Auteur : Madhatter Sekiryou.

Disclaimer : Non, je ne veux pas devenir Roi des pirates, et encore moins faire partie de la marine. Mais je veux bien torturer un peu nos nakama préféré ! Et pour une fois, je ne vais pas faire le plus simple. Il est vrai que ce n'est pas un perso que l'on capte tout de suite. Mais j'aimerais bien que « Captain Usop » est sa chance au moins une fois ! Donc ceux qui veulent me suivre sont le bien venu. On verra bien jusqu'où Grand ligne nous mènera cette fois… Il y aura beaucoup d'autre couple en route. Et je n'ais pas encore définit combien de chapitre cette fiction fera. Bonne lecture !

Rated: Le rated variera mais je met en M en attendant les choses sérieux.

Résumé : Comment vivent nos nakama sur un navire aussi petit ? Les situations cocasses et les quiproquos s'enchaînent, se déchaînent et se mêlent ! Personnes n'échappent à ce fléau et qui survivrait à ça… La proximité ?

Couple : Ussop X Zoro.

Titre : NAKAMA

Chapitre Premier : Proximité

- Mellorine! Mellorine! Mellorine!

Non, ce n'était pas une alarme, juste cet imbécile de cuistot s'agitant en gesticulant autour de ses déesses pour leur servir une boisson chaude.

- Nami-saaaaan! Robin- Chwam! Voilà deux délicieuses boissons fait à basses de cacao pour réchauffer vos magnifique corps de sirène !

Soit en plus clair un chocolat chaud.

- Saaaanji! Moi aussi j'en veux !

Cri du cœur d'un Luffy surexcité, fatigué de nager dans la neige qui s'accumulait sur le pont du Merry.

- Dégage, espèce de pauvre blatte !

Remarque oh combien subtile de notre agréable cuisinier à l'adresse de son supérieur, le tout servit avec un coup de pied dans la face.

Zoro bailla, en ouvrant enfin un œil, pour se rendre compte qu'il c'était mit à neiger. Le temps de Grand Ligne avait tendance à partir en sucette assez irrégulièrement et fréquemment pour pouvoir s'attendre à tout, mais surtout à n'importe quoi. Bien évidemment, personne n'était venu le réveiller, et il était recouvert de neige.

- Zoro ! T'es enfin réveillé ! T'as vue ! Y'a plein de neige ! C'est cool, non ?

Luffy lui fit un large sourire, avant de recommencer à chouiner pour le blond.

- Sanji ! J'meurt de froid ! Moi aussi j'veux une boisson à base de chachao!

- C'est du cacao Luffy, pas du chachao. Corrigea désespérer le tireur d'élite qui ne tarda pas à reprendre :

- Et je te signale que tu n'aurais pas froid si tu ne t'étais pas vautré dans la neige qu'on était sensé déblayer.

Fit Ussop essoufflé, un peu bleu, et totalement épuisé.

- Namiiii-saaaaaan! Robin-Chaaan! Je peux encore vous resservir si vous en voulez, il en reste beaucoup.

Reprit le cuisinier qui visiblement se fichait encore royalement du reste de la subsistance de la gente masculine du bateau.

- Ce serait gentil de ta part, cook-san.

Robin lui fit un petit sourire, ce qui ne manqua pas faire doubler de taille son œil en forme de cœur, alors qu'il retournait vers la cuisine en gesticulant et sautillant.

- Mais bien sur mes déesses ! Votre esclave fera tout pour vous servir !

- Saaaaanji! J'en veux ! Luffy le poursuivit et se heurta au hublot de la porte refermer avec violence sur son nez, encore un peu et il y perdait la tête.

- Patiente encore !

- SAAANJI !

Zoro fronça les sourcils, et dire qu'il devait vivre en permanence avec ces deux là.

Une ombre des plus menaçantes se profila et il eut un mauvais pressentiment. Et pour cause, trente secondes plus tard sa tête entrait violemment en confrontation avec une rambarde du pont du bateau sans qu'il n'ait engagé les hostilités. Il avait été projeté par le coup spécial :

« bande-de-bon-à-rien-j'vais-vous-tuer! » de Nami.

