Bonjour à tous !

Je viens vous présenter un petit recueil de bêtises dont j'ai eu l'idée il y a quelques semaines déjà et qui mijote patiemment dans mon ordi le temps que je trouve un moment pour publier.

Donc, c'est une série de courts OS qui racontent, comme son nom l'indique, les choses stupides auxquelles croit Tony. Les OS seront articulés suivant deux schémas : IronFrost et Stony. Donc un OS sera avec le premier couple, et l'OS suivant sera avec le second couple. Ce qui permet aux fans des uns et des autres de lire un peu tout, merci bien.

Je vous laisse savourer le premier !


Lorsqu'il était enfant, Tony Stark n'avait pas grand monde pour lui dire de ne pas s'en faire quand la nuit venait et que ses peurs irrationnelles d'enfant n'étaient vraiment que des peurs irrationnelles. Son père créait, inventait, modifiait, faisait le show. Sa mère le suivait, comme l'ombre docile qu'elle était, et se contentait d'être ravissante et muette. Alors, le soir venu, Tony Stark était seul et ne disait à personne qu'il était absolument terrorisé.

Jusqu'au jour où Jarvis, rentré plus tôt d'une course, était passé jeter un coup d'oeil dans sa chambre pour voir si tout se passait bien et s'était retrouvé avec un Tony Stark en larmes et un tas de couverture tremblotant pour le cacher. Ce jour-là, on avait expliqué à Tony Stark comment se défendre contre les monstres. Il avait beau être le fils d'Howard, être un génie, il était aussi et surtout un enfant de cinq ans. Alors Jarvis avait prit le temps de lui expliquer ses peurs... au niveau d'un enfant de cinq ans.

Voilà pourquoi, encore aujourd'hui, Tony Stark refusait de se défaire de cette croyance stupide. Jarvis lui avait expliqué que le monstre sous le lit était soumis à des règles d'existence, comme les lois de la physique, et qu'une fois sortit de sous le lit, il se délitait et ne pouvait donc pas attaquer. Il avait juste assez de force pour sortir un bras/tentacule/pince/appendice de sous le lit et de lui attraper les pieds si ils dépassaient. Et les lois de physique monstrique assurait que la couverture était une arme imparable contre les bras/tentacule/pince/appendice des monstres.

Alors Tony Stark s'était tout simplement roulé en boule sous la couverture sans laisser dépasser un orteil et avait bien veillé à ce que ce soit toujours le cas. Depuis cette nuit, il n'avait plus jamais eut peur que le monstre vienne lui grignoter les orteils. Mais il avait toujours gardé l'habitude de s'enfouir sous la couverture et de ne rien laisser dépasser. Jusqu'à aujourd'hui.

On était en plein mois de juillet et il faisait chaud. Très chaud. Comme, vraiment très chaud. Et ce n'était pas uniquement dû à la saison, en fait. Tony Stark se rendit rapidement compte que coucher avec son dieu du Feu préféré n'était pas spécialement bon pour la température de la pièce. Mais, lessivé par ses activités nocturnes, il n'y avait pas plus prêté attention que ça, à la différence de Loki qui craignait la chaleur.

C'est donc tout naturellement que le dieu avait enlevé les couvertures de leurs deux corps pour ne laisser qu'un drap fin sur eux -sur leurs hanches en fait, en cas d'intrusion intempestive. Et c'est là que cela dégénéra. Tony Stark avait transpiré, évidemment. Et la sueur, lorsqu'elle refroidi, peu laisser une affreuse sensation de froid glacé. Et Tony Stark était quelqu'un de très, très frileux.

Il s'était donc réveillé brutalement, grelottant, et avait cru mourir de peur. Il ne sentait rien sur ses pieds. Pas l'ombre d'une couverture. Et il n'avait plus le corps de ses cinq ans. Ses pieds dépassaient largement du lit. Dans un sursaut terrorisé, il s'était redressé en position assise avant de ramener ses genoux contre son torse et de les entourer de ses bras, le corps secoué d'un tremblement violent. Cela réveilla Loki qui se tourna vers son amant, une ombre de question dans le regard.

Il déchanta rapidement en voyant l'état de son amant. Alerte, il fit le tour de la chambre du regard, cherchant la menace. N'en trouvant pas, il pensa qu'il avait encore fait un cauchemar -ce qui arrivait au demeurant deux fois par nuit environ. Mais Tony ne semblait pas apeuré par quelque chose d'immatériel. Il fixait le pied du lit avec une peur panique, comme s'il s'attendait à ce qu'un horrible extraterrestre en sorte.

À cette pensée, la lumière se fit dans l'esprit de Loki. Il manqua en pouffer de rire. Ce n'était pas possible, ça ne pouvait pas être ça. Son regard se reporta sur la silhouette tremblotante du génie et son rire s'éteignit dans sa gorge. Même si c'était ça, cela rendait son amant complètement malade, alors il allait devoir faire quelque chose. Il glissa sur les genoux jusqu'à être au plus près de lui et entoura son corps glacé de ses bras, déposant un baiser sur sa tempe.

- Qu'est-ce qui se passe, Tony ?

- Où-où est l-la couverture ?

- ... Je l'ai faite disparaître, il faisait trop chaud !

- Ramène-la, tout de suite.

- Quoi ?

- Loki, j't'en supplie.

- Oui, oui, bien sûr.

D'un claquement de doigt, la couverture réapparu sur le lit et Tony se dépêcha de la tirer sur son corps avec un soupir de soulagement. Loki haussa si haut son sourcil qu'on aurait pu le confondre avec la frontière de ses cheveux. C'était vraiment ça. Son amant était terrorisé par ce qui se trouvait sous son lit. Bon sang, c'était vraiment stupide...

-Tony, tu peux m'expliquer ?

-Si je ne suis pas sous la couverture, le monstre va m'attraper les pieds.

-Tu-tu es sérieux ?

-On ne peut plus sérieux. Maintenant viens te coucher et prends-moi dans tes bras.

Loki obtempéra sans dire un mot de plus et enserra son mortel idiot dans ses bras, soufflant dans les petits cheveux de sa nuque avant de déposer des baisers sur son cou. Tony laissa échapper un petit gémissement et se rencogna d'avantage dans la prise de son amant en souriant. Loki déposa une volée de baisers papillons sur son épaule et son bras, faisant rire Tony que cela chatouillait.

- Tu sais que les monstres n'existent pas, n'est-ce pas ?

- Si, ils existent.

- Tony, sérieusement...

- C'est Jarvis qui me l'a dit. Jarvis a toujours raison.

- JARVIS ? Qu'est-ce que tu vas raconter comme bêtises ?

- Ce n'est pas moi monsieur Loki. C'est la personne à qui je dois mon nom.

- Il y avait un autre JARVIS ?

- C'était notre majordome. Et accessoirement ce qui m'a servi de mère et de père pendant les dix-sept premières années de ma vie, souffla Tony.

- Oh..

- Alors puisque c'est Jarvis qui l'a dit, c'est vrai. Les monstres existent et le seul moyen de s'en protéger est la couverture.

- Je t'aime Tony, tu le sais ?

- Ouais je sais. Tais-toi et embrasse-moi.


Walla 8D Ah, avais-je prévenu que ça serait très, très, trèèèès fluffy ? Non ? Bon, voilà qui est fait. Tous les OS seront très fluffy, avec peut-être une touche de Angst parce que hey, je reste moi.

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Je vous embrasse,

Amako.