les cacher dans des endroits éloignés de lui ? Il ne le savait pas. Il espérait tout simplement que la cible aurait la même réaction. Que la personne visée sera encouragée (grâce à ses multiples sortilèges) à être près du journal, d'écrire dessus, et ainsi aider à accélérer le processus. Processus qui l'aiderait à le voir plus rapidement, une fois de plus.

Maintenant… envoyer ceci… là où il devait être.


Avant la cinquième année scolaire (1995-1996).

Eleanor trouva le journal, couvert de poussière, sous son armoire, chez les Dursleys. Elle avait été confuse, se demandant comment il était arrivé là-dessous. Et elle remarqua le logo de Flourish et Blotts ainsi que la date, marqués derrière. Elle ne se rappelait pas avoir acheté un journal là-bas. Mais durant l'été 1993, avant sa troisième année, elle avait passé la moitié de l'été au chaudron baveur. Elle avait eu plusieurs opportunités de l'acheter alors durant ces errances au chemin de traverse, donc elle a dû certainement l'oublier, surtout que cela faisait maintenant deux ans.

En plus cela ressemblait au genre de chose qu'elle aurait choisi, étant agréablement Gryffondor avec le rouge et le jaune. Et d'une certaine façon, elle avait une agréable sensation en le tenant dans ses bras. Un petit sourire naquit sur ses lèvres et elle s'installa sur son lit, prenant une plume et une petite bouteille d'encre de couleur noire qu'elle posa sur son petit chevet. Elle caressa la couverture douce du journal qui s'ouvrit à son touché, avec un petit 'clic'. Elle sourit grandement en enlevant le cadenas qu'elle posa avec délicatesse près de l'encre. Elle s'adossa sur son oreiller, ouvrit le journal, caressa la première page blanche qui était très douce, avant de tremper sa plume et de noter dessus:

Privet Drive: le 27 juin 1995.

Je m'appelle Eleanor et j'ai 14 ans!

Et le journal écrit à son tour:

Bonjour Eleanor!

Et ce sera au bout d'une semaine plus tard, qu'Eleanor chercha le journal dans la corbeille à papiers où elle l'avait jeté. Pour certaines raisons, malgré sa peur, elle n'avait pas envoyé un hibou à son directeur d'école, ou essayait de s'en débarrasser de façon permanente. Quelque chose d'instinctuelle lui disait qu'elle exagérait, que ce n'était pas un journal dangereux, comme celui de Jedusor. La logique essaya de raisonner l'instinct, insistant qu'elle ne prenait pas trop sérieusement la situation. Et elle avait trouvé un compromis: elle gardera le silence, mais elle gardera aussi sa distance.

Elle aurait probablement respecté son vœu non formulé, mais pour trois raisons, elle ne réussit pas : un: les enchantements du journal qui l'attiraient inexorablement; deux: les cauchemars qu'elle faisait avec le décès récent de Cédric Diggory et le profond besoin de vouloir se confesser à quelqu'un.

Ce qui était compliqué avec trois: le manque de nouvelles de ses amis, ceux auxquels, elle se serait sûrement confiée. Ce dernier point, la faisait énormément peur. Elle avait peur qu'ils la blâment comme elle se blâmait elle-même, et c'était pourquoi ils ne l'avaient pas écrit, ce qui augmenta son besoin de se confier.

Et c'est ainsi qu'Eleanor se trouva, peut-être, idiotement, en train d'ouvrir le journal. Le verrouillage en or s'ouvrit en un 'click' à son touché et son intention. Elle trempa sa plume d'encre et le souleva légèrement sur la page blanche, et hésita. Une petite goutte de l'encre noire tomba, tachant le parchemin avant de disparaître. Elle ne devrait pas faire cela, elle savait, mais elle avait désespérément besoin de parler à quelqu'un. Surtout qu'elle n'était pas prête (ni tentée) d'avoir une conversation intime avec Dudley chou, ceci était sa seule option.

Eleanor posa avec délicatesse et détermination la plume sur le parchemin.

Cette fois-ci, elle ne s'arrêta pas quand le journal lui écrit.


Bien des heures plus tard, Eleanor ouvrit ses yeux émeraude et observa la chambre où elle se trouvait, un petit sourire de triomphe sur ses lèvres.

-Plus facile que prévu… Murmura-t-elle dans une voix émerveillée et très rauque, en caressant du bout des doigts son visage, son sourire s'agrandissant. Cela faisait longtemps. Souffla-t-elle en se mettant en position assise, faisant tomber le journal et la plume sur le sol en bois noir un peu usé. Elle lança un regard circulaire à sa chambre... la deuxième chambre au numéro 4, Privet Drive, Little Whinging, Surrey.

-Merlin! Souffla de nouveau Eleanor en se penchant pour ramasser le journal avec des mains légèrement tremblantes. Elle observa un petit moment ce qui n'était plus qu'un simple mémento, lourdement protégé par des sorts, mais ultimement un journal… sans âme. Ses gros yeux verts brillèrent d'excitation et elle serra le journal sur sa petite poitrine.

-Cela fera un joli souvenir. Dit-elle dans un murmure tremblant, son sourire victorieux s'agrandissant sur ses lèvres.

L'âme de la fille a été finalement consumée pour réapprovisionner la sienne, et ce corps était sien maintenant. Un grand éclat de rire quitta les lèvres de la jeune fille.

Elle se releva d'un bond, le livre serré fortement dans ses bras, avant de sautiller de joie, tentant de contrôler, en vain son éclat de rire.

-J'ai réussi, j'ai réussi, j'ai réussi… chantonna-t-elle à plusieurs reprises… continuant de rire… de rire de joie, une joie qui s'agrandissait dans son cœur.

-Qu'est-ce qui se passe là-haut ! entendit-elle hurler. Elle s'arrête abruptement en reconnaissant la voix très colérique de son oncle. Son sourire s'effaçant rapidement.

-Je m'excuse oncle Vernon, cela ne va pas se reproduire ! répondit-elle fortement et froidement, lançant un regard noir à la porte.

Quelques secondes plus tard, elle entendit le grognement de son oncle en signe de réponse. Elle attendit un petit moment avant de quitter sa chambre sur la pointe des pieds et de se diriger vers la salle de bain, le journal, toujours vigoureusement, bien serré sur sa poitrine.

Eleanor s'observa longuement devant le miroir, le regard brillant et émerveillé. De sa main gauche, elle serrait toujours le livre sur sa poitrine et de sa main droite, elle enleva d'un rapide mouvement son large tee-shirt noir et son énorme jean. Elle resta uniquement avec son soutien gorge et slip de couleur blanche, serrant fortement le journal sur sa poitrine. Elle toucha l'ensemble de son corps, excitée d'avoir réussi, mais totalement pétrifiée… son homologue était une fille… mais le livre l'avait prévenu… et il s'était préparé psychologiquement… ça l'aiderait dans ses démarches… peut-être… mais c'était toujours difficile à encaisser… même si tout avait marché comme planifié. La fille a trouvé le journal et y a écrit, malgré sa raison. Il avait programmé le journal d'arriver pendant que son homologue était entrain de tituber d'avoir assister à la mort de Cédric et à la résurrection de Voldemort et était forcée d'aller vivre avec sa maudite famille moldu, et être séparée de ses amis. La situation avait laissé son homologue complètement vulnérable et ainsi plus susceptible de lui, autrefois l'influence du horcruxe.

