Disclaimer : Tout appartient à notre chère JK Rowling, je ne fait qu'ajouter quelques personnages qui j'en suis certaine vous plairont, ils sont adorables ;)
Raiting : j'ai préféré mettre au plus fort parce que j'ai un peu de mal à graduer la violence qu'il y aura dans cette histoire, je préfère prévenir que guérir. Il y aura des meurtres, des combats, beaucoup, beaucoup, beaucoup de suspens. Si vous devinez ou va l'histoire je vous tire mon chapeau !
Résumé simple : Harry et Drago rentrent en sixième année, la haine entre eux devient de plus en plus forte et subtile à la fois. Une jeune fille fait son entrée à Poudlard. Pourquoi, comment ? Vous l'apprendrez bien vite dans les premiers chapitres.
Ici, je m'intéresse particulièrement aux personnages de Harry et Drago, vous le devinerez bien assez vite. J'ai voulu creuser, leur donner encore plus de profondeur en jouant avec leurs sentiments, leur histoire respective. Vous vous rendrez compte que les vilains de l'histoire ne sont pas toujours ceux que l'on croit aux premiers abords.
Vous pourrez vous apercevoir que les tous premiers chapitres sont assez simples et fluides à lire, mais plus l'histoire prendra forme et plus le style d'écriture s'affinera, se perfectionnera et j'espère sincèrement que vous vous en apercevrez. En effet, cette histoire a débuté alors que j'étais toute jeune adolescente. Je l'ai abandonné (oui oui je le reconnais !) quelques temps (okay, quelques années, je plaide coupable !) mais aujourd'hui je termine ce récit avec toute l'expérience que la vie a pu m'offrir, c'est à dire, le bon comme le très mauvais.
Si vous lisez ces lignes, sachez que vous êtes très chanceux, l'histoire est sur le point de voir ses derniers chapitres.
Je réponds à chaque message, MP, Review que j'ai beaucoup de plaisir à lire.
Je vous souhaite une agréable lecture.
Bien à vous,
Calamity
POV Harry
Un cauchemar toujours plus saisissant venait de me frapper de plein fouet. Je revoyais ma mère mourir sous mes yeux, pour une innombrable fois.
Le front en sueur, j'ouvrais mes yeux qui me laissaient voir le compartiment que j'occupais. Mes amis faisaient semblant de ne pas voir mon état, et je leur en serais toujours reconnaissant de ne pas me prendre pour un fou. Ou de faire semblant de ne pas être inquiet sur ma santé mentale en tout cas.
Mes yeux émeraudes se posaient sur Ginny assise en face de moi, qui me fixait de ses yeux flamboyants. L'été que l'on venait de passer avait été un peu compliqué, il fallait dire que notre couple n'en avait jamais été vraiment un. Je ne sais pas ce qu'elle voulait de moi, mais elle était folle amoureuse… et volage. Elle aimait sortir, rencontrer d'autres garçons. Mais son regard exprimait le désir et le manque.
Soit, j'avais délibérément tourné la page, et elle ne me ferait pas changer d'avis. Dieu merci, Ron n'avais rien dit, peut-être trop occupé a passer du temps avec Hermione. Tous les deux s'étaient drôlement rapprochés l'un de l'autre durant les vacances.
Quand je me suis redressé, j'ai entendu un morceau de la conversation que Ron avait avec les autres garçons des rouges et ors : Seamus et Dean. Il y avait une rumeur, selon laquelle une fille allait débarquer durant la cérémonie des premières années, mais celle-ci devait intégrer la sixième année. Ils pariaient entre eux si elle serait belle ou moche, à forte poitrine ou non… cela me faisait sourire, mais Ginny et Hermione, elles, ne semblaient pas du tout enjouées.
Moi, je n'en avais que faire, tout ce qui m'importait, c'était de manger. Je pensais même que ce n'était qu'une simple farce comme il y en avait tant eux à l'école. Mais j'étais tout de même curieux, je n'avais jamais su qu'il était possible d'intégrer Poudlard en cours de route, mais avec Dumbledore, il fallait s'attendre à tout.
Toujours aussi fin et maigrichon, je ne ressemblais pas à grand-chose selon moi les années précédentes. Mes vêtements étaient toujours un peu trop longs et grands. Certes je n'étais pas un adepte du shopping, mais il y avait eut une véritable situation de crise dans mon armoire. Je n'avais pas grandit depuis l'an dernier, mais j'avais pris un peu de muscles, et plus rien ne m'allait. Peut-être était-ce cela qui faisait flamboyer les yeux de la rouquine assise en face de moi.