- Qu'est-ce que tu glandes encore pauvre mollusque ! T'es sensé travaillé avec les autres. Le poids de la neige ralentit le bateau ! Alors prend moi une de ces pelles et jette moi part dessus bord tout ce qui pèse ! Toi y comprit quant t'auras finit espèce de boulet !

- Naaaaaaaaaaaami-saaaan! Ton chocolat est prêt ! Scanda un Sanji trop enthousiaste.

- J'ai prit la peine de rajouter un peu de gingembre, juste une pointe pour vous réchauffer le sang, adorable créature de Dieu. Poursuivit le cuisinier, alors qu'il écartait l'une des mains de Luffy d'un autre coup de pied.

Zoro se massa la joue en avisant la rousse qui s'éloignait déjà. C'est vrai qu'il avait neigé beaucoup.

- Espèce de vieille sorcière maléfique… Marmonna dans sa barbe le bretteur.

Ussop planta la pelle dans la neige et c'est en tremblant sur ses jambes qu'il la porta vers le bord du bateau.

Zoro attrapa trois grandes pelles, serrant l'une d'elle entre ses dents. Vingt secondes plus tard une tornade ravagea la place. Ussop dû s'accrocher à la tête du navire pour ne pas passer par-dessus bord.

- ZORO ! T'AS FAILLIT ME TUER !

Hurla hystérique le menteur professionnel. Alors que l'archéologue tapait entre ses mains sans avoir poser le livre qu'elle lisait, c'est-à-dire avec une autre paire de main.

- Décidemment, vous êtes de plus en plus fort, bretteur-san.

Zoro la fixa froidement, avant de s'éloigner de nouveau.

Ce n'était qu'une journée de plus sur le bateau du pirate au chapeau de paille. Ils devaient sans doute se rapprocher d'une île au climat proche de celui de Chopper. La température avait chuté et demeurait basse depuis quelques heures. Nami semblait dû moins de cette avis.

- Je ne sais pas dans combien de temps nous allons tomber sur cette île, mais nous sommes visiblement dans son champs magnétique. Le temps n'est pas terrible, et la visibilité pas très bonne. Il va falloir renforcer les tours de garde. On jettera l'ancre ici pour ce soir.

- Mais pourquoi doubler les tours de garde ? Demanda Chopper alors qu'il luttait pour garder ce qu'il y avait dans son plat contre Luffy qui salivait.

- Par mesure de précaution. Le temps est vraiment mauvais, j'ai l'impression qu'une tempête pourrait éclater sans préavis. Il y a beaucoup de perturbation je m'en suis rendu compte cette après midi. Au cas où la neige tomberait trop fort et qu'il faille déblayer rapidement, deux paires de bras seront plus rapide. Et puis se sera toujours ça de gagner s'il faut prévenir les autres.

Robin acquiesça.

- En effet, c'est une sage décision.

- Le premier de garde sera Zoro. Poursuivit Nami.

- Hé ! Pourquoi moi ? S'insurgea le bretteur.

- Parce que tu n'as pas arrêté de dormir toute la journée alors que d'autre travaillait, bon à rien !

Elle tapa du poing sur la table.

- Quoi ! C'est du n'importe quoi ! J'ai juste fermé les yeux deux minutes et…

- Tu insinue que Nami-san aurait tord. Demanda avec agacement le blond.

- Tu passeras la moitié de la nuit à la vigie, et Ussop fera la relève jusqu'à demain.

Conclut sans demander leur avis à aucun des deux Nami.

- Pourquoi moi ? S'écria Ussop. Luffy n'a rien fait de la journée ! Sanji non plus ! Et Chopper aussi. J'étais le seul à jeter la neige !

- Luffy est trop stupide pour réagir correctement, il ne faut pas plus de deux abrutis pour veiller sinon on risque de tous y passer.

Zoro fronça les sourcils, elle voulait dire quoi là ?

- Zoro en vaut déjà quatre ! Asséna Nami avant de poursuivre :

- Sanji prendra l'autre tour de garde le jour, on aura besoin de lui demain matin pour faire le petit déjeuner, s'il est fatigué ça le fera pas.

- Oï! Naaaaami-saaaan est si sexy lorsqu'elle donne des ordres ! Scanda le cuisinier amoureux.