Oui, la fille a été en effet très susceptible. Assez, pour la formation d'une connexion en moins de quelques heures pour lui de temporairement prendre contrôle, mais il avait résisté à la tentation et est resté patient. Il n'y avait pas besoin de risquer de provoquer la fille avant d'être sûr de gagner la bataille. En plus, moins d'énergies dépensées pour des possessions temporaires, signifiaient plus d'énergies servant pour l'invasion. Et il a fait cette invasion, gagner la bataille, beaucoup plus rapidement qu'il ne l'avait espéré, même avec l'état d'émotion vulnérable de la fille.

Il se demandait si cela n'avait rien à voir avec la compatibilité de leur âme. Après tout, que ce soit Eleanor Lily Potter ou Harry James Potter, leur âme était unique, la même.

-Bon travail Harry ! Murmura-t-elle, un sourire très satisfait sur ces lèvres. Qui aurait cru que les reliques de la mort étaient aussi puissantes que cela. Elle continua de s'observer pendant un long moment, le visage rayonnant. Cela ne va pas être facile de s'adapter Harry… du moins, Eleanor. Continua-t-elle dans un souffle, son sourire s'élargissant. Une fille... il faudra s'y faire maintenant mon vieux... je me suis bien préparé psychologiquement et … physiquement et on va y arriver, on doit réussir! Souffla-t-elle en caressant de nouveau son visage, avant de relever lentement sa frange et de lancer un sombre regard à sa cicatrice en forme d'éclair.


Le lendemain, Eleanor se réveilla en pleine forme et chercha dans son armoire quelque chose à porter. Elle secoua sa tête avec une petite frustration, continuant de chercher dans ses vieux vêtements et devenait de plus en plus frustrée, car c'était frustrant de ne voir que des vêtements troués ou trop large pour son petit corps… comment avait-elle fait dans son passé (et son futur passé) pour supporter ses maudits vêtements ? Se demanda intérieurement la jeune fille avec une grande frustration.

-Il va falloir remédier à ce petit problème ! Souffla Eleanor en tirant un vieux jean de son cousin et un tee-shirt ayant appartenu à sa tante, vu le design, la couleur jaune et la petite taille qui était quand même un peu gros pour elle.

Eleanor s'habilla rapidement et enfila avec un peu de dégoût ses vieux baskets, avant de descendre calmement les escaliers pour ne pas réveiller sa très chère famille qui adorait faire la grâce matinée durant les week-ends. Elle prit une des épingles qui retenait ses cheveux coiffés en un chignon désordonné et réussit à ouvrir sans bruit le cadenas de la porte du placard à balais qui avait été sa chambre avant ses onze ans. Elle s'y engouffra rapidement et prit sa cape d'invisibilité, sa baguette, sa clef de Gringotts et sa petite bourse.

Elle fourra le tout dans son sac à dos, avant de filer ensuite dans la cuisine pour prendre quelques toasts et une grande tasse de chocolat chaud. Elle finit son petit déjeuner avec une très grande vitesse, avant de débarrasser la table et de nettoyer l'assiette et la tasse qu'elle avait utilisé. Ensuite elle se dirigea dans le salon pour prendre le bloc notes près du téléphone et y nota avec un sourire au coin des lèvres :

Mon parrain S. Black m'a envoyé un courrier ce matin pour que je passe la journée avec lui. Donc ne m'attendait pas, je vais rentrer en début de soirée.

Eleanor.

Elle coupa la feuille et la déposa sur la table à manger, avant de ramasser une petite bouteille d'eau, une bouteille de coca-cola, deux paquets de biscuits ainsi qu'une pomme et une banane. Elle les rangea dans un sac en plastique transparent, avant de le ranger dans son sac. Elle remonta rapidement dans sa chambre pour prendre un petit gilet, avant de ressortir sa cape d'invisibilité et de sortir par la porte de derrière, car elle savait que les membres de l'ordre surveillait ses moindres faits et gestes.

Eleanor marcha pendant trente minutes, toujours couverte de sa cape. Elle arriva dans un parc et se cacha derrière un arbre et regarda attentivement autour d'elle, avant d'inspirer un peu, puis de tourner sur elle-même et de transplaner à moins de cinquante mètres du chaudron baveur. Elle rangea rapidement sa cape, après s'être rassurée qu'il n'y avait personne dans la ruelle où elle avait apparu, avant de filer dans un pas vif vers le chaudron baveur. Eleanor fût aussi soulagée de voir que le barman était trop débordé à servir des clients pour se rendre compte de sa présence, car elle ne voulait pas attirer l'attention sur elle. Elle tapa le code de l'arcade qui menait au chemin de traverse avant de se rendre rapidement à la banque des sorciers pour retirer de l'argent et de faire un échange pour avoir de l'argent moldu.

En sortant de la banque, la jeune fille avait l'apparence d'une fille rousse aux yeux marron. C'est cool d'être riche, pensa-t- elle en se dirigeant chez le vendeur de malles. Elle ressortit quelques moments plus tard avec un nouveau sac à dos de couleur vert bouteille et une très jolie malle de couleur noire. Ses initiales étaient notées sur ses deux achats en une magnifique et fine calligraphie en couleur d'argent. Elle se rendit, par la suite, chez Madame Guipire et commanda une demi-douzaine de robes et fit la même commande dans l'autre vendeur de vêtements, Tissard et Brodette. Elle se rendit ensuite chez Fleury et Boots d'où elle ressortit deux heures et demie plus tard, un sourire malicieux sur les lèvres. Elle voulut se rendre chez Ollivander, mais hésita car le vieux vendeur était un des brebis de Dumbledore et elle ne voulait pas prendre de risque, même si les sournois gobelins lui avaient assuré que personne ne pouvait voir à travers son glamour.

Elle décida donc de faire sa commande d'étui par hibou, cela fera un peu travailler Hedwige, pensa Eleanor en allant récupérer sa commande de vêtements. Elle fila ensuite à l'allée des embrumes, dans une boutique de brocante. Il n'y avait pas beaucoup de personnes à son arrivée et elle se dirigea rapidement vers la grande caisse en bois au fond de la boutique, où étaient rangées une bonne centaine de baguettes magiques.

Eleanor passa trois quart d'heures à essayer les baguettes, elle plaçait toutes celles qu'elle essayait dans un autre gros carton que lui avait tendu la vieille gérante au bout de dix minutes d'essai. Elle commençait un peu à être désespérée, car il ne restait que moins de dix baguettes, lorsqu'elle tomba enfin sur la bonne qui était long de 27 centimètres et demi et était d'une couleur un peu plus clair que celle acquise chez Ollivander, il y a quatre ans de cela. La baguette contenait un cœur de dragon et était faite en bois de cyprès. L'héroïne du monde magique fit ensuite un saut chez l'apothicaire et se procura quelques flocons de potions.