Oui, je prenais soin de ma personne en ce moment, et cela faisait du bien de ne penser qu'à soit pour une fois.
Ron détournait son sujet de conversation pour raconter des blagues douteuses, et je me joignais aux éclats de rires de mes camarades. Il était vraiment pitre mon rouquin de meilleur ami.
…
L'heure du repas arrivait enfin, et j'assistais à l'attribution des maisons. Si cela était distrayant les premières années, (même si j'en avais loupé quelques unes) je trouvais cela un peu longuet maintenant. C'était interminable et mon estomac ne cessait de gargouiller. C'est pourquoi on avait mis au point des paris avec les Gryffondor, pour savoir dans quelle maison seraient envoyés les élèves. Les premières années de sexe féminins me regardaient avec curiosité ce qui changeait du regard avide et assoiffé de sexe des filles plus âgés de cette école.
Un garçon fût envoyé chez Serpentard, et je me tournais vers Ron.
« Et deux gallions pour moi, par ici la monnaie ! »Disais-je en m'exclamant de rire.
« Pff, j'aurais dû m'en douter… »Râla Ron. « Aah la voilà, la fameuse fille ! Elle est là-bas! Ou est-ce qu'elle iras à ton avis ? »
Après quelques instants, je ne répondais toujours pas à Ron, parce que j'avais posé les yeux sur la fille en question. De dos, je ne voyais que ses cheveux or tombés dans son dos, jusqu'au niveau de ses épaules, un peu plus bas peut-être. Je ne m'en rendais compte qu'à cet instant, mais pile assis en face de moi, à trois tables de là, se trouvait Drago Malefoy, qui contemplait justement cette fille.
Contempler était le bon terme. Il me surprenait presque. Les yeux légèrement sombres, et les sourcils froncés, il était littéralement bloqué sur elle. Je ne savais pas ce qui m'énervait le plus : Ne pas voir le visage de cette fille, ou le fait de ne pas comprendre pourquoi mon ennemi juré tirait une tronche pareille. Il semblait soufflé, et j'étais légèrement curieux des goûts qu'il pouvait avoir, lui, le prince des Serpentard légendairement solitaire.
Au bout d'un instant, je commençais à comprendre.
« Ange Fire ».
MC Gonnagal venait d'appeler le nom le plus charmant et le plus osé que je n'avais entendu nulle part.
Comment pouvait-on appeler ainsi son enfant ? Qualifié un nourrisson d'ange était compréhensif, mais est-ce que ses parents avaient penser au futur de cette fille ?
« En attendant Harry est un prénom démodé ! »
Ca c'était Dean. Okay, il marquait un point. J'avais donc pensé tout haut, ce n'était pas mon imagination. Légèrement gêné je me raclais la gorge avide de voir enfin ce visage inconnu.
POV Ange
« Papa, s'il te plaît, on va être en retard ». C'est ce que j'avais hurlé du bas des escaliers de notre maison du sud de la France. Il était en retard, encore.
« Pire qu'une fille » marmonnais-je dans ma barbe tout en bouclant ma valise au milieu de mon salon, près d'une commode qui mettait en valeur des photos d'enfants et de trophées de Quidditch et diverses récompenses.
J'aimais beaucoup ma maison, parce qu'elle était chaleureuse, simple et je m'y sentais bien dès que j'en franchissais le seuil. Toute mon enfance j'avais grandit ici, dans un village typique de Provence ou les cigales rythmaient de leur chant mes journées. Notre maison était dans un petit quartier moldu, au milieu de champs de lavandes. Au rez de chaussée, nous avions un vaste salon et salle à manger, une belle cuisine et une cuisine d'été qui donnait sur un beau jardin arboré et pourvu d'une piscine creusée. A l'étage, quatre chambres dont la mienne et deux salles de bain ce qui faisait sans doute le bonheur de ma mère. Elle était toujours d'une tenue exemplaire et impeccable, dans tous les sens du terme. Maman était une belle femme avec ses grands yeux verts et ses longs cheveux bruns, toujours un air sérieux sur le visage. Il me semblait qu'il n'y avait qu'à la maison qu'elle s'autorisait à sourire et à rire, grâce à mon père et moi.