- Chopper à travailler toute la journée dans son laboratoire à faire des médicaments, c'est le seul médecin qu'on a à bord, on va pas l'épuiser de nuit, il faudrait être stupide pour le faire !

- Je me fiche de travailler de jour ou de nuit, stupide humaine !

Sautilla le renne sur son siège en rougissant, heureux d'être reconnut comme quelqu'un d'important.

- Il reste que vous deux ! Il est hors de question que deux jeunes femmes frêles, comme nous ne fassions des tours de garde de nuit alors qu'il y a une concentration élevé d'abruti de votre espace dans le même périmètre. Et ceux qui veulent s'en dispenser doivent payer une taxe de dédommagement pour leur non participation.

Le silence tomba.

- Bien dans ce cas tout est dit. Et Nami ferma la discussion en reprenant son dîner.

Ce qui explique pourquoi le valeureux captain Ussop grelotait en montant vers la vigie. Le vent soufflait assez fort pour faire tanguer le bateau, et s'il faisait froid sur le pont, des petits cristaux de glace s'étaient formé sur les rebords de la vigie. Il devait bien faire 8 ° de moins qu'en bas.

- Hey ! Tu bouges ? J'vais pas passer la nuit sur le mat moi.

Zoro poussa le menteur d'une bourrade qui manqua le faire basculer de l'autre coté de la vigie.

- Mais t'es malade ! Pousses pas comme ça ! J'aurais put tomber et me rompre le cou sur le canon en bas !

S'exclama en tremblant Ussop. Le bretteur posa la lampe à huile qu'il portait, ce qui éclaira un peu la place.

Ils s'assirent rapidement, au moins comme ça, ils étaient à l'abri du vent. Ussop se mit à souffler sur ses mains pour les réchauffer, avant de se frotter le nez.

- J'te jure, cette sorcière me le paiera un jour !

Continua de ruminer pour lui-même le bretteur. Puis il avisa les deux couvertures qui trainaient, il lança l'une d'elle à l'adresse du menteur qui ne se fit pas prier pour s'enrouler dedans.

- N'empêche ce temps est vraiment pourri. J'espère qu'il n'y aura pas de tempête durant la nuit.

Murmura Ussop.

- J'prend mon tour de garde le premier.

Annonça Zoro.

- Tu peux pioncer. J'te réveille pour le tient.

Ussop se demanda furtivement qui serait assez idiot pour dormir à une température pareille, il n'y avait qu'un imbécile voulant se réveiller mort qui y songerait. Peut-être que Nami n'avait pas tord en disant que Zoro comptait pour quatre abrutis.

- Nhé… Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée… Je crois que Nami a choisit de nous mettre par deux pour éviter justement que l'autre ne s'endorme à cause du froid.

Le bretteur se gratta la tête comme s'il y pensait avec intérêt.

- T'as p't'être pas tord sur ce coup là.

Zoro croisa les bras et soupira.

- Bonne veille alors !

Puis il ferma les yeux et durant les dix minutes qui suivirent Usop grelota en claquant des dents, tout en se demandant si l'altitude avait gelé les neurones du bretteur pour qu'il s'endorme.

- Hé ! Zoro ! Faut pas dormir imbécile !

Il le secoua, le bretteur souffla en levant une paupière.

- J'dort pas. Lâcha-t-il avant de la refermer.

Nouveau silence, Ussop n'en croyait pas ses oreilles.

- Et tu fais quoi là ? Une concertation avec toi-même sur une question existentielle peut-être?

- Hmmm.

Ussop attrapa son avant bras et se mit à le secouer.

- Mais puisque je te dis qu'il ne faut pas dormir !

Le bretteur cligna des yeux.

- Mais puisque je te dis que je dors pas, idiot ! Contra-t-il en se redressant un peu.

- Et tu fais quoi là ? Les yeux fermés !

Le marimo gronda avec agacement.

- Même si je t'expliquais tu comprendrais pas.

- C'est pas difficile à savoir ! Tu dormais !

Conclut énervé le tireur.

- Continue et je te jette de la vigie !

Le silence tomba, et il fallut quelques minutes à Ussop pour qu'il se rende compte que l'autre se mordait l'intérieur des joues.

- Comme si t'en était capable ! Mouahahahahahah!

Zoro se tint le ventre alors qu'il se pliait en deux.