Après ses courses, elle lança un sortilège qui réduisit sa malle qui pesait une plume, en un minuscule cube qu'elle rangea dans son sac à dos avant de se diriger vers l'arcade pour quitter le monde magique. Cependant, elle ne pouvait ne pas passer chez Florian fort-arôme, mais décida de faire une commande à emporter, car elle ne voulait croiser aucun membre de l'ordre, surtout Maugrey, avec son maudit œil.

Eleanor dégusta sa glace en se rendant dans le monde moldu pour acheter d'autres vêtements, chaussures et objets nécessaires pour une jeune fille de son âge.

Il était pratiquement dix huit heures lorsqu'elle s'apprêtait à rentrer, cependant en sortant de la boutique qui vendait des parfums et autres produits pour le corps, Eleanor se rendit compte qu'elle devait vraiment changer ses lunettes… un peu trop moches pour une très belle fille comme elle.

-Oh! Je suis désolée mademoiselle, on va bientôt fermer. Lui annonça dans une voix trop monotone une jeune femme blonde, trentenaire et qui avait l'air d'avoir plus que hâte de quitter les lieux, en passant l'aspirateur.

-Mais ça ne va pas prendre du temps, c'est juste pour changer mes lunettes. Supplia Eleanor en sortant discrètement sa baguette magique de son sac à dos et en faisant semblant de chercher quelque chose. Elle ne donna pas la chance à la jeune femme de lui répondre et lui lança un silencieux sortilège de confusion. Allez, s'il vous plaît madame, cela ne va pas prendre une heure. Supplia de nouveau la jeune fille rousse, portant son sac à son épaule, après avoir rangé sa baguette.

-D'accord ! Répondit joyeusement la blonde aux yeux marron, et dont les sourcils étaient un peu froncés quand même. Elle mena Eleanor à l'intérieur de la grande boutique d'où elle ressortira une demi-heure plus tard avec trois nouvelles paires de lunettes, très jolies et gratuites.

Le soleil pointait toujours son nez lorsqu'elle entra invisiblement par la porte de derrière chez les Dursley qui dégustaient de la glace (pour Vernon et Dudley) dans le salon dont la porte était restée ouverte. Elle se dirigea silencieusement dans sa chambre, rangea ses affaires et prit un bout de parchemin où elle nota sa commande d'étui.

-Tient Hedwige, dit-elle en caressant les jolies plumes de son amie qui s'était placée sur son épaule lorsqu'elle s'était assise pour écrire sa commande. C'est pour Ollivander. Hedwige cligna ses yeux jaunes et tendit une patte à Eleanor qui y attacha l'enveloppe où elle avait aussi mis l'argent nécessaire. Fais attention à toi, dit-elle, avant que l'animal ne s'envole par la fenêtre entre-ouverte. Elle le regarda voler un moment avant de ressortir avec une grande discrétion par la porte d'entrée pour être remarquée par le surveillant de l'ordre de ce soir. Elle roula les yeux en se dirigeant vers le parc et sur le chemin, elle déposa près d'un dépotoir, le gros sac à poubelle noir où elle avait mis ses anciens vêtements, chaussures et autres objets dont elle n'aura plus besoin.

Au crépuscule, Eleanor décida d'aller manger et de se coucher tôt pour mieux réussir son coup de ce soir.


Il était deux heures du matin lorsque son réveil sonna. Elle sortit un peu difficilement de son lit, avant d'attendre une quinzaine de minutes pour être certaine que son oncle n'allait pas venir lui crier dessus pour avoir mis son réveil au beau milieu de la nuit. Elle observa la rue à travers sa fenêtre et ne vit personne dans la rue, mais savait qu'un des membres de l'ordre devait probablement être sur les lieux, caché sous une cape d'invisibilité.

Elle tenta de faire le moins de bruit possible et porta un de ses nouveaux jeans qui était merveilleusement à sa taille, ainsi qu'un pull et ses nouveaux baskets. Elle prit sa cape d'invisibilité posée sous son oreiller et ramassa son sac à dos, avant de sortir du domicile par la porte de derrière. Elle prit le même chemin que ce matin, avant d'arriver au même parc et de transplaner rapidement dans la ruelle près du chaudron baveur. Elle respira un bon coup, frottant un peu ses mains pour se réchauffer, car l'air du soir était bien frais.

Elle inspira un grand coup d'air avant de conjurer un miroir et de porter la perruque de couleur blonde qu'elle avait acheté et mis avec grand soin les lentilles de couleur bleue qu'elle avait achetées durant son shopping. Elle sortit ensuite le maquillage de sa tante qu'elle avait piqué de ses affaires et appliqua sur son visage la moitié du fond de teint de sa tante, avant de mettre un peu de poudre et son eye liner, trop tape à l'œil. Elle se mit ensuite du rouge à lèvres trop brillant et qu'on pouvait apercevoir à plus de cent mètres de distances. Elle sourit grandement en rangeant son matériel dans son sac à dos. Elle agita ensuite sa baguette magique pour transformer ses vêtements en une robe sorcière grise.

Satisfaite de son apparence, elle rangea sa baguette dans son étui (sur son avant bras), sa cape et le miroir dans son sac qui était maintenant un sac à main de couleur jaune, sans initiale, avant de transplaner et de se retrouver devant la délabrée cabine téléphonique qui menait au ministère de la magie.

Eleanor se dirigea avec détermination vers la cabine téléphonique et décrocha le combiné avec un peu de trépidation sans l'approcher de son oreille et composa les chiffres : six, deux, quatre, quatre et trois.

Tout de suite, une voix féminine, froide et distante s'éleva dans la cabine :

-Bienvenue au ministère de la magie. Veuillez indiquer votre nom et l'objet de votre visite.

-Ici Narcissa Rosier, j'ai rendez-vous avec le ministre Cornelius Fudge. Répondit Eleanor dans une voix calme et très froide.

-Merci, dit la voix féminine, toujours aussi réfrigérante. Le visiteur est prié de prendre le badge et de l'attacher bien en vue sur sa robe.

Il y eut un déclic, suivi d'un grincement et Eleanor reposa le combiné avant de tendre la main en dessous du récepteur de métal destiné à rendre les pièces inutilisées, pour capter le badge carré, en argent, qui portait la mention : « Narcissa Rosier, réunion ». Elle l'épingla sur sa robe de sorcière tandis que la voix féminine s'élevait de nouveau :

-Le visiteur est obligé de se soumettre à une fouille et de présenter sa baguette magique pour enregistrement au comptoir de la sécurité situé au fond de l'atrium.

Le plancher de la cabine se mit alors à vibrer, amenant la jeune fille, un peu nerveuse dans les sous-sols de Londres, où se trouvait le ministère. Au bout d'une minute, un rai de lumière dorée tomba sur les pieds de la jeune fille et s'élargit jusqu'à éclairer tout son corps. Lorsque le rayon illumina son visage, Eleanor cligna rapidement ses yeux pour les ajuster.

-Le ministère de la Magie vous souhaite une bonne soirée, dit la voix.

