Sentiment désagréable mais profitable
Il était encore tôt quand il entendit le son strident de son réveil, Eren s'étira avant de taper, sûrement, trop fort sur l'appareil innocent. Il descendit de son lit, marchant pour aller dans son salon, le plus silencieusement possible, alors qu'il était la seule personne vivant dans cette maison, son père l'ayant laisser seul, pour soit disant, ce consacrer corps et âme à son travail de médecin. Sa mère ? Morte, accident de voiture stupide, elle lui avait seulement laisser, comme souvenir, une photo de famille, Eren souriant comme un idiot, mais un idiot heureux, et reconnaissant de sa famille, autour de lui sa mère, un pain à la main, et une serviette de pique-nique, plutôt imperceptible et son père les prenant en photo, non sans laisser déborder son visage sur le côté, montrant du doigt sa femme. Stupide photo, mais il l'a garder toujours sur sa commode près de lui, comme si un matin, sa mère aller monter pour le réveiller, avec son sourire unique et pure, et si Eren descendant aller voir son père encore mal réveillé, lui lâchant un bonjour subtile en baillant. Mais cela n'étais qu'un rêve, quoi que sûrement un souvenir.
Eren prenant rapidement sa douche, passa devant son miroir, regardant ses cheveux indomptable et souffla d'exaspération, il allait les laisser comme ils étaient, comme chaque jours. Il prit seulement une tartine, déjà faite, et partit sans oublier de fermer la maison.
Comme chaque jour il marchait plusieurs mètres, seul, mais cela lui procuré un sentiment agréable. Mais peu importe combien il trouvait se chemin calme et rassurant, depuis quelques temps, une désagréable sensation le suivait. Encore naissante, sûrement futile, mais elle était bien là. Il avait s'en cesse l'impression d'être observé, pourtant, quand il prenait le courage et le temps de se retourner, seulement la route lui faisait face. Alors il continuait d'avancer, méfiant, jusqu'à l'arrêt de bus où l'attendais Mikasa, il la connaissait depuis son enfance, elle était devenu quelqu'un d'important pour lui, une sorte de famille. Elle était sa sœur, pas de sang mais sa sœur quand-même.
Ensemble ils attendaient le bus, quand il arrivait ils se dépêchaient de monter, sur une place libre si possible. Et attendaient patiemment jusqu'à leur prochain arrêt les menant à leur lycée.