- Ussop Hummer!

Le cri du menteur retentit… Deux secondes plus tard le bretteur se tenait la tête, un début de larmes aux yeux.

- Kuso ! Ca fait mal ! C'était quoi ça ?

Les dents serré il identifia le marteau qu'il utilisait pour réparer le bateau.

- Mais t'es malade ! Un truc pareille aurait put tuer quelqu'un !

Le menteur énervé leva de nouveau la main.

- Fais mine de dormir et je te cogne si fort qu'il faudra ramasser les bouts de ta cervelle sur les mandariniers de Nami.

Zoro se recula.

- OÏ ! Je te dis que je dormais pas ! Tu vas te calmer oui ! Espèce de malade !

- Et tu faisais quoi là? Menaça Ussop.

- Range ce marteau !

- Ussop Hummer!

- AÏEEEEE ! Il recula, les yeux écarquiller.

- Il est devenu fou ma parole ! Marmonna le bretteur qui le vit faire un autre geste.

- T'as gagné ! Je reste les yeux ouvert !

Ussop sembla satisfait car il rangea l'outil dans son sac. Zoro se frotta la tête.

- T'es vraiment pas un cadeau toi… Marmonna le bretteur.

Zoro souffla en grimaçant, alors que le menteur serrait sa couverture.

- Alors tu faisais quoi ? Finit par demander le tireur d'élite.

- Hmm?

- Tout à l'heure.

- Je surveille le bateau. Marmonna Zoro sous le regard perplexe de l'autre pirate.

- Les yeux fermés ? Il y avait plus que de l'incrédulité dans la question d'Ussop.

- J'arrive à mieux percevoir les mouvements comme ça. Grogna Zoro un peu vexé.

Le menteur sembla comprendre.

- Aaaah! Tu écoutes avec tes autres sens ! Et t'arrive à percevoir quoi comme ça ?

Le bretteur ne c'était pas attendu à ce qu'il l'interroge vraiment.

- Bah… Un peu de tout… Il semblait embarrassé.

- L'emplacement de chacun. Comme ça je localise les mouvements suspects.

Ussop acquiesça, il n'était peut-être pas aussi bête que le pensait Nami au final.

- Finalement… Tu peux garder les yeux fermé alors !

Un coup de poing envoya le tireur cogné un coin de la vigie.

- Et tu crois que je vais rien dire ! T'as faillit m'ouvrir le crâne avec un marteau y'a deux minutes !

Ussop se plia en deux :

- Sumimasen!

Ils étaient quittes. Zoro avait le dos appuyé contre la rambarde et fixait d'un regard torve les nuages. Par automatisme il passa les mains sur ses avants bras. Ussop clignait des yeux pour les garder ouvert. Le vent était tombé.

La respiration suivante de Zoro forma un petit nuage, puis son attention se reporta sur le tireur qui se battait contre un monstre des profondeurs enneigé qui menaçait de l'emmener dans l'abîme des rêves des avalanches bleu. Alors qu'il avait les yeux ouvert ! Ussop continua de cligner des yeux, se disant que le froid lui donnait des hallucinations.

Une main puissante se referma sur son bras.

- Hé ! Tu tiens pas droit. Souligna Zoro.

Le bretteur le tira vers lui.

- Je crois que le froid commence à te gêner vraiment.

Mais il n'était pas humain pour dire un truc pareil ! Bien sur que le froid le gênait ! Il était même capable de le tuer ! Ussop se secoua un peu. Il se massa le nez qu'il ne sentait plus. Le tireur fut surprit de se sentir tirer ainsi, Zoro se leva brièvement et passa derrière lui. Sans qu'il ne comprenne vraiment, le bretteur se cala dans son dos et referma les bords de sa couverture sur leur corps.

La chaleur se diffusa aussitôt au travers du tissu et lui réchauffa le dos. Il ne parla pas et laissa Zoro finir d'arranger leur position. Ussop ramena ses jambes sous la couverture et soupira de soulagement.

Il fallait admettre que le froid était beaucoup moins mordant comme ça.

- C'est moins risqué comme ça. Conclut Zoro.

- Quelqu'un à bouger en bas ? Demanda sans cohérence Ussop.

- Comment veux-tu que je le sache ? Interrogea le bretteur incrédule.