La porte s'ouvrit à la volée et Eleanor sortit de la cabine et traversa rapidement et silencieusement le gigantesque hall dont le parquet de bois était ciré à la perfection. Rien n'avait changé, remarqua-t-elle en arrivant devant les portes d'or. A gauche, sous une pancarte qui indiquait « Sécurité », un vieux sorcier qui avait l'air totalement assommé, somnolait et ronflait pratiquement; Eleanor sourit légèrement en lui lançant un rapide et discret sortilège de confusion, avant que le vieux n'ouvre faiblement les yeux en se rendant compte de sa présence.

Elle tendit sa baguette magique nouvellement acquise, avant que le vieux sorcier ne sorte sa tige dorée qui détectait glamour ou potion. Le vieux cligna des yeux, avant de placer la baguette sur un étrange instrument de cuivre en forme balance à un seul plateau. L'appareil se mit à vibrer et une étroite bande de parchemin sortit d'une fente ménagée à sa base.

Il prit la feuille et tendit à Eleanor sa baguette, avant de retourner à son sommeil. Et ils s'étonnaient que Voldemort ait aussi facilement réussi son coup d'Etat ? Pensa la jeune fille en se dirigeant rapidement vers les ascenseurs.

Eleanor se rendit directement au département des mystères, et comme elle s'y était attendue, il y avait un des membres de l'ordre du phœnix qui surveillait la porte du département des mystères. Elle n'eut aucun mal à pénétrer dans les locaux, après s'être cachée dans sa cape d'invisibilité et lancé un sortilège de stupéfiction au supposé garde.

Moins d'une heure plus tard, Eleanor était entrain de ranger dans le troisième compartiment de sa nouvelle malle, deux retourneurs de temps et la fameuse prophétie. Elle referma cette partie bien sécurisée de sa malle avec un gros sourire sur le visage, la mission avait été trop facile, si les membres de l'ordre appelaient ce qu'ils faisaient surveiller, alors là c'était un miracle que le monde magique existe toujours. Pensa Eleanor avec une grande incrédulité.

-Comment se fait-il que le puissant Voldemort, n'ait pas juste fait ce que je viens de faire ? Murmura Eleanor en se glissant sous les draps. Mais bon, il faut dire que Voldemort est d'une arrogance maladive, et peut être que treize ans d'errance sans corps avaient, à la fin, eu des effets dans sa tête. Elle soupira longuement en fermant ses yeux… car elle avait un lourd emploi du temps pour une révision générale durant le reste des vacances et elle avait beaucoup de livres à consulter, avant le jour de son « sauvetage » par les brebis de Dumbledore.


Elle les avait sentis avant de les avoir vu. Un froid qui se répandait dans tout son corps, extrayant la lumière et l'espoir. Ensuite, les formes en robes noirs et en lambeaux étaient entrain de survoler vers eux. Elle fit une pause, prétendant le choc et la peur, assez pour son cousin Dudley de devenir handicaper par sa propre peur. Ensuite elle hurla à son cousin de courir.

Elle savait, bien sûr, que son détestable cousin, recroquevillé sur la dalle, était complètement ailleurs pour penser à suivre ses recommandations, mais elle devait tenir les apparences. Ensuite, elle se détourna de son cousin et prit la fuite, comme si elle attendait que son cousin la suive. Et ce sera la version qu'elle allait raconter, si quelqu'un lui posait la question : elle avait pensé que son cousin la suivrait, honnêtement.


Les aurors arrivèrent pour l'interroger. Elle raconta, en effet, son histoire, et offrit même que ses mémoires soient vérifiées, pour garder les apparences et solidifier sa version.

-Mademoiselle Potter, les rumeurs disent que vous pouvez faire apparaître un patronus, pourquoi ne l'avez-vous pas fait ? Demanda la voix lourde d'un jeune auror blond qui était debout, près de la porte du salon. Il y avait près d'une dizaine d'aurors dans le salon, portant tous des robes de couleur bleu marine. L'ambiance était lourde et Eleanor s'était assise dans un fauteuil près de la cheminée, devant un grand auror noir qui était assis dans le fauteuil préféré de Vernon Dursley qui avait amené, avec sa femme, leur fils chéri à l'hôpital.

-Parce que je suis mineure, souffla Eleanor dans une voix un peu tremblante. C'est illégal de pratiquer de la magie en dehors de Poudlard et je ne voulais pas avoir de problèmes avec le ministère. Elle respira grandement, les mains sur ses genoux. J'ai déjà reçu un avertissement, sans oublier l'incident de l'année passée avec ma tante. Continua la jeune fille de sa voix devenue maintenant aiguë. Les aurors hochèrent la tête en signe de compréhension. Je le regrette beaucoup maintenant. Dit Eleanor dans une voix cassée. Elle baissa ses yeux en ajoutant : j'aurais tellement souhaité formuler le sort et sauver mon cousin.

-Il ne faut surtout pas vous culpabiliser pour quelque chose que vous ne saviez pas mademoiselle Potter. Luit dit gentiment l'auror noir en face d'elle. Il y a toujours des imprévus dans la vie et on ne peut pas combattre le destin. Elle hocha difficilement la tête, sans lever ses yeux vers son interlocuteur.

-Je pensais que Dudley me suivais. Dit-elle de sa voix tremblante. Et je ne peux pas m'empêcher de me sentir coupable. Elle avala un sanglot, baissant encore plus sa tête.

-Soyez forte. Et ce n'était pas de votre faute. Dit l'auror en se levant du fauteuil de Vernon. On va vous laisser vous reposer mademoiselle et ne culpabilisez surtout pas, d'accord ? Eleanor hocha la tête, toujours baissée. L'auror lui tapota l'épaule avant de s'en aller avec ses collègues de travail.

Eleanor attendit cinq minutes après le départ des aurors, avant de se lever de son fauteuil et de se diriger lentement vers les toilettes, la tête toujours baissée.

Elle ferma la porte avant de s'y adosser et de rouler les yeux.

-Culpabiliser mon œil ! murmura-t-elle, un grand sourire sur le visage.

Elle s'observa devant le miroir pendant un bon moment. La seule différence (physique) dans son ancienne anatomie (d'Harry) était qu'elle avait aussi hérité du nez de sa mère, en plus de ses gros yeux verts; ses cheveux étaient lisses et bruns et lui arrivaient jusqu'au milieu du dos, pendant que son visage était un peu trop fin, comme celui d'Harry. Elle se sourit de nouveau en soulevant sa frange qui cachait sa fameuse cicatrice qui était toujours aussi rouge écarlate.

-Une nouvelle chance, souffla-t-elle avec émerveillement. Une nouvelle vie. Elle se déshabilla et fila rapidement prendre une petite douche.

Trente minutes plus tard, Eleanor faisait ses bagages et s'en alla avant que les Dursley ne reviennent de l'hôpital où ils avaient conduit leur sans âme et corpulent Dudley chou. Elle savait qu'ils allaient être furieux et accusateurs quand ils reviendraient. Vernon essayera même de la tuer finalement. La noyant comme il murmurait souvent de le faire durant toutes ces années, quand il avait trouvé le monstre au pied de leur porte.

Le mieux serait de s'en aller pendant qu'elle le pouvait.


