AN1: On va dire que cette histoire à été écrite sur un coup de gueule après avant lu tant de fiction sur le couple Régina/Emma. Je ne suis pas contre ce couple. Je le trouve plutôt intéressant... sans la série qui, pardonnez ma franchise, est trop tirée par les cheveux pour moi... Non, mon coup de gueule, c'est après Henry. Il m'énerve.
AN2: Je n'aime pas cette comparaison entre les personnages de fantasie avec celles du "monde réel". Donc, ne vous attendez pas à ce que j'en fasse référence. Je peux toutefois vous dire que ce sera après la mort de Graham. Donc, Emma est Shérif.
POV Régina
Je les regarde s'agglutiner autour de mademoiselle Swan. Tous... sauf Granny qui m'a, chose étonnante vu son caractère bien trempé, toujours soutenue ... Bon, je l'avoue, toutes les personnes d'un certain age... et Ruby qui semblait indécise. Elle voulait féliciter Emma puisque c'était son amie, et je le comprends. Mais, je voyais qu'elle voulait aussi me féliciter pour je ne sais quelle raison. Peut-être elle avait enfin compris que je n'étais pas si mesquine que tout le monde ou plutôt la moitié de la ville le croit. Je voyais aussi Marie-Margaret en arrière-plan. Mais, je sais qu'elle attendait simplement que la foule se soit dissipée pour venir féliciter sa colocataire et amie.
Enfin, peu m'importe, ils étaient heureux... pour elle. Pas pour toutes les deux mais pour elle. Je n'arrive pas à le croire. Après tout ce que j'ai fait pour eux, ils me remercient en me poignardant dans le dos. Je jette un œil vers Henry… et c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Mon fils, MON fils, se tenait près de mademoiselle Swan. Il la regardait avec toute l'admiration d'un enfant pour sa mère. Cette même admiration qu'il me vouait lorsqu'il était plus jeune. Avant ce satané livre et l'arrivée de mademoiselle Swan.
Je sens les larmes montées. Je dégluttis difficilement afin d'empêcher un cri de douleur s'échapper de mes lèvres et me les pince fortement. Trop c'est trop!
« Vous savez quoi ? », explosais – je soudain ulcédée par tout cela. « J'abandonne ! Vous avez gagné mademoiselle Swan ! »
Cette dernière sursaute et reste interdite devant mon acces de colère, comme le reste de la ville. Je crois. Personne ne s'était attendu à cette annonce. Tant mieux. Un regard en direction d'Henry et je crus que j'allais me mettre à pleurer publiquement. Rien en lui n'affichait de choc ou... Je ne sais pas, de la tristesse. Juste pour me prouver que j'ai tord. Juste pour me prouver qu'il avait encore besoin de moi.
Non, il affichait un air réjoui. Ses yeux s'étaient illuminer comme si je venais de lui annoncer que Noël était arrivé en avance. Mon cœur se serre. L'ingrat… Mais, je n'en pouvais plus. Je ne pouvais plus lutter à contre courant. Seule contre tous ces ingrats. Contre mon propre fils... C'est trop dur... Puisque c'est ce qu'il veut, il aura ce qu'il veut...
Je me tourne un instant pour cacher ma douleur et mes pleurs avant de leur faire à nouveau face. De LUI faire face. De cette même voix calme que j'ai réussi à maitriser avec les années, j'annonce à toute la ville encore sous le choc :
« Mademoiselle Swan, vous viendrez prendre les affaires d'Henry demain dans l'après-midi. En tant que Shérif, je suppose que vous n'aurez aucun mal à me remplacer dans cette ville… »
Sur ces mots, je commence à m'éloigner. Je sors de mon sac à main mon téléphone portable afin de contacter une compagnie de déménagement.
« Att… Attendez », intervient alors mademoiselle Blanchard, sortant de sa torpeur. « Que voulez vous dire ? »
Je m'arrête et termine ma conversation avec la réceptionniste qui m'assura que les déménageurs seront à ma porte à la première heure demain. Puis, je me tourne à nouveau vers cette population qui m'avait élu, qui m'avait fait confiance jusqu'à... jusqu'à son arrivée
« Vous savez exactement ce que je veux dire », répliquais – je froidement. « Je déposerai ma démission dans l'heure et quitterai la ville. Shérif Swan prendra ma place le temps que vous élisiez votre nouveau maire. »
Une lueur de panique semble passer parmi eux. Mais, c'est trop tard. J'ai l'habitude de faire ce que je dis. Je l'ai prouvé maintes et maintes fois par le passé. S'ils veulent se plaindre... qu'ils aillent donc voir mademoiselle Swan! Après tout, c'est leur nouveau chouchou, n'est ce pas!
« Mais, vous ne pouvez pas ! », s'exclame alors paniqué monsieur Glass
Il tente de venir vers moi. Cependant, je lève une main pour l'en empêcher. J'ai tout de même ma dignité et hors de question de laisser cet homme m'approcher. Le regardant droit dans les yeux, je lui réponds à haute voix afin que tout le monde m'entende:
« Je le peux et vous ne m'en empêcherez pas. J'ai assez donné à cette ville…"
Je me tourne vers mademoiselle Swan. Cette dernière semble n'avoir pas encore compris la situation, figée par le choc. Toutefois, je n'ai pas le temps d'attendre qu'elle sorte de sa stupeur. J'ai toute une maison à emballer:
" A propos d'Henry, mademoiselle Swan, vous aurez les papiers de transfert d'autorité parentale sur votre bureau dans la semaine. J'y inscrirai le numéro de mon avocat. Vous pourrez le contacter si vous avez des questions. Dessus, je vous souhaite à tous une bonne journée »
Alors que je m'éloignais, je constate une chose que je n'aurais jamais cru possible. Mademoiselle Swan... non, Emma semblait complètement perdue. Elle avait cette expression sur le visage. Celle d'un enfant qu'on venait d'abandonner. Celle que j'aurais voulu voir sur le visage d'Henry. L'ironie du sort...
Du coin de l'œil, je pouvais vois monsieur Gold qui émettait un rictus mauvais. Je sais qu'il a l'intention de poser sa candidature. C'était uniquement pour le contrer et l'empêcher de prendre le contrôle complet de la ville que j'ai pris les rennes. Mais, personne ne semble le voir. Maintenant, qu'ils se débrouillent. Ceci n'est plus mes affaires. On verra maintenant comment ils s'en sortent sans Régina Mills.
