Bonjour à toutes et à tous ! Voila, encore une fic Twilight, mais cette fois, je l'ai écrite seule [Moi Luna, pas Tsukii]
Je tiens bien à repréciser qu'aucun personnage ne m'appartient. Il y a juste Amy que j'ai créé. Et surement par la suite [mais bon je ne sais pas encore], d'autres personnages.
Je précise aussi qu'il vaut mieux avoir lu les quatre tomes de la saga, histoire que je ne vous spoïle pas certains passages =p
Bonne lecture.
Luna
Chapitre 1: L'Ange
Mon plus lointain souvenir date de mes deux ans. Même si à l'époque, je n'étais encore qu'une simple humaine, je me rappelle de tout: la netteté des visages, des odeurs, des coups.
Ce jour-là, mon père était partit. Il nous avait abandonné, ma mère et moi, ne supportant sûrement plus les crises de folie de sa femme.
Oui. Cette dernière était folle. Je me rappelle d'elle dans l'encadrement de la porte. Elle s'était retournée, un rictus mauvais sur le visage puis, s'était jetée sur moi et m'avait frappée.
Ce fut mon premier souvenir: des coups. Mes cris. Mes pleurs. La neige tombant délicatement sur la fenêtre du petit appartement légèrement éclairé. Au final, je me retrouvai dans la penderie, couverte de bleus, assise sur le petit matelas qui me servait de lit et enroulée dans un vieux drap troué.
Les coups devinrent mon quotidien. Je n'espérai même plus une caresse de la part de ma mère. Ses mains ne servaient qu'à me frapper. Au fond de moi, j'aurai aimé qu'elle prenne un couteau et qu'elle me batte avec. Mais non, jamais elle ne le fit.
Le jour de mes 8 ans, la vie m'offrit un cadeau unique en son genre...
La veille, les coups de ma mère avaient été plus violents que d'habitude. Dans la penderie, je tâtonnai mon bras gauche. Il me faisait assez mal et était légèrement gonflé. Je décidai d'aller à l'hôpital le lendemain.
Le matin, ma mère dormait encore, pour ne pas changer. Je sortis du vieil immeuble délabré dans lequel nous vivions et me dirigeai vers l'hôpital le plus proche à pied. Je n'avais pas d'argent pour prendre le bus ou le métro.
Arrivée devant le grand bâtiment gris, je respirai un bon coup et entrai. Je ne savais pas trop où aller. Je me rendis alors aux urgences. Là, une infirmière me demanda où étaient mes parents. Je lui répondis qu'ils travaillaient et n'avaient pas le temps de venir avec moi.
Elle fit la grimace et m'emmena à un lit sur lequel je m'assis.
-Le docteur arrive. Me dit-elle
Elle s'en alla, me laissant seule. Je l'entendis dire à quelqu'un -d'une voix suraigüe- que j'attendais.
Les bruits de pas de l'infirmière raisonnèrent à nouveau puis disparurent petit à petit, au fur et à mesure qu'elle s'éloignait.
Soudain, un homme apparut de derrière le rideau qui avait été tiré entre mon lit et celui voisin.
Il n'avait fait aucun bruit en arrivant et sa démarche était légère et élégante. Et son visage... Son visage était pâle comme la neige, ses yeux mordorés étaient entourés de larges cernes. Ses cheveux blonds... Tout. Tout en lui me faisait penser à un ange. Une Ange magnifique, venu pour me sauver.
-Bonjour. Alors, il parait qu'on a mal au bras ? C'est lequel ?
Sa voix était douce et me faisait l'impression de caresse. J'étais bouche-bée. Il me regarda avec un air soucieux et amusé en même temps.
-Le gauche. Soufflai-je
Il sourit, me prit le bras et l'examina avec autant de douceur que l'était sa voix. Ses doigts, froids comme la glace, me firent frissonner.
-Il m'a juste l'air fêlé. Je te poserai une atèle. Mais dis-moi, comme t'es-tu fais cela ?
-Je... Je suis tombée dans les escaliers.
Question habituelle, réponse habituelle. Généralement, on me croyait et on ne cherchait pas plus loin. Mais lui était différent.