- T'étais pas sensé être capable de percevoir les mouvements avec tes sens hyper développé de super bretteur ?

Zoro fronça les sourcils.

- Mais t'es débile ou quoi ? Tu crois que je passe mon temps à ça ?

- C'est pas ce que tu faisais tout à l'heure ?

S'insurgea Ussop.

- Je dois me concentrer pour ça… Et là j'ai pas envie. Marmonna contrarié Zoro.

- T'es juste bête au fond. Lâcha Ussop pour lui-même.

- Arrête de dire des conneries ! Siffla agacé le bretteur.

- T'aime pas qu'on te dise que t'es lâche, alors me traite pas d'idiot !

Le tireur engrangea l'information.

- Ca te dérange vraiment qu'on te traite d'imbécile.

Il y eut un silence comme s'il se rendait compte de cette vérité.

- Et toi t'es assez malade pour tuer quelqu'un avec un marteau.

Soupira Zoro déconcerté.

- Tu sais que j'ai encore mal à la tête à cause de tes conneries.

- Le Ussop Hummer n'est pas une connerie ! C'est une attaque spéciale qui m'a déjà sauvé la vie ! Et qui m'a permit de sauver Nami ! J'étais là aussi contre Arlong ! Et j'ai vaincu un homme poisson grâce à ma ruse et à la force de mon Usop-Hummer !

Un étrange sourire passa sur les lèvres de Zoro.

- T'as vraiment ouvert la tête de quelqu'un avec ce marteau alors.

- C'est pas un marteau, c'est une masse. Corrigea Ussop un peu vexé à son tour.

- Le pauvre, je le plains… Et t'en a enchaîner combien pour le mettre K.O?

Ussop se rengorgea un peu.

- Une vingtaine, et je me suis arrêté lorsqu'il m'a supplié en larmes de l'épargner, et dans ma grande magnificence je lui aie accordé. Mais le fourbe s'est relevé et c'est jeté à ma gorge, alors captain Ussop a dû sévir. J'ai prit mon élan et j'ai dû frapper encore une bonne dizaine de fois avant qu'il ne soit assez inconscient pour songer à me demander grâce.

Avec la force du désespoir, Ussop avait dû lui réduire la cervelle en bouillit. Zoro grimaça à cette idée. Mais l'agitation du tireur l'intrigua.

- A quoi tu joues?

Ussop ouvrit son sac et lui montra le cube.

- C'est un truc que j'ai acheté pour faire passer le temps. Il a six facettes.

Ussop se tourna et lui montra sa lubie. A la lumière de la lampe il put discerner les couleurs chatoyantes.

- Ca fait un moment que je suis dessus en fait. Ussop fit tourner d'un cran le haut du cube et les petites facettes de couleur vinrent s'agencer.

- Le but c'est d'avoir des facettes uniformes.

Zoro passa la tête près de son cou, et le regarda attentivement tourner patiemment le cube.

- Faut admettre que ce truc est assez prenant.

Ussop releva un peu le cube alors que Zoro le prenait du bout des doigts. Tournant pour voir les couleurs. Ussop lui indiqua le nombre de petit carré à aligner.

- Y'en a neuf.

Zoro se dégagea un peu et entreprit de faire pivoter le cube, les bras autour de ceux d'Usop. Le bretteur plissa lentement les yeux.

- Il faut juste tourner. Indiqua le tireur.

- Je sais ! S'agaça Zoro. J'connaissais déjà le principe !

Il serra le jouet, se retenant de grimacer.

- C'est juste que j'en aie jamais vue avant. Comment on fait pour les bouger ? Faut les casser et les recoller ma parole !

Zoro souffla agacé, et Ussop dû arrêter son geste alors qu'il allait le jeter par-dessus son épaule.

- Hé ! Ca fait des mois que je suis dessus ! Va pas le jeter !

Il lui prit patiemment pour lui expliquer :

- Tu fais tourner vers la droite où la gauche, ou encore vers le haut ou le bas. À chaque fois ça tourne d'un cran, soit de trois petits carrés de couleur.

Il le tendit de nouveau à Zoro, en tentant de maîtriser sa force il actionna enfin un tour, lentement il réitéra le même geste, s'assurant au fur et à mesure que les instructions étaient bien juste. Aussi bien vers le haut que vers le bas… Cependant aucune couleur ne tombait juste.