Ils la retrouvèrent en moins de trois jours, mais c'était attendu, calculé même. Si elle essayait de se cacher, elle n'allait pas prendre le magicobus sans un allias, ou essayer de rester au chaudron baveur avec son vrai nom. Les sorciers et sorcières papotaient comme des préadolescentes et elle était à présent convaincue qu'il n'y avait pas de mot pouvant être dénommé Secret dans le monde magique. Sa localisation était sûre d'être découverte tôt ou tard. Probablement plus tôt, elle l'avait voulu de cette façon.

Les membres de l'ordre du phœnix étaient tous assemblés dans sa chambre, grommelant avec irritation pendant qu'elle faisait de nouveau ses bagages pour le quartier général. C'était vraiment une petite chambre pour autant de personne, mais ils avaient l'air déterminé de ne pas la laisser en dehors de leur radar. Soit pour la protéger, ou bien garder un œil sur elle pour être certain qu'elle n'allait pas fuguer encore. Elle ne savait pas. Ça ne lui importait pas du tout. Elle était trop occupée à cacher son excitation.

Elle allait bientôt le revoir.


Numéro 12, Square Grimmaurd était aussi miteux qu'elle ne se souvenait. Tout noir, déprimant et dilapidé. Tonks, inévitablement, fît un faux pas sur le horrible pied du troll, réveillant ainsi le portrait de madame Black. Le putois commença à hurler sur les gens et ainsi signaler leur arrivée aux autres occupants de la maison qui envahirent rapidement le couloir très étroit de square Grimmaurd, pour lui souhaiter la bienvenue.

Ses « amis » avaient l'air très heureux de la revoir, avant qu'elle n'évite le câlin qu'Hermione voulait lui donner et qu'elle ne rendit pas à Ron son sourire.

-Vous n'avez pas écrit. Remarqua-t-elle, froidement. Ils firent l'excuse à laquelle elle s'attendait : Dumbledore les leur a interdits.

-Je viens juste d'assister au meurtre de Cédric et à la résurrection de Voldemort, et je voulais désespérément le soutien de mes amis et savoir qu'ils se souciaient de moi, mais vous m'avez abandonné. Le nom de Dumbledore était encore cité.

-Ce n'est pas une assez bonne raison. Répliqua-t-elle fermement et ajouta sur un ton de finalité : les amis ne traitent pas leurs amis par la manière dont vous m'avez traité, je suppose que cela veut dire que nous ne sommes pas vraiment des amis.

Elle était moyennement consciente des expressions choquées de non seulement Hermione et Ron, mais aussi de celles des membres de l'ordre du phœnix. Mais, uniquement moyennement, car toute son attention était capturée par quelqu'un d'autre. Quand elle s'était détournée de ses anciens amis, Eleanor le remarqua, debout près des rideaux dont il avait certainement forcé la fermeture, avant d'observer silencieusement la confrontation.

-Sirius, murmura Eleanor.

Et un sourire illumina son visage et elle courut vers l'homme qui sembla surpris, mais heureux de voir la réaction de sa filleule. Sirius attrapa Eleanor qui sauta dans ses bras et la serra fortement, avant de la soulever de terre et de la faire virevolter un peu. Les mains d'Eleanor entouraient le cou de son parrain et ses jambes entourèrent les hanches de ce dernier. Son esprit lui disait que ce qu'elle faisait ne faisait pas parti du plan, mais elle dit à son esprit d'aller au diable, que le plan avait changé et qu'elle ne pouvait pas se retenir.

Il y avait des marmonnements provenant des gens qui étaient restés pour observer la réunion. La plupart avait quitté le couloir et se dirigeait vers la cuisine, cependant Hermione et les Weasleys, ainsi que Remus étaient restés.

Sirius sembla deviner le tableau: Eleanor ne planifiait pas de quitter sa confortable position très bientôt et posa son front sur celui de sa filleule, la rapprochant encore plus près de lui.

-Tu veux qu'on monte ? Demanda-t-il. Je vais te montrer par où tu vas rester. Eleanor hocha la tête.

-Je ne vais pas rester avec Hermione, n'est-ce pas ? Murmura-t-elle.

-C'était le cas, mais je crois que ce n'est plus une bonne idée ?

-Non.

Et Sirius se dirigea vers les étages, sa filleule dans ses bras, sans se soucier des regards de ses invités.


Tard, durant cette nuit, Eleanor quitta discrètement la chambre où elle dormait et qui appartenait auparavant à Regulus.

Le dîner avait été un moment bizarre, Ron et Hermione essayaient de s'excuser et elle ne leur pardonna pas. Le pair n'était clairement pas sûr de comment répondre à sa nouvelle attitude. Elle imagina qu'ils allaient être plus optimistes si elle leur avait crié dessus, ça au moins pour montrer qu'elle se souciait d'eux en montrant sa colère. Cependant, elle les traita avec une froide distance comme s'ils étaient futiles… cela a clairement blessé leur… eh bien… pas leurs sentiments bien sûr, mais plutôt leur… fierté.

Mais, cela n'était pas important pour le moment, par contre, car elle voulait parler à son parrain, c'est pour cela qu'elle marchait, sur la pointe des pieds, sur le froid plancher en bois, pied nu.

-Sirius ? Appela-t-elle en ouvrant la porte de la chambre de son parrain.

-Eleanor ? Demanda la voix de Sirius, avant qu'une lampe à gaz ne s'allume. Il se mit en position assise sur son lit, faisant tomber sa couverture blanche et révélant son torse nu.

-Je t'ai réveillé ? Demanda Eleanor en entrant dans la chambre et en tentant de ne pas trop penser à ses joues en feu.

-Non, je ne m'étais pas encore endormi. Qu'est-ce qui t'arrive petite cornedrue ? Tout va bien ? Demanda son parrain, un peu inquiet.

Hum, pensa Eleanor, c'était une bonne ouverture. Elle sortit rapidement sa baguette magique de son étui sur son avant bras pour placer de puissantes sortilèges leur garantissant de ne pas être entendu ou espionné.

Sirius haussa avec surprise ses sourcils et s'apprêtait à parler, mais Eleanor le coupa rapidement.

-En fait, pas de Corne ou drue, ou… quoi que ce soit du genre. Dit-elle malicieusement.

-Huh ? Demanda Sirius complètement confus. Eleanor lui sourit grandement, avant de se transformer. Elle était contente d'avoir placé des sortilèges de silence dans la chambre à cause du cri de choc de son parrain. Eleanor, devenue maintenant un magnifique oiseau blanc vola joyeusement dans la chambre (en cercle), avant de se poser doucement sur les genoux couverts de Sirius.

Riant dans sa forme d'animal, ce qui semblait étrange, mais elle était trop amusée par le regard comique de son parrain qui caressa les ailes blanches d'Eleanor, comme pour se rassurer que oui sa filleule était bien une animagus. Eleanor reprit son apparence initiale en continuant de rire de l'expression toujours aussi comique de Sirius. Ce dernier l'observa avec choc, amusement et fierté.

-Eleanor ! S'exclama-t-il en attirant sa filleule dans un gros câlin. Depuis quand… comment… c'est magnifique. Proclama Sirius, trop excité. Pourquoi ne me l'as-tu pas dit, je t'aurais filé quelques conseils.

-Parce que je n'avais pas encore commencé. Dit Eleanor en passant une main dans ses cheveux pour les arranger un peu.