-Quand ?
-Hier, m'étranglai-je, sûre qu'il avait compris.
En effet, il me toisa d'un regard perçant.
-Je vais chercher l'atèle. Je reviens tout de suite.
Il repartit, toujours de sa démarche légère. Les secondes, sans lui, me parurent être des minutes. Les minutes des heures. Il revint enfin. Je lui souris. Je pense que je ne l'avais encore jamais fait auparavant. Du moins, pas sincèrement.
-Je vais t'installer ça.
D'une habilité sans égale, il posa l'atèle sur mon bras endolori.
-Merci. Dis-je
Il plaça une main froide sur ma tête et me caressa mes cheveux noirs corbeau. Piquant un fard, je me concentrai sur autre chose: son badge. Il s'appelait Carlisle Cullen. Je levai les yeux vers lui, il me fixait d'un regard grave.
-J... J-j-j-je vais y... Y a-a-aller. Begueyai-je
Il me sourit et me laissa déguerpir. Le temps d'aller à l'école, il était déjà 13h. J'insistai auprès de mon institutrice pour qu'elle n'en dise pas un mot à ma mère. Au soir, cette dernière ne fit pas plus attention à moi que d'habitude. Elle ne remarqua même pas l'atèle quand elle me donna ma raclée quotidienne.
Je revis le docteur Cullen. Je retournais à l'hôpital quand m'en prenais l'envie, justifiant une douleur quelconque, parmi toutes celles que j'avais. On parlait beaucoup. Il m'avait avoué qu'il était marié et qu'il avait cinq enfants, tous adoptés. Bizarrement, je ne fus pas jalouse. Au contraire, j'étais heureuse qu'il soit heureux.
A côté de ça, je lui racontais un peu de ma misérable existence. Il savait à peu près tout ce qu'il y avait à savoir: Que je n'avais aucun ami, que j'étais assez douée à l'école et que ma mère, pour avoir de l'argent fréquentait -de nuit- des hommes riches.
Je ne lui avais surtout pas parlé de ce qu'elle me faisait endurer chaque jour, même si je savais qu'il se doutait bien de quelque chose. L'excuse de la maladresse n'expliquait pas le nombre d'hématomes que j'avais partout et celle d'une digestion accélérée ne justifiait pas pas ma peau sur les os.
Quand je recevais un bulletin, c'était lui qui me félicitait de mes bonnes notes. Quand je faisais des bêtises et que je lui racontais -je m'efforçais de le faire, ne voulant rien lui cacher- c'était lui qui me grondait gentillement. Mais il riait souvent plus qu'il ne me grondait...
Le jour de mes 15 ans, il m'offrit une chaînette en argent. Un petit pendentif en forme de A y était déjà accroché. A comme Amy, mon prénom. C'était un cadeau de lui et de sa famille, m'avait-il dit. Il leur avait beaucoup parlé de moi et sa femme et sa fille voulaient absolument me rencontrer un jour.
Le visage radieux, je l'avais remercié. Le sien, qui en sept ans, n'avait pas pris une ride, semblait soucieux, triste.
J'avais dû partir. Ma mère n'était pas au courant que je terminais les cours à midi le vendredi. Je me dépêchai de rentrer pour 17h. Une fois à l'appartement, elle n'était pas là. Ce n'était pas normal. Elle partait tout les jours à 20h et revenait tard dans la nuit, parfois avec un homme qui la payait le lendemain. Dans mon placard, je frissonnai. L'impression qui me disait qu'il ne fallait pas que je reste me fit trembler.
En général, mon intuition ne me trompait jamais. Je sortis de mon dortoir. J'allais décamper quand la porte s'ouvrit. Je sentis le lourd parfum de ma mère. Elle entra. Mais elle n'était pas seule. Quand je vis l'homme qui l'accompagnait, mon cœur tressaillit. J'avais peur, il ne fallait pas que je reste ici. Cet homme, habillé chiquement, les cheveux gris coupés courts, ses yeux, rien en lui ne m'inspirait la confiance.
-Amy, roucoula ma mère, Tu vas me faire le plaisir de te rendre utile, veux-tu ?