Zoro se gratta un peu la tête, alors qu'Ussop tiquait.

- Mais ! Il faut pas le démonter ! Quand je pense que j'avais presque réussi une facette !

Il attrapa le cube visiblement déçu.

- T'es vraiment nul… J'y étais presque.

Les épaules d'Ussop retombèrent. Il ne pouvait pas voir la gêne qui venait d'orner de rouge les joues du Marimo.

- Désolé.

- Mouais… Ben c'est pas avec ça que je vais le finir mon cube.

Grommela Ussop en essayant de se souvenir comment il avait fait. Zoro inclina un peu plus la tête, et le tireur fut un peu surprit de le voir le lui reprendre. Le bretteur fit bouger d'un cran vers la gauche la ranger du haut et deux couleurs vinrent s'y ajouter. Ussop attrapa la lanterne qu'il mit un peu plus près.

- Mouais… Pas trop mal pour un début.

Il lui indiqua une autre combinaison, et ils se retrouvèrent à le remonter ensemble. Blottit un peu plus l'un contre l'autre. La respiration de Zoro était plus lente, il lâcha le cube pour laisser Ussop poursuivre selon son idée. Concentré sur sa tâche, ce dernier soufflait par petite bouffée. La main du bretteur était un peu suspendu, son avant bras appuyé et accroché au coude de son cadet, qui était loin de se plaindre de cette apport de chaleur sur sa peau. Le froid sembla mordre un peu le bretteur puisqu'il resserra son autre main autour du ventre du brun.

- Baka-Marimo. Marmonna Ussop, un grognement de désapprobation se fit entendre.

- Et t'avises pas de t'endormir.

Pour seule réponse un souffle tiède caressa la base de sa nuque. Ussop s'accorda encore un moment d'acharnement. Puis rapidement la fatigue le gagna, il lui fallut un moment pour se rendre compte qu'il venait d'appuyer sa joue contre le bras accroché. Ses mains étaient frigorifié, il entreprit de les réchauffer sous la couverture et poussa un peu celle de Zoro qui le tenait. Le bretteur eut un mouvement et glissa la main sur la sienne, autant pour rattraper un peu de chaleur en dessous de la couverture d'Ussop que pour réchauffer un peu plus vite la main gelé.

De la chaleur, c'était tentant contre le froid qui lui mordait l'épiderme. Zoro fronça un sourcil alors que l'agitation persistait.

- Aller, debout…

- Qu'eskia? La question était inintelligible.

- Il faut descendre pour s'occuper de la neige sur le pont, aller… Se disant son radiateur se déplaça et se dépêtra de son emprise. Ussop laissa tomber sa couverture en soufflant dans ses mains.

- Il faut y aller. Le tireur tira l'avant bras du Marimo.

- Pourquoi ? Demanda Zoro sans chercher à se lever.

- C'est notre boulot, et puis il vaut mieux mettre une bâche sur les mandariniers de Nami, ils vont pas tenir et tu la connaît si les feuilles tombent, elle nous tue.

Au nom de leur navigatrice Zoro c'était déjà fait une raison. Il suivit Ussop, c'est en grimaçant que Zoro fit jouer ses muscles engourdit par le froid et le sommeil, alors que le canonnier du navire tirait une bâche sur les feuilles encore verte. De loin Ussop put voir Zoro s'investir paresseusement à la tâche jetant deux fois plus de neige qu'il ne ferait en s'activant avec désespoir. Au bout d'une heure, Ussop arrivait tout juste à tenir la pelle avec ses mains. Le métal augmentait la douleur dans ses jointures. Zoro la prit de ses mains et en deux mouvements incohérent et d'une brutalité extraordinaire il expédia le reste de la neige.

- On arrête… Le bateau va pas couler pour ce qui reste.

Le bretteur laissa tomber sur place les pelles et se dirigea d'un pas traînant vers le mat pour remonter à la vigie. Déconcerté Ussop prit la peine de ranger le matériel. Surtout que Nami avait précisé que si les pelles venaient à être abîmer ou briser qu'ils devraient utiliser le reste de leur corps pour se débarrasser de la neige. Et il n'avait pas envie de devoir utiliser les mains.