-Comment ? Donc c'était juste spontané ? Taquina Sirius. Un jour, tu voulais devenir animagi et hop tu as eu des ailes et plumes.

-Non, attend rassis toi. Ordonna Eleanor, le repoussant gentiment sur son oreiller pour qu'ils soient tous les deux confortables… mais elle ne quitta pas les genoux de son parrain. Sirius, dit-elle un peu sobrement, j'ai une histoire à te raconter.


Une heure plus tard, Sirius sourit légèrement à Eleanor en dégageant une mèche de cheveux de son visage.

-J'aurais aimé voir ta version masculine. Ç'aurait été la plus grande farce du monde. Dit l'ancien détenu avec un sourire trop moqueur.

-Ce n'est pas drôle. Dit la jeune fille que les sorciers Britannique surnommée la survivante. Elle frissonna légèrement. L'essentiel c'est que c'est la même... âme. J'espère tout simplement qu'il n'y aura pas d'autres surprises dans ce monde. Termina-t-elle en fronçant les sourcils.

-Horcruxes ? Demanda sombrement Sirius, après quelques secondes de silence.

-Oui. Souffla Eleanor en soupirant légèrement.

-Et Regulus et Kreattur allaient en détruire un ?

-Ils avaient essayé.

-Et Dumbledore voulait que tu meures ?

-Son plan, tout au long.

-Voldemort avait réussi son coup d'État pendant un moment ?

-Oui.

-Et tu as gagné, mais tous ces gens sont morts ?

-Oui, beaucoup.

-Tu as épousé, du moins ton homologue masculin... Harry, s'est marié avec la petite Ginny Weasley.

-Malheureusement. Et maintenant, je crois que ça risquait de devenir Ron Weasley.

-Et tout semblait heureux pour la fin des jours, jusqu'à ce que tu découvres les complots, la potion d'amour et des amis qui n'ont jamais été des amis, mais qui voulaient juste t'utiliser.

-Oui.

-Et Hermione Granger est… l'arrière, arrière petite fille de Dumbledore ? Demanda Sirius, cette fois avec une grande incrédulité.

-Ouais, cela m'a aussi choquée. D'un enfant naturel qu'il a eu avec une moldu. Mais, comme je l'ai dit, ses capacités ont plus de sens maintenant, sachant qu'il l'a entraînée à un très jeune âge. Ils étaient très discrets sur ça. Ses parents ne savaient même pas. Pas pour l'entrainement, ou même qu'elle était une sorcière jusqu'à l'arrivée de sa lettre d'invitation de Poudlard.

-Je suppose, reprit Sirius. Et elle était un agent de Dumbledore, l'aidant à te contrôler comme une marionnette et ils ont aussi utilisé les Weasleys, mais seul Ron était directement payé.

-Oui.

Un long silence suivit et Eleanor commençait à devenir trop stressée. Il y avait un sujet de plus que Sirius n'avait pas mentionné. La plus importante chose dans la tête d'Eleanor.

-Âmes sœurs ? Demanda Sirius dans une voix un peu tremblante. Vraiment ? Eleanor hocha la tête, le cœur battant le tambour, les joues en feu, ses mains un peu moites.

-C'est pour cela que Dumbledore n'avait pas fait le moindre geste pour que tu aies droit à un jugement, et t'a laissé être enfermé ici, loin de moi. Il savait. Dit Eleanor dans une voix un peu tremblante, essayant de rester calme et composée… en vain. Et ce genre de liaison… entre toi et moi, aurait brisé la majorité de son contrôle sur moi, car il sait que je me tournerais instinctivement vers toi pour des conseils et que je souhaiterais être avec toi. Elle souffla ces derniers mots en fixant son parrain avec un regard très intense. Il devait probablement être très content lorsque Bellatrix t'a tué. Continua Eleanor en avalant difficilement sa salive, avant de murmurer : complication supprimée.

Ils se fixèrent intensément du regard et Eleanor pouvait lire un immense bonheur dans les yeux de son parrain qui arborait un tendre sourire sur ses lèvres.

-Tu sais, dés le moment où je t'ai vu pour la première fois, le jour de ta naissance, il y avait une connexion immédiate entre nous deux. Dit tendrement Sirius. Mes amis rigolaient en disant que tu m'aimais beaucoup, beaucoup plus que tes parents. Et je dois avouer que je ne tenais pas beaucoup aux gens, comme ça a été le cas avec toi… instantanément. Ils devaient pratiquement te prendre par force de mes bras, car je ne voulais pas te reposer dés que je te tenais dans mes bras. Sirius prit une grande inspiration, le regard toujours plongé dans celui de sa filleule qui avait un regard pétillant et un visage rouge comme une tomate. Il y a un mois et demi de cela, continua Sirius, tu commençais à beaucoup me manquer et je pensais de plus en plus à toi. Dés fois d'une manière… eh bien… qui n'était pas trop… paternelle. Ça devait correspondre au temps où tu as apparu dans ce… monde ou … période, assez âgée pour que notre liaison soit vraiment ressentie. Ça correspond. Sur ce que je connais avec les âmes sœurs, bien sûr.

-Oui, souffla Eleanor, le cœur battant la chamade, fixant intensément son parrain.

Un autre long silence passa. Eleanor espérait et priait fortement au fond d'elle que Sirius acceptera, l'acceptera et n'essayera pas de refuser ce qu'ils étaient. Elle ne bougea pas des genoux de son parrain où elle était assise depuis son entrée dans la chambre, maintenant son regard gris foncé très tendre, elle avait les mains plus que moites et attendait avec patience la réponse de son âme sœur.

-Ange je crois ! Dit Sirius. Eleanor fronça ses sourcils avec confusion. Tu as raison, tu n'es pas une petite corne drue ou biche… et on ne peut pas non plus choisir quelque chose d'aussi évident comme Cornedrue, patmol, lunard ou queudvert ? Granger ou Dumbledore vont rapidement le deviner. Donc ce sera Ange ou Angela pour les ailes.

-Ange ! Tenta Eleanor, un petit sourire sur les lèvres.

-Mon ange. Souffla Sirius avec un regard très brillant et plus qu'intense posé sur sa filleule qui avait une respiration un peu saccadée, maintenant.

De tendres et longs doigts caressèrent la joue pourpre de la jeune fille et des lèvres douces furent posées sur son front avec une grande douceur. Sirius attira Eleanor et la serra très fortement dans ses bras. Ils s'endormirent… enlacés.


- Mon ange ? Demanda la voix de Sirius en refermant la porte de sa chambre derrière lui et en plaçant rapidement quelques sortilèges pour leur garantir une conversation privée.

-Oui Siri! Répondit Eleanor en levant les yeux du livre qu'elle lisait depuis moins de cinq minutes maintenant. Je ne vais pas m'excuser d'avoir perdu mon contrôle, dit-elle dans une voix trop exaspérée et un peu irritée. Elle n'a aucun droit de te traiter de cette manière. Tu n'es pas un criminel, dans le cas où elle l'aurait oublié. En plus, elle est une invitée chez toi.