Non. Cette réaction non plus n'était pas normale.
-Alors ma chérie ?
-... Ca dépend.
Elle rit
-En fait, je dois t'avouer, tu n'as pas le choix. Monsieur est ici parce qu'il aime bien les jeunes filles... Les adolescentes, si tu vois ce que je veux dire.
Je sentis mon visage, déjà pâle, le devenir encore plus. Je lançai un regard au vieux pervers. Il avait l'impression de jubiler. Combien avait-il payé ma mère ? 100$ ? 200 ?
Il sourit.
-Elle est mignonne. Tu es sûre qu'elle est encore vierge ?
-Bien sûr ! Si tu veux, tu n'auras qu'à vérifier !
Ils s'esclaffèrent en avançant. Cet homme devait être riche. Un grand avocat, ou un grand médecin. Un grand médecin. Mon cœur bondit dans sa poitrine. Si je courais assez vite, je pourrais rejoindre la porte, sortir, dégringoler les escaliers, me retrouver dehors, courir encore jusqu'au métro et me retrouver après quelques minutes devant l'hôpital.
Je sentis un vieux billet dans ma poche. Assez sûrement pour m'acheter un ticket de métro.
Je déglutis ma salive. Quel était le pire ? Me faire violer par un inconnu ou être à l'abri près de Carlisle ? Je n'hésitais pas une seule seconde. Les deux s'étaient approchés, laissant la porte simplement fermée derrière eux. L'homme avança une main et la posa sur ma poitrine. Ma mère s'éloigna vers la cuisine, l'air satisfaite et me laissant tout l'espace que je désirais. Je lançai un regard à l'homme. Il ne tenait plus, il allait se jeter sur moi.
Je reculai d'un pas et avant même qu'il aie le temps d'avancer, je courrai vers la porte. Ma mère se retourna tandis que j'ouvrai.
M'engouffrant dans le couloir puis dans la cage d'escalier, j'entendis les bruits de pas ainsi que les cris des deux me poursuivre. Je sautais les marches quatre à quatre, me tenant par la rampe. Les talons de ma mère se firent plus lent. Les escaliers n'étaient pas son terrain de course favori, surtout avec des talons aiguilles.
Je fus dehors en un instant, continuant à courir vers le métro, mes longs cheveux noirs volant au vent, mes yeux bleus fixant le trottoir.
Au métro, je pris en quatrième vitesse un ticket. C'était de l'argent que j'avais volé à ma mère pour acheter un cadeau de Noël à Carlisle. Tant pis, j'allais trouver autre chose pour le cadeau.
Tremblant de la tête aux pieds, j'arrivai face à l'hôpital. Je courus vers le bâtiment. Était-il encore là ? Était-il déjà parti ? Je ne savais pas où il habitait et on était vendredi soir. Si il n'était pas là, que ferai-je ? Les larmes me montèrent aux yeux.
J'entrai aux urgences. C'était désert. Je crus que j'allais m'effondrer.
Soudain, je le vis, au fond d'un couloir. Il était en train de discuter avec un collègue.
-Oui, au revoir !
Il se retourna, affichant son habituel sourire craquant puis, en m'apercevant il s'arrêta
-Amy ?
Je me rendis compte que j'avançais vers lui, toujours tremblante. Quand il prononça mon nom, je grimaçai, me mis à courir, pleurant pour de bon et m'écrasai contre son torse de marbre. Il enroula ses bras autour de moi. Je me sentais enfin bien, enfin en sécurité.
-Elle... Elle... Elle... Elle a...
-Calme-toi Amy.
-Elle m'a vendue ! M'écriai-je d'une voix suraigüe, Elle m'a vendue ! Ma virginité ! Un homme ! Inconnu ! Moche ! Pervers ! Taré ! Folie !
Carlisle se raidit puis, me serra plus fort contre lui. Une grosse minute s'écoula avant qu'il ne rompe le silence
-Viens, on va chez moi. Tu n'as qu'à rester pour le week-end. On verra quoi faire une fois là-bas.