Lorsqu'il rejoint Zoro, ce dernier c'était enroulé dans les deux couvertures, mais Ussop tremblait trop pour pouvoir parler clairement.

- Qu'est-ce tu fichais en bas ? Demanda le bretteur.

- J'rangeais les pelles. Rend moi ma couverture ! Marimo !

Les sabres de Zoro firent un peu de bruit alors qu'il se redressait.

- M'insulte pas microbe… Il n'y avait pas de hargne dans sa réplique, juste une sorte d'affirmation posé.

-T'attend quoi pour t'asseoir ? Qu'il grêle ? Reprit Zoro avec agacement.

Un tic agita la joue du tireur.

- Rend moi ma couverture ! Siffla de nouveau Ussop.

Zoro souffla et tira Ussop par le bras vers lui, pour l'obliger à le rejoindre.

- Dépêche-toi, j'ai froid. Marmonna les dents serrer son aîné.

Le bras de Zoro se referma sur son ventre alors qu'il le tirait contre lui. Ussop garda le silence alors qu'il l'installait et refermait les bords des couvertures sur eux. Ils étaient vraiment blottit cette fois-ci. Et durant un moment le froid fit trembler encore le menteur.

- On va mourir ici…

- Pas encore. Fit avec cynisme Zoro.

Le bretteur pressa un peu plus le corps contre lui et se mit à frictionner les avant bras du brun. Ussop cligna un peu des yeux. C'est vrai qu'il faisait moins froid. Comprenant enfin le but du bretteur Ussop décida de participer en attrapant l'une des mains de son aîné qu'il entreprit de réchauffer avec les siennes. C'était un peu naïf, et si inattendu que Zoro n'osa pas éclater de rire. Un petit sourire se crispa sur son visage, et alors qu'il allait parler Ussop souffla sur sa main. C'est en entendant le rire dans son oreille que le brun se tourna.

-Rien ! Rien du tout ! C'est rien ! Souffla très vite Zoro.

Il n'avait pas envie de vexer son cadet, un autre coup de masse ne le tentait pas.

- T'es chatouilleux des mains ? Finit par demander incrédule Ussop.

Et pour le coup Zoro se plia de rire, il fallait être stupide pour sortir des âneries pareille.

- Y'a rien de drôle, et arrête de rire tu vas réveiller le reste du bateau !

Grommela Ussop un peu vexé, et pour la peine il pesa de tout son poids en espérant l'écraser contre la rambarde. Zoro se sécha le coin des yeux et soupira lourdement avant de grimacer, mais ne laissa pas entendre sa désapprobation de se voir acculer. Au moins il pouvait plonger le nez dans le cou à découvert et se réchauffer.

- Fais pas ça ! Tu mets de la neige dans mon col et c'est froid, imbécile ! Se plaignit Ussop.

- Mnah ! Fallait y penser avant ! Grommela satisfait Zoro en le piégeant à la force de ses bras.

- T'es vraiment qu'un gosse. Marmonna un peu gêné le brun.

- T'es plus sympa comme oreiller que Luffy. Cet idiot est tellement chatouilleux qu'il y a pas moyen de faire une sieste d'un quart d'heure. Souffla le bretteur.

Il était fatigué de se débattre. Et puis il fallait admettre que Zoro le tenait un peu plus chaud de cette façon.

Le premier à ouvrir les yeux fut le tireur d'élite, et un soupir lui parvint à l'oreille. Ussop songea qu'il avait bien fait de se réveiller avant que Nami ne se rende compte qu'ils c'étaient tous les deux endormit.

Il poussa avec facilité la prison des bras du bretteur, et lui fit un peu face.

Du bout des doigts il lui tira la joue.

-Debout !

Bien évidemment Zoro ne cilla pas, un type capable de dormir en pleine tempête n'allait pas se réveiller pour si peu.

-Allez Zoro ! Secoue-toi un peu… Grommela fatigué le menteur.