-Hé, pas de commentaire là-dessus. Dit Sirius en s'asseyant sur le lit où s'était installée Eleanor. Il commença à caresser gentiment ses cheveux pour la calmer un peu. Eleanor soupira en fermant les yeux et en se relaxant un peu plus. Molly a été une épine dans le pied depuis que l'ordre utilise la maison comme quartier général. Mais, je ne sais pas pourquoi elle a une… haine contre moi en particulier. Je sais qu'elle pense que je suis une mauvaise influence pour toi, mais elle ne se comporte pas comme ça avec les autres, même pas envers Dung, celui qui se surnomme fièrement et sans gêne « l'expert des acquéreurs ».

-Je pense que c'est un peu de la jalousie. Murmura Eleanor en gémissant un peu de soulagement, grâce à l'effet des caresses de Sirius dans ses cheveux.

-Jalousie ? Demanda Sirius avec une grande incrédulité.

-Ouais, tu sais madame Weasley est trop protectrice envers ses enfants et elle a en quelque sorte proclamé que je suis une de ses enfants, il y a longtemps de cela. Dit paresseusement Eleanor posant maintenant sa tête sur les genoux de Sirius pour mieux profiter de ses caresses. Peut-être qu'elle n'aime pas le fait que je sois trop proche de toi que d'elle. Elle est encore pire qu'elle ne l'était dans mon futur passé... en tant qu'Harry. Peut-être que le fait que l'on passe beaucoup de temps ensemble a augmenté sa jalousie. Dit Eleanor en haussant un peu les épaules. C'est bien qu'elle ne sache pas que je vienne passer les nuits à tes côtés. Elle sourit très légèrement, les joues en feu en ouvrant ses gros yeux émeraude et les posa dans ceux gris de Sirius qui avait une expression trop exaspérée sur le visage.

-Elle est possessive de sa famille. Admit Sirius avec lassitude. Mais, elle doit réaliser que tu n'es pas la sienne. Il soupira en posant son regard dans ceux d'Eleanor qui lui sourit grandement.

-Non, je ne le suis pas. Dit Eleanor avec force et ajouta avec fierté : je suis tienne.

Les orbes gris de Sirius s'assombrirent un peu, malgré les traits de son visage qui étaient trop relaxés. Et il se pencha vers Eleanor, faisant tomber quelques mèches de ses longs cheveux autour de son visage, et posa ses lèvres sur celles d'Eleanor. Le baiser fut long et langoureux, mais un peu chaste. Néanmoins cela donna des papillonnements à Eleanor dont le cœur battait fortement et que le corps frissonnait légèrement. Sirius souleva un peu la tête avant de donner deux petites bises à la jeune fille qui faisait un peu la moue, face à son retrait.

-Oui, dit-il dans une douce, possessive et calme voix, Mienne.

Eleanor était joyeuse de voir un vrai bonheur être reflété sur le visage de Sirius. C'était une expression qu'elle avait rarement vu dans son futur-passé, en étant Harry. Elle-même était beaucoup plus heureuse qu'elle ne l'avait été dans le passé. Dans sa vie d'Harry, elle s'était sentie incomplète depuis sa majorité et était capable de sentir le trou (dans son cœur), la perte… là où devait être son âme sœur. Harry avait essayé de son mieux pour être heureux, mais avait commis l'erreur en se mariant avec Ginevra Weasley. Maintenant, par contre, ce n'était plus un problème, surtout grâce aux divins pouvoirs qu'il avait acquis avec les reliques de la mort, l'ayant permis de réaliser son œuvre: envoyer son âme dans le passé, même si son homologue était du sexe opposé... ce qui l'arrangeait un peu. L'essentiel est qu'ils avaient fusionné, du moins son âme avait absorbé l'autre essence. Et maintenant Sirius était de retour, et Eleanor refusait de le perdre cette fois.


-Salut tout le monde ! Dit Tonks en entrant dans la cuisine, trébuchant légèrement au passage. Ses cheveux virèrent en rose foncée, avant de redevenir rose claire. De vagues bonjours la répondirent de la part des occupants. Elle sourit grandement en prenant place, avant de se servir du délicieux repas de madame Weasley. C'est moi ou est-ce que cette place est devenue moins sombre ? Demanda-t-elle, ramassant une fourchette et un couteau.

-J'ai eu une petite tête à tête avec Kreattur et on est arrivé à une… bonne entente. Répondit casuellement Sirius.

Eleanor cacha son petit sourire en toussotant légèrement, repensant au pendentif qui a été détruit et a été jeté avec les ordures de la veille. A sa place Kreattur était maintenant le propriétaire d'un badge de préfet qui avait appartenu à Regulus, et l'elfe de maison le portait avec une grande fierté sur une nouvelle et propre uniforme : une taie d'oreiller. En plus de ce cadeau et le fait d'avoir vu le pendentif brûlait avec feudeymon d'Eleanor, complétant le dernier vœu de Regulus, avait poussé l'elfe à changer de comportement et montrer du respect à son maître et à Eleanor qu'il appelait désormais maîtresse. Sirius et Eleanor bénéficiaient désormais de la loyauté totale de l'elfe.


-Je suis heureuse que tu aies finalement accepté de subir un examen Sirius. Dit gentiment Emmeline Vance, la guérisseuse de l'ordre du phœnix. J'avais toujours souhaité t'aider dans ton rétablissement après Azkaban. Ils se trouvaient dans la chambre de Sirius que Kreattur venait juste de nettoyer et une agréable odeur lavande embaumait la chambre.

-EH bien, quelqu'un, dit Sirius en regardant sa filleule qui souriait légèrement, avait été insistent. Mais je lui ai fait promettre quelque chose en retour.

-Oui, Dit Eleanor en roulant ses yeux. Sirius trouve que je suis trop maigre et petite pour mon âge, et- Eleanor fronçant légèrement ses sourcils en regardant Vance dans les yeux, cette consultation restera dans le domaine du secret médical, n'est-ce pas ?

-Oui… Dit Vance en fronçant aussi ses sourcils, pourquoi cette question ?

-Je voudrais une consultation médicale générale, dit Eleanor, un peu mal à l'aise. Sirius qui était assis dans le lit se leva et alla tenir la main de sa filleule qui était assise sur une banquette devant la guérisseuse. Peut-être que ça ne va pas changer grand choses, mais je suis sûre que la maltraitance que j'ai subi durant mon enfance a eu des effets qui peuvent être… soignés.

Lorsque Vance ne répondit pas et qu'elle l'observé avec des yeux un peu écarquillés et la bouche bée, Eleanor soupira légèrement en continua dans une voix un peu monocorde et froide.

-Cicatrices, des os qui ne sont pas bien soignés… et aussi la malnutrition.

Ça l'a mettait plus que mal à l'aise de parler de son enfance. Vance inhala un peu difficilement et ferma sa bouche, avant d'adopter rapidement un air professionnel en commençant les examens médicaux sur ses deux nouveaux patients.

L'opération prit une bonne trentaine de minutes et elle nota sur un parchemin les potions à prendre.

-Je crois qu'en moins de 24 mois, avec ces bonnes potions, vous allez retrouver une meilleure santé. Dit-elle en rangeant sa baguette. Je vais commencer les préparations dés ce soir et je vous l'enverrai par le biais de mon elfe de maison.