Papa, était un réel bout en train, je me demandais même s'il avait évolué un jour depuis son adolescence. Ses yeux bleus étaient toujours plein de bienveillance et de malice. En revanche, j'étais toujours très surprise de le voir être implacable et autoritaire dans les moments ou il le fallait. Et il avait grand intérêt à l'être : mes parents étaient tous deux Aurors, et chef de deux brigades différentes en France. Depuis quelques temps, ils travaillaient en Angleterre pour des missions importantes, missions dont je n'avais aucune connaissance : secret défense, même avec sa fille.
Je me tortillais les doigts dans tous les sens, mes yeux vairons posés sur ma valise noire. Oui, mes pupilles étaient particulières, l'une était bleu, l'autre marron et bleu, pour une raison bien précise, raison dont je ne parlais jamais.
Aujourd'hui, je rentrais à la célèbre école de sorcellerie de Poudlard. Anxieuse, je gardais à l'esprit que quitter Beauxbâtons était la meilleure chose qui me soit arrivé. Jusqu'à l'année dernière, j'avais eu une scolarité plutôt difficile, mais je n'en avais jamais parlé à mes parents, de peur qu'ils ne s'inquiètent d'avantage à mon sujet. Je ne supportais plus cette école de filles, qui me ruinait l'existence. Je savais que l'école mixte me ferait du bien.
"Ouf, tu es enfin prête, ça fait une heure que je t'attends !" ironisait mon père après avoir dévalé les escaliers. Levant les yeux au ciel, je lui tendais déjà les clés de voiture pour nous rendre à l'aéroport. Nous vivions comme des Moldus. Mon père était un enfant de Moldus, et j'aimais quand il me parlait de mes grands parents, car je ne les avaient pas connus. Les quatre. Maman avait été orpheline assez jeunes, Papa aussi, à cause de la guerre sorcière de mon côté maternel : Aurors eux aussi, ils sont morts à l'époque ou un certains Tom Jedusor commençait à terrifier le monde. Mes grands parents paternels avaient été victime d'un accident de la route alors que j'étais bébé.
Nous avions toujours vécu comme des Moldus, Papa disait souvent que c'était pour comprendre et tolérer leur culture, que c'était une ouverture d'esprit qu'il fallait avoir et entretenir. Je pense aussi que c'était une façon pour mes parents de décrocher du monde magique, quand ils rentraient de missions.
J'ai profité du voyage en avion pour discuté avec mon père, et lui poser plein de questions sur Poudlard. Cette noble école et des maisons qui constituaient le classement des élèves. Lui, était un ancien Gryffondor et je savais qu'il aurait été fière que j'aille là-bas. Mais moi j'étais plus stressée à l'idée de m'insérer qu'autre chose : les maisons passaient outre.
Me voila donc quelques heures plus tard sur ce tabouret, prête à recevoir le blason de ma maison sur la poitrine. J'avais été gênée de partager ces moments de stress avec des premières années. On aurait dit une cracmol qui redoublait sans arrêt.
Mais non, j'étais simplement nouvelle et le directeur avait tenue à ce que je passe par là comme tous les autres élèves, pour que j'ai la chance de connaître ça.
Trop charmant... je n'étais pas certaine d'apprécier ce geste du directeur, aujourd'hui en face de tous ses yeux curieux qui me dévisageait.
« Gryffondor » avait crié le chapeau. Toute la table des rouges et ors était en train d'applaudir et je me dirigeais vers elle. Je savais qui était à cette table-là. Un brun à lunettes aux yeux renversants, parait-il, mais je tenais à éviter tout contact avec lui.
Pourquoi, je n'en savais rien. Sans doute parce que j'avais entendu parler de Harry Potter assez souvent à la maison, avec des parents aurors. Et je ne voulais pas me comporter avec lui comme s'il était une bête de foire.
En me dirigeant vers ma table, je surprenais le regard d'un garçon, assis à l'autre bout de la salle, vêtu de vert et d'argent. Blond à souhait, un visage angélique, il était sincèrement beau. Je connaissais aussi l'existence de la rivalité entre sa maison et celle que je venais d'intégrer. Apparemment, il semblait mécontent que je ne remarque sa curiosité, parce qu'il me renvoyait un regard sombre après quelques secondes. Je comprenais pourquoi en me souvenant de la guerre entre nos deux maisons.