Il passa un bras autour de mes épaules et nous partîmes vers le parking. Il me fit entrer dans une BMW noire, dernier cri.
J'aurais dû être morte de peur. Il y avait à peine une demi heure de cela, je manquais de me faire violer par un inconnu. Maintenant, j'allais dans une maison inconnue, avec des gens inconnus. Il prit l'autoroute et appuya sur l'accélérateur. Le compteur afficha 250km/h. Je m'en fichais. Je préférais être le plus loin possible de New-York et de mon démon de mère.
J'avais arrêté de pleurer. Nous traversâmes un village. Je n'avais pas remarqué que nous avions quitté l'autoroute. Carlisle se tourna vers moi
-Il ne t'as rien fait j'espère, cet homme ?
-Non. Il... Il m'a juste touché la poitrine. Je me suis enfui direct avant qu'il ne fasse pire.
On était maintenant sur un vieux chemin asphalté.
-Juste... C'est déjà... Heureusement que je ne l'ai pas devant moi, cet homme, Grommela-t-il
Il se tourna vers moi et sourit
-Enfin, on arrive bientôt.
En effet, on approchait d'une grande maison vitrée. Maison n'était pas vraiment le mot. La demeure des Cullen se rapprochait plus de la villa qu'autre chose.
Carlisle gara la voiture dans un gigantesque garage, en sortit et m'ouvrit ma portière.
Une fois debout, il me reprit par les épaules et avança vers des escaliers. Je jetai un coup d'œil sur le nombre de voitures, toutes du genre cher et rapides
-On aime beaucoup la vitesse chez nous. Dit mon Ange en souriant
-Heu, ha. Dis... Carlisle, je ne veux pas déranger tu sais... Vous êtes déjà beaucoup...
Il rit
-C'est un peu tard pour me dire ça. Et puis tu ne nous déranges pas. Bien au contraire.
Nous montâmes les escaliers et il ouvrit la porte. Une femme attendait déjà derrière. Quand elle me vit, elle sourit
-C'est toi Amy ?
-Oui... Soufflai-je
Elle s'avança et me serra dans ses bras froids et durs
-Je suis heureuse de te connaitre. Je suis la femme de Carlisle, Esmé.
Elle se tourna vers trois autres personnes qui avaient l'air d'être apparues comme par magie.
-Et voici Edward, Alice et Jasper.
La fille, Alice, me sourit et s'avança
-Salut !
-Bonsoir
Elle me prit à son tour dans ses bras
-Je suis tout aussi contente qu'Esmé de te rencontrer !
-Moi aussi, Dis-je en souriant à mon tour
Carlisle posa ses mains sur mes épaules et expliqua la situation en quelques mots tandis que nous nous dirigions vers le salon. Il m'obligea à m'asseoir.
-Bon, dis-moi la vérité maintenant. Depuis combien de temps ta mère te bat-elle ?
Esmé et Alice, qui avaient déjà l'air choquées, ouvrirent la bouche
-Depuis toujours... Je crois. Elle ne m'a jamais donné une seule caresse et je dois manger ses restes.
-Comme un chien ?! S'exclama Alice
Je souris timidement
-Oui... Si on veut.
Je crus qu'Esmé allait fondre en larmes. A la place, elle fondit, sur moi et me prit une nouvelle fois dans ses bras.
-Je vais te préparer un bon repas ma chérie.
Ma chérie. Personne ne m'avait encore jamais appelé comme ça.
Elle me lâcha et partit vers ce que je devinais être la cuisine. De bonnes odeurs nous parvinrent bien vite aux narines. Je me rendis compte à quel point j'avais faim. Je n'avais rien mangé depuis la veille, et n'avais avalé que quelques pâtes.
Carlisle avait les traits tirés, mais son visage était toujours d'une beauté sans égale. Il s'assit à côté de moi.
-Si tu veux, Dis-je, Je peux repartir demain. Je ne tiens pas à vous dér...
-Pas question. Me coupa l'Ange, Je ne veux pas que cette femme pose une nouvelle fois ses mains sur toi. D'ailleurs, nous iront la trainer en justice, elle le mérite bien.