-Je n'ai pas envie que tu y ailles. Dit Sirius dans une voix trop lourde, en repoussant les cheveux de sa filleule en arrière.

-Moi aussi. Souffla Eleanor avec un peu de déception. Mais on a été d'accord que ce sera la meilleure façon d'en finir. En plus j'ai besoin d'être à Poudlard pour avoir accès au diadème et éviter les radars de Dumbledore pour le moment. Euh… bien plus que ça n'est déjà le cas. Dit-elle avec exaspération et elle ajouta avec sarcasme : Il a été dans le voisinage et faisait un saut ici, plus qu'il ne l'avait fait dans mon autre passé, et m'attirant dans un coin pour un petit tchat et exprimer ses inquiétudes. Me pressant de pardonner à Ron et Hermione, et de passer du temps avec eux, plutôt que de m'isoler avec toi. Elle roula les yeux à la fin de ses lamentations.

Sirius sourit un peu en la dirigeant à la banquette qui se trouvait près de la fenêtre. Ils se trouvaient dans la chambre d'Eleanor, pour une fois, et était entrain de vérifier si elle n'avait pas oublié quelques affaires en faisant sa valise la veille. Il caressa le visage de la jeune fille, avant de l'attirer et de poser ses lèvres sur les siennes. Il l'embrassa avec une grande passion en l'enlaçant très fortement dans ses bras. Leur accolade dura un bon moment, avant que Sirius ne l'interrompe, le souffle court en posant son front sur celui d'Eleanor qui avait les joues en feu et avait aussi une respiration trop courte.

-Tu as raison, murmura-t-il. Ce sera bizarre de dormir sans toi à mes côtés. Cela faisait des années que je n'avais pas aussi bien dormi. Soupira Sirius en rigolant un peu.

-Eh bien, je ne sais pas si j'en suis la seule responsable, souffla Eleanor, le regard plongé dans celui de Sirius. Je suis sûre et certaine que les potions de Vance y sont aussi pour quelque chose. Mes cauchemars ont plus que diminué depuis que j'ai commencé à les prendre. Murmura Eleanor en serrant fortement Sirius dans ses bras.

La forte appelle de madame Weasley les poussèrent à se séparer avec une grande hésitation et Eleanor ferma sa malle avec un léger coup de baguette magique qui disparut rapidement, par la suite, dans son étui, se trouvant à son avant-bras droit. Elle soupira en prenant son sac à dos et fit face à son parrain qui lui sourit en posant une main sur son épaule avant de lui tendre un paquet qui provenait de la poche intérieur de sa veste. Elle regarda Sirius en fronçant les sourcils.

-Le miroir ? S'enquit-elle avec un grand espoir. Sirius hocha la tête avec un gros sourire. Génial. Au moins, on pourra se voir et discuter. Dit-elle en le rangeant dans son sac à dos. Alors… ? Dit-elle en balançant son sac sur son épaule, levant les yeux vers Sirius qui l'observait intensément. Il posa une petite bise sur son front en réarrangeant la barrette verte que portait la jeune fille.

-Oui. Alors, dit-il dans une voix rauque, en caressant le dos de la jeune qu'il attira de nouveau dans un câlin. Je vais réfléchir sur la manière d'obtenir la coupe et te ferais part de mes idées. C'est le plus gros problème et je n'ai vraiment pas envie de répéter un hold-up à Gringotts, même si s'échapper sur le dos d'un dragon est trop cool. Il posa une bise sur les cheveux d'Eleanor, la serrant un peu plus fortement dans ses bras. Tu vas me manquer ma petite Léa, souffla-t-il, et tu as intérêt à être ici durant les vacances de noël, d'accord ? Termina-t-il en soulevant la tête d'Eleanor. Il n'attendit pas sa réponse avant de reposer tendrement ses lèvres sur celles roses de la jeune fille qui l'attira en entourant ses mains derrière son cou.

Cependant leur baiser ne dura pas longtemps avec un autre appel très fort de madame Weasley.

-Je promets Siri, dit Eleanor dans une voix remplie d'émotion. Elle se racla légèrement la gorge, le visage écarlate. Bon, il va falloir y aller avant qu'ils ne montent pour nous chercher. Sirius lui sourit avant de sortir sa baguette et de l'agiter par-dessus la jeune fille qui fronça les sourcils en questionnement.

-T'avais la tête de quelqu'un qui venait de se bécoter avec son petit ami. Dit Sirius avec un petit sourire sur les lèvres pendant qu'Eleanor rougissait de plus belle.

-Oh, souffla-t-elle, un peu gênée de ressembler à une adolescente sans expérience.

-C'est mieux que tu ne sois pas vue ainsi. Dit sobrement Sirius malgré ses yeux trop pétillants.

-Oui, dit Eleanor dans une voix un peu aiguë, pendant que Sirius ramassa sa malle et y lança un sortilège qui la rétrécit avant de le placer dans le sac à dos de la jeune fille. Il posa une autre bise bien ferme sur le front de la jeune fille en caressant sa joue bien rose. Ils descendirent calmement dans l'étroit hall où régnait un vrai boucan et où se trouvait le clan Weasley, Hermione et certains membres de l'ordre pour les accompagner à la gare de King's Cross.

-Tu laisseras ta malle dans le hall Léa, Fol-œil va s'en charger. Dit Madame Weasley en lançant un regard désapprobateur à Sirius qui avait une main gentiment posée sur l'épaule de la jeune fille.

-C'est déjà rangé dans mon sac. Murmura à peine la jeune fille, avant de se détourner de la dame Weasley et de serrer très fortement son parrain dans ses bras. Tu vas me manquer ! Souffla-t-elle lourdement en se retirant. Sirius lui sourit largement en posant une petite bise sur ses cheveux.

- SANG-DE-BOURBE ! VERMINE ! CRÉATURES INFÂMES… Le portrait de Mrs Black hurlait de rage mais personne ne se souciait de refermer les rideaux sur elle. De toute façon, le tumulte qui agitait le hall la réveillerait à nouveau; et Sirius avait décidé de la laisser un peu embêter les habitants de Square Grimmaurd, en particulier Madame Weasley.

-Étudies bien ma grande ! Lui dit Sirius, un petit sourire sur les lèvres, et n'oublies pas de t'amuser un peu. Souffla-t-il avec un discret clin d'œil.

- Léa, tu viens avec Tonks et moi, lui hurla Mrs Weasley, couvrant les cris répétés de Madame Black, avant de lancer un regard noir à Sirius qui n'avait d'yeux que pour sa très chère filleule.


Notes d'Auteur: Ok... chers lecteurs et lectrices, j'espère que ce premier chapitre vous a bien plu...

J'ai certes terminé l'histoire, mais il faut que je la peaufine... lol... et développer certaines parties... donc, je ne sais pas quand est-ce que je vais poster le prochain chapitre...

Voici le lien pour Influence of souls pour ceux que cela intéresse:( s/6832857/1/Influence-of-Souls)

Voilà, à très bientôt... et dîtes moi un peu ce que vous pensez de ce début d'histoire qui est ma première svp (avec les reviews ou PM)...

Voilà... merci.

Anthéa ;)