Il lui tapota un peu la joue, sans plus de réaction. Puis en désespoir de cause il ferma les yeux. Un peu engourdit Ussop s'obligea à ouvrir de nouveau les yeux. Puis l'idée fusa sans rapport, il inclina la tête et avisa l'oreille gauche, notamment les trois boucles. Il tapa dedans et les vit se balancer doucement. C'était un peu étrange d'ailleurs… Ussop tira lentement sur le lobe et la réaction ne se fit pas attendre, un frisson visible remonta le long du torse du bretteur… Il fit un mouvement inconscient pour échapper à la main, et Ussop s'agaça.

- Tss… debout !

Pas de nouveau signe, alors le tireur pinça un peu plus fermement l'ensemble des boucles et tira.

Un grognement passa les lèvres du bretteur qui eut le mouvement de s'incliner vers lui, sa respiration cahota un peu, la plainte inopiné se fit entendre.

Il lâcha sa prise en voyant une partie du visage se colorer, la conscience agita les traits de son nakama.

- Keskia…

Ussop eut subitement peur.

- Fais jour…souffla d'une petite voix le tireur.

Zoro le regarda de longue minutes, l'expression vide, puis durant un moment il sembla se détendre.

- On a survécut… Le sourire était à peine dessiner.

Le bretteur inclina la tête en arrière et leva son regard vers le ciel.

- Encore un exploit… De captain Ussop. Souffla-t-il narquoisement.

Puis il posa de nouveau son attention sur le tireur.

- Bah t'en tire une tronche…

Il fronça un sourcil, et Ussop chassa aussitôt l'impression qui l'avait envahit. Effaça la vive chaleur qui lui avait brûlé la nuque. C'était étrange, cette expression sur se visage à l'habitude si fermer.

- Hey ! Vous êtes mort ?

La voix salvatrice du cuisiner les fit sursauter, Ussop se précipita sur la rambarde.

-Sanji ! ON A FAILLIT MOURIR DE FROID !

Des larmes de désespoir c'étaient mit à perler de ses yeux humide, il n'entendit pas Zoro soupirer.

- Vous pouvez descendre, je vous aie fait des boissons chaudes !

- Génial !

Le temps qu'il termine son exclamation, Zoro le soulevait et le mettait sur son épaule. Avant de sauter de la vigie, le pont contesta la chute, mais le bretteur se remit sur pied et posa son colis devenu aussi vert que ses cheveux.

- MAIS T'AS VOULUT ME TUER !

Il se dirigea vers la cuisine, suivit de près par Ussop hystérique.

- MALADE MENTALE ! PAUVRE DEGENERE ! CINGLE ! BAKA-MARIMO! SINGE PREHISTORI…Que !

Le reste de sa phrase fut étranglé alors que le bretteur lui jetait un des regards les plus noirs qu'il n'ait jamais vus. Apparemment Zoro avait atteint sa limite.

Sanji posa devant les deux compères des chopes pleine de chocolat, le bretteur sembla surprit.

- J'ai remarqué que vous aviez prit la peine de protéger les mandariniers de ma tendre Nami-san. N'attendez pas d'autre traitement de faveur de ma part.

Il retourna à son fourneau.

Ussop profita de son cadeau jusqu'à la dernière goutte. Zoro trempa les lèvres dedans… Puis Luffy défonça la porte.

- SANJI ! J'AI FAIM ! COOOOOOOLLL ! DU CHACHAO !

Un coup de chaussure bien placer colla son capitaine contre la table.

- Ne t'approche pas de cette carafe, il est spécialement réservé pour mes déesses.

- MAIS SANJI !

- Luffy.

Le capitaine tourna son regard larmoyant vers son second qui lui désigna sa chope.

- Vraiment ! Tu m'en donne ? T'es vraiment un chic type Zoro !

Ussop leva un sourcil surprit.

- Dans ce cas là je mange ton p'tit dèj… Poursuivit machiavélique Zoro en se servant dans l'assiette que Sanji avait posée.

Luffy cracha le chocolat.

- PVVVV ! Hey ! C'est MA part ! Zoro !

-BLAM !

Bruit d'un coup de pied d'un Sanji mécontent.

- Ne gaspille pas se précieux nectar, espèce de primate en rut !

Luffy se tourna.

- Gomenasaï !

0.o.0.o.0.o.0.o.0.0 And that's all?

J'espère que ce premier chapitre vous aura plû! Les autres sont en boîte mais j'attend un peu vos impressions avant de publier le reste.