-Mais !! Ils... Ils me mettront en famille d'accueil ! Je ne te verrai plus !
J'avais à nouveau ma voix suraigüe de petite souris.
Avant qu'il ne puisse me répondre quoi que ce soit, Esmé revint, tenant une assiette sur laquelle reposait un steak, de la salade et des pommes de terre. Elle la posa sur la table du salon et mon ventre émit un bruit sourd, qui fit sourire tout les Cullen.
Esmé me tendit des couverts
-Régale-toi !
Je me ruai sur le plat, mangeant goulument. Elle me servit une verre de coca, dont je bus la moitié d'un coup.
-Mange plus calmement, Dit Carlisle d'une voix douce, Ne te rends pas malade, nous n'allons pas manger dans ton assiette.
Edward pouffa et Jasper dévisagea son père
Il avait raison. Je commençai à manger plus plus doucement. Quand j'eus finit mon repas, Esmé vint avec un petit bol contenant trois boules de glace.
-J'ai jamais mangé de glace ! M'exclamai-je, les yeux pétillant
Esmé rit tandis qu'Alice lança d'un ton joyeux que je ressemblais à un petit chien.
Une fois le bol vide, je me couchai sur le divan, sous les conseils de Carlisle et de sa femme. Je sombrai dans un sommeil profond et sans rêve immédiatement.
-Nous ne pouvons pas la laisser ici ! Dit une voix
-Mais enfin, Edward ! S'écria Esmé qui était certainement proche, vu la proximité de sa voix, Elle a un passé si difficile ! On ne peut pas la laisser aller chez des inconnus ou pire, la laisser retourner chez sa mère !
-C'est vrai. Renchérit la voix d'Alice, De plus, j'ai vu que si elle rentrais maintenant chez elle, elle se ferait taper dessus jusqu'à la mort !
Edward grogna
-Nous ne pouvons pas la mettre dans le secret. De plus, nous devons partir ! Cela fait trop longtemps que nous sommes ici.
Carlisle soupira et je sentis une main glacée se poser sur ma tête. Je sentis aussi que cette dernière reposait sur des genoux froids et durs comme du marbre
-Nous n'aurons qu'à l'emmener avec nous. De toute manière, je ne veux pas qu'elle retourne là-bas. Et elle ne sera au courant de rien, Nous jouerons le jeu.
Le roux s'énerva
-Elle se doute déjà de quelque chose ! En sept années que vous vous connaissez, tu n'as pas changé, pas vieilli, Carlisle !
-Nous n'avons qu'à la mettre au courant alors. Dit la voix chantonnante d'Alice
-C'est ça, Ricana Edward, Pourquoi pas la transformer tant qu'on y est !
-Et pourquoi pas ? Lança Carlisle tout en me caressant les cheveux
Edward soupira
-Faites ce que vous voulez. Elle va bientôt se réveiller. Je pars chasser, tu viens avec moi, Jasper ?
Avais-je rêvé ? Un secret ? Chasser ? Transformer ? De quoi parlaient-ils ? Lentement, j'ouvris les yeux. Dehors, le soleil commençait à se lever, bien qu'il fasse nuageux.
-Tu es réveillée ? Demanda Carlisle en souriant, Tu as bien dormi ?
C'était bien sur ses genoux que ma tête était posée. Je me demandai comment il avait fait pour s'asseoir sans que je m'en rende compte. Bah, c'était un Ange, il était capable de tout.
-Oui, Répondis-je, la bouche pâteuse, Et vous ?
-Nous n'avons pas beaucoup dormi. On a préféré veiller sur toi.
Tels des Anges gardiens. Je lui souris.
-Que dirais-tu d'une bonne douche ? Demanda Esmé, Alice te donnera des vêtements propres et je te ferai quelque chose à manger pendant ce temps.
-Mais...
Alice bondit sur moi, les yeux remplis d'étoiles
-Excellente idée Esmé !
Elle me prit par la main et me traina hors du divan sans demander mon reste.
-Occupe-toi bien d'elle ! Lança Carlisle
-Pas de problèmes !
Et elle me sortit du salon comme si elle me kidnappait.