En soupirant légèrement, je prenais place proche de mes nouveaux camarades, aux cotés d'une certaine « Hermione » qui commençait déjà à me parler de Poudlard et de toute son histoire. Elle était sympathique, mais bien bavarde ! Tout de même, je lui répondais poliment, mais brièvement, tout en scrutant les visages de ceux qui m'entouraient, évitant soigneusement celui du brun à lunettes assis…. Juste en face de moi. Plutôt difficile !
Ce n'était pas sa célébrité qui me gênait le plus, c'était le regard qu'il portait sur moi. Je savais reconnaître le regard soutenu sur moi, et cela me dérangeait un peu.
« La vache ! Tu as des yeux… bizarres ! »
Je relevais le visage vers un garçon roux, bien trop grand pour se tenir correctement à table, et comme il était aux cotés de Harry Potter, je devais croiser son regard à lui aussi, et finalement, je découvrais un visage bienveillant. Il me souriait et en même temps, je détectais un questionnement. Peut-être se demandait-il pourquoi je n'avais pas tenu le rôle de la fan de star qui voulait un autographe. Très peu pour moi.
Mais je m'attardais sur le roux, me ressaisissant.
Ses genoux étaient trop proches de la planche de bois, et sa robe semblait trop juste pour lui. Néanmoins, il attisa ma sympathie assez rapidement et je souris. Je n'ai pas eu le temps de lui répondre que son amie, Hermione, le reprit, les joues légèrement rouges.
Je ne savais pas reconnaître si c'était de colère, ou de légère jalousie.
« Ron ! Ils sont vairons, arrête de la prendre pour un animal de cirque ! »
« Animal de quoi ? Mais ce n'est pas ce que je voulais dire ! Ils sont juste très… originaux, et jolis » dit-il avant de replonger dans son assiette.
J'entendais Hermione lui siffler un vague « idiot » et je ne pouvais m'empêcher de le défendre.
« Ce n'est pas grave, c'est simplement surprenant. Je suis enchantée de faire votre connaissance, à vous tous. ».
Avant de me concentrer sur mon assiette, je remarquai une rousse, sûrement la sœur de Ron, elle lui ressemblait beaucoup, qui regardait simultanément Harry, et moi-même avec des yeux perçants. J'évitais soigneusement de croisé son regard, puis je bifurquais sur Harry. Il n'avait rien mangé, son assiette était intacte et il me scrutait le visage, derrière ses lunettes rondes, tout en jetant des coups d'œils derrière moi. J'avalais difficilement une gorgée d'eau , c'est dire, gênée comprenant que lui et la rousse, - Ginny si je me souvenais des présentations du début du repas- avait un passé plus qu'amical.
J'avais l'habitude de n'être que peu aimée par les filles, cela me blessait tout de même encore aujourd'hui.
Il était difficile d'être rejetée. Avec les heures de voyage, j'étais un peu à côté de la plaque. Mais j'avais surtout besoin de m'isoler. Je m'attardais sur le plafond de la salle qui était splendide. Il faisait nuit, et une multitude d'étoiles illuminaient la salle. J'étais soufflée devant autant de beauté.
« Hum… je suis fatiguée, je… je vais me coucher » dis-je en me levant, feignant d'avoir l'air exténuée par mon voyage après une vingtaine de minutes.
« Tu veux que je t'accompagnes ? » me demandait Seamus.
J'allais refuser assez rapidement, hâtive de quitter cette salle ou je sentais d'innombrables regards me picoter la nuque… mais je ne connaissais rien de ce château. De cet immense château !
« Oui, ce serait gentil, merci beaucoup »
Je quittais la salle, sachant très bien que l'on m'épiait encore une fois, et je ne pouvais m'empêcher de jeter un coup d'œil sur la table des verts et argents, pour découvrir que le blond que j'avais vu plus tôt, me regardait lui aussi. Alors qu'il était plutôt neutre quand je suis arrivé une heure plus tôt, cette fois-ci il était plutôt sombre et je me demandais pourquoi il avait une telle attitude changeante. Je détournais très rapidement les yeux, pour m'engouffrer avec Seamus, un nouvel ami j'en était sûre, direction la tour de Gryffondor des images d'un blond et d'un brun plein la tête.
Je ne savais pas qu'en faisant mon entrée ici, ma vie allait changer pour toujours, irrémédiablement.
Que ma simple arrivée, allait bouleverser l'ordre des choses pour bons nombre des élèves.
C'était un nouveau chapitre de notre vie